Nom : Euyevair Prénom : Qina'ran Âge : 26 ans
Race : Miqo'te Camp Shinra Monde d'origine : Terre des dragons
Titre : Le néon Grade désiré : Qu'importe
Race : Miqo'te Camp Shinra Monde d'origine : Terre des dragons
Titre : Le néon Grade désiré : Qu'importe
Test RP
Les murs entiers se mirent à changer, ce n’était plus une salle aux murs métalliques. Des petits cubes translucides parcouraient la pièce pour laisser apparaître derrière eux le nouveau décor. Le sol devenait sablonneux, des fines particules rosâtre s’envolant avec de simples pas. Des coraux aux couleurs chatoyantes, des anémones dansantes et des algues immenses se formaient sur des rochers aux alentours. Il y avait même des petits poissons aux écailles de toutes les couleurs nageant librement comme si de rien n’était. On se serait cru au fond d’un océan tout droit sorti d’un rêve, avec toutes ces nuances pastel, ces bulles roses et une faune inoffensive propre à la contemplation.Il était littéralement dans un espèce de réservoir circulaire, des parois de verre laissant réfléchir une lumière verte qui se situait tout en haut du bassin, pareil au soleil à la surface de la mer. On aurait dit que quelqu’un avait transformer le fond d’un énorme conduit en vivier pour ces animaux marins.
Bizarre, on est sous l’eau et j’peux quand même respirer. Et c’est quoi ce truc que j’entends en fond ? On dirait de la musique mais pas d’instruments que j’connais. Ça m’rappel quelque chose, c’est dingue, pas moyen de m’en souvenir. En tout cas c’est chill, ça m’détend de fou. C’est pas l’genre d’endroit où j’taperai une sieste mais avec ça dans les oreilles, ça donne envie.
J’peux savoir où on est ?
C’est un de nos programme test. Une variante modifiée d’un monde connu. Ne vous laissez pas avoir par l’apparence de cet endroit. Il est juste plus propice pour les observations à venir.
D’accord. Et j’suis censé tabasser quoi ? La petite sirène ?
C’est à peu près ça. Nous allons d’abord commencer par une première série d’essai. Différents mannequins vont apparaître un peu partout, c’est à vous de les détruire afin de continuer.
Ok, ça a l’air facile. Et la musique aussi en fond c’était obligatoire ? Pas que ça m’déplaît au contraire, j'la trouve cool.
En effet, ça fait parti de l’algorithme de cette simulation, vous comprendrez vite pourquoi.
En effet, le miqo’te, de ses grands yeux bleus canard, voyait qu’il était maintenant sur une espèce de plateforme volante dont l’erg tombait en contrebas dans le vide de cet espèce d’aquarium sans fond. Il voyait d’autres estrades rocheuses aux alentours similaires à la sienne. Ses cibles se trouvaient sur celles-ci et pour y accéder, il devait sauter de plateforme en plateforme pour toutes les éliminer, pareil à un parcours. Ces parcelles volantes étaient aussi reliées par des rails lumineux, comme si il était possible de glisser dessus.
Qina’ran choisit la première option. Prenant un peu d’élan, il bondissait sur la première plateforme en face de lui. Malgré l’ambiance aquatique, la pesanteur elle était bien la même que sur la terre ferme et il se réceptionna en effectuant une roulade vers l’avant. Le premier mannequin apparût devant lui. C’était un espèce de billot de corail bardé de plus petites branches sur lesquelles étaient surmontées des espèces de cibles lumineuses, une aquarelle qui attendait qu’on lui tape dessus.
Vous devez frapper toutes les cibles dans un temps imparti pour progresser. Si vous ne réussissez pas du premier coup, ce n’est pas grave, vous pourrez réessayer.
Il y avait trois points de mire alignés. Le félin frappa en se retournant une première branche, asséner un coup de coude bien senti au deuxième à l’autre extrémité, avant de pivoter pour balancer son pied vers le tronc et donc la dernière cible. Il avait peut-être un peu frappé fort puisque ce dernier balança le mannequin dans le vide un peu plus loin. Une sonorité assez positive retentissait, faisant apparaître un autre défi immobile sur la plateforme suivante.
