L'histoire d'un mec qui n'a pas osé. (abandonné) Szp8L'histoire d'un mec qui n'a pas osé. (abandonné) 4kdkL'histoire d'un mec qui n'a pas osé. (abandonné) 4kdk
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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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    Une nouvelle était arrivée depuis quoi… Une bonne semaine, facile. Le genre mignonne, blonde, visage pur et esprit tout à fait innocent. Le genre de fantasme de la moitié des pochtrons que j’avais rencontrés dans ma misérable existence. Sauf que celle-ci, c’était une gamine. Non sérieux, elle était vraiment jeune. Rien à voir avec les quelques fois où j’ai appelé une femme de vingt ans, dans le genre bien faite là où il faut, gamine. Non là… Je lui ai demandé. Et visiblement, y avait que moi que ça intéressait puisque Belle semblait déjà le savoir.
    Et la réponse : 12 ans. C’était vraiment une enfant. Mais bon, rassurez-vous, dans mon cas les enfants, c’était déjà pas touche. Non ok, on me connaît dans le genre un peu vicelard mais vis-à-vis d’une gamine, laisse tomber.
    Et elle s’appelait Alice.

    Je me suis fait un bref calcul... Une semaine avant l’arrivée de la gamine… Et trois depuis ma défaite contre l’autre, la Big boss ici… Et durant ces trois semaines, une où je n’ai fait qu’être nourri et soigné par Belle qui dans son extrême gentillesse, voulait aider un illustre inconnu. Ensuite quand je me suis réveillé, Voldemort avait ramené ses fesses de vieux pour me proposer un plan bizarre…

    Un mois, en tout… Un mois sans revoir la lumière du jour. Mais… Vous allez vous foutre de ma gueule mais ça, encore je m’en foutais. Être avec Belle, tant de temps, c’était pareil qu’un soleil. Sa présence me réchauffait le cœur, me le réparait peu à peu. Et je vous raconte pas quand Alice nous a rejoints. Mon corps était avant ce combat contre Ariez, complètement souillé par les ténèbres les plus obscurs… Et depuis que j’étais ici, il se rétablissait.

    Ca faisait un bien fou…

    Chez les Songes… Si on s’est réuni, c’est pas pour rien. C’est qu’à nos propres yeux, on est vraiment qu’une bande d’âmes incomplètes. On se sent tous en carence d’une chose qu’on ne sait pas expliquer. Chez les songes, on a tous un putain de problème qui nous empêche de vivre pleinement… Un problème qui refuse que l’on puisse profiter pleinement de l’air de la liberté.

    Et durant ce mois, malgré le côté humide du cachot, je me suis senti super normal… Comme vous me voyiez, j’étais plus un songe.

    Par contre pour le reste, c’était à chier… Merde quoi… Un mois à être un mec normal, ok je veux bien. Mais un mois sans boire une seule goutte, ça me rendait complètement malade. Mes nuits… Bordel, mes nuits ! Adieu les beaux rêves, coincé entre deux gitanes de la Cité des Rêves. Plus rien de tout ça ! Mes rêves étaient normaux comme une tartine beurrée.
    Et qu’y a-t-il de pire qu’une vie semblable à une tartine beurrée ?
    Rien !!


    « Jecht… ? Ca ne va pas ? »

    Je lui ai adressé un regard que je pensais normal… Sans me rendre compte que je fronçais les sourcils d’un air songeur, tracassé. Elle se défaisait un peu des deux couvertures posées sur Alice et elle.
    Dans ce cachot, il n’y avait de la place que pour deux matelas… Et c’était pas franchement la révolution des matelas puisqu’ils étaient vraiment pourraves. L’un plus que l’autre d’ailleurs. J’avais bien entendu pris le plus pourri des matelas, laissant l’autre aux deux dames. Ainsi que ma couverture puisqu’ils n’avaient pas pris la peine de nous en procurer une troisième pour Alice. C’était simple, je ne tombais jamais malade et j’avais le sang assez chaud pour ne plus craindre le froid et l’humidité.
    Belle me jeta un regard interrogateur, avec un air mal réveillé. Faisait encore bien nuit, pourtant…


    « T’inquiète Princesse, recouche-toi. »

    Sans pour autant quitter son nid, elle s’enveloppa justement un peu plus de la couverture, le truc qu’avait pas l’air de déranger Alice.

