Léviathan… un cruel dieu à l’apparence de dragon long de plusieurs mètres dont l’envie dévorante pourrait le monde avalé. Celui-ci imposa son règne sanglant sur Atlantica, rougissant la mer des sirènes dont il exigeait régulièrement le sacrifice. Nul ne sut jamais d’où venait son obsession des sirènes. Les circonstances ont été dramatiques quand le dieu exigea plus qu’une simple sirène… mais la reine du royaume. Celle-ci était désemparé, ayant toujours espérer qu’il ne la choisirait pas. Face à la nouvelle, Etro lui envoya une vision qui fit d’elle la Première et Dernière Primarque du monde des sirènes. La déesse du bien et de l’altruisme lui montra que seul son mari, Triton, saurait faire face à ce monstre… et que seul la mort de celle qu’il aime pourrait lui donner la volonté nécessaire.
Cette sirène si belle qui a toute la semblance d’Ariel, bien que plus mûre et plus femme. Elle alla jusqu’à l’autel dédié sans orgueil ni modestie, réconfortant en chemin un royaume qui la pleurait déjà.
Léviathan dévora la reine sur un énième de ses caprices… devant son mari et son peuple par trop affligé par le deuil. Nul n’avait plus d’espoir… or, une prière adressé à sa propre grandeur ému Etro. De tous temps les mortels s’en sont remis aux dieux, implorant leur aide… mais alors au pire de sa vie, dans un royaume au pire de son histoire… Triton n’implora aucune aide d’aucun dieu. Il ne tenta même pas de lever une armée et seulement armé de son arme, il alla affronter seul Léviathan.
C’était fou, il n’allait à aucun moment réussir et Etro le savait… mais la détermination de Triton était telle que la Clairvoyante… ne crut plus en sa propre vision l’espace d’un instant.
Un Trident fait d’Or tomba depuis le ciel jusqu’au fond de la mer et quand Triton posa une main dessus, il sentit… comme une marque au fer rouge se dessiner sous sa barbe. Tout était étrangement clair… Léviathan était le seigneur des mers, Triton était devenu le Roi des Mers. C’était à lui et à nul d’autre de veiller sur ce royaume, son royaume dont ses filles étaient les princesses. Il s’en voulu d’avoir si facilement cédé aux sirènes d’une mort glorieuse alors que ses filles n’avaient plus que lui. Bien que martyr ce trident lui donnait les pouvoirs d’un dieu… et quel père ne voudrait pas les pouvoirs d’un dieu ?
Usant du Trident, le Roi bannit le Dragon dans un autre monde… et c’est ainsi que…
« J’ai participé au bannissement des chimères dans le monde des chimères. Avant elles étaient des dieux… même si je n’ai fait qu’affaiblir la bête. C’est Etro elle-même qui l’a chassé. »
« C’est une histoire très rude… et je suis désolée pour votre femme. Elle ressemblait à Ariel ? »
« Oui… toujours ce dont elle a envie mais jamais ce dont elle a besoin ! Quand elles ont une idée en tête, rien à faire… d’ailleurs, mes filles étaient jeunes et ne se rappellent pas de ce qui s’est passé. Cela me convient. »
Angeal n’a jamais été le plus doué pour ce genre de chose et gageait que Triton aussi préfèrerait changer de sujet.
« Et donc… vous avez un Sanctum ? »
« Oui mais le nôtre est différent. Etro nous a sauvé, Léviathan aurait fini par tous nos dévorer jusqu’au dernier. Nous avons une dette… que nous payons en protégeant ce royaume et ses sirènes dont la beauté ravie la Déesse du Panthéon. Nous ne construisons pas d’autel ni de temple… enfin, tu comprendras que vu notre histoire… ici ca va de soit. Bien qu’au fond, malgré les nombreux Sanctum… il n’y a qu’un seul et unique Sanctum. »
« Oui, vous n’avez pas besoin de Primarque, vous savez déjà ce qu’on attend de vous… »
« Le Primarque est un berger et toi… le chien du berger. Celui qui éloigne les loups et maintiens le troupeau uni. »
« Un chien de berger ? Formidable… et vous, vous devez être une huitre. »
« Tu t’es vu en train nager pour me dire ça ? »
Angeal sourit à la plaisanterie… avant de repasser à quelque chose de plus sérieux.
« Sir Triton, je dois vous annoncer l’entrée prochaine de mon groupe en guerre contre la Coalition Noir. »
« Tu vas donc t’attaquer à Arie Ibel. »
Le Paladin n’a jamais su son nom de famille et s’en fichait éperdument… il s’étonna juste que Triton le connaisse, lui qui est du genre isolationniste.