Il continua ainsi de suite sur cinq autre objectifs de la sorte, sans difficultés apparente. Sauf le dernier sur lequel il butait un peu. Il éliminait toutes les mires devant lui mais cela ne faisait pas disparaître pour autant le mannequin et l’empêchant donc de progresser. Il avait beau les frapper de toutes ses forces, rien n’y faisait. Cependant, ses oreilles n’arrêtaient pas s’exciter, comme si il avait capté quelque chose, un son plus précisément. En effet, il y avait une cible plus éloignée que les autres. Oscillant d’un sourcil pour se rendre compte de sa bêtise. Il frappa toutes les cibles du mannequin avant de tirer un laser bleu-vert sur le papegai qui s’était presque moqué de lui, soupirant.
Il était arrivé sur la dernière plateforme et il n’y avait plus aucun prototype à abattre.
J’me disais bien que ce serait pas non plus aussi facile. Hey oh la voix là ! J’ai fini !
Nous allons passer au vrai test à présent. Pensez à utiliser habillement vos matérias, cela sera crucial pour nos analyses.
Ouais ouais. Vas-y, envoie moi le big boss ! J’suis chaud !En plus d’avoir déjà remarqué qu’il était dans une sorte d’aquarium géant, la flore et la faune avaient pourtant un je-ne-sais-quoi d’artificiel. Les branchages des coraux étaient assez carrés et pas aussi naturel qu’il le pensait. Le félidé avait pourtant déjà plongé plusieurs fois dans la mer de Bohai à la Terre des Dragons, et malgré un bestiaire plus imposant mais tout aussi coloré, il ne se souvenait pas de sculptures corallines aussi géométriques. Il a grandi dans un petit village de pêcheurs et c’était normal pour lui d’aller passer sa tête dans l’eau sur une barque ou bien d’explorer les fonds marins aussi longtemps que sa respiration le lui permettait. Il y a quand même passé une bonne dizaine d’années.
Un peu nostalgique et pensif en faisant le comparatif de ses souvenirs avec cette fausse réalité dans laquelle il était évalué, un énorme flash blanc survint soudainement, se répandant dans tout le conduit. En rouvrant les yeux, il n’en croyait pas ses yeux. Une fille colossal apparut en plein milieu de l’aquarium. Toute pimpante, une robe d’écailles diaprées et de textures pastel. Nonobstant sa blague de tout à l’heure, c’était en effet une espèce de sirène qui se trouvait face à lui, d’au moins dix bons mètres de haut, la peau teinte saumon et à la queue de poisson en éventail d’un fuchsia luisant. On aurait dit un bonbon à la menthe et à la framboise. Des cheveux courts ondulés dans les même tons coiffés tels des branchies et un visage d’adolescente la rendrait presque inoffensive si elle n’était pas aussi titanesque. La pupille de ses yeux vert d’eau fluorescent étaient en forme de cœur. Elle arborait un grand sourire sincère, innocent et bienveillant.
Woooooh ! Un poisson !
Ça alors ! Bienvenue mon ami. Et ne suis pas un poisson ! Moi c’est Sayu, ravi de te rencontrer le petit chat.
Mais je suis pas un chat non plus ! Wow !
L’être fabuleux s’était approché de lui en nageant avec beaucoup de grâce, le grand visage de la sirène louchant sur la petitesse du félin. Il avait plus de paillettes dans les yeux que de sentir une réelle menace venant de cette personne. Elle avait l’air fascinée par le miqo’te, pareil à un enfant observant avec admiration un petit être de la nature. Sa voix avait l’air aussi douce qu’une cuillère de miel.
Tu ressembles à une brioche grillée avec ton teint. Et tes cheveux, on dirait de la ficelle. Tout comme ta longue queue toute touffue, c’est trop mignooon ! C’est quoi ton petit nom ?
Ahah ! Merci mam'zelle. Et toi, t'es à croquer. Moi c’est Qina’ran Euyevair.
J’ai envie de te gratter derrière les oreilles ! Miiih !
C’est gentil, mais je suis pas vraiment le genre de miqo’te qu’on appâte avec des grattouilles.
Est-ce que tu es là pour apprécier la douceur infinie de ma voix angélique ?
J’irais pas jusque là non. Même si habituellement j’serais ravi de t’écouter chanter, c’est pas dans mon emploi du temps. C’est l’heure de casser des bouches ! Mais j’vois pas trop d’méchants là à dire vrai.
