Bah... Tant qu'y a de jolies filles. Szp8Bah... Tant qu'y a de jolies filles. 4kdkBah... Tant qu'y a de jolies filles. 4kdk
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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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« Où je suis, bon sang… ? »


J’avais ouvert très lentement les yeux… Aucun flash aveuglant comme dans les films, au contraire. C’était la pénombre, j’y voyais rien. Je n’étais pas non plus sur un lit d’hôpital comme dans les films… J’étais vulgairement couché sur de la paille humide, je sentais des bracelets de fer sur mes pieds et en essayant de les écarter, je fus arrêté par un bruit métallique. Mes pieds étaient attachés l’un à l’autre par de grosses chaines… Et même chose pour mes poignets, avec en prime une autre chaine qui reliait ces menottes à un mur…
Bah… Même moi je comprenais, j’étais enfermé dans un cachot puant et humide, sans la moindre once de chaleur…

Sans la moindre ? Non faut pas déconner, une silhouette fine s’est proprement et gracieusement approché de moi. Ce n’est pas que j’ai eu la trouille mais me disant qu’il s’agissait de la gamine, je me suis ridiculement mis en garde en mettant mes mains devant mon visage…
Quel con.

Mais perçant les ténèbres des cachots, ce n’était pas cette disciple du noiraud mais femme un peu plus âgée, au visage bien plus mûr. Dans le genre… Une super jolie demoiselle dans un cachot avec moi, ça pouvait être qu’un rêve…
Ou ça pouvait être elle… Elle… Elle quoi ! Ca me paraît évident, qui c’est qu’est retenue prisonnière dans son propre château par la bande au Noiraud ?

Elle s’est approchée de moi sans la moindre violence, ignorant mes poignets prêts à l’assommer. Et avec un mouchoir trempé, elle s’est mise à nettoyer mes plaies au ventre… Mes plaies au ventre…
Oh merde… Je venais de comprendre que j’avais perdu ce combat. Je ne savais pas comment mais je m’étais fait battre… Je tombais de haut puisque dans mon dernier souvenir, j’étais en mode Transe et je venais de défoncer ce dragon. C’était probablement à ce moment là qu’elle m’avait tendu un piège, ce qui expliquait que je me sois endormi…

Seule chose bizarre… Les plaies que cette femme touchait ne ressemblaient aucunement à celles que j’avais endurées. C’te merde, qu’est-ce qui m’était arrivé ?! Ca devait être un chat géant vu la taille des griffes qui m’avaient fait ça, genre un des invocations de la gamine. Un autre regret tiens… Je commençais à bien m’entendre avec elle, elle était plutôt mignonne et pas mal faite mais à part ça, j’avais un peu l’impression d’avoir raté en mon coup en essayant de la changer un peu.
Je n’étais donc pas invincible, vous me direz… Un coup à passer le restant de sa vie à boire… Seul soucis, je passais déjà ma vie à boire et ça aussi c’était perturbant… Je n’avais pas le moindre degré d’alcool en moins, ça faisait que je réfléchissais un peu trop…


« Eh, ma jolie, tu pourrais me dire… »

« Ne m’appellez pas ma jolie ! »

Ouf… Dans le genre sec. Je voyais à peine son visage mais jusqu’à ce qu’elle parle, elle m’avait paru sympa.

« Ok, si tu me disais ton nom, dans ce cas… »

Et là vous vous dîtes, si vous avez compris ce que j’ai dit… « Qu’est-ce que tu lui demandes son nom, tu sais très bien qui c’est. » Je vous réponds alors que c’est un principe, l’un des trucs à savoir quand on est de mon espèce…
Quand on est un Songe, on en sait toujours plus que ce qu’on ne dit. De cette manière, on gardait une longueur d’avance sur l’adversaire… De cette manière, personne ne nous connaissait.


« « Belle. Et si vous vouliez bien ne plus bouger, je pourrais vous soigner plus facilement… Quelle idée vous avez eu de combattre ces gens. »

… Ah ouais, c’était déjà vieux ça… Rappelle-toi mon vieux Jecht, comment tu t’es foutu dans cette merde.

« Boh, c’est probablement à cause du verre de trop, tu sais ce qu’on dit, ma jolie… Bordel de merde ! »

Ah ouais, quand même, ça faisait super mal… Elle me regardait méchamment dans les yeux en appuyant sur une cicatrice encore fraiche. Elle avait du culot et si je ne savais pas qu’elle était déjà à un autre, j’aurais pu tomber sous le charme, m’est d’avis.

