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Kingdom Hearts RPGConnexion
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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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-C’est bon, Merson, je m’en charge.
]-Comme tu voudras.

Le garde du corps échange un dernier regard avec moi puis retourne dans la salle de surveillance. Je reste seule dans le hall avec Andy.

-Désolée Alix, c’est les nouvelles consignes. On ne laisse personne entrer avec quelque chose dont il pourrait se servir comme une arme.

Ah bon ? Et tous les couverts alors ? Les cordons de rideaux ? Les bouteilles de champagne. Je pourrais trouver cent façons de lui régler son compte sans amener aucune arme. Je ne peux pas vraiment faire la fine bouche, étant donné que je suis venue travailler seule aujourd’hui, alors je hoche la tête silencieusement tandis qu’il fouille mon sac puis qu’il regarde si je ne cache rien sur moi.

Il passe ses mains sur mes hanches puis descends sur mes cuisses et s’arrête lorsque la robe prend fin.

Voilà, c’est bon. J’espère que tu m’en veux pas.

Il arbore un sourire gêné. Je garde une expression neutre. Je ne peux pas dire que cela me soit agréable, j’estime avoir été suffisamment touchée contre mon gré dans mon existence de sans-coeur, mais je ne suis pas choquée non plus.

-Tu fais ton boulot.
-Et ta soeur, elle n’est pas là ?
-Malade.
-Ah merde. C’est vrai qu’elle n’avait pas l’air bien avant-hier. J’espère que ça va aller, avec le patron.

Moi aussi. Il faut que ça aille.

-J’imagine qu’il est déjà contrarié, en plus.
-Ou…ais.
-Bon allez, j’y vais.

J’entre dans le séjour. Pavani est visiblement sur son ordinateur portable  en train de participer à une visioconférence, je vois quelques têtes en mosaïques sur son écran. Quand il me voit arriver, il semble accélérer la fin de cette entrevue. Quelques instants plus tard, il m’interpelle.

-Alix, votre soeur n’est pas là ?

Je me déplace pour lui faire face tandis qu’il est assis dans le canapé, histoire de donner l’impression que j’ai quelque chose à faire de son avis. Je simule un malaise et de la confusion.

-Je suis désolée, Monsieur.
-Il y a un problème ?
-Elle est malade. Elle est tout à fait incapable de venir ces jours-ci, et je ne sais même pas si elle en sera capable après-demain.

Autant prendre les devants.

-Qu’a-t-elle la pauvre petite ?

Sa sollicitude m’écoeure mais je dois faire avec, je dois même m’en satisfaire.

-Une mauvaise bronchite. Elle a beaucoup de mal à respirer, au point de devoir régulièrement se servir d’un inhalateur. Nous avons pensé que sa présence vous… desservirait.
-Vous avez raison. Je ne peux pas dire que cela m’enchante mais… il faut croire que ce nouveau climat vous indispose toutes les deux, chacune à votre tour.

Je revois ces heures que j’ai passées à délirer dans mon lit, errer dans des abîmes d’inconscience et d’incohérence.

-Quel est le programme ce soir monsieur ?

Il semblait plongé dans ses pensées, il sursaute et revient à moi.

-Oh. Petite sauterie, pas grand-monde. Quinze personnes. Je ne doute pas du fait que vous pourrez gérer tout cela à vous toute seule.
-Très bien, je vais me mettre au travail alors.

Je m’apprête à rejoindre la cuisine quand il m’arrête.

-Ah oui encore une chose, Alix.
-Monsieur ?
-J’aurais aimé que vous restiez après la fin de la soirée, juste quelques minutes de plus. J’aimerais vous entretenir de quelque chose. J’aurais préféré que votre soeur soit là, mais autant vous préparer à cette idée au plus tôt.
-Une idée ?
-Vous verrez bien.

J’ai en effet ma petite idée là-dessus. J’espère que c’est ce que je crois. A nouveau, je me prépare à rejoindre mon poste puis…

-Monsieur ?
-Oui ?
-Vous avez des nouvelles pour votre homme ?

Sa mine se défait, ses commissures se baissent, il est manifestement contrarié.

-Aucune nouvelle.

Il soupire.

-Figurez-vous qu’on ne l’a même pas via quitter l’hôtel, et il n’y a aucune trace de lui sur les vidéos du hall.
-Il serait sorti par une autre entrée ? [/color]
-Possible. Ou on l’a aidé. Ah, et on a bien volé quelque chose dans mon coffre. Une seule chose qui oriente mes présomptions dans un sens, a priori. Mais cela ne vous intéressera pas.

C’est sans appel le signal que je ne dois pas poser plus de questions. Je le quitte et mets alors au travail.

La soirée se passe sans encombre, assez calmement. Cette fois, tout le monde semble moins survolté, comme s’ils savaient tous que quelque chose s’était passé et qu’il est de bon ton d’être plus discipliné. Je remarque même que Pavani boit moins d’alcool que d’habitude : à plusieurs reprises il refuse que je le serve. Certains des invités étaient déjà présents avant-hier. Peut-être en suspecte-t-il. En tout cas, Merson veille toujours au grain, plus ou moins caché dans son coin.

Quand la soirée prend fin, je me mets à tout ranger, je lance le lave-vaisselle, je nettoie les surfaces. A force, je deviendrai peut-être une fée du logis, c’est bien ce que mes derniers mois à la Shinra m’auront appris.

Il faut que je m’attende à rentrer tard. Quand j’ai fini, je me dirige vers le bureau de Pavani où il m’a demandé de le rejoindre. En passant la porte, je la désigne d’un geste histoire de savoir si je dois la fermer ou pas, et donc si je dois m’inquiéter ou pas.