Ce n’est pas bien de se battre. Il n’y a que l’amour qui fait battre le cœur de ce monde. Je le vois dans ton regard. Ton cœur bat comme les vibrations frémissantes de l’océan. Ba-boom. Ba-boom !
Ba-boom ?
Ça veut dire suis ton cœur Qina’ran.
Je… Comprend pas tout là. Et dans quel contexte ? De toute façon, j’suis là pour me battre et t’as l’air d’être la seule chose sur laquelle taper. Donc, ma jolie, on va s’foutre sur la gueule.
Ce que tu es méchant. On dirait que je vais devoir te battre grâce au pouvoir de… LOOOVE LOOOOVE SAYU PIUUUUUU !
Hey reviens ici te battre comme un homme ! Enfin, comme d’homme à poisson ! Tu seras pas le premier gros poiscaille que j’attrape !
La musique en fond venait de s’emballer pour quelque chose de plus funky, Qina’ran se surprit même à bouger sa tête en rythme, essayant pourtant de se concentrer sur son adversaire qui avait enfin décidé d’en découdre au lieu d’agir comme une préadolescente qui aime un peu trop les trucs mignons.
La sirène ouvra le bal en donnant un énorme coup de sa queue de poisson sur la plateforme sur laquelle se trouvait le sujet de test, assaut qu’il vu arrivé assez vite, sautant sur la plateforme voisine pour esquiver l’attaque, celle-ci détruisant le récif sur lequel Qina’ran était il y a quelques secondes.
Wow ! J’ai bien failli couler à pique ! Elle a pas l’air de plaisanter celle-là. Ou alors, c’est peut-être un autre contre-la-montre ? J’vais devoir plier ça vite fait avant de plus pouvoir rester sur mes pattes.
Malheureusement pour lui, malgré sa taille colossale, Sayu restait hors de portée. Et surtout, elle semblait beaucoup plus mobile que le minet blond, puisque cette dernière se mouvait comme un poisson dans l’eau, alors que Qina’ran était cloué au sol. Il ne lui fallu pas longtemps avant de pointer son doigt en direction de la maîtresse de ces lieux, plusieurs lasers lancés dans sa direction avec la cadence d’un six coups, ou d’un blaster de dessin animé. Cela n’avait pas l’air de l’endommager de quelque manière que ce soit. Au contraire, elle avait l’air de s’illuminer plus qu’autre chose, pareil à un néon brillant pompant encore plus d’électricité.
Hihiiii ! Merci pour ces petites friandises ! Ça a l’air aussi sucré que toi. Chante et danse avec moi Qina’ran ! Un, deux, trois, peaaaaace !
Elle semblait avoir absorbé son sort avec une facilité déconcertante, ça avait l’air de l’avoir rendu encore plus forte. Et pour l’en remercier, elle fit apparaître un grand trident dont les pointes étaient en forme de cube, on aurait dit un jouet qui s’allume plus qu’une véritable arme. Mais elle savait s’en servir et elle le montrait habillement en le faisant tournoyer autour d’elle avant de frapper vers le miqo’te. Une attaque plus rapide, qu’il eut du mal à éviter cette fois-ci, ça l’avait éjecté plus loin avec le choc. Toussotant à cause du sable en l’air, le félin maugréait.
D’accord elle est aussi casse-pieds que mignonne. Mais ça va pas durer longtemps ! Mais y a un truc qui chiffonne : j’peux savoir qu’est-ce que c’est que ce genre d’ennemi au juste ?!
On me souffle dans l’oreillette qu’il s’agit du projet d’étude de quatre étudiants de San Fransokyo. Il paraît qu’ils sont fan de la musique pop de là-bas et des idoles virtuelle.
Virtuelle mes fesses ! Il me défonce carrément l’ordi là ! C’est d’la triche !
Vous n’êtes pas là pour vous plaindre mais pour être testé. Si vous n’y arrivez pas, ce n’est pas grave.
Si si j’vais l’faire. Toi là haut, t’as l’air d’oublier un chose : je ne recule devant rien. Et toi la petite sirène, je suis Qina’ran Euyevair, fier combattant au service de la Shinra ! J’vais mettre le paquet cette fois ! Ça m’a donné une idée.
Essaye de m’attraper, hihi.