« Excuse-moi princesse… »

Elle ne parût pas trop gênée par ce surnom-ci. C’est pas que son prénom était moche, c’est que je suis naturellement un gars très familier, je tutoie direct, j’hésite pas à relooker la fille qui passe dans la rue, m’arrive même de la siffler quand je suis bourré… Celle-là serait pas mal si j’y voyais un peu mieux.
J’arrivais à voir son visage qui parût soudainement plus doux.


« « Et toi, comment t’appelles-tu ? »

« T’as probablement déjà entendu parler de moi… Je m’appelle Jecht. »

Et avec un sourire de vainqueur, j’ai cherché à croiser son regard qui cherchait la réponse dans le vide… Elle finit alors par faire une moue de la bouche en signe de « ‘connais pas ».

« Ouais pas grave. On est dans ton château, princesse ? »

« « C’est celui de la Bête. »

« Ah ouais juste… »

Et ça m’est revenu, ce que j’étais venu faire. Convaincre la Bête, réveiller sa colère pour qu’il se mette à l’assaut du bastion, si je puis dire. Je me suis penché vers mes mains un peu limitées et me suis gratté la barbe.

« Je ne sais pas qui tu es ni ce que tu leur a fait… Mais ils sont régulièrement venus voir si tu dormais toujours, pour te questionner, je crois. »

« Tu sais qui je suis, princesse… Je suis Jecht, rien de plus. »

Je lâchai un soupir. C’est clair que là, je n’avais plus rien… Plus d’arme, plus de fils, plus de fierté, plus de santé, plus d’avenir… Je n’avais qu’un nom et un passé de merde.
J’ai regardé longuement les chaines, jouant un peu à évaluer leur consistance… Si j’étais pas aussi mal, je pourrais sans problèmes les briser. Mais en soi, je m’en sortais pas si mal, ça m’étonnait de pas être rongé par les ténèbres en ce moment même. Au contraire, je me sentais plus pur, en fait. Comme si cette princesse m’avait purgé de mes vices en me purgeant de mes plaies.

Plus étonnant encore, si j’avais bien compris ce que m’avait dit Ultimecia… Cette fille avait le cœur parfaitement lumineux. Or, étant un gars des ténèbres, comment j’avais pu supporter ses soins. Là, je me sentais à peine engourdi par sa présence. C’était mon corps qui la supportait mal mais mon cœur, lui, semblait presque revivre.
Si elle ne m’avait pas soigné, je ne serais pas mort… Je ne suis plus invincible mais je reste immortel, m’est d’avis. Par contre, si elle ne m’avait pas soigné, je me serais réveillé aussi bestial que son mec.


« Merci pour ce que t’as fait, princesse. Sans toi, je serais dans la merde. »

« Tu es dans le même pétrin que moi. Ils vont t’interroger et quand tu auras parlé, quand tu leur auras servi, ils te tueront. »

« Ils n’oseraient pas. »

Ma dernière parole était portée avec un rire de triomphe. Sûr que s’ils me tuaient, ils auraient tous les Songes à dos.

« T’inquiète, je m’en sortirai et toi aussi. Ton mec doit en ce moment même préparer l’attaque, j’en suis sûr, je lui ai parlé tu sais… »

Je lui ai alors raconté ma rencontre avec la Bête tandis qu’elle continuait à nettoyer mes plaies. C’était douloureux mais toujours supportable. Un truc à s’en vouloir d’être entré dans un groupe où les deux seules filles sont aussi belles que dangereuses. Après lui avoir raconté ma victoire contre son copain, j’ai souri et tout en la regardant d’un air sérieux, lui ai dit d’une voix sympathique quelques mots qu’il me fallait dire à quelqu’un.

« Je suis pas un mauvais gars, tu sais… Je n’ai juste pas de chance. »


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ps: désolé du retard, au passage, un code intrus fait foirer ta signature.

Au sein mêmes des ténèbres les plus profondes survivait un esprit des plus convaincu. Il n'avait ni peur, ni envie, il n'était là que parce qu'il n'avait pas d'autre lieux où demeurer. Sa volonté était telle qu'il pouvait vaguer dans l'obscurité sans jamais en être affectée. La réalité était tout autre: c'était un être dénué de cœur, qui ne pouvait plus être touché autant par l'ombre que par la lumière. Libéré des chaînes de l'indescriptible, il pouvait diriger de lui-même toutes les actions de son corps. Tout ce qu'il pouvait faire était prévus à l'avance et aujourd'hui n'allait pas être une exception. Une opportunité à laquelle un pont d'or en donnait l'accès s'était dressé devant lui. Surveillant mondes et leurs habitants en toute discrétion, un combat des plus acharné avait attiré son attention. De quelle manière me direz-vous? De la plus simple de toutes: via les ténèbres. Oui, ces ondes invisibles qui s'échappent des cœurs des protagonistes de cette histoire qui permettent de les identifié d'un penchant à l'autre. Et celles-ci ne venaient pas d'une seule personnes, mais de deux, peut-être trois. Ce combat, il prenait place dans une résidence des moins modernes mais des plus luxueuses: le Château de la Bête. Il connaissait très bien cet endroit pour cause qu'il avait du se renseigner sur une de ses habitantes qu'il avait déjà interpellée auparavant: la princesse de cœur de ce monde...