    « Dis-moi ce qui ne va pas. »

    Une ou deux semaines plus tôt, en fait, elle s’était décidée et définitivement à me tutoyer… Et depuis qu’elle brisait les frontières, elle pouvait être chiante à toujours deviner mes pensées. Ca servait à rien de lutter. Et au fond ça me dérangeait pas si y avait qu’elle qu’entendait mes conneries.

    « Bah… Tu te souviens du vieux, quand il a dit que l’Ile du destin a été détruite ? »

    Elle acquiesça simplement, me laissant continuer.

    « C’est là bas que j’habitais tout un temps. Et bon… »

    … Non, c’était trop dur. J’avais réellement pas envie d’en parler. Ca ne me consolerait pas de parler de ce gamin. Je laissai planer un silence, regardant le vide et ne pensant plus qu’à ça.

    « Oui ? »

    « … Ben je m’étais attaché à l’endroit, quoi. »

    J’étais qu’un sale con, bordel. Ca faisait des plombes que l’Ile du Destin était détruite et comme un crétin, m’a fallut tout ce temps pour me demander si lui allait toujours bien. Avec ça, mon seul fils, la seule chose que j’ai bien faite dans ma vie, était mort, tué par d’illustres inconnus… Je pourrais donc jamais venger sa mort.

    Je pensais l’avoir abandonné dans l’espoir qu’il devienne quelqu’un de bien, quelqu’un qui se sentirait bien et qui serait super fort. Mais plus j’y pensais, plus je me rendais compte que je l’avais juste abandonné par lâcheté… Parce que je suis incapable de m’occuper d’un gosse, seul…


    « Je suis vraiment désolée pour ce qui est arrivé, Jecht. »

    « T’inquiète Princesse, recouche-toi, peinarde. Faut être en forme si la Bête ramène sa face de monstre pour te sauver, demain. »

    Elle avait l’air complètement vannée, j’ai fait genre de plus être tracassé et elle est retourné se blottir dans sa couverture.


Dernière édition par Jecht le Dim 4 Sep 2011 - 22:08, édité 1 fois
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Hier … On essaye toujours de voir dans le future, de se projeter, de savoir ce que l’on va faire. Mais hier … Le futur pouvait bien tourner à l’apocalypse que Kuzfo s’en fouterait presque. Ce qui s’est passé la veille était, pour lui, plus traumatisant que jamais. C’était une scène typique de guerre des clans, un événement qu’il faut s’attendre à voir encore et encore. La Coalition Noire est un peu la cible de tous, comme elle cible tout le monde. Les raids vont se multiplier, sans aucun doute. Mais le premier de Kuzfo, il ne l’oubliera jamais. Non seulement, il a du exploser Auron, qui était jusqu’à lors le sauveur du loup, mais en plus, il a redécouvert pourquoi il était comme il est. Lui qui agissait toujours par générosité, par pur bonté, tout le temps, il se demandait comment et pourquoi il avait hérité de ses don Ténèbreux. Ce que l’Aurore rouge a dit l’avait tellement mit en rage … Pour deux phrase. Au fond, peut-être était-il vraiment une bête … une bête qui tient son masque d’humain et non pas l’humain qui est forcé de tenir son masque de bête …