Le poisson électronique ne faisait que le narguer en nageant autour du félin, frappant de temps en temps près de lui. Le sujet à oreilles de chat se souvenu de deux choses : il n’était pas vraiment sous l’eau et cet adversaire avait été généré numériquement. Faisant appel au premier sort qu’il avait appris des monstres qu’il avait combattu par le passé, il propulsa un jet d’eau sous haut pression de sa gueule directement sur son gigantesque adversaire. Et ça marchait. L’idole virtuelle n’avait pas l’air d’apprécier du tout ce genre d’attaque aquatique, ironique pour une sirène. Après s’être fait aspergée plusieurs fois d’affilé, ses mouvements devenaient un peu plus saccadés, robotique. On pouvait discerner un espèce de circuit imprimé sur la partie humidifiée. Sa voix aussi grésillait un peu dorénavant.
Ce que t-t-t-t-tu es m-m-m-m-méchant ! Au nom de l’amour, j-j-j-j-j-je vais te punini-ni-ni-nir !
Tu bégayes maintenant ? C’est nouveau.
Et ça-a-a-a-a aussi !
Les parois de l’arène se mirent à s’assombrir, l’obscurité gagnant les lieux mais pas pour longtemps. Toutes les plantes brillaient dans le noir de façon chatoyante, pareil à des tubes de néon. C’était comme si elle avait décidée de passer à la phase supérieur. Sayu également avait eu le droit au même traitement. Ses cheveux, ses yeux, son sourire juvénile, son trident et des parcelles de sa robe flamboyaient, dansant avec les ombres. Un symbole power avait même apparu sur son buste.
Joli relooking, ça doit être pratique pour lire la nuit.
Tu n’aimes pas tout ces zéro et ces uns ? Grâce à eux je peux communier avec tout mes fans partout partout, dans tout les mondes ! Est-ce que vous êtes prêts ? Je compte sur vous ! Winky face !
Le cylindre du ring était devenu une vraie scène de concert. Des bâtons lumineux qu’il suffit de craquer pour les faire s’illuminer apparaissaient tout autour de l’arène, mouvant en rythme avec la musique. On entendait même un publique scander le nom de la sirène ou l’encourager, cette dernière se trémoussant encore plus qu’auparavant. Elle préparait quelque chose. Alors que Sayu frétillait, Qina’ran lui ne pouvait pas s’empêcher de danser subitement, il n’était plus maître de ses mouvements. Et même si il était apparemment contrôlé, il dansait plutôt bien, c’était un de ses talent qu’il avait travaillé. Mais valser sans son consentement, ce n’était pas sa tasse de thé et ça se ressentait. La sirène en profita de cette interlude rythmé pour asséner un gros coup de trident pile sur le fauve et nouveau fan, détruisant la plateforme au passage.
Heureusement pour lui, le stratagème ne semblait marcher que si Sayu dansait en même temps pour contrôler les autres et les forcer à suivre son tempo. Qina’ran avait juste eu le temps de sauter sur une nouvelle plateforme pour en réchapper. Pour se venger, il lui éclaboussa le visage de plein fouet avec son attaque aquatique digne des plus beaux poulpes. Ça ne lui fit pas beaucoup de bien. Elle fit comme des spasmes tout en reprenant sa voix crépitante.
Écoutez toutes ces ondes sonores que je vous offre ? N-n-n-n-non ! Laissez-moi ! A-a-a-a-allez vous en ! Nous d-d-d-devons lier nos émotions intan-tantan-tangibles !
Euh, ça va Sayu ? T’as pas l’air en forme.
Oust !
Ok, si tu l’prends comme ça.
Alors qu’elle allait abattre son trident sur le félin, grâce à son agilité naturelle, ce dernier sauta pour atterrir sur l’arme de son attaquante et ainsi s’en servir de tremplin, arrivant au niveau de son visage, lui donnant une énorme beigne dont il avait le secret. Le coup l’endommagea assez pour faire apparaître des composants robotiques sous la craquelure causée par son assaut. Mais il n’allait pas en rester là, sur l’épaule de la sirène, il cracha un long jet d’eau pressurisé à travers cette même ouverture, provoquant de lourds dommages à son adversaire colossal.
L’idole géante se stoppa net. La simulation semblait arrivée à son terme, parcourue de frémissements et ne s’affichait plus très distinctement. La seconde d’après, Sayu était inerte, comme désactivée, avant de disparaître dans une pluie de petits cubes lumineux ruisselant sur elle pour l’effacer.
J’étais comment ?