Belle, c'était ainsi qu'elle se nommait. Elle avait précédemment servis à l'un des plans les plus élaborés du scientifique dévoué. Pour ne pas entrer dans les détails, le cœur d'une de ces princesses possède des propriétés hors du commun... en rapport avec le lien qui les unit aux keyblades. Il serait donc judicieux d'en apprendre davantage sur sa situation actuelle. S'il y a bien une chose que n'avait pas prévus Ansem cette fois-là, c'était qu'il allait en apprendre bien plus qu'il ne l'aurait pensé. C'est rare, mais il arrive que les résultats s'envolent au delà de l'objectif premier. Mais revenons-en à ce fameux déluge qui avait intrigué le sans-cœur. Au total, deux personnes et une troisième silhouette... un loup-garou? Peut-être était-ce récurrent de voir des hommes-bêtes dans ce monde. Mais il était certain que ce n'était pas la Bête en elle-même qui essayait de défendre son château, non. Le fait est que cet animal ne défendait pas cet endroit mais la fille qui le gardait maintenant. Et le plus surprenant, c'était que c'était une invocatrice, cette gamine. Un jeune talent échoué dans un monde perdu? Dur de le croire... Même si sa puissance venait d'être démontrée ici-même, il était clair qu'elle ne pouvait pas dominer un monde à elle-seule. Elle devait faire partie d'un des différents groupes à la recherche de la conquête des mondes.

Il n'a pas eu le temps d'en apprendre plus sur elle que le combat était terminé. La fin était des plus remarquable: une transe, devant les yeux nués de satisfaction du sage noir. Mais le plus important sur cette transe fut que l'homme garda sa cœur intact, ou presque. Il fut battu, mais peu importe l'issue du combat, cela ne lui regardait pas après tout. Il contemplait la scène où la bête barbare acheva le guerrier humain, pour le laisser dans le coma jusqu'à ce qu'on l'enchaîne et l'enferme dans les cachots. Il était dur de savoir ce qui se tramait... même la jeune fille était étonnée de voir débarquer un monstre pour l'aider. Si cette fille n'avait pas de cœur, le loup en avait un, ce qui serait un point à exploiter par la suite parce qu'il semblait laisser ses sentiments le contrôler. Cette première bribe d'information allait peut-être pouvoir l'aider par la suite, s'il venait à faire face à cet être vivant. Il serait pourtant imprudent d'aller à l'encontre de ces deux derniers de si tôt. Ils étaient tous deux fatigués, surtout la sans-cœur, ils avaient surement à se parler entre eux pour savoir le pourquoi de l'intervention du second... Non, intervenir maintenant ne servirait à rien, ils n'ont aucune réponse à fournir à l'ombre.

S'offrait à lui plus qu'un seul choix: l'homme captif. Il allait devoir attendre qu'il se réveille, mais rien ne l'empêchait de veiller sur ce monde quelques heures de plus. Se mouvant dans l'obscurité même de l'intérieur de cette demeure, il finit par retrouver la pièce qui l'intéressait. C'était une unique pièce fermée par une porte massive de pierre, sur lequel était gravé un gardien. C'était un sans-cœur, sans nul doute, qui devait faire partir les indésirables. Devait-il risquer le fait de les affronter avec ses propres sans-cœur? Lui qui n'avait même pas récupéré ses pouvoirs? Non, pas encore, le mieux était de jouer la carte de la discrétion et d'entrer directement en contact avec le guerrier balafré. Rien de spécial à la première écoute, il dormait et se reposait, gardé à une certaine distance par les yeux inquiets mais perlés de colère de la jeun femme qui lui servait de compagnon de cellule. Immobile, Ansem souriait en lui de la situation inconnue de Belle qui se révélait maintenant à lui. Elle était elle aussi captive de ce groupe qui avait pris possession des lieux. Peut-être pourrait-il lui parler maintenant? Non... Elle risquait d'être effrayée et de perdre ses moyens. Il attendra que l'assommé se relève pour lui parler à lui et non à Belle directement. Elle se sentira plus à l'aise si elle n'est pas seule face à une aura d'origine inconnue.

