- A la demande de Cypher et avec mon accord, je prends son tour de jeu et il prend le mien. Merci et bonne lecture ! -
Je regarde D.Va du coin de l’œil. La discussion ne semble pas bien partie. Oh, mais ne serait-ce pas ce que j’avais prévu ? On dirait bien que si. Le Savant Glacial s’est mis sur le petit mont, préparant son entrée plus que théâtrale. Cela renforce mon sentiment que la situation n’est absolument pas normale. Il a dû préparer son coup à l’avance. Soit il nous a préparé une embuscade, soit il sait qu’il y a un monstre ou je ne sais quoi dans le secteur qui n’attend que le bon moment pour nous sauter dessus. Cependant, je sais aussi qu’un scientifique n’est pas toujours complètement sûr du résultat de ses expériences. C’est ce qui m’inquiète le plus je crois. Cependant, une question me turlupine : pourquoi n’est-il pas changé en monstre comme nous tous ? Il a pourtant l’air humain, comme nous tous. S’il a trouvé un moyen de s’immuniser aux effets de ce monde horrifique, alors je suis ouverte à la discussion. Je m’approche un peu, tout en faisant signe à Kurt que je me rapproche de D.Va.
Apparemment, la situation n’avance pas tellement dans le bon sens. Vexen lui dit qu’il n’aime pas la prétention, et pourtant elle répond qu’elle est prétentieuse. Mais qu’est-ce qu’elle fait ? Elle va réussir à nous le faire détaler plus vite qu’un lièvre poursuivi par un faucon. Il a une réaction curieuse, par rapport à la situation, j’entends. Il nous donne presque sa position pour le rencontrer, soi-disant pour voir notre offre. Soit c’est un très grand narcissique qui prend un risque énorme en s’exposant aussi facilement, soit c’est qu’il a potentiellement besoin de la Shin-Ra pour X raison. Donc il est ouvert à la négociation, cependant son attitude remet en cause notre performance en vérité. Il a demandé si D.Va fabrique elle-même ses appareils, non ; il insinue que la Shin-Ra a une créativité inférieure à la sienne ; il considère que nous ne sommes pas suffisamment intelligents pour utiliser ses machines. Déjà, je peux vous dire qu’il est difficile de croiser quelqu’un d’aussi narcissique, même moi je passe pour une néophyte à côté. Il nous teste, D.Va a dû le sentir aussi. Il veut être sûr de parier sur le bon cheval, ce qui est compréhensible dans sa situation : les scientifiques ne sont habituellement pas de grands aventuriers. Ou du moins, ils sont souvent retenus à cause de leur matériel qui n’est pas toujours aisément transportable. Vexen est peut-être fatigué de voyager et de jouer au gitan des Routes Interstellaires. Il a besoin d’un refuge où il peut pratiquer son art. Ce refuge, c’est la Shin-Ra, bien entendu. Je regrette un peu de devoir intervenir maintenant, j’aurai bien aimé laisser la petite se débrouiller encore un peu. La mission passant avant tout, j’imagine que je peux mettre de côté mon inimitié pour elle pour quelques minutes. Je m’approche de D.Va. J’arrive avec une démarche que je tente naturelle. Difficile de marcher correctement ici. Sans compter que je ne suis toujours pas totalement à l’aise avec ma transformation. J’ai les épines qui me démangent. La scène a un aspect inquiétant. Tout ceci semble trop travaillé pour être réel. Les trois étrangers arrivés d’un autre monde, vagabondant dans un monde de cauchemars à la recherche d’un scientifique sombre et mystérieux. Les voilà autour d’un mont à la forme étrange, entouré de tombes. Ce n’est pas seulement le fruit du hasard. Traitez-moi de paranoïaque si vous le souhaitez, mais moi je préfère rester aux aguets plutôt que de me faire croquer le derrière par le premier squelette cochon venu. Je pose délicatement ma main gauche sur l’épaule de D.Va, pour éviter qu’elle panique mais aussi pour lui signifier très gentiment que je prends la suite pour l’instant. Je jette un dernier regard rapide vers notre chef de mission, pour voir s’il est toujours là et qu’il n’a pas de problèmes outre mesures. Après tout, il peut certainement mieux survivre que moi ici.