« Vous la connaissez ? »
« Qui ne la connait pas ? Saches que mon armée te prêtera main forte. »
« Je ne vous demande rien du tout Triton, vous n’avez pas à… »
« Il suffit ! Après tout ce que toi et tes hommes avaient fait pour nous… Si jamais tu venais à te battre sur un monde où la mer est présente… nous seront là, même s’il va falloir trouver un moyen de nous transporter. »
« J’en ai un… un vaisseau du nom de Mnerva. »
« Le Fal’cie de Barthandelus… ? »
« … Pardon ? »
« Une chouette mécanique qui se transforme en gigantesque vaisseau avec un intérieur qui a l’air plus grand que l’extérieur ? Si c’est ça, alors c’est bien le Fal’cie de Barthandelus. »
« Qui était-il… ? »
« Un Eternel dont la mission était d’apporter la technologie aux hommes et de s’occuper de la création ainsi que de l’entretien des Fal’cie. »
Angeal étrangement ne réagit pas à la nouvelle… ce n’est pas le genre de chose que l’on gère la seconde après avoir l’entendu. Non il fallait réfléchir… le Premier Primarque est Barhtandelus, un eternel. Cela remet en cause tout le fondement du Sanctum… et le sacrifice de Noel prend une autre tournure, mais allez savoir si c’est en bien ou en mal. Tout cela ne faisait que poser plus de questions et…
« Ah, Angeal, avant que tu partes… le Consulat a gagné. »
« Comment cela ? »
« Mes filles sont curieuses du Consulat… et si je peux les retenir ici, je dois céder à ce caprice groupée où je vais devenir fou ! Au moins le Consulat sera le bienvenue ici. Une dernière fois Angeal, tout dépend de ta réponse… puis-je faire confiance au Consulat ? »
« Les Consuls ne sont pas exemptes de défaut… mais l’art leur inspire une dévotion sans pareille. De leurs points de vue, vos sirènes et appartements sont égales à des œuvres d’arts. La réponse est donc la même qu’à chaque fois : oui. Cependant, nous devons comprendre qu’ils ont leurs dieux… mais sachant que les prêtres du Sanctum sont bienvenus chez eux, nous pourrons cohabiter dans un climat de tolérance sans problème. Puis… comme je vous l’ai dis, nous allons partir en guerre. Vous ne le savez pas, mais le monde est en ébullition et ca va bientôt dégénérer. Je serais rassuré si… le Consulat était là aussi. Une alliance solide entre votre royaume, le Sanctum et le Consulat est possible. »
« Après tout… si je suis ton allié et que le Consulat est le tiens, ca devient le miens. »
Ven 4 Avr 2014 - 19:21Cette sirène si belle qui a toute la semblance d’Ariel, bien que plus mûre et plus femme. Elle alla jusqu’à l’autel dédié sans orgueil ni modestie, réconfortant en chemin un royaume qui la pleurait déjà.
Léviathan dévora la reine sur un énième de ses caprices… devant son mari et son peuple par trop affligé par le deuil. Nul n’avait plus d’espoir… or, une prière adressé à sa propre grandeur ému Etro. De tous temps les mortels s’en sont remis aux dieux, implorant leur aide… mais alors au pire de sa vie, dans un royaume au pire de son histoire… Triton n’implora aucune aide d’aucun dieu. Il ne tenta même pas de lever une armée et seulement armé de son arme, il alla affronter seul Léviathan.
C’était fou, il n’allait à aucun moment réussir et Etro le savait… mais la détermination de Triton était telle que la Clairvoyante… ne crut plus en sa propre vision l’espace d’un instant.
Un Trident fait d’Or tomba depuis le ciel jusqu’au fond de la mer et quand Triton posa une main dessus, il sentit… comme une marque au fer rouge se dessiner sous sa barbe. Tout était étrangement clair… Léviathan était le seigneur des mers, Triton était devenu le Roi des Mers. C’était à lui et à nul d’autre de veiller sur ce royaume, son royaume dont ses filles étaient les princesses. Il s’en voulu d’avoir si facilement cédé aux sirènes d’une mort glorieuse alors que ses filles n’avaient plus que lui. Bien que martyr ce trident lui donnait les pouvoirs d’un dieu… et quel père ne voudrait pas les pouvoirs d’un dieu ?