Il fallut attendre un moment avant de voir enfin les yeux du barbare se rouvrir, avant qu'il n'engage une prise de connaissance avec sa "colocataire". Écoutant admirablement les paroles de chacun, jusqu'à ce qu'il en sache suffisamment pour apparaître de lui-même, le Sage des ténèbres réfléchissait sur la façon d'interpeller ce guerrier dont il venait d'apprendre le nom: Jecht. Aucune informations sur son groupe ou sur son but. Rien du tout. Mais pour qui il se prenait au final? Il ne donnait pas du tout l'impression de vouloir jouer les méchants et pourtant...


<< Et pourtant, tu t'obstines à servir une cause qui nous est inconnue à tous. Tu débarque de nulle part pour provoquer une jeune fille en duel, tu savais que tu gagnerais ce duel quoi qu'il arriverait. Tu n'a même pas hésité longtemps à laisser ton cœur sombrer dans les ténèbres pour finir ce combat qui semblait perdus d'avance. >>

De l'obscurité avait pris forme un espèce de montage de tissu brun, on aurait put croire voir un fantôme, sans réellement distinguer de formes réelles. On entendait une voix qui venait très clairement de cet homme, de cette silhouette. Sans attendre une quelconque réponse, Ansem repris la parole.

<< Jecht... Je ne vais pas cacher le fait que tu es une personne remarquable. Non seulement tu possède une forme sur-humaine, mais surtout, tu as su gardé ton esprit intact tout en gardant ton cœur après t'être laissé envouté par ces formes noires. Qu'est-ce donc? De la détermination? Ou simplement de la force pure? Cependant, je conçois très bien que mes questions ne t'intéressent pas. J'ai aussi compris que tu ne prendrais pas la peine de répondre sur mes questions concernant tes origines ou ton objectif et je t'en épargne donc la peine. >>

On aurait presque pu croire distinguer un rire résonner dans la pièce, comme si l'ombre elle-même des objets de cette pièce se moquaient de cette situation ridicule. S'il n'avait aucune question à poser, pourquoi serait-il venu? Oui, pourquoi? La réponse était évidente. S'il n'avait aucun moyen d'approcher Jecht directement, il allait pouvoir se diriger et tourner autour du sujet d'une toute autre manière.

<< Je suis sur que tu serais ravis d'apprendre la façon dont tu t'es retrouvé à l'intérieur de cette pièce n'est-ce pas? Il y a fort à parier que tu ne pourrais décrire toi-même l'exactitude du déroulement de ce combat, ais-je tord? >>

Un léger et court silence plana, avant qu'il n'achève sans laisser de temps une nouvelle fois, ce qu'il disait.

<< Peut-être désires-tu en apprendre plus sur ton adversaire? Vois-tu, moi aussi je cherche informations et renseignements sur les habitants de ce château. Et en sage que je suis, il est tout à fait normal pour quelqu'un comme moi d'acquérir ce que je le recherche via un échange des plus naturels. Que dirais-tu de passer peu de temps en ma compagnie, le temps t'en paraîtra plus court. >>
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    « Et pourtant, tu t'obstines à servir une cause qui nous est inconnue à tous. Tu débarques de nulle part pour provoquer une jeune fille en duel, tu savais que tu gagnerais ce duel quoi qu'il arriverait. Tu n'a même pas hésité longtemps à laisser ton cœur sombrer dans les ténèbres pour finir ce combat qui semblait perdus d'avance »

    … Boh… Je t’assure, franchement, le coup de la voix qui vient de nulle part, ça m’a pas vraiment surpris. Et pour cause, j’aurais fait la même chose si j’avais pu avoir une voix ténébreuse et magique qui arrive dans une salle avant moi… Sans oublier l’ingrédient principal, un glandu venu d’une contrée lointaine qu’a réussi à se faire enfermer dans un château où personne… Je dis bien personne ne s’est jamais fait barricadé. C’te merde.

    Ce qui m’a surpris par contre, c’est la gueule du type, du genre le gabarit qu’on n’oublie pas… Voyez, on s’imagine la scène avec un super beau gosse avec un super regard ténébreux lointain, du genre… Ben moi quoi. J’avais le profil parfait pour le rôle du méchant charismatique… Mais le gars, là, il avait pas du lire le scénar’ vu l’état de ses fringues…

    Alors deux hypothèses… Soit en fait c’est un vieillard sympatoche qui me libèrerait avec un bâton à la main… Merde, qu’est-ce qu’un vieillard sans bâton ? Enfin moi plus tard, c’est tout vu, je marcherai avec un bâton style magicien et dès que la baston arrivera, on oublie le bâton, j’en ai plus besoin…
    Soit, en deuxième solution, c’est quelque chose d’autre… Ouais c’est vaste mais ça n’avait pas que du mauvais. Dans le genre, j’étais sûr d’avoir raison.