Je me place légèrement devant D.Va, pour éviter de l’éclipser trop violemment et l’énerver. A ce stade, il ne faut pas qu’il y ait de dissensions dans notre équipe. J’avise du regard mon futur interlocuteur. Nous nous sommes déjà vu de près, il y a quelques temps déjà. Au milieu d’échanges de tirs dans un bar d’Illusiopolis, nous avons fait front commun pour nous en sortir. Il ne m’a même pas remercié, ce vieux goujat. J’espère qu’il ne pense pas que sa combinaison est très élégante, on dirait un vieux sac poubelle recyclé en vêtements. Niveau style j’ai connu mieux. Enfin bref. Je me stabilise dans le sol et je joins mes deux mains dans une posture que j’ose penser sérieuse. Le scientifique que j’ai en face de moi doit être un esprit rationnel, quelqu’un qui a une tête bien en place et très organisée. Peut-être que ma position peut le rassurer sur nos intentions ? Inconsciemment, nos gestes, nos postures et nos habits parlent beaucoup plus que nos mots. Ici, j’essaye de le rassurer en lui offrant un aspect strict de la Shin-Ra. Je souris et je commence à parler, enfin.
« Je suis ravie de vous revoir, Vexen. Je vois que vous avez trouvé un coin plus calme que les bars malfamés d’Illusiopolis pour travailler. Je suis Madame Song, au cas où vous ne le sauriez pas ou plus. » dis-je tout en regardant les alentours.
« Je me rappelle de vous, en effet. Vous n’aviez pas été d’une efficacité déconcertante.
- Sans mon intervention vous auriez eu plus de mal à vous enfuir, Vexen. Reconnaissez-moi au moins cela. Je vous ferai remarquer par ailleurs que je ne suis pas une combattante, tout comme vous.
- Si c’est tout ce que vous avez à m’offrir, je vais devoir décliner l’offre. Je n’aime pas perdre mon temps. » dit-il, d’un ton très sec.
Il est bien désagréable dites moi. Il ouvrait moins sa grande bouche quand il se faisait tirer dessus à Illusiopolis. Certes, c’était un peu de ma faute mais même : il n’avait pas l’air très fier. Je décide de continuer ma démarche pour le convaincre. Il faut le maintenir sur place avant qu’il ne décide de partir. Je ne connais pas l’étendue de ses pouvoirs, mais j’imagine qu’il a bien un sort ou deux pour s’enfuir en douce en cas de besoin.
« Vexen, vous êtes un génie, et vous le savez. La Shin-Ra le sait aussi. La question n’est pas de savoir ce que vous pouvez offrir à la Shin-Ra, mais qu’est-ce que la Shin-Ra peut vous offrir ? Vous voyagez entre les mondes tel un errant, vous n’avez pas un bon matériel, vous n’avez pas un support financier suffisant, vous n’avez pas d’assistants convenables.
- Qu’est-ce qui peut bien vous convaincre de dire cela ?
- Les faits. Uniquement les faits. Vous êtes un esprit rationnel, j’en suis un aussi. La Shin-Ra est votre meilleur partenaire de recherche existant. Aucune organisation n’a aujourd’hui les moyens techniques et financiers de vous soutenir dans vos projets en dehors de la Shin-Ra. C’est un fait incontestable et vous le savez parfaitement bien. » dis-je tout en insistant sur les « faits ». Je compte bien utiliser la raison pour convaincre le Savant Glacial de rejoindre la Shin-Ra. Même s’il va falloir mettre les formes.
« Continuez. Je vous écoute, pour l’instant. » dit-il, portant sa main droite à son visage, prenant l’air d’être intéressé.