Usant du Trident, le Roi bannit le Dragon dans un autre monde… et c’est ainsi que…
« J’ai participé au bannissement des chimères dans le monde des chimères. Avant elles étaient des dieux… même si je n’ai fait qu’affaiblir la bête. C’est Etro elle-même qui l’a chassé. »
« C’est une histoire très rude… et je suis désolée pour votre femme. Elle ressemblait à Ariel ? »
« Oui… toujours ce dont elle a envie mais jamais ce dont elle a besoin ! Quand elles ont une idée en tête, rien à faire… d’ailleurs, mes filles étaient jeunes et ne se rappellent pas de ce qui s’est passé. Cela me convient. »
Angeal n’a jamais été le plus doué pour ce genre de chose et gageait que Triton aussi préfèrerait changer de sujet.
« Et donc… vous avez un Sanctum ? »
« Oui mais le nôtre est différent. Etro nous a sauvé, Léviathan aurait fini par tous nos dévorer jusqu’au dernier. Nous avons une dette… que nous payons en protégeant ce royaume et ses sirènes dont la beauté ravie la Déesse du Panthéon. Nous ne construisons pas d’autel ni de temple… enfin, tu comprendras que vu notre histoire… ici ca va de soit. Bien qu’au fond, malgré les nombreux Sanctum… il n’y a qu’un seul et unique Sanctum. »
« Oui, vous n’avez pas besoin de Primarque, vous savez déjà ce qu’on attend de vous… »
« Le Primarque est un berger et toi… le chien du berger. Celui qui éloigne les loups et maintiens le troupeau uni. »
« Un chien de berger ? Formidable… et vous, vous devez être une huitre. »
« Tu t’es vu en train nager pour me dire ça ? »
Angeal sourit à la plaisanterie… avant de repasser à quelque chose de plus sérieux.
« Sir Triton, je dois vous annoncer l’entrée prochaine de mon groupe en guerre contre la Coalition Noir. »
« Tu vas donc t’attaquer à Arie Ibel. »
Le Paladin n’a jamais su son nom de famille et s’en fichait éperdument… il s’étonna juste que Triton le connaisse, lui qui est du genre isolationniste.
« Vous la connaissez ? »
« Qui ne la connait pas ? Saches que mon armée te prêtera main forte. »
« Je ne vous demande rien du tout Triton, vous n’avez pas à… »
« Il suffit ! Après tout ce que toi et tes hommes avaient fait pour nous… Si jamais tu venais à te battre sur un monde où la mer est présente… nous seront là, même s’il va falloir trouver un moyen de nous transporter. »
« J’en ai un… un vaisseau du nom de Mnerva. »
« Le Fal’cie de Barthandelus… ? »
« … Pardon ? »
« Une chouette mécanique qui se transforme en gigantesque vaisseau avec un intérieur qui a l’air plus grand que l’extérieur ? Si c’est ça, alors c’est bien le Fal’cie de Barthandelus. »
« Qui était-il… ? »
« Un Eternel dont la mission était d’apporter la technologie aux hommes et de s’occuper de la création ainsi que de l’entretien des Fal’cie. »
Angeal étrangement ne réagit pas à la nouvelle… ce n’est pas le genre de chose que l’on gère la seconde après avoir l’entendu. Non il fallait réfléchir… le Premier Primarque est Barhtandelus, un eternel. Cela remet en cause tout le fondement du Sanctum… et le sacrifice de Noel prend une autre tournure, mais allez savoir si c’est en bien ou en mal. Tout cela ne faisait que poser plus de questions et…
« Ah, Angeal, avant que tu partes… le Consulat a gagné. »
« Comment cela ? »
« Mes filles sont curieuses du Consulat… et si je peux les retenir ici, je dois céder à ce caprice groupée où je vais devenir fou ! Au moins le Consulat sera le bienvenue ici. Une dernière fois Angeal, tout dépend de ta réponse… puis-je faire confiance au Consulat ? »
« Les Consuls ne sont pas exemptes de défaut… mais l’art leur inspire une dévotion sans pareille. De leurs points de vue, vos sirènes et appartements sont égales à des œuvres d’arts. La réponse est donc la même qu’à chaque fois : oui. Cependant, nous devons comprendre qu’ils ont leurs dieux… mais sachant que les prêtres du Sanctum sont bienvenus chez eux, nous pourrons cohabiter dans un climat de tolérance sans problème. Puis… comme je vous l’ai dis, nous allons partir en guerre. Vous ne le savez pas, mais le monde est en ébullition et ca va bientôt dégénérer. Je serais rassuré si… le Consulat était là aussi. Une alliance solide entre votre royaume, le Sanctum et le Consulat est possible. »
« Après tout… si je suis ton allié et que le Consulat est le tiens, ca devient le miens. »