L'histoire d'un mec qui n'a pas osé.  Szp8L'histoire d'un mec qui n'a pas osé.  4kdkL'histoire d'un mec qui n'a pas osé.  4kdk
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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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    Une nouvelle était arrivée depuis quoi… Une bonne semaine, facile. Le genre mignonne, blonde, visage pur et esprit tout à fait innocent. Le genre de fantasme de la moitié des pochtrons que j’avais rencontrés dans ma misérable existence. Sauf que celle-ci, c’était une gamine. Non sérieux, elle était vraiment jeune. Rien à voir avec les quelques fois où j’ai appelé une femme de vingt ans, dans le genre bien faite là où il faut, gamine. Non là… Je lui ai demandé. Et visiblement, y avait que moi que ça intéressait puisque Belle semblait déjà le savoir.
    Et la réponse : 12 ans. C’était vraiment une enfant. Mais bon, rassurez-vous, dans mon cas les enfants, c’était déjà pas touche. Non ok, on me connaît dans le genre un peu vicelard mais vis-à-vis d’une gamine, laisse tomber.
    Et elle s’appelait Alice.

    Je me suis fait un bref calcul... Une semaine avant l’arrivée de la gamine… Et trois depuis ma défaite contre l’autre, la Big boss ici… Et durant ces trois semaines, une où je n’ai fait qu’être nourri et soigné par Belle qui dans son extrême gentillesse, voulait aider un illustre inconnu. Ensuite quand je me suis réveillé, Voldemort avait ramené ses fesses de vieux pour me proposer un plan bizarre…

    Un mois, en tout… Un mois sans revoir la lumière du jour. Mais… Vous allez vous foutre de ma gueule mais ça, encore je m’en foutais. Être avec Belle, tant de temps, c’était pareil qu’un soleil. Sa présence me réchauffait le cœur, me le réparait peu à peu. Et je vous raconte pas quand Alice nous a rejoints. Mon corps était avant ce combat contre Ariez, complètement souillé par les ténèbres les plus obscurs… Et depuis que j’étais ici, il se rétablissait.

    Ca faisait un bien fou…

    Chez les Songes… Si on s’est réuni, c’est pas pour rien. C’est qu’à nos propres yeux, on est vraiment qu’une bande d’âmes incomplètes. On se sent tous en carence d’une chose qu’on ne sait pas expliquer. Chez les songes, on a tous un putain de problème qui nous empêche de vivre pleinement… Un problème qui refuse que l’on puisse profiter pleinement de l’air de la liberté.

    Et durant ce mois, malgré le côté humide du cachot, je me suis senti super normal… Comme vous me voyiez, j’étais plus un songe.

    Par contre pour le reste, c’était à chier… Merde quoi… Un mois à être un mec normal, ok je veux bien. Mais un mois sans boire une seule goutte, ça me rendait complètement malade. Mes nuits… Bordel, mes nuits ! Adieu les beaux rêves, coincé entre deux gitanes de la Cité des Rêves. Plus rien de tout ça ! Mes rêves étaient normaux comme une tartine beurrée.
    Et qu’y a-t-il de pire qu’une vie semblable à une tartine beurrée ?
    Rien !!


    « Jecht… ? Ca ne va pas ? »

    Je lui ai adressé un regard que je pensais normal… Sans me rendre compte que je fronçais les sourcils d’un air songeur, tracassé. Elle se défaisait un peu des deux couvertures posées sur Alice et elle.
    Dans ce cachot, il n’y avait de la place que pour deux matelas… Et c’était pas franchement la révolution des matelas puisqu’ils étaient vraiment pourraves. L’un plus que l’autre d’ailleurs. J’avais bien entendu pris le plus pourri des matelas, laissant l’autre aux deux dames. Ainsi que ma couverture puisqu’ils n’avaient pas pris la peine de nous en procurer une troisième pour Alice. C’était simple, je ne tombais jamais malade et j’avais le sang assez chaud pour ne plus craindre le froid et l’humidité.
    Belle me jeta un regard interrogateur, avec un air mal réveillé. Faisait encore bien nuit, pourtant…


    « T’inquiète Princesse, recouche-toi. »

    Sans pour autant quitter son nid, elle s’enveloppa justement un peu plus de la couverture, le truc qu’avait pas l’air de déranger Alice.

    « Dis-moi ce qui ne va pas. »

    Une ou deux semaines plus tôt, en fait, elle s’était décidée et définitivement à me tutoyer… Et depuis qu’elle brisait les frontières, elle pouvait être chiante à toujours deviner mes pensées. Ca servait à rien de lutter. Et au fond ça me dérangeait pas si y avait qu’elle qu’entendait mes conneries.

    « Bah… Tu te souviens du vieux, quand il a dit que l’Ile du destin a été détruite ? »

    Elle acquiesça simplement, me laissant continuer.

    « C’est là bas que j’habitais tout un temps. Et bon… »

    … Non, c’était trop dur. J’avais réellement pas envie d’en parler. Ca ne me consolerait pas de parler de ce gamin. Je laissai planer un silence, regardant le vide et ne pensant plus qu’à ça.

    « Oui ? »

    « … Ben je m’étais attaché à l’endroit, quoi. »

    J’étais qu’un sale con, bordel. Ca faisait des plombes que l’Ile du Destin était détruite et comme un crétin, m’a fallut tout ce temps pour me demander si lui allait toujours bien. Avec ça, mon seul fils, la seule chose que j’ai bien faite dans ma vie, était mort, tué par d’illustres inconnus… Je pourrais donc jamais venger sa mort.