-Vous pouvez laisser ouvert, mes hommes sont au courant. Asseyez-vous, Alix.

Je prends place dans un des fauteuils en face de son bureau.
Il prend une gorgée du cognac qui repose dans son verre et expire.

-Si l’on oublie vos soucis de santé, êtes-vous satisfaite de votre sort ?
-Mon sort ?
-Etes-vous contente de travailler pour moi, à cet étage, avec le salaire et les horaires que vous avez ?

Je feins l’enthousiasme en hochant la tête plusieurs fois.

-Bien sûr.
-Et votre soeur ?
-Sans doute autant. Nous sommes toutes les deux ravies que vous nous ayez choisies et nous vous remercions, Monsieur.
-Bien.

Il s’appuie sur son dossier, s’affalant et faisant d’autant plus ressortir son abdomen saillant. Quel homme misérable.

-J’aimerais vous impliquer dans un projet, un tout nouveau projet en vérité.
-Un projet ?
-Un nouvel établissement que j’ouvre à Costa. Je viens d’obtenir le permis mais… la construction est à vrai dire déjà très avancée. Il se pourrait que nous ouvrions bien plus vite que prévu.
-Cela me semble très intéressant, Monsieur.

C’est ça, lui donner l’impression que tu serais enchantée de participer à cette oeuvre qu’est l’Asmodée.

-L’Asmodée est en soi un projet assez banal mais je… je pense que vous apprendrez à découvrir toutes les facettes qu’il renferme.
-Vous voulez que nous y travaillions avec ma soeur, monsieur ?

Il secoue la tête à la négative.

-Pas définitivement, juste le temps d’une soirée. Si l’on oublie vos absences, je suis plutôt satisfait de votre implication, à toutes les deux. Et votre présence, votre statut de jumelles, a souvent tendance à attiser la curiosité et l’admiration de mes amis. Je pense que nous pourrions mettre cela à contribution pour la soirée d’ouverture.

Je laisse passer quelques secondes histoire de laisser croire que je digère cette information.

-Et j’aimerais beaucoup que vous m’aidiez à organiser cette soirée. Je n’ai pas beaucoup de temps.

Il soupire et fait tourner de quelques degrés son siège de bureau.

-Comme vous pouvez vous en douter, je rencontre quelques obstacles dernièrement. Obstacles dont il vaut mieux que je m’occupe.
-Vous pouvez compter sur moi, sur nous, monsieur.

Il sourit largement, sincèrement satisfait.

-Voilà enfin une bonne nouvelle. Après-demain, je vous propose d’annuler la soirée pour que nous puissions discuter de l’organisation. Nous pourrons même aller visiter les lieux, si vous le souhaitez.

Il est prêt à annuler l’une de ses fameuses soirées pour me présenter son projet, à moi, sa petite serveuse depuis quelques semaines ? Quel enthousiasme. Devrais-je m’inquiéter ? Je n’ai pas le choix, il me faut jouer le jeu.

-Avec plaisir.
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Ah ! Ça se concrétise ! Very Happy

J'aime bien le fait que tes premiers RP se concentraient sur le boulot en tant que tel, et que plus on avance, moins t'en parle. C'est bizarre a expliquer mais... Ça rend le truc réel quand même ? Genre, on a compris, on sait que ça se passe en hors champ, et tu décides de nous parler que du plus intéressant. Ici donc, les légers changements qui se passent chez Pavani, et justement les deux petites discussions avec lui. On a plus rien a apprendre de son entourage ou de ses fêtes, donc on reste sur l'essentiel.

Probablement que ça aurait été lourd si tu t'étais attardée sur la soirée sans raison ouais. En tout cas, c'bien !

Puis la discussion avec Pavani est bonne aussi. Au début, s'il ne parlait pas trop, ici aussi on a l'impression que sa confiance augmente un peu plus ou quoi. Les dialogues sont plus longs, y'a plus d'infos qui passent et tout. En fait, je l'aime pas, mais je l'aime bien quand même. Ça veut rien dire là, mais ouais... C'est un personnage détestable quoi, mais il est quand même bien... écrit ? J'sais pas ouais ?

Donc forcément, plein de questions ! Le fait qu'il en parle et qu'il veuille faire visiter au Cygne, j'me demande comment ce sera quand Odile sera remise sur pieds. Est-ce qu'il lui fera le même coup, ou est ce que tu seras chargée de lui expliquer, machin ? Est-ce que finalement elle, elle va être écartée du truc ? C'est très peu probable j'imagine, mais je reste évidemment ouvert a toute éventualité Very Happy

C'est vrai que tu nous fais un rappel au truc qui t'avais touchée à Agrabah. Ou t'étais partie en couille pendant deux trois jours. J'ai... jamais compris pourquoi ça avait fait ça d'ailleurs. P'tete que y'aura une explication plus tard, va savoir ? En tout cas, ça m'intrigue quand même. .... ou alors j'ai raté un détail comme un golmon xD

Toujours est-il que j'ai pas grand chose à signaler. SI ! Une faute énorme, complètement WTF :

"Figurez-vous qu’on ne l’a même pas via quitter l’hôtel"

Alors... hypothèse. Parce que remplacer vu par via, c'est quand même chelou. Ça se trouve t'étais en mode "Figurez-vous qu’on ne l’a même pas vu quitter l’hôtel via les caméras de surveillance" et puis... tu t'es ravisée chais pas quoi. C'pas bien grave, non. Le plus grave, c'est le crochet qui traine au début du RP, et la balise /color qui s'est perdue. C'est quand même con de faire du code son boulot et de rater du bbcode. . .

Bref ! C'tait PAMAL !

Facile : 10 xp, 100 munnies, 2 PS en Magie !
Tu obtiens un rapport OMANDIEU !
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