Plutôt pas mal je dois dire. Cependant, nous sommes déçus de la finalité. Vous avez peut-être réussi à exploiter la faiblesse de votre adversaire mais vous n’avez pas réussi à subtiliser l’une de ses attaques. Nous allons devoir réviser cette simulation.
Peut-être que ça marche pas sur les faux ennemis comme ça ? De ce que je sais, c’est que ça marche sur les monstres voilà tout.
En tout cas, votre maîtrise de vos sorts connus n’est plus à prouver, même si nous n’avons pas eu la chance d’enregistrer plus de données sur votre style de combat martial dont vous nous vanter les mérites.
Ouais, j’suis un peu rouillé, mais c’était pas vraiment le genre de gugusse contre lequel j’peux me défouler. Puis elle était chou, j’voulais pas trop vous l’abîmer, héhé.
Votre gummiphone Qina’ran. Je crois que vous avez un rendez-vous.
Ok cool ! J’espère que ça va être tout aussi intéressant. Et au passage, Sayu elle est cool. Continuez comme ça les gars ! J’attends le bon gros son sur mon phone !
Quelle journée putain ! D’abord on me fait affronter un robot géant trop mignon et maintenant une diseuse de bonne aventure. J’me suis réveillé dans une bien meilleur époque que dans l’temps.
Plus tard dans la journée, Qina’ran avait entendu parlé d’une cartomancienne capable de lire le passé et l’avenir. En quête de réponses sur son arrivée dans cette époque, il était bien sûr curieux de savoir ce qu’il lui était arrivé. Il n’était pas non plus amnésique. Néanmoins après avoir rattrapé son retard, que ce soit dans l’époque dans laquelle il se trouvait et le décalage technologique, chose à laquelle s’était vite ressaisi. La voyante en question travaillait de plus pour la même entreprise que lui.
Elle devait avoir la trentaine, voir un peu moins. De longs cheveux noirs, un visage assez maquillé pour ne pas passer pour une fille de petite vertu mais pour cela dit rester élégante. Un regard rouge, concentré sur des cartes posées sur la table en face d’elle, presque perçant. Sa tenue était assez similaire à celle de Qina’ran, un long manteau à col large bordé d’accessoires cuivrés, un large col, mais beaucoup plus de tissu blanc alors que le miqo’te lui est tout habillé de noir, avec bien sûr des petits bandes rouges discrètes, le tout rappelant les coloris de la Shinra.
Le jeune homme s’approchait d’elle, assuré, sûr de lui comme à son habitude. Elle ne semblait pas daigner le regarder dans les yeux, trop accaparée par son jeu.
Oui b’jour m’dame.
Asseyez-vous. J’vous attendais.
Ouais ouais, c’est c’qu’ils disent tous. Avant de commencer, j’aimerais juste dire que j’crois pas en toutes ces conneries de vision du futur tout ça. J’en ai déjà croisé une et c’était pas c’que j’appelle une flèche dans l’domaine.
Écoute mon chaton, j’suis une pro moi.
OK, tu commences à me tutoyer j’aime ça. On va pouvoir parler sérieux toi et moi. On m’a dit d’venir te voir.
J’le sais déjà ça mon chou, mais c’est quoi ta question ?
Ah super, t’es censé savoir c’que j’veux non ? Et j’dois en plus faire tout l’boulot. Vous êtes vraiment des charlatans.
La voyante sorti une dague d’une rapidité déconcertante en la plantant dans la table à quelques centimètres de la main du miqo’te, celui-ci ne sourcillant même pas à cette petite provocation.
J’en ai réduis en charpie pour moins qu’ça mon mignon.
Et j’peux dire la même chose chérie. Sauf que moi j’ai pas besoin d’un couteau à beurre pour te tartiner la tronche.
Attends, cette voix… Cette façon de parler…
Bordel, Oyuun c’est toi ? Putain c’que ça m’fait plaisir de voir une tête connue !
Ce bon vieux Qina’ran ! T’as pas pris une ride toi en revanche ! Ça doit faire quoi, dix ans ? Tu m’donneras ta crème de jour.
Au moins ! C’est c’que m’ont dit les toubib de la société.
Bah oui ! J’me disais bien que j’avais entendu parlé de toi ces derniers temps. Des bruits de couloirs rien de plus, paraîtrait qu’un beau gosse de chat se ballade dans les locaux, j’ai tout de suite pensé à toi ! Mais j’pensais que t’aurais pris un peu plus d’âge.