    Je pensais l’avoir abandonné dans l’espoir qu’il devienne quelqu’un de bien, quelqu’un qui se sentirait bien et qui serait super fort. Mais plus j’y pensais, plus je me rendais compte que je l’avais juste abandonné par lâcheté… Parce que je suis incapable de m’occuper d’un gosse, seul…


    « Je suis vraiment désolée pour ce qui est arrivé, Jecht. »

    « T’inquiète Princesse, recouche-toi, peinarde. Faut être en forme si la Bête ramène sa face de monstre pour te sauver, demain. »

    Elle avait l’air complètement vannée, j’ai fait genre de plus être tracassé et elle est retourné se blottir dans sa couverture.
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Les petites pluies sont longues, les tempêtes soudaines sont courtes.
William Shakespeare

Il faut bien un moment aux personnes pour se rendre compte d’un état de fait, surtout lorsqu’il les concerne directement et personnellement, cela peut être un changement en soit ou une facette de la personnalité mais rien ne laisse penser que l’on puisse le détecter. Il en va de même sur une plus grande échelle et en particulier pour les différents groupes qui se sont formés au sein des mondes. Quand un évènement survient ils ne sont réactifs que dans les conséquences de ces actes, ainsi la nouvelle venait d’arriver au quartier général de la Lumière que les mercenaires avaient échoué à sauver Belle prisonnière dans les cachots de la Coalition Noire. Belle, une princesse de cœur et surtout une jeune fille liée au Kingdom Hearts comme les six autres, or elles disparaissaient les unes après les autres.

L’échec de ce groupe me laissait perplexe, la Coalition était l’ennemi de la Lumière donc dans la suite logique mon ennemi mais qu’est qui m’empêchait de modifier le destin ? Je ne pouvais pas demander à m’y rendre cela relèverait du suicide organisé, et je ne gagnerais rien à y aller. Ainsi je m’étais juste renseigner sur la Coalition Noire au cours des quelques jours qui avaient suivis. Selon le rapport des mercenaires il y avait un loup géant qui protégeait le château, ainsi qu’une femme araignée, et ensemble ils empêchaient quiconque de rentrer pour accéder aux cachots. Il semblait en plus que la maîtresse des lieux ne soit pas toujours présente mais variée entre se rendre à la Cité du Crépuscule et sa nouvelle demeure. Ainsi il ne me laissait que deux personnes à éviter et j’avais les moyens de les vaincre tous les deux ou de les ralentir si le désir me venait, et il était temps pour moi d’exaucer ce vœu enfin. . .

J’activais mon cercle de puissance et enclencher la téléportation jusqu’au monde auquel s’était déroulé ce combat magistral entre les mercenaires et les membres de la Coalition : le Château de la Bête. Je me téléportais juste en face du portail de cette grande habitation, il faisait nuit noire et le silence oppressant de la nuit était en place depuis longtemps par cette nuit de pleine lune. Je regardais la grande grille devant moi en me demandant comment se dérouler la vie de ce château maintenant qu’il avait changé de propriétaire, et au vue de mon appartenance je ne pourrais pas faire long feu dans ce lieu ma présence risquant d’être totalement indésirable. Aussi je laissais mon cercle de pouvoir continuer de fonctionner pour invoquer une personne que je n’avais pas vue depuis longtemps, d’un geste de la main elle est apparue devant moi et aussitôt le temps a changé…

Cette personne était la petite fée de la pluie, une jeune femme en apparence charmante mais qui avait un caractère parfois difficile pour tous, surtout les humains. Mais en plus c’était elle qui commandait à la pluie, aussi elle la provoquait toujours lorsqu’elle arrivait dans un lieu, laissant aussi de grosses flaques d’eau sur les lieux.

Spoiler :


-Hum, c’est donc vous qui m’avez invoqué, qu’est que vous voulez cette fois ?


-J’aurais besoin de votre aide pour faire en sorte que la pluie tombe sur le château.

-Pfff c’est tout ? Vous ne pouviez pas le faire toute seule ?

-J’ai besoin que la pluie arrose ce lieu et annihile tout flair animale, en échange la pluie qui va tomber va arroser le jardin et redonner la vie dans ce lieu souillé par les combats.

-Bien ça marche pour cette fois, parce que ce jardin a vraiment besoin de soin, il est totalement détérioré.

J’ouvrais alors la grille sur nous deux, la pluie tombait drue sur la totalité du château et aucun endroit n’était épargné, heureusement ma tenue était simple et je tenais un parapluie à la main comme la petite fée pour ainsi me protéger de la pluie. Je me doutais que notre odeur ne pourrait passez inaperçue pour toujours mais au moins là le flair ne fonctionne pas sous la pluie et je pourrais avancer jusqu’au château sans être totalement inquiétée par la présence d’ennemi, sauf si la femme araignée était présente. . .

Nous venions enfin d’atteindre la cour intérieure et la porte du château. Celle-ci n’avait pas été fermée, sans doute parce qu’ils ne pensaient pas que d’autres intrusions puissent avoir lieu à présent, et que le flair et les toiles d’araignées étaient présentes. Ou alors il y avait d’autres personnes pour surveiller. . . Je laissais donc la petite fée de la pluie dehors continuer à faire son office, puis une fois qu’elle fut bien assurée que chaque plante ait reçu son quota d’eau minimum elle disparut progressivement du monde des humains pour retourner dans celui des esprits. Je me retournais vers la porte, y frapper me semblait ne pas être la meilleure solution, et y entrer par la grande porte non plus. Je m’éloignais un peu pour observer le château, il était grand et anciens, de nombreuses fenêtres avaient été ouvertes ou fermées, mais il y avait aussi des pans de mur qui laissait entrevoir d’intérieur beaucoup plus haut. La tâche était donc de rentrer en discrétion et sureté en même temps.