Il avait plongé dans la transe, mais même en le disant comme ça, il ignorait presque ce que c’était. Lors de son combat contre Auron, il a eu un grand trou noire, jusqu’à ce réveiller dans les bois. Il ignorait tout, qui que quoi quand où. Il voyait juste des flashes, des bouts de mémoire, où il aurait amoché Auron, où il courrait dans le château … Mais heureusement, il ne s’était pas vu en train d’égorger Ariez. Et pourtant, il sentait, il savait au fond de lui que si il était tombé sur elle, il en aurait été capable. Ça lui faisait peur … Il avait peur de replonger dans cette chose, cette océan noire. Il avait peur de perdre sa princesse, de la voir disparaître de par sa faute, sa grande et impardonnable faute. De plus, depuis, le loup était embrouillé. C’était comme si, du jour au lendemain, sa façon de penser avait changé. C’est comme si il était devenu un peu plus égoïste. Il le savait, il luttait pour que son cœur de s’obscurcisse pas. Il voulait garder cette part de bonté qui pourrait encore faire sourire Ariez, sa seule et véritable amie ... encore en vie.

Le ténébreux, il fallait qu’il arrache ce surnom, ce titre de son être. Il était si déterminé que, depuis son réveille jusqu’à l’heure actuelle, il n’eut aucun contacte avec personne. Il a été voir Ariez, si, pour lui dire que tout va bien mais sans plus. Il s’était séquestré dans la bibliothèque, même les domestique n’avaient plus le droit d’entré. En apprendre plus sur les ténèbres, apprendre comment les faire disparaître, chercher et encore chercher dans cette source d’inspiration qui lui a toujours été fidèle. Mais tout ce qu’il trouva dans les livres, après plus d’une journée de lecture, ne donna pas grand-chose de satisfaisant. La transe, état qui plonge un être vivant dans les ténèbres et entraine une dépendance : voila le gros de la description. Et s’en défaire ? La réponse restait vague, trop vague pour Kuzfo qui finit même par claque le bouquin qu’il lisait contre le mur. En réalisant son geste, il remarqua à quel point il perdait facilement ses moyens. Les ténèbres sont si rapides que ça ? Ou est-ce le cœur autant plus pur de Kuzfo qui se laisse rapidement dévorer ? Après tout, au plus il y a de lumière, au plus il y a d’ombre …
Soudain, l’idée lui venu alors qu’il relisait encore un bouquin archaïque consacré à repousser le mal. Bouquin assez hasardeux au passage mais soit. Il avait déjà vu cette transe, en faite. C’était ce Jecht, comme l’appelait Ariez. Cet être immonde qu’il a du mettre à terre pour sauver sa princesse. A se moment là, ce n’était plus un humain mais belle et bien un monstre, comme l’avait été la bête, sans doute. Peut-être que lui en savait plus sur le sujet …

Ainsi, il prit de quoi faire une bonne bouffe, sachant éperdument que ce n’était pas le style de la coalition d’offrir une chambre de luxe avec plateau repas à ses prisonniers, et se dirigea vers les cachots où le barbare passait ses vieux jours. Il va de soit qu’il détestait cette personne. Les circonstances de leurs première rencontre ne pouvait en découler autrement … C’était comme une attaque personnelle dés le premier « Bonjour ». Bon, il n’avait pas tant la haine que ça mais une certaine appréhension tout à fait compréhensible. Il ouvrit lourdement les portes du cachot, les faisant claquer sans réellement faire exprès et descendit les marche jusqu’au sous-sol pour voir l’autre brute qu’il avait enchainé lui-même. Un peu plus loin, blottie dans ses couverture, Belle semblait avoir une lueur d’espoir qui se brisa bien vite lorsqu’elle reconnu le loup qui a amener Jecht là. Sans doute, de par sa masse et son apparence en général, et certainement l’obscurité des lieux, qu’elle a faillit le confondre avec le vrai propriétaire de se château. Par contre, ce qu’il ne savait pas, c’était qu’il y avait une nouvelle venue … Et rien que de voir son joli minois, ça lui arracha presque le cœur, presque. En plus, on aurait dit une gamine … elle ne devait pas dépasser la quinzaine, loin de là. Franchement, Ariez, ça aide pas ça … Si il aurait su, il aurait ramené plus de bouffe et quelques couverture, quelque chose quoi, pour les aider à supporter cette situation, même si il n’avait pas trop la tête à s’attirer des faveurs. Non, là, au contraire, c’était limite si, dans leurs yeux, on pouvait lire tout le dégout que leurs inspirait le coalitieux. Comment ne pas les comprendre ? Kuzfo vivait ça tout les jours, avant.