« Bien entendu, nous n’avons pas les meilleures machines, pour l’instant. C’est normal et vous le savez : la science est par définition une progression constante. Le meilleur aujourd’hui n’est pas le meilleur de demain. Mais nous avons suffisamment de petites mains, de support et d’exigences pour vous fournir un environnement de travail de qualité. Aucune organisation sur les Routes Interstellaires n’a un département scientifique aussi avancée que le nôtre, et vous savez également que nous entretenons d’excellentes relations avec les plus grands esprits de San Fransokyo. Sans compter l’acquisition récente des industries Krei par notre compagnie. Travailler non pas pour mais avec la Shin-Ra ne peut vous être que profitable sur le long terme. Refusez cette offre serait vous compliquez la vie et vos recherches en souffriront.
- Vous n’êtes pas une scientifique. Comment puis-je être sûr que vous ne faîtes pas qu’embellir la réalité ?
- Je ne suis pas une scientifique, c’est vrai, mais j’ai un esprit rationnel. Rappelez-moi combien d’organisations ont des vaisseaux-commandants et un immense quartier-général flottant au milieu des Routes Interstellaires ? Ah oui, il n’y a que nous. Ne restez pas isoler Vexen, venez rendre une visite au Vaisseau-Mère et vous verrez que je ne fais que vous rapportez des faits. Rencontrez notre Président-Directeur Rufus Shin-Ra et vous aurez ainsi un nouvel endroit où parfaire vos recherches et vos créations. »
Il me regarde en plissant ses yeux. J’ai l’air d’avoir inversé légèrement la tendance.
« Vous êtes coriaces, vous trois. Je l’admets. Je n’ai pas eu l’occasion de voir ce genre de ténacité depuis un petit moment. Alors, je vais vous laisser une chance mais d’abord je veux conduire… Une petite expérience avec vous trois. » dit-il, tout en affichant une sorte de petit sourire mesquin sur son visage.
« Je veux vous présenter mes trois créations. Vous n’aurez aucun mal à les reconnaître je crois. Cependant, vous aurez un petit malus. Des personnes aussi puissantes de la Shin-Ra ne devraient pas y trouver un grand problème… Selon le résultat de cette expérience, je verrai si vous méritez que je rencontre votre « Président » ou non… » dit-il, en pouffant légèrement de rire.
Sortant de derrière, je vois… Je me… Enfin… Je me vois ? Qu’est-ce que c’est que ça encore ? On en peut pas avoir des missions de négociation normales ? Non ! Il faut qu’on s’affronte nous-mêmes ? Mais où est-ce que je suis tombée encore ? Cependant, je comprends bien vite que tout ceci n’est pas une farce quelconque, un autre Kurt Brown s’approche sur notre flanc droit et une autre dame que je ne connais pas s’approche par le flanc gauche… Peut-être que c’était eux qui nous suivaient depuis notre arrivée ? C’est eux qui nous guettent depuis tout à l’heure, je savais bien qu’il y avait quelque chose d’anormale. Bien. Vexen veut qu’on se batte avec ses clones. Des clones de nous-mêmes. Soit, si ça peut lui faire plaisir. Avec toutes mes épines, je leur souhaite du courage s’ils veulent m’attaquer en corps-à-corps.
« D.Va, c’est à ce moment-là que vous pouvez montrer vos talents à Vexen. » lui dis-je, au coin de l’oreille. Je préfère ne pas trop regarder son visage, tant c’est … Sale ? Je n’ai pas d’adjectif en tête pour qualifier la tête d’Hana Song à l’heure actuelle.
J’en profite pour me retourner vers Kurt Brown qui semble se déplacer en courant. Mais où va t-il ? Ah, je vois quelque chose au sol. Il y a une sorte de marque qui le suit. Mais qu’est-ce que c’est que… Ça encore ? C’est ça le fameux malus de Vexen ? Une marque au sol ? Je me prépare au combat en sortant deux lames du peu de poches qu’ils me restent. Je me serai bien servi de mon fouet éthérique, mais j’ai bien peur que cela ne marche pas sur des êtres qui n’ont pas d’âmes ou d’esprits à proprement-parlé. La marque change de direction et fonce vers moi, je pousse D.Va pour qu’elle aille plus loin et que la chose au sol ne vienne que sur moi. Mon clone descend du promontoire où est Vexen et s’avance lentement vers moi. J’oublie un instant la marque et je me concentre sur la fausse Huayan.