J’invoquais de nouveau mon cercle de pouvoir qui se formait sous mes pieds, il tournait légèrement sur lui-même dans le sens des aiguilles d’une montre, je le laissais continuer à tourner et je lançais mes bras au ciel, alors mes mains se décomposèrent, une sensation étrange mais familière pour moi, mon corps entier se décomposait en centaines de papillons noires et violets, le tout sous la pluie cristalline qui avait arrosé mon corps et mes vêtements. La totalité de mon corps se décomposait, je sentais un bout de celui-ci dans un papillon et un autre bout dans un autre qui volait, chacun d’entre eux était moi et moi j’étais eux. Ensemble nous volions autour du château par toutes les entrées que nous pouvions trouver. Chaque entrée laissait la place à un groupe de papillons qui pouvait commencer à explorer le château jusqu’à trouver les cachots. J’avais conscience de tout, de chaque détail qu’un de mes papillons voyait, j’étais dans un état de lucidité et d’harmonie totale sans sentiment, comme une feuille de l’arbre qui fleurit.

Enfin un de mes paillons avait trouvé les cachots, je précipitais tous mes papillons dans ce lieu, ainsi j’allais reformer mon corps et pouvoir redevenir solide et entière. Les papillons volaient ensemble et se collèrent de plus en plus les uns aux autres pour reformer une forme humaine, le tout sans oublier un seul papillon pour être sûr de pouvoir redevenir complète. Ainsi j’apparaissais silencieusement dans les cachots et ce sans bruits. Je me doutais que si je n’avais pas attiré l’attention des personnes dans le château, au minimum les sans-cœurs risquaient d’apparaître bientôt dans le coin mais je ne les craignais pas.

Quel spectacle s’offrait à moi ? Celui de plusieurs personnes dans un même cachot, il y avait un homme qui visiblement ne dormait pas du tout, dans un coin reposait une jeune femme avec des couvertures sur elle, ainsi qu’une petite fille blonde à son côté. Je ne pensais pas qu’il pouvait y avoir ne serait-ce que plusieurs personnes impliquer dans cette affaire. Le destin est inéluctable malheureusement.

-Bonsoir chères victimes du destin à laquelle cette rencontre à mener. Je me présente Himawari Modoki, membre des mercenaires en charge de la libération de la demoiselle Belle, mais il semblerait qu’elle ne soit pas la seule personne à avoir besoin d’être libérer…

-L’objectif principale était Belle, ou du moins il l’avait été mais devant trois autres personnes je ne pouvais m’empêcher de m’intéresser aux autres prisonniers, ils ne laissaient pas le choix de jouer mon rôle jusqu’au bout, mais la liberté a elle aussi un prix et j’aurais beaucoup aimé savoir qu’elle était le leur…
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    Il s’est passé un truc… Alors que j’étais là en train de déballer mon slam sur ma tristesse, mon malheur et ma condition financière sans alcool. Un truc vraiment impressionnant… Je me suis dit que j’allais vous raconter tout le truc avec les papillons, tu vois, qui se composent pour faire une sorte de geisha.
    Mais bon en fait, ça m’emmerde plus qu’autre chose de raconter un truc pareil parce que vous voyez, je suis pas un homme de paroles… Je suis un homme d’action. On ne m’appelle pas « Le grand Jecht » parce que je sais décrire un truc formidable mais parce que je suis juste invincible !

    Mais quand c’est arrivé, je peux vous dire que, même si j’étais les points enchaînés au mur, je me suis mis devant le lit des deux donzelles, pour le protéger de ce qui viendrait par la suite… Je suis pas un connard et leur vie a pas mal d’importance, même pour moi. Quitte à me battre sans les bras avec un équilibre inexistant…

    Mais ce qui s’était matérialisé devant moi, sans faire de bruits si ce n’est les battements de ce tourbillon d’ailes… C’était une donzelle, ouais. Comme je l’ai dit, elle avait un peu le style geisha, avec beaucoup de classe, super élancée et un visage pâle. Et l’habit, c’était tout pareil. J’ai remarqué des gouttes d’eau tomber du parapluie de la dame… Et putain, ça m’a fait bizarre que dehors il pleuvait et que moi, tout con, j’en savais rien parce que j’étais derrière un mur trop épais pour que je puisse entendre quoi que ce soit ! Mes muscles se sont décrispés, elle était impressionnante mais pas imposante, faut dire donc bon… Ca me passait au-dessus. C’était une troisième visite pour Jecht dont le charisme était légendaire… Et Jecht bah… C’est moi quoi, alors fallait que je gère le coup, que je reçoive mes invités.


    « Bonsoir chères victimes du destin à laquelle cette rencontre à mener. Je me présente Himawari Modoki, membre des mercenaires en charge de la libération de la demoiselle Belle, mais il semblerait qu’elle ne soit pas la seule personne à avoir besoin d’être libérer… »

    … Euh.

    Bah là je l’ai regardé, tu te doutes… Puis tu me connais, j’ai réagi comme un mâle.


    « Attends… Tu t’appelles comment ?! »

    Oh yeah… Non franchement, j’aurais du faire de la politique, du cinéma ou un truc comme ça parce que les répliques qui claquent, c’est tout moi, ça me connaît. C’est comme Fifi brindacier et l’arbre à limonades… Tu sais, elle a un arbre énorme et y a plein de limonades dedans et dès qu’elle a soif, elle en prend une, peinarde.
    Je me dis juste que de la limonade, c’est vachement chiant. Je m’imagine absolument pas entourée de mes potes, à dix-neuf ans « Ouais les gars, venez à ma party, j’ai de la limonade On va trop se bourrer la gueule ! »

    J’ai oublié le début de ma phrase…

    Plus trop inquiet, je me rassois et mes mains liés sur un de mes genoux, la regardant fixement… Mercenaires, qu’elle m’avait dit. Ouais, je vois le genre… Tout à fait le mien, si t’enlèves le fait que je suis la cause de la guerre qu’ils ont faite contre leur petite compagnie des Indes, là… Non en vérité, j’ai l’air sérieux mais ça me fait marrer d’y repenser. Mais bon, là… Je la regarde avec des yeux tout à fait sérieux, décidés…


    « Ca va pas être possible… »

    Je rapproche mon menton de mes mains et me gratte la barbe machinalement, tout en réfléchissant… Quelque part, la décision n’était pas que la mienne. Barbie dormait encore et Belle devait probablement faire semblant mais dans cinq secondes, elle allait sûrement la ramener… Parce que Belle, elle la ramène tout le temps.