    << Jecht... Je ne vais pas cacher le fait que tu es une personne remarquable. Non seulement tu possèdes une forme surhumaine, mais surtout, tu as su garder ton esprit intact tout en gardant ton cœur après t'être laissé envoûté par ces formes noires. Qu'est-ce donc? De la détermination? Ou simplement de la force pure? Cependant, je conçois très bien que mes questions ne t'intéressent pas. J'ai aussi compris que tu ne prendrais pas la peine de répondre sur mes questions concernant tes origines ou ton objectif et je t'en épargne donc la peine. >>

    Et alors que je grattais ma barbe, style je réfléchis, j’ai senti une main se poser timidement sur mon épaule… La Princesse me regardait avec une véritable peur dans les yeux. Et si ça n’était que ça… En plus de cette peur, il y avait une haine sans pareil. Elle me fit doucement comprendre par tout cela que ce gars… Il n’était pas du style à jouer au badminton. J’ai hoché de la tête sans changer mon air intello et je l’ai laissé continuer…

    << Je suis sur que tu serais ravis d'apprendre la façon dont tu t'es retrouvé à l'intérieur de cette pièce n'est-ce pas? Il y a fort à parier que tu ne pourrais décrire toi-même l'exactitude du déroulement de ce combat, ais-je tord? >>

    Sur ce point là… J’ai bien du m’avouer qu’il était pas con, le vieillard… Mais il m’avait déjà appris un truc. Que j’avais succombé à la Transe, ça c’était déjà sûr et pas mal démoralisant… Et ma plus grande interrogation n’était autre que ma survie. Comment j’avais pu m’en sortir si bien ?
    Et c’était un homme décidé, il avait quelque chose derrière la tête, le gars, pour m’en dire tant sans me laisser en placer une…


    << Peut-être désires-tu en apprendre plus sur ton adversaire? Vois-tu, moi aussi je cherche informations et renseignements sur les habitants de ce château. Et en sage que je suis, il est tout à fait normal pour quelqu'un comme moi d'acquérir ce que je le recherche via un échange des plus naturels. Que dirais-tu de passer peu de temps en ma compagnie, le temps t'en paraîtra plus court. >>

    J’ai lâché un soupir juste à la fin de ses paroles… Si je m’en souviens si bien…

    Non en fait, je ne me souviens pas d’avoir soupiré mais j’ai probablement soupiré quand il a fini.


    « Désolé Voldemort… Mais je suis marié et j’aime ma femme. »

    Là, j’ai pas pu m’empêcher de sourire, trop fière d’avoir encore une fois triomphé sur l’adultère…

    « Je vais être honnête avec toi, Voldemort… J’ai quelques principes. Aussi quand je vois la Princesse derrière moi qui te regarde avec tout le dégoût et la haine qu’elle peut contenir dans son joli visage de poupée en porcelaine hors de prix… Eh ben ta gueule me revient pas… T’arrives avec une mise en scène digne du gars dont on doit se méfier, t’as la cape du type dont on doit se méfier… Ou alors t’es un vieux magicien sage avec un bâton qui va me sortir de là facilement tout en oubliant pas de me montrer un visage sympathique. »

    Sur les derniers mots, j’ai moi-même eu l’air plus sympa, comme si j’y croyais…

    « Enfin soit… Quand je vois un gars comme toi qu’a pas oublié d’être moche… »

    … Ah non… (Ouais c’est ce que je me suis dit, j’ai flippé un truc de fou)… Et merde. J’avais si bien commencé ma réponse… J’avais plus trop de choix là mais je savais pas du tout comment terminer ma phrase histoire d’avoir la classe… A la limite je finissais par « Ou je t’explose ta gueule de Castor » mais je l’ai déjà fait des tas de fois, faudrait pas que ça en devienne ma signature…

    « Tu… »

    J’ai glissé un regard discret vers Belle histoire qu’elle glisse une suite à l’oreille mais finalement, je me suis ravisé… Fallait que je sois complètement horrible pour demander ça à une Princesse.

    « Tu pars ou je t'explose ta gueule de castor… »

    Il n'allait pas partir... Tout comme je ne pourrais pas me défaire de ces liens comme ça... Sans oublier qu'il y avait toujours des risques du genre blesser la Princesse... J'ai fini par fermer les yeux et me mettre plus à l'aise, une jambe allongée, une autre fléchie et mes mains sur le genou de celle-ci tandis que je m'appuyais à un mur avec la fille à mes côtés.