« La perfection est en édition limitée ma grande. » dis-je, pour la provoquer. Pas de réactions apparentes. Dommage.
D’ailleurs, je ne comprends pas l’intérêt de Vexen de faire une clone de moi, je ne suis pas vraiment une combattante et… Ah, j’ai le vertige soudainement. Ah oui, j’ai compris en fait. Elle veut se la jouer psychique ? Je vais la jouer psychique alors ! Contrairement à la première fois où Vexen m’a vu, j’ai gagné en pratique ! Je me concentre et j’envoie une distorsion de l’air sur la gorge de mon clone. Le résultat ne semble pas très bien marché. Elle semble avoir un peu de mal à avaler mais c’est tout. Bien, va falloir utiliser les autres moyens à disposition. Elle est encore à bonne distance, mais je peux tenter de l’atteindre avec mes armes de jet.
Je commence à me concentrer quand soudain un autre clone de moi apparaît à proximité ! Mais qu’est-ce que c’est que … ? Ah j’ai compris. C’est la marque. Cependant, j’ai un gros avantage : je suis nulle en combat rapproché et encore plus sur la défense. Donc les clones sont nécessairement au même niveau que moi, voir plus bas. Je ne perds pas de temps et je transperce la gorge du clone qui vient d’apparaître. Il tombe au sol et l’accompagne tout en lui ouvrant bien correctement la gorge. Une fois que le clone est éliminée, j’effectue une roulade au sol pour m’éloigner de mon clone et me rapprocher de Kurt et D.Va.
« Il faut éliminer tous les clones ! Faites attention, la marque au sol qui nous suit produit des clones supplémentaires de puissance inférieure ! Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais il serait sage que chacun prenne un clone différent pour éviter de nous confondre ! Je vais prendre la dame que je ne connais pas là-bas ! Prenez mon clone ! »
Je les laisse se départager pour savoir qui va tuer qui, moi j’ai fait mon choix. J’espère que la dame en question n’est pas trop puissante dans la réalité, sinon son clone va me broyer avec aisance. Trop tard, il va falloir que je m’en débarrasse d’une manière ou d’une autre. Le clone en question est une femme, à la peau très blanche et aux cheveux ébènes. Son regard n’exprime rien. Est-ce parce que c’est un clone ? Ou est-ce que la femme qui a servie d’inspiration est pareil ? Cette femme a un côté ténébreux, sombre, accentué par son rouge à lèvres Elle n’a pas l’air armée, un bon point pour moi. Je regarde autour de moi, pour trouver des objets à projeter : des os, des cailloux, des pierres tombales. Je devrais bien trouver quelque chose. Je me concentre en m’ancrant profondément dans le sol et je tente de ramasser le plus de petits projectiles possibles. Elle, elle continue de marcher vers moi, nonchalamment. J’élève ce que j’ai pu prendre sous contrôle et je jette tout sur elle avec la plus grande force possible. De manière très agile, elle esquive les gros cailloux et pare les os qui atteignent son visage. D’accord, donc ces clones ne sont pas complètement stupides.
Je prends un de mes couteaux de lancer et je me concentre à lui donner un vertige. Cela marche beaucoup mieux que prévu ! Elle se stoppe un moment et tangue un peu à droite et à gauche. Elle doit vraiment avoir un psychisme très bas ! C’est parfait ! J’en profite pour me concentrer et envoyer ma lame vers elle : je vise le thorax. Mon arme fuse mais ne fait que trancher un peu son épaule droite. Rien de mortel. J’ai plus qu’une lame à disposition, je vais tenter de m’approcher un peu. Je tente de l’attaquer alors qu’elle tangue encore un peu. J’essaye de lui planter un coup dans le ventre. Sans succès. Elle m’agrippe la main où je tiens l’arme et me repousse violemment ! Je trébuche sur un os à cause de mon talon et je tombe au sol. Le clone en profite pour sauter sur moi alors que je suis à terre. Elle tente de m’immobiliser. Ahahahahaha ! Mauvaise idée ma belle ! C’est mal connaître Madame Song ! Je me concentre sur mes cheveux, tout en arborant un large sourire pour mon adversaire. Elle me met un gros coup de poing sur le visage. La malotrue !