    « Parce que j’ai absolument pas confiance en toi... Je suis peut-être pas malin mais je suis pas idiot, Miss China… »

    J’ai laissé un silence s’installer… Tandis que je me demandais à quel point c’était cool de l’appeler Miss China. Je savais pas, j’étais dans le doute. D’un côté j’étais fier parce que j’avais pas répété mon texte mais avec du recul, j’aurais pu trouver mieux, quand même.

    « Ca me semble logique… On m’a mis dans ce cachot avec ces deux princesses et maintenant… On peut plus m’en sortir parce que je suis juste trop balèze. Alors si quelqu’un, genre la coalition noire, veut s’emparer de Belle, par exemple… Bah ouais, je les vois bien faire croire qu’ils sont des mercenaires pour que je la laisse partir… »

    Qui sait, je laissais probablement passer l’occasion de me casser mais je vais vous dire… Y a un type de personne qui m’inspire pas confiance, c’est les énigmatiques… Oh putain qu’ils m’énervent, ces manipulateurs, à être si subtils, j’y comprends rien moi ! Donc forcément, je fais des bourdes et j’allais encore en faire une. Non mais déjà qu’il m’a fallu du temps pour que je commence à bien aimer Ultimecia, alors si j’avais pire devant moi.
    Même pas humain ! Le mot « mystère » se lisait sur son front !

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Je l’écoutais et le regardais déblatérer en attendant encore qu’il est fini. Je parlais bien sûr de la personne en face de moi, un homme qui se baladait torse nu, et qui au vue de son corps devait être fort mais pour le moment on voyait des blessures qui se refermaient, ainsi qu’une légère cure d’amaigrissement. L’hospitalité de la Coalition Noire devait avoir aussi ses limites. Je l’écoutais donc déblatérer des raisons pour lesquelles il ne pouvait céder à ma requête, soyons franche ce n’était pas la plus jolie des manières de l’exprimer mais en gros il n’était pas d’accord. Je le laissais finir avant de le regarder avec le plus grand sérieux qu’il m’était possible d’avoir.

-Toi tu as vraiment une sale gueule…

Et c’était vrai qui plus est, il avait une tête qui me rappelait la mienne avant de boire ou de manger. Quoique sa tête fût surtout due à sa longue incarcération du moins je le supposais grandement. Les blessures n’étaient pas de toutes fraicheurs, même de loin je pouvais les voir, quand à son apparence physique générale, il n’était pas nouvellement arrivé. Je regardais les deux lits à son côté, les deux jeunes filles semblaient dormir, du moins la petite devait l’être, et apparemment d’après les dire du bonhomme il s’agissait de deux princesses, la Coalition avait donc capturé plus de princesses de cœur que la Lumière pensait. Cela pourrait s’avérer une bonne opportunité alors…

-Non tu ne peux pas me faire confiance, je peux très bien ne pas être ce que je suis en comment, mais moi c’est moi et toi t’es toi.

A mensonge avoué à moitié pardonné comme le disait le dicton populaire. Mais d’un côté je n’avoué pas que je n’étais pas mercenaire et honnêtement je ne me voyais pas continuer sur cette lancée, autant en venir au fait de ma présence dans ce lieu et rapidement, je n’aimais pas du tout me retrouver en territoire ennemi et ce si on pouvait m’y trouver. Je n’aime pas combattre mais plutôt arranger la situation à mon avantage, je suis une commerçante pas une combattante !

-Mais laissons de côté l’ensemble des problèmes passés et présents, pour l’instant je suis dehors et toi tu es à l’intérieur avec deux autres personnes. J’ai accès et l’opportunité de t’offrir une liberté que beaucoup ne juge pas à leur juste valeur. As-tu déjà songé à ta liberté ? Ou le seul futur auquel tu songes est celui de cette cellule ?


Je laissais le temps à mes mots de faire leur effet, l’accabler et lui raconter beaucoup d’histoires ne pouvait que me faire du tort auprès de lui, en plus je ne sais pas s’il possédait les capacités de réflexion suffisante actuellement pour me suivre, déjà qu’il avait du mal à retenir mon prénom au début de la conversation alors si sa capacité de concentration était lente cela allait être plus long que prévu.