Il déposa le plateau bien garnis prés des deux prisonnières avant de prendre un tabouret, légendaire tabouret qu’on voit toujours trainer dans les cachots, bien loin de tout, et s’assit face au mec.

Et bien … ça n’a pas l’air d’être la joie, par ici …

Personne ne répondit, juste un froid bien connu. Faut dire, ce n’était pas avec ce genre de remarque et de situation qu’on devait s’attendre à un rehaussement de niveau. Ce n’était pas le but recherché d’ailleurs, il voulait juste ses information et se casser de là pour éviter de regarder cette misère en face, pour éviter d’avoir une idée tordue qui déplairait à Ariez. Il détourna le regard vers le panier et alla chercher une bonne bouteille qu’il avait embarquée. Bon, tout ça, c’était des restes, mais des restes de princesse. Ce qui équivaut à de quoi faire un bon repas quand même … Il prit donc la bouteille d’on ne sait quoi, après tout, le ténébreux n’était pas du tout branché alcool, et ouvrit la bête avant de reprendre.

Bon … Je me doute bien que tu ne veux pas voir ma sale gueule, surtout après que je t’ais enfermé ici. Alors, bon, au cas où tu ne veux pas faire ami-ami, on va tenter d’expédier ça vite fait.


Il chercha ensuite la clé de ses menottes dans la poche de son short avant de s’avancer pour le défaire d’un de ses lien. Attention, Kuzfo est loin d’être fou. Il connaissait pas le bonhomme, donc il ne savait pas quel réaction il allait prendre. Si il était complétement con et suicidaire, il allait sans doute lui foutre une baffe et tenter de pêter l’autre menotte, vu la force du gars, il en serait capable. Mais alors il serait à nouveau confronté au loup, désarmé, affaiblit par son petit séjour au fer, dans le presque-QG de la Coalition Noire. Bon, Kuzfo aussi était amoché, avec les conneries d’Auron, il avait un bras bandé tout le long mais … Enfin soit, ça, c’était si il est con et suicidaire. Si c’est un mec raisonnable, il écoutera bien sagement. Dans tout les cas, c’était le signe que le loup faisait le premier pas vers une bonne entente. Si il se rebellait, il lui flouterait une baigne comme l’autre fois et c’est tout … Il le colla la bouteille dans les mains et le laissa boire avant d’aborder le vif du sujet. Et étonnamment, il ne parla pas de la transe tout de suite … Non, plutot d’une question qu’il se posait depuis le tout début.

T’as pas l’air si mauvais que ça, mon gars … Alors c’était quoi, ton délire avec Ariez ? Qu’est-ce que t’as fait pour en arriver là ? …

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    Je suis pas un mec intelligent. Ca je vous le dis tout le temps, puis vous comprenez bien à ma façon de faire. Nan sérieux, j’ai toujours été entouré de gens soit aussi cons que moi, soit super trop intelligents. Rien qu’en prenant la troupe… Ukiyo a beau être un gamin de seize ans et demi, il en reste pas moins un surdoué de première classe. Et alors Ultimecia, n’en parlons pas, c’est le genre de trucs à faire démoraliser un bon petit Jecht comme moi ! Par contre, ce que j’ai toujours su, tout ce temps que j’ai vécu dans ce cachot, pour un loyer inexistant et la bouffe gratos… Ben c’est que tout ce petit monde, ben il savait très bien que j’étais là. C’était pas les occasions qui leur ont manqué, je pense à Ukiyo qu’aurait pu entrer dans ma tête ou une connerie du genre ou Ultimecia qui sait direct ou je suis… Non ce que je veux dire, c’est que… il ne tenait qu’à moi de sortir et ça je crois que les Songes le savaient. C’est quand même une super prise de tête, je suis dans un groupe énigmatique mais tellement énigmatique que je finis moi-même par ne plus comprendre ce qu’il se passe. Ce qui est quand même vachement la honte.
    Enfin soit… L’essentiel, c’est que je m’en rendais compte, si je veux partir, c’est de moi-même. T’es seul comme Spirit, l’étalon qui se fait enlever par les tuniques bleues !