« Comment oses-tu frapper mon visage ?! Connasse ! » dis-je, sous l’effet de l’adrénaline.
Enragée, je me concentre sur mes cheveux et je les conduis jusqu’à la gorge de mon adversaire qui a osé frapper mon si magnifique visage ! Tu vas mourir ici espèce d’abomination ! Elle semble perdre pied dans une certaine mesure, sa poigne se fait moins forte sur mes bras. Elle finit par me lâcher et tenter d’enlever mes cheveux –devenus des éléments végétaux avec ma transformation cauchemardesque-, du mieux qu’elle peut. Je profite de ce moment pour utiliser mon arme et lui planter dans la cuisse droite. Elle arrive à enlever mes cheveux et se projette en arrière pour s’éloigner un peu, mais elle est au sol comme moi. Je me rends compte que j’ai du sang qui coule de mon nez, ou plutôt une sorte de sève. Je ne vais pas aller corriger Vexen après, car ce serait contre-productif, mais je vais tâcher de lui recommander de faire apprendre à ses clones les bonnes manières. La fille se relève, désormais quelque peu handicapée par la lame dans sa jambe droite. Je me relève en vitesse pour éviter d’être prise de cours aussi. Elle se rue sur moi, je tente de la parer, mais j’échoue. Elle me travaille au corps, plusieurs coups de poing sur le ventre, un autre dans le visage. J’ai du mal à me défendre, je ne suis pas une combattante. Même si tous ces coups sont dérisoires pour les autres, pour moi, c’est une horreur.
Je tente de la repousser avec de la télékinésie en projetant des cailloux sur elle, je n’arrive pas suffisamment à me concentrer pour en élever des plus gros. Je vois également qu’elle semble charger son poing d’une force sombre. En tout cas, je vais prendre un grand coup, je le sens. Elle m’effectue une frappe d’une grande violence dans l’estomac, je suis projetée jusqu’à un tas d’os que je démolis vu ma vitesse d’atterrissage. Où est Francis quand j’ai besoin d’un bourrin ? J’ai mal, je suis à terre. C’est qui cette connasse ? C’est étrange, qu’est-ce qu’elle a dans les mains ? Du sang ? Comment est-ce que … ? Je regarde rapidement mon corps et je remarque qu’en effet, en me frappant de trop près elle s’est plantée les mains dans des épines ! Ça te fera les pieds ma belle. Elle a d’ailleurs une grosse épine plantée dans la main gauche. Une main en moins pour combattre, trois points pour Gryffo… Pour la Shin-Ra, qu’est-ce que je raconte moi ?
Malgré les épines, elle reprend son avancée vers moi. Je tente le tout pour le tout et j’utilise mon psychisme pour tourner la lame dans la plaie de sa jambe droite. Elle se stoppe à deux mètres de moi. Elle a l’air d’avoir mal. Tant mieux. Malgré l’handicap de la lame qui tourne, elle boîte dans ma direction. Elle ne veut rien lâcher ! Mais laisse-toi tuer à la fin ! Ce n’est pas comme si ta vie avait une quelconque valeur ! Elle a l’air de charger une nouvelle attaque dans ses poings. Cette fois-ci, je suis finie. Elle va me fracasser le crâne, c’est presque sûr…
Alors qu’elle va abattre son attaque sur moi et que je me vois déjà mourir, un projectile de glace atteint mon adversaire et la projette au sol à cinq mètres de moi, l’empêchant de m’achever.
C’était moins une, merci l’équipe. Je me relève lentement, tentant de voir si je vais bien. Je peux continuer, je pense. Je m’avance du mieux que je peux vers ma lame que j’avais lancé auparavant. Vas-y, approche toi sale clone ! Je vais te finir.
J’espère que D.Va et Kurt s’en sortent avec les autres clones et la marque de Vexen… Qui lui semble bien profiter du spectacle du haut de son perchoir.