Pourtant il avait l’air d’être autre chose qu’un imbécile au premier abord, il était encore conscient de la situation pour lui et se tenait toujours devant les deux jeunes filles, comme un protecteur, mais il m’intriguait de plus en plus. Ce n’était pas un membre des mercenaires sinon il ne serait pas méfié, ce n’était pas un membre de la Coalition, il ne serait pas allé dans leurs cachots, et pas un membre de la Lumière ou du Consulat, nous aurions alors été informé de sa présence. Donc il s’agissait d’un illustre inconnu agissant seul et pourtant au courant des autres groupes et des princesses de cœur… Le Sanctum ? Non il avait plutôt l’air d’être un solitaire au courant de beaucoup de choses, je devrais le tenir à l’œil ou tenter d’obtenir des informations pendant que je l’ais encore sous le main…

-Bien avant toute chose sache que je suis une commerçante, et pour l’instant je t’offre ta liberté contre un prix évidement… Cela vaut aussi pour les deux autres personnes derrière toi…

Autant faire un prix de groupe, plus le souhait est grand plus le prix peut être divisé en plusieurs personnes qui le payent. Et la liberté est en partie un prix que nous devons payer tous les jours un petit peu, mais au moins pour eux le prix pouvait être moins élevé qu’ils ne le pensaient quoique cela pouvait être objet de discussion encore…

-Bien entendu je ne prends pas de l’argent, je me doute que vous n’en avez pas, mais la liberté a un prix et nous allons décider du votre si vous êtes toujours partant pour l’obtenir, sinon il vous faudra attendre encore dans cette cellule qu’une éventuelle aide finisse par arriver s’il y en a une, mais pour l’instant nous autres mercenaires ne comptons pas revenir et la lumière a l’air peu encline à passer à l’action…

Ceci était vrai au moins et je connaissais assez bien les rapports des missions pour savoir qu’au moins ceci était un fait qu’ils devaient tenir en compte.

-Au passage nous n’avons pas été présenté, je suis Himawari Modoki si vous ne vous en souvenez pas, mais vous, quels sont vos noms ?


Ma remarque s’adressait à tout le monde parce que je me doutais que la plus grande des deux filles devait être un peu que réveillé, et parce qu’il fallait au moins avoir un nom sur le visage de toutes ces personnes emprisonnées devant moi…

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    Et là, tu devines bien que je pouvais pas cacher ma joie… Après ce que je lui avais dit, normal qu’elle puisse rien répondre, j’étais (et je suis encore, hein), super impressionnant. Je crois d’ailleurs que Jecht… Bah c’est un prénom scandinavien qui veut dire « super impressionnant », en tout cas, ça m’étonnerait pas du tout. Faut dire, je crois que ton prénom a une grande influence sur ton caractère et ton avenir ! Y a qu’à voir miss China, elle a un nom de merde et c’est pour ça qu’elle était, qu’elle est et qu’elle serait super inconnue jusqu’à la fin de sa vie !

    « Toi tu as vraiment une sale gueule… »

    La salope… Quelle vieille sorcière, que je me suis dit, je me disais bien que je pouvais pas lui faire confiance, franchement. Puis elle me regarde du haut de ses deux mètres soixante, sur ses sandales à talon et son parapluie… Avec un putain de dédain… Franchement je me suis retenu de lui pèter sa gueule… Puis de toutes manières, y avait les chaînes qui reliaient mon existence à un mur mouillé et défraîchi…

    « Hey mais va te faire foutre ! Va faire un tour de trois mois dans les cachots des merços puis on verra si tu seras aussi fraîche que le printemps 1860 ! Pff… Puis tu dis ça mais t’imagines même pas à quel point je suis beau gosse quand je suis bien… »

    Je l’ai vu alors poser son regard de Clamp sur le lit des deux princesses, dans le genre « ah tiens, voila mon objectif… C’est fou ce qu’il est proche… Si seulement il n’y avait pas ce super champion ténébreux pour m’empêcher de m’emparer d’elles ! » puis bon… Bordel… C’est vrai que je suis pas super beau comme ça… Je dois pas sentir super bon, je dois avoir perdu quelques kilos mais pire que ça, je suis plus aussi musclé et quelque part ça se comprend… Ca fait trois mois que j’ai plus utilisé mes muscles…

    « Non tu ne peux pas me faire confiance, je peux très bien ne pas être ce que je suis en comment, mais moi c’est moi et toi t’es toi. »

    « Non sérieux, va te faire voir, tu vas me foutre des complexes avec tes conneries… Belle ?! Belle, hein oui que je suis beau gosse ? Hein ? Alice ! Alice, tu trouves pas que je suis beau ?! »

    Je me retournais quasiment pour les regarder, les réveillant par la même occasion avec une délicatesse franchement balèze. Belle m’a pas vraiment regardé, elle perdait surtout son temps à regarder Miss china alors qu’Alice semblait ne rien comprendre et nous regardait tour à tour, finissant par se cacher derrière Belle. C’est clair que la fille faisait peur…
    J’ai quand même fini par la regarder à nouveau, l’air de dire « vas-y, continue à barratiner pour voir »


    « Mais laissons de côté l’ensemble des problèmes passés et présents, pour l’instant je suis dehors et toi tu es à l’intérieur avec deux autres personnes. J’ai accès et l’opportunité de t’offrir une liberté que beaucoup ne juge pas à leur juste valeur. As-tu déjà songé à ta liberté ? Ou le seul futur auquel tu songes est celui de cette cellule ? »

    Autant elle pouvait parler, je m’en foutais un peu… Autant ce qu’elle a dit a éveillé mon intérêt… Bah voyez, elle a simplement dit « tu songes » mais aux oreilles de mon groupe, ça sonnait bizarre, ça sonnait faussement hasardeux. Enfin, comme si y avait soit le destin qui voulait nous montrer la gonzesse ou alors elle savait qui j’étais… Mais ça c’était impossible, il aurait fallu que l’un des nôtres ait parlé et j’ai confiance, ils parleraient pas. Bah allez, ça a du être le destin mais ça m’a perturbé à ce moment là…

    J’ai beau avoir une grande gueule, ça m’a refroidi… Puis ses questions étaient chiantes, c’est sûr que c’était tentant. J’étais certain de pouvoir me casser de ce cachot, genre en brisant la porte, en tuant un gardien, en faisant de la gringue à Ariez… Mais encore fallait que je me casse du château et là c’était mort, sûr que je croiserais un de ces connards de la Coalition Noire.
    Si elle pouvait nous faire sortir, les deux gonzesses et moi… Nous faire sortir de ce monde, ça serait réglé.