    Je m’en rendais compte mais je le sentais pas… Peut-être parce que j’étais en deuil ou que j’avais peur pour les deux gonzesses… En tout cas, quelque chose m’en empêchait. Parfois… Oh non rien, laisse tomber !

    Pff… Où j’en étais.

    Ah ouais ben donc, j’étais là, assis peinard sur un lit super confortable, je te raconte pas, admirant le luxe, imaginant les étoiles… Ah ! Qu’est-ce qu’on se sent bien quand on est riche !! Même que quand je tends mes jambes, je ne touche même pas le mur d’en face !

    Et là, alors que je réfléchissais (si), les portes du cachots s’ouvrent… Et j’ai vu un monstre s’approcher, assez lentement mais quand il marchait… Ca faisait du bruit ! Il devait faire quoi… Six cents kilos tout pesés et neuf mètres trente, à genoux… Pas de doutes, que je me suis dit, il peut pas y avoir deux mecs aussi monstrueux dans un même monde, c’est la Bête ! Je me suis tourné vers Belle qui semblait éclairé d’un éclair d’espoir, m’arrachant un léger sourire au coin… Mais non, j’ai vite compris quand j’ai vu le poil trop sombre et sa gueule. La Bête, c’est une sorte d’homme fauve sanglier… Alors que ce truc, c’était un chihuahua sur deux pattes.

    Arf la déception… Surtout pour la princesse, là, ça devait être sacrément chiant de passer de son mec à un illustre inconnu et poilu, qui plus est. En la regardant, j’ai vu la gamine Barbie, toujours endormie…

    J’ai froncé les sourcils, adressant un regard méchant au mec là… Mes deux poignets étaient liés au sol, par un crochet… Et il s’approche des filles. Arf ! Ca m’a pas pris trois secondes pour avoir l’impression de pèté une case… Ce clébard allait les toucher devant moi… J’avais juste envie de le tuer même si mon visage laisser présager que j’étais juste méfiant. Bordel…

    Et là j’ai réfléchi comme un fou, style Action Man… Poignet, chaîne, tabouret, cou du chien… Je le tuais et ce soir, on se mange un ragoût de caniche !

    Et alors que je me préparais à le tuer, il posait un plateau avec quelques victuailles (typiquement canin comme truc…) et là il a pris un tabouret, s’est éloigné des filles, m’apaisant monstrueusement… Et il s’est assis… Le tabouret ne craque pas ? Cinq cents cinquante kilos ?


    « Et bien … ça n’a pas l’air d’être la joie, par ici … »

    Je le regarde dans les yeux, toujours méfiant… Je suis toujours adossé au mur, les genoux pliés devant moi et mes mains enchaînés sur ceux-ci…
    Non… Tu plaisantes ? Attends mais la joie, y a que ça dans ce cachot, on a fait la fête toute la nuit, c’était grandiose ! Y avait de la bouffe, des filles et puis y avait moi !
    C’était à peu près le discours que je voulais tenir mais en fait non, j’avais pas envie de parler à ce mec, à l’ennemi.
    Néanmoins, ça a pas l’air de le déranger, il dégaine une bouteille d’alcool déjà entamée mais bien chicos, bien le style de la gamine qui m’a rossé…


    « Bon … Je me doute bien que tu ne veux pas voir ma sale gueule, surtout après que je t’ais enfermé ici. Alors, bon, au cas où tu ne veux pas faire ami-ami, on va tenter d’expédier ça vite fait. »

    Au cas où je ne voulais pas faire ami-ami… Quel connard… J’avais juste envie de l’engueuler, lui demander s’il plaisantait. Et l’envoyer chier en lui criant dessus « Les chiens ne vivent pas dans la maison, casse-toi de chez moi ! ».