Oh tu sais, quand on est coincé dans la pierre pendant presque une décennie, on voit pas l’temps passer ! Haha !
Toi, t’as dû draguer la mauvaise personne encore.
Même pas ! C’était genre, une espèce de méduse, ou une cocatrix, mais de chez nous tu vois. Elle m’a laissé comme ça et de c’qu’on m’a dit. Puis y a la Shinra qu’a débarqué, ils m’ont libérés de ma statue de pierre tout ça.
Ah ouais, chaud en vrai.
Et toi ma chérie ? Tu racontes quoi ?
Oh rien de bien spécial, j’fais mes trucs avec mes petites cartes là et on me paye, c’est génial.
Et ça marche bien ?
Bah écoute, autant des fois j’y mets l’paquet, mais autant des fois j’me foule pas et j’fais un peu de démagogie hein. Y a des gens qui veulent des réponses et y en a qui veulent être réconforter. Rien que tout à l’heure, j’me suis fait mille munnies par un petit costard cravate qui voulait savoir si sa femme avait un amant.
Et alors ?
Bah elle le trompe ! Et pas qu’avec un d’ailleurs… Mais lui aussi, alors j’ai juste balancé deux trois phrases bateau et il est parti, la bourse vide et avec un smile grand comme la muraille de Chine. Pour une consultation à trois munnies, je pense qu’il s’est déjà assez fait enflé comme ça.
Bien joué en vrai !
Oh c’est pas mon métier pour rien. Mais pour toi, j’vais pas t’la faire à l’envers, même si je sais qu’t’aimes ça. J’vais même te la faire gratis, j’suis de bonne humeur.
Merci Oyuun, t’es une chouette fille. Donc, j’veux juste savoir -
Attends, j’sais c’que tu veux.La cartomancienne sorti un nouveau jeu de cartes aux bordures métalliques, différentes des précédentes. Les mélangeant telle une croupière adroite, posant une seule de face. Elle attrapa ensuite la main de Qina’ran avant de la poser directement sur l’unique carte, l’obligeant à la retourner. Et tout devint blanc, comme si il était parti, dans une sorte de transe. Il voyait un long couloir aveuglant. Il voyait son passé. Il voyait ce qu’il lui était arrivé mais en tant que spectateur.
Putain mais c’est génial ton truc !
T’as vu un peu ? J’me suis grave améliorée en vrai, j’peux te faire voir ton passé mais pas non plus tout dans son exactitude. Y aura peut-être aussi des passages extrapolés par ta nostalgie ou autres. J’te cache pas que j’ai autre chose à faire que de mater un film de vingt-six ans.
Et t’es là en plus ! Mais ça déchire ! Et donc on commence où ?
À ton village natal je crois.
Qina’ran était un jeune miqo’te adopté. Élevé par un couple de personnes âgées jusqu’à ses dix ans dans un village de pêcheurs au teint tout aussi hâlé que le sien, ou assez bronzé à force d’être sous le soleil du littoral pour passé pour une brioche grillée. Il avait appris à pêcher avec une pique, avec une filet, une canne à pêche et même en faisant un peu de plongée sous marine.
C’que t’étais mignon tout pleins ! Et déjà assez musclé pour ton âge !
Ouais, c’est l’avantage de travailler jeune on va dire. Moi j’voyais ça comme un plaisir en soi, mais maintenant que j’y pense, on m’exploitait vachement ! Non j’déconne bien sûr hein. J’adorais ça, mes parents étaient super gentils avec moi et tout. Même les gamins du coin ils étaient sympas alors que j’étais le seul miqo’te aux alentours. J’étais pas un monstre bizarrement alors que quand j’me couchais, bah j’pensais que j’étais un monstre ou quoi parce que j’étais différent.
Ça va aller ? J’te savais pas aussi tourmenté en fait.
Ouais non t’inquiète ! J’y pensais sans y penser. C’est l’genre de truc que tu penses quand t’es dans ton lit puis ça passe tout seul. Le lendemain j’étais déjà en train de faire le con dans le sable ou de caillasser des mouettes.