    « Bien avant toute chose sache que je suis une commerçante, et pour l’instant je t’offre ta liberté contre un prix évidement… Cela vaut aussi pour les deux autres personnes derrière toi… »

    C’est sûr que dans le fond, la décision n’en revenait pas qu’à moi… Ouais ouais ouais mais en l’occurrence, je me sentais pas leur donner la liberté de foncer dans la gueule grande ouverte. Perso, si elles y allaient, ce serait avec moi, qu’elles le veuillent ou non. Parce qu’avec moi, elles pouvaient être certaines qu’elles ne seraient pas encore plus dans la merde. Si elles allaient avec Miss China, il pouvait se passer plein de trucs… Je ne faisais confiance qu’en moi pour les protéger…

    « Bien entendu je ne prends pas de l’argent, je me doute que vous n’en avez pas, mais la liberté a un prix et nous allons décider du votre si vous êtes toujours partant pour l’obtenir, sinon il vous faudra attendre encore dans cette cellule qu’une éventuelle aide finisse par arriver s’il y en a une, mais pour l’instant nous autres mercenaires ne comptons pas revenir et la lumière a l’air peu encline à passer à l’action… »

    Oh et puis merde ! Non ! J’en voulais pas de son aide ! C’était super tentant mais si j’y allais, ça tournerait mal et je suis un songe, bordel ! Ca peut pas mal tourner pour moi… Rien ne pouvait être en ma défaveur, j’étais un chasseur, je pouvais pas être chassé…
    Ca me faisait grave chier, toutes ces conneries, on me forçait presque à faire un choix complètement débile, abandonner quelque chose…


    « Au passage nous n’avons pas été présenté, je suis Himawari Modoki si vous ne vous en souvenez pas, mais vous, quels sont vos noms ? »

    Je parlais toujours pas… Mais quand elle a demandé comment on s’appelait, je me suis dit un truc complètement bizarre… Je sais pas c’est stupide mais ça a sonné faux.

    « Répondez pas ! »

    Non sérieux, je le sentais de moins en moins… Fallait pas vendre nos noms. Elle savait pour Belle mais quand elle allait apprendre pour Alice, elle insisterait d’autant plus, ferait tout pour les avoir… C’était chiant…

    « Tu te fous de nous… T’as dit que t’étais une mercenaire chargée de libérer Belle… Et je connais le fonctionnement des merços, vous êtes payés pour remplir un contrat, en gros y a un échange de procédés… Si tu réussissais à libérer Belle, tu serais payée… Et là t’arrives… Et tu nous proposes à tous les trois un marché pour nous sortir de là… »

    Bordel, j’avais oublié ce que ça faisait de réflechir autant mais dans mon esprit, c’était super évident, super logique.

    « C’est quand même mal venu de faire payer Belle un service pour lequel t’as déjà été payée… Donc tu te fous de nous, j’ai pas raison ? »

    Puis j’ai souri à ce moment là parce que c’était quand même pas trop con, ce que je venais de dire mais avant qu’elle ne réponde, je parle avant d’oublier la fin de mon raisonnement.

    « Donc… Soit t’es pas une mercenaire et t’as juste cherché un groupe sur le tas pour te faire une identité… Soit t’es une mercenaire complètement vendue… Et si c’est le cas, ça veut dire qu’on peut absolument pas avoir confiance en toi ! »

    Qu’est-ce que je suis mâlin… Manque plus qu’une super puissante dose de classe :

    « Moi… C’est Jecht et je n’ai ni besoin des merços, pas plus que de la lumière ou même que le Consulat et leurs ballerines, pour me casser d’ici…»
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Il m’arrivait rarement de me sentir défaillir ou échouer, après tous les êtres humains fonctionnaient tous selon le même mode d’emploi, ils désiraient au fond de leur cœur une chose plus que tout et la voulait pour n’importe quelle prix, même si cela peut amener à payer du prix de son âme. Mais là la donne avait changé, cet homme qui se présentait sous le nom de Jecht avait non seulement bousillé ma couverture mais aussi une grande partie de mon projet, en plus de refuser catégoriquement mon aide. Je restais devant lui à le scruter dans le blanc des yeux, pas que je sois séductrice mais le regard ne ment jamais et là j’y voyais bien plus que de la bêtise qu’il avait laissé paraître aux premiers abords, il y avait de la volonté.

J’étais à la fois surprise qu’il tienne ce genre de raisonnement mais aussi curieuse, cela faisait longtemps qu’une telle volonté ne m’était pas apparue, presque de l’espoir, et quand bien je lui proposerais tout l’or du monde en échange de ma requête il refuserait, ce genre de personne prête à tout pour un but, avec cette volonté, n’a rien à marchander avec moi, ils sont déjà capables de beaucoup…

Je souriais maintenant en direction des trois personnes privées de libertés pour me montrer à la fois sur le meilleur jour possible mais aussi comme une petite fille prise en faute. Il m’avait percé à jour je devais le reconnaître et de cela au moins je pouvais lui confirmer certains faits.

-Effectivement je ne suis pas mercenaires, mais cela serait idiot de se présenter sous son vrai nom après tout, n’est-ce pas Belle, Alice et Jecht ?