    « Écoute, Voldemort... Je ne sais pas qui tu es mais j'ai cerné ce que tu es... T'es un sans-coeur... Avec ça, tu connais mon nom et tu oses me proposer ton deal et un petit chat super sympa entre deux bonnes vieilles copines... Tu connais mon nom mais t'as pas l'air de l'avoir compris... Je suis Jecht... Et si ça te fait rien, plus jamais tu ne parleras de collaboration entre Jecht et un vulgaire sans-coeur. Tu me proposerais même la liberté... Alors maintenant soyons clair... Jamais tu n'auras une information de moi, même en me torturant. »

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La première approche du sans-cœur avait quelque peu animé le cœur du guerrier. De la méfiance, de la confiance en soi, cet homme était réellement quelqu'un de très particulier. Mais tout cela était prévisible. S'il n'était pas parfaitement conscient que l'humain allait rejeter de prime abord ses demandes de négociations, le savant n'aurait jamais pris la peine de venir dans cette cellule. C'était tout bonnement trop risqué de s'aventurer en territoire ennemi. Le seul problème en réalité était la tendance de cette personne à se faire influencer par le cœur des autres. Je fais bien entendu référence à Belle, qui montrait bien qu'Ansem n'était pas quelqu'un de confiance. Mais il était tout autre chose ici aujourd'hui en ces lieux. Oui... Ce n'était pas de confiance dont il fallait faire preuve l'un envers l'autre, mais que chacun ressente l'utilité d'utiliser la personne qu'il avait face à lui.

<< Je désire avant tout te déclarer que nous sommes de côtés égaux. Nous ne sommes pas alliés, loin de là, mais nous ne sommes pas ennemis. Mais la comparaison ne s'arrête pas... Aucun de nous deux ne peux faire quelque chose. Je peux comprendre que ton idée de ma personnalité soit un peu confuse, mais en aucun cas, si j'en avais l'opportunité, revêtirais un habit aussi difforme. Je suis ce que l'on pourrait dire plus communément immatériel. Je n'ai pas de corps à proprement dit. Ce qui signifie que même si l'on ne peut m'affecter directement, je ne peux pas non plus agir sur les personnes physique non plus. >>

Instaurer un équilibre entre les deux partis, c'était ce que comptait faire Ansem. Allait-il réussir? Ce n'était toujours pas la question. Son idée sur l'homme était déjà faite, il n'avait plus qu'à récupérer davantage d'informations en posant plusieurs questions, peu importe leur but extérieur. Le cœur des hommes est incontrôlable et ce dénommé Jecht finirait bel et bien par sortir une bribe d'information qui pourrait être des plus utiles au scientifique. Il y avait un unique détail qui pourrait briser ce partage...

<< Je prononce l'égalité alors qu'en réalité, je possède un seul et unique avantage sur toi: ton nom. Je pourrais te donner le miens... Mais que vaut un nom pour un sans-cœur? Nous ne sommes que des créatures, nous n'avons même pas de corps, comme tu peux le constater avec moi. Et enfin, après j'en reviendrais à notre discussion... Je ne pourrais même pas utiliser de magie. Si je fais appel à quelques sans-cœur pour vous libérer ou vous attaquer, je risquerais fort de me faire repérer dans l'immédiat. >>

Comment allait réagir l'inconnu à ces déclarations? La réponse la plus plausible serait celle de l'indifférence. Il doit se ficher éperdument de ce que radotait le savant noir. Il fallait trouver un point d'entente entre les deux partis, mais lequel? C'était le but premier: savoir ce qui intéresserait l'inconnu. Non seulement il se battait pour un camp spécifique, mais de plus, il s'en prenait à la fois à la lumière comme aux ténèbres. Un nouveau camp lié au néant aurait-il pris place?

<< Si pourtant, tu persiste à décliner mes propos... J'ai encore la possibilité de te renseigner en ne demandant rien en retour. Oui... Même si j'y perdrais, ce ne serait qu'un recul temporaire, un jour ou l'autre, je finirais par savoir qui tu es réellement. La patience est l'une de mes vertus première. >>

Oui, c'était sur, Ansem perdrait toute ses possibilités s'il proposait de transformer cet échange en simple don d'informations. Mais de nouveau, c'était pour tester l'humain, apprendre ses réactions. Il n'avait rien à perdre mais tout à gagner.

<< Je suis prêt à te donner ce que tu pourrais demander sans rien te demander en échange. Nous ne sommes ni ennemis ni alliés et tu n'aurais rien à redevoir à ce vieux sage qui t'apprend ce qu'il sait. >>
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    « Je peux comprendre que ton idée de ma personnalité soit un peu confuse, mais en aucun cas, si j'en avais l'opportunité, revêtirais un habit aussi difforme. Je suis ce que l'on pourrait dire plus communément immatériel. Je n'ai pas de corps à proprement dit. Ce qui signifie que même si l'on ne peut m'affecter directement, je ne peux pas non plus agir sur les personnes physiques non plus. >>

    Ce gars en devenait intriguant… Si j’avais bien compris, ce gars était ce qu’on peut appeler un spectre… Un truc de fou, en gros, je n’étais même pas sûr de savoir ce qu’était un spectre… Genre un fantôme ayant tout de même une légère influence sur la vie ou quoi. Fin un truc de mage, quoi.
    Et si ce gars avait préféré porté un autre habit que celui-là, c’est que logiquement, (et je comprenais au moins ça), il avait pas eu le choix…
    Le Pourquoi du comment et le subjonctif de l’imparfait, j’en savais pas grand-chose mais j’ai deux trois logiques de vie… Et je crois qu’à défaut d’être un idiot, il faut se méfier de ce qu’on ne peut pas s’expliquer.