    Maintenant il y avait quand même un truc… Qu’est-ce qu’il me voulait, au fond ? Il est pas venu pour mes beaux yeux, il aurait juste mon pied dans son cul… Mais il venait pas non plus pour prendre les princesses, auquel cas… Je l’aurais sauvagement tué. Va savoir s’il est fort, je suis Jecht et personne ne peut me battre…

    Il s’est approché de moi et dans ma tête, j’étais tout paniqué « Putain, il va me dévorer ! ». Non mais il a sorti une clé de dieu sait où et m’a défait de l’une de mes chaînes… un de mes bras était aussi libre que Spirit, l’étalon des plaines… Cool…
    Et dans ma main, Pluto m’a mis sa bouteille de vin… Oh… Oh…

    Oh putain, Dieu merci… ! Je me suis retenu de le boire, fallait pas ! Alors tandis qu’il reposait son cul et sa queue sur son tabouret, je le regardais fixement et bon… J’ai parlé avec la classe qu’on me connaît.


    « Je sais pas qui t’es, mon toutou… Mais si toi et tes puces, vous croyez avoir une chance de m’achetez en m’offrant à boire, tu peux aller te faire foutre ! »

    Et j’ai bu une longue gorgée de vin…
    Quel con… Quel boulet ! Pourquoi j’ai bu, j’aurais du… Je sais pas ! Lui jeter la bouteille à la gueule après lui avoir dit que je m’en foutais de son alcool !! Et là je bois, tout benêt, comme le pire des chevaux (tant qu’on est dans spirit)… Oh je suis vraiment trop un boulet.

    Mais c’était bon !


    « T’as pas l’air si mauvais que ça, mon gars … Alors c’était quoi, ton délire avec Ariez ? Qu’est-ce que t’as fait pour en arriver là ? … »

    J’ai rabaissé la bouteille de vin, tout en gardant mes lèvres dessus et je l’ai regardé… Non sérieux… Un membre de la Coalition Noire qui se posait des questions… Ca voulait déjà dire qu’il était pas un sans-cœur, que c’était pas un parfait connard et qu’il avait une conscience… J’ai rebu une gorgée avant de regarder l’étiquette du vin… Non j’y connais rien mais je me suis dit que j’allais retenir le nom du vin pour en racheter quand je serais libre… Si je m’en suis souvenu ? Tu déconnes ?

    « C’est marrant que tu me parles d’elle… Justement hier, alors que je vaguais à mes occupations, je me suis demandé si c’était pas le genre de fille à raconter à tout le monde qu’elle a vaincu le grand Jecht !! »

    Je laissai échapper un rire gras de ma bouche, ça me foutait la migraine de penser qu’elle aurait pu faire croire un truc comme ça.

    « Je vais te dire, mon toutou… La vérité, c’est qu’il y a pas eu l’ombre d’un duel… Elle m’a battu, je sais pas trop comment… Mais c’était pas un duel, on s’est pas battu. »

    Je me contre-disais… Arf, peu importe, je savais ce que je disais…

    « Ta maîtresse est une joueuse et j’ai accepté de jouer à son jeu… Et au bout d’un moment, en bonne mauvaise perdante, elle s’est dit que ce n’était plus un jeu, tu vois. »

    Je le regardais toujours dans les yeux, je lui disais des trucs dont il se fichait complètement et alors ? C’était pas mon pote… Qu’est-ce que je lui devais, à part une bouteille de vin ? Et alors, mon regard de tueur revient… Je vais provoquer la bête, réveiller le loup.

    « La Coalition Noire n’est pas prête de battre le grand Jecht, Médor… Si je l’avais voulu, ta maîtresse aurait été le repas d’un soir pour une meute de loups. C’est tout ce que j’ai à te dire sur ce qui s’est passé cette nuit-là… Elle m’a vu et a voulu jouer dans ma cour…»
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