J’avais pris un des tons les plus enfantins et doux que ma voix pouvait avoir, parce qu’à la fois je trouvais la situation marrante et à la fois je ne voulais pas montrer que j’avais échoué dans la totalité. Puis j’utilisais ma magie pour modifier mon apparence. Art de la transformation, et je me transformer en une autre jeune fille, en la petite fée de la pluie, cela était plus simple pour moi de les laisser croire que j’étais quelqu’un d’autres que la personne que je suis vraiment, je me retrouvais alors en tenue de robe noire avec des bottines, un parapluie noire, des cheveux bouclés et de couleurs rouges rassemblés en deux couettes tombantes sur le côté, le tout avec un regard des plus perçants. La transformation chez moi s’opérait toujours au moyen de mes papillons, aussi c’est une nuée de papillons qui s’échappait de moi, comme une couche que l’on enlevait, les papillons avaient la couleur de ma peau, ou bien de mes vêtements, le tout pour laisser place à ce nouveau corps copié. Les papillons s’enfuyaient alors par les portes et les différentes issus qu’ils trouvaient, il s’agissait toujours d’une partie de moi qui allait me retrouver d’ici quelques temps, un tout finit toujours pas se rassembler.

J’étais satisfaite de la ressemblance parce qu’elle me permettait au moins de ne pas laisser croire que j’étais sous ma véritable apparence pendant le temps de la conversation, et au moins si jamais ils me voyaient au sein de la Lumière je ne serais jamais démasqué. Par contre j’avais très peu de temps devant moi avant que la transformation commence à disparaître et à devenir absolument inutile. Autant en profiter avec eux pour le temps que cela allait durer, je dirais bien une bonne quinzaine de minutes, ce n’était pas ma technique et mon art préféré en matière de magie.

-Ah ! Que c’est bon d’être libre de toutes les contraintes !

Petit pic certes mais j’avais envie de les laisser comme cela et sans leur apporter d’aide, j’avais une autre idée en tête maintenant, et j’étais sûr qu’elle allait plaire à tout le monde, ou du moins à macho men qui se trouvait encore enfermés, j’avais hâte de voir sa tête par ailleurs, je n’y gagnerais rien de plus qu’un peu de temps, et celui-ci est une excellente monnaie d’échange surtout envers ce que je recherche. Vous allez me demandez comment on échange du temps ? C’est simple en ce moment les trois lascars perdent leurs temps, tous le temps qu’ils prennent pour eux leur a été volés, aussi il peut servir de compensation envers d’autres personnes au besoin. La liberté a souvent le prix en compensation de ce qui a été pris.

Bref si vous ne comprenez pas ce principe vous n’êtes pas un bon commerçant, et si vous le copiez sachez que j’ai un brevet dessus, tout copie pourra donner lieu à des frais supplémentaires pour moi.

-Toi le macho men !

Je le pointais de mon doigt ganté d’un ton accusateur, j’avais toujours mon ombrelle avec moi et cela devait être la seule chose que je n’avais pas changé dans ma transformation.

-Tu as raté une jolie occasion de sortir j’espère qu’au moins tu le sais ?

Je soufflais un bon coup comme une personne qui était contrarié et qui ne pouvait rien y faire, je mélangeais un peu du comportement de la petite fée de la pluie au mien, il fallait non seulement brouiller les pistes mais aussi s’assurer que rien ne transparaisse dans mon jeu, car oui nous étions dans un jeu et celui qui risquait de passer par la case prison sans empocher les 2000 yens c’est moi.

-Cela m’apprendra de venir en aide à de misérables humains, je voulais sauver les filles parce qu’elles au moins elle sauve la nature alors que toi macho men… Tu as abîmé un jardin entier ! Sais-tu au moins combien de temps et de saison de pluie il a fallu pour lui donner un minimum de bien-être et de convenance ?!

Je soufflais encore avant de reprendre mon ombrelle à deux mains et la poser sur mon épaule, puis je regardais avec mes yeux que je pensais moitié froid, moitié colérique les personnes présentes.

-Bon je n’ai plus le choix que de partir et de vous laisser, sinon je vais me faire remarquer, nous les fées n’aimons pas nous mêler des affaires des humains. Vos vies et vos rêves sont totalement incompréhensible pour des personnes comme nous….

J’avais envie de laisser un dernier message avant de quitter définitivement cette pièce et je venais de la trouver sans plus tarder parce qu’il s’agissait d’un vers que j’avais donné à une vieille amie à moi.

-Cette vie n'est qu'un rêve. Le rêve du soir est notre vie. Méditez là-dessus pour le temps que vous resterez ici.

Je quittais alors le cachot sans un au revoir de circonstance, une fois au sommet des marches j’activais de nouveau mon cercle de puissance pour me décomposer en plusieurs dizaines de papillons, qui se séparèrent et s’envolèrent pour se retrouver dehors, je retrouvais alors le premier jet de papillon qui avait quitté la pièce pour me reformer à l’extérieur en temps de pluie, dans ma forme originelle. La petite fée de la pluie était encore là et me regarder avec étonnement. Je m’approchais d’elle, étonnée qu’elle soit encore là, elle n’était plus invoqué par moi, donc elle venait d’elle-même pour arroser ce monde de son contenu de pluie.

-Que faîtes-vous encore ici ?

-J’arrose ce monde pour le moment, mais je m’étonnais que vous puissiez côtoyer quelque chose comme cela.

-Vous faîtes référence aux personnes présentes ?

-Oui je ne sais pas comment vous faîtes pour supporter d’être à côté de lui, autant je ne m’attendais pas à sentir des humains avec une si grande pureté, ce sont des êtres rares qu’il faut préserver mais lui…

-Qu’avez-vous senti ?

-Si vous ne l’avez pas senti je ne vous le direz pas. J’ai fait mon boulot vous le vôtre, débrouiller vous avec ce genre de chose…

Elle disparue alors comme une flaque d’eau qui tombait d’un seul coup me laissant seule sous la pluie.
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    Ah ouais… Ah ouais…

    Ah ouais putain elle l’a senti ! Et je l’ai vu qui se demandait ce qu’elle allait pouvoir trouver ou peut-être bien que c’était parce que j’étais fier de l’avoir démoli sans les poings… Mais bordel, je l’avais ramassé. Moi le genre de mec barbare et pas malin, j’ai à ce moment là déjouer le petit jeu d’une prétentieuse bien mystérieuse comme il faut pas.