    Mais ce vieillard avait réussi à éveiller un infime soupçon de ma curiosité. En d’autres termes, je me questionnais dans le genre sérieux sur ce que pouvait être ce gars… Réellement je veux dire… Pour être un sans-cœur pourvu d’une âme, il devait être costaud mais de ce qu’il disait, il était jamais qu’une loque…


    << Je prononce l'égalité alors qu'en réalité, je possède un seul et unique avantage sur toi: ton nom. Je pourrais te donner le miens... Mais que vaut un nom pour un sans-cœur? Nous ne sommes que des créatures, nous n'avons même pas de corps, comme tu peux le constater avec moi. Et enfin, après j'en reviendrais à notre discussion... Je ne pourrais même pas utiliser de magie. Si je fais appel à quelques sans-cœur pour vous libérer ou vous attaquer, je risquerais fort de me faire repérer dans l'immédiat. >>

    V’la autre chose… A ça, je ne pouvais que croire qu’il avait pas compris que je ne voulais pas d’aide de sa race… Et puis, même s’il m’envoyait des sans-cœurs, il aurait l’air bien con… J’ai pas besoin de mes poings ou de mon arme pour m’adonner à la baston. Non, tout est dans le regard… J’ai le regard d’un tueur… Mais attention, c’est bien plus dur que ça en a l’air, que je t’explique…
    Tu fais un truc de malade, genre qui fait bien comprendre que t’as la classe, tu regardes ensuite un point devant toi, on s’en fout de quoi et tu focalises ton attention sur ce point… Et brusquement, tu dois regarder une personne dans les yeux en changeant radicalement ta façon de penser. Tu dois penser comme un tueur, un vrai Caïd bourré de protéines. Et là, les chocottes que le gars va avoir, il va rien comprendre… Je pourrais faire mon regard de tueur sur le spectre mais bon…
    … Je ne suis pas échauffé, voila…


    « T’as bien raison, vieux… J’en ai rien à foutre de ton nom… Je tacherais juste de me rappeler de tes habits de clochard si je te revois dans la rue et que j’ai envie de cogner un vioque. »

    Les Grandes folles, les pédales, les… ‘Fin les mages, en gros, appelleraient ce genre de réponse : Une attitude méchamment gratuite, non constructives et bonnes pour la petite société. C’était juste des façons que j’avais si je puis dire. Voyez par exemple, si vous avez vu que le vioque n’a pas réagi à mes premières insultes, alors vous avez des chances de comprendre mon fonctionnement. J’insulte, j’insulte et si on fait toujours genre que j’ai rien dit, alors j’arrête de critiquer et je ferme ma gueule de gitan.

    En l’occurrence, ce gars s’avérait être une tête dans son genre… Il ne se rabaissait pas à mon niveau, comme dirait un mage.


    << Si pourtant, tu persiste à décliner mes propos... J'ai encore la possibilité de te renseigner en ne demandant rien en retour. Oui... Même si j'y perdrais, ce ne serait qu'un recul temporaire, un jour ou l'autre, je finirais par savoir qui tu es réellement. La patience est l'une de mes vertus première. >>

    … Eh ben, que je me suis dit, ce gars se prend pas pour de la merde… Et ça commençait presque à me rassurer dans le genre… Je voyais que j’avais affaire avec un gars de la cour des grands…

    Mais c’était sa dernière phrase qui m’avait « perturbé »… Avec elle, il venait clairement de m’avouer qu’il voulait des informations sur mon groupe, mon état, mes motivations et que sais-je encore… Il avait des soupçons qui étaient fondés, certes mais qui avaient visé plus juste que ce qu’il n’aurait cru…


    « … »

    << Je suis prêt à te donner ce que tu pourrais demander sans rien te demander en échange. Nous ne sommes ni ennemis ni alliés et tu n'aurais rien à redevoir à ce vieux sage qui t'apprend ce qu'il sait. >>

    Ce vieux sage… Ce vieux sage… Ce vieux sage…

    Ce vieux… Sage.