    Je ne cachais pas ma joie, mon sourire était toujours là et je me montrais dans le genre bien arrogant. Mais j’avais mes raisons… Je suis juste un champion, je suis le grand Jecht et cette donzelle m’a pris pour un demeuré.

    Mais elle a souris, à un moment… Et dans ce sourire, j’ai pas compris que je m’étais planté dans ma théorie, non… J’ai compris ce qu’elle voulait que je comprenne, qu’elle était surprise, que j’avais raison… Qu’elle s’avouait vaincue. Mais ça m’a calmé, tu vois parce que je me suis dit qu’elle avait quelque chose de bien, pour accepter la défaite ainsi et pas s’obstiner stupidement.


    « Effectivement je ne suis pas mercenaire, mais cela serait idiot de se présenter sous son vrai nom après tout, n’est-ce pas Belle, Alice et Jecht ? »

    Pourquoi ? Pourquoi elle pensait ça ? C’était sensé… C’était pas con mais je me suis dit que c’était bizarre, que c’est pas du tout ça que je ferais. Mentir sur son nom, ce n’était pas nécessaire pour moi mais j’en connaissais plein qui le faisaient. Mais bon, c’était pas pour avoir dit mon vrai nom que j’étais ici alors… Faut croire que ça restait secondaire… Pas de dangers pour le grand Jecht.

    Quand elle a dit le nom d’Alice, le seul qu’elle ne connaissait pas, j’ai eu un petit frisson dans le dos, le genre de truc qui m’arrive jamais jamais. Cette fille avait quand même réussi à m’impressionner, même si elle était habillée comme une putain chinoise et que je l’avais démonté… « Alice », ça confirmait ce que je pensais, si j’avais laissé Alice et Belle y aller, elles auraient été super en danger. Et sa voix… Elle était sûre d’elle, la conne.

    Alors elle s’est transformée et je te passe les détails chiants, elle est devenue… Euh…

    Pff…

    Pourquoi faire simple ?

    Elle est devenue une autre gonzesse petite, même genre sauf qu’elle était passée de chinoise à rousse avec une coiffure que tu ne trouveras que dans les jeux vidéos, parole d’homme. Et y avait plein de papillons, un truc fascinant quoi.
    Je me suis retourné, Belle admirait ça et Alice semblait fascinée par les papillons… Bah, je m’en foutais.


    « Ah ! Que c’est bon d’être libre de toutes les contraintes ! »

    … Je l’ai regardé… Mon sourire disparu, ça devenait compliqué, là. Si j’ai bien compris… En fait la catin chinoise était une fausse apparence pour me faire croire un truc…
    Ca se trouve, elle s’est dit que j’étais peut-être des mercenaires et donc elle a pris l’apparence d’une autre mercenaire pour le coup pour me berner mais comme j’ai aucun contact avec eux, bah ça a planté !


    « Ah ouais, je suis bien d’accord… C’est mon moment préféré de la journée… »

    Quelle conne… Me narguer alors que j’allais rester prisonnier de contraintes vachement solides encore un petit temps.

    « Toi le macho men ! »

    Oh bon sang, que je me suis dit… J’y comprenais vraiment plus rien.

    « Tu as raté une jolie occasion de sortir j’espère qu’au moins tu le sais ? »

    « Aucun regret. »

    « Cela m’apprendra de venir en aide à de misérables humains, je voulais sauver les filles parce qu’elles au moins elle sauve la nature alors que toi macho men… Tu as abîmé un jardin entier ! Sais-tu au moins combien de temps et de saison de pluie il a fallu pour lui donner un minimum de bien-être et de convenance ?! »



    « Bon je n’ai plus le choix que de partir et de vous laisser, sinon je vais me faire remarquer, nous les fées n’aimons pas nous mêler des affaires des humains. Vos vies et vos rêves sont totalement incompréhensible pour des personnes comme nous…. »



    « Cette vie n'est qu'un rêve. Le rêve du soir est notre vie. Méditez là-dessus pour le temps que vous resterez ici. »



    Ah et puis après elle a disparu…



    « Belle, à ton avis, qu’est-ce qu’elle nous voulait ?... »

    « Je n’en sais rien, elle cachait bien son jeu. Impossible de savoir ce qu’elle pensait. »

    « Mais… Il serait quand même bien qu’on sorte un jour d’ici, non ? »

    « Jecht a raison, avec elle, c’est trop dangereux… »

    « Mais est-ce que tous les moyens de sortir ne sont-ils pas aussi dangereux ?... »

    « Ne t’inquiète pas, Jecht finira par nous sortir de là… »

    « Putain, en fait… C’était une fée ?! »

    « Jecht… »

    « Attends, t’avais compris ça, toi ?! Mais bon sang, pourquoi elle l’a pas dit tout de suite ?! Ca m’aurait pas dérangé de suivre une fée, moi ! »

    « Et moi non plus ! »

    « Bon… Chut… J’aimerais bien dormir !... »

    « Et puis… Qui a compris ce qu’elle racontait ?! Non sérieux, je me suis demandé si elle me prenait pas pour quelqu’un d’autre, genre le papa des fées ! »

    « Crois-tu que les fées ont aussi des papas ? »



    « Ah merde, j’en sais vraiment rien…Belle, tu crois que les papas ont des fées ?... »

    « Mais Jecht, non… L’important, c’est de savoir si les fées ont des papas ! »

    « Belle, tu crois que les fées ont des papas ? »

    « Jecht, Alice !! »


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