    Ce vieux sage…

    Et je me disais en mon for intérieur : Lui dis rien, mon p’tit Jecht, tu vas tout faire planter.


    « Vire déjà toutes les informations sur toi, sur la bande au Noiraud et sur les autres camps de ta liste… Je m’en fous de vous tous et de vos misérables motivations… »

    J’ai doucement fermé les yeux, j’en avais oublié la présence de Belle qui toujours se tenait derrière moi mais je sentais sa volonté peser sur mes épaules… En général, je ne refuse jamais rien à une jolie femme mais j’étais certain de ne pas lui faire du mal si je demandais bel et bien quelque chose…

    « … Je t’enverrais bien me faire quelques courses, je suis un peu emmerdé pour partir maintenant tu vois ? Me faudrait genre de la bière, des clopes, un briquet toujours utile, un rasoir parce que si je dois rester des plombes ici, je voudrais faire mon retour avec classe et sans la barbe que t’as probablement sous ta cagoule… Alors des sodas et pour la princesse, une salade et un jus de fruit… »

    J’ai tenté un sourire mais j’ai vite vu que le gars n’a pas franchement réagis à ma blague… Et pour ce qui est de la princesse, c’était dans le même type, on m’avait foutu les deux pas marrants, de quoi bien casser mon humeur… Je me suis repris et d’un ton confiant, ai demandé une chose presque anodine mais qui bizarrement me démangeait.

    « Hey, Voldemort… Le Soleil brille toujours sur l’Ile du Destin ? »

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Au final, les réponses qu'il avait obtenu étaient plutôt vague, légères, insignifiantes. Mais pourtant, elles démontraient un point essentiel sur le guerrier: il se souciait que très peu des autres, de ce qui l'entourait, de lui-même. Il devenait donc de plus en plus difficile de trouver exactement ce qui le motivait, ce qui alimentait son envie de combattre. Le plaisir des coups? Vouloir devenir encore plus fort? Il était déjà si puissant, ça ne lui irait pas très bien en fait. Le scientifique méditait sur ses prochaines paroles, il devait être clair et précis, sans pour autant l'atteindre directement. C'est alors que contre toute attente, il se vit poser une question. L'île du destin? Le jour où il y avait mit les pieds pour la dernière fois remonte à si longtemps... Et bien sur, il y était retourné, si seulement c'était possible. Aujourd'hui, ce monde n'est plus. Il prit un moment de pause avant de prendre la aprole, finissant par avouer ce qu'il savait.

<< Le soleil brille toujours... mais malheureusement, il n'y a plus rien pour en refléter la lumière. Oui... Tu me comprend bien... Cette île n'existe plus. J'aurais très bien pu dire que c'était une des conséquences de mes précédentes actions dans le monde, mais elle était déjà dans cet état lorsque je suis allé voir ce qui s'y passait. Quelqu'un est passé par là et a sans doute détruit tout ce qui s'y trouvait sans réelle raison. En tant que savant, je n'y voyait aucune raison à m'attaquer à ce monde, alors je doute fort que quelqu'un d'autre y trouve suffisamment d'intérêts. >>

Maintenant se posait une nouvelle question: est-ce que Jecht avait aussi des raisons de prendre des nouvelles de cet endroit maintenant inexistant? De la famille? Des amis? Des rivaux? Toutes les raisons du mondes pouvaient correspondre, mais aucune ne pouvait être établie par le sans-cœur, qui n'en savait pas assez.

<< Tu as surement tes raisons pour m'avoir posé cette question. Donc au final, il existe quelque part dans ton cœur quelque chose qui attire ton attention. Je dois supposer que c'est ce qui te garde humain. >>

Maintenant qu'il en avait assez entendu, il ne devait plus s'attarder dans les cachots de ces lieux. Il finirait par se faire repéré, peu importe à quel point ses pouvoirs sont limités et qu'il arriverait à les cacher aussi longtemps, c'était déjà un miracle. Le combat précédent avait aussi affaibli les autres, ça devait surement jouer aussi. Lentement, sous une forme de fumée peu opaque, il commençait à s'en aller.

<< Je dois maintenant t'abandonner à ton sort. Comme promis, je ne ferais rien pour t'aider, je suis neutre dans ce conflit qui règne sur ces mondes et je le resterais encore quelques moments. Puisse le destin, ou le hasard, ou encore que sais-je en quoi tu puisse croire, te porter chance. Ces combats sont loin d'être terminé d'après ce que j'ai pu observé jusqu'à aujourd'hui. >>

Et il partit, sans un mot de plus, aussi simplement qu'il était apparu, sans aucune surprise, sans aucun bruitage ou effet spéciaux dont abuserait certains grands ennemis publics. Seuls la princesse de cour et le prisonnier étaient encore là.
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