Il savait pertinemment qu’il n’était pas leur enfant. On lui avait dit que ses parents avaient péri en mer puisqu’il avait été retrouvé échoué sur la côte dans une barque à l’abandon alors qu’il n’avait que quatre ans. Le miqo’te ne le vivait pas mal pour autant. Il se persuadait lui-même que c’était comme ça et pas autrement, qu’il ne fallait pas en pleurer et avancer. Et malgré ça, ce n’était pas le passage de son passé qu’il voulait voir. Et la suite, il ne voulait pas la revivre non plus.
Les images se floutèrent devant eux. Il faisait soudainement plus chaud, comme une nuit de canicule. C’était le jour de l’attaque des Huns.
Oh bordel, on est vraiment obligés de regarder ça ?
Bah j’sais pas, c’est les cartes qui parlent pas moi. J’peux arrêter là si tu veux.
Non bah vas-y. Au moins ce sera fait.
Ce jour là, la hameau avait été réduit en cendres par les guerriers mongoles. Ils ne faisaient pas de quartiers. Incendies et massacre étaient au rendez-vous. Ils n’épargnaient personne, brûlant les cahutes, tuant tout les hommes de toutes âge et violant certaines femmes au passage. C’était un spectacle innommable. Qina’ran avait du mal à regarder tant de barbarie gratuite.
Putain… Comment t’as fait pour t’en sortir ? J’crois que j’vais vomir. Ça m’écœure sérieux…
J’sais pas. J’avais dix ans. J’m’en souviens pas.
Et t’as jamais voulu te venger ? Moi je les aurais tous défoncés pour ça !
Si bien sûr, mais j’ai jamais vraiment su ce qu’il s’était passé. J’me souviens juste que quand j’me suis réveillé, on m’avait enlevé et en rouvrant les yeux, j’étais sur le cheval de la personne qui avait tué mes parents adoptifs… Bordel… J’étais si jeune et con…
C’est pas ta faute mec. Tu pouvais pas savoir.
Ils me l’ont dit plus tard, genre pour blaguer. J’étais qu’un ado et celui qui a fait ça, qui me l’a dit en face alors qu’il voulait se payer ma tronche, je l’ai battu à mort. Il en avait l’air tellement fier, j’pouvais pas rester comme ça sans rien faire, ce serait genre inhumain.
Tu m’étonnes…
C’était ce qu’il s’était passé. Les personnes âgées qui l’avaient élevé comme leur propre fils avait été assassiné par pure sauvagerie. Celui-là même qui les avait exécuté s’était ensuite rendu dans la chambre du miqo’te et, intrigué par l’apparence peu commune de cet enfant, il le kidnappa dans l’optique d’en faire un vrai guerrier. Et c’est comme ça qu’il était devenu un guerrier Hun, en se faisant emmener sans qu’il le sache. Bien sûr, il demandait où étaient passés ses parents. Et ils lui ont menti. Les Huns lui ont répétés qu’ils l’avaient abandonnés en pleine nuit parce que ce n’était qu’une abomination, le fruit d’un démon. En revanche, un phénomène de ce genre avait tout à fait sa place dans l’armée nomade des envahisseurs.
Jour et nuit il était entraîné contre son gré au maniement des armes, si il ne voulait pas, qu’il n’y arrivait pas ou qu’il se plaignait, Qina’ran était immédiatement corrigé violemment. Un jour, alors qu’il s’était fait mettre à terre par un des soldat, on le priva de nourriture pendant une journée et une nuit. C’est dire la mentalité odieuse de ces barbares. Or plus on se moquait de lui, plus on le poussait à se dépasser et plus il gagnait en adresse et en muscle. C’était devenu un automatisme. S’entraînant jour et nuit pour surpasser ceux qui se sont payés sa tête. Pendant des mois, si ce n’est des années, il avait carrément abandonné l’emploi d’instrument létaux, considérant ces équipements comme une faiblesse de cœur et de force. Selon lui, ce n’était qu’avec qu’un coup de poing que l’on pouvait rester le plus sincère, que c’était ça la vrai force, la plus primitive et la plus avancée.
Le félin avait donc maîtrisé l’art martial des Huns qui était un genre de lutte assez violente. Certains mongoles prouvaient même leur maîtrise de cet discipline en soulevant de leur seule force des animaux comme des chevaux ou même des buffles, des vrais forces de la nature. Il n’y était pas arrivé bien sûr et il trouvait ça débile de vouloir jouer à celui qui a la plus grosse, même si c’était le modus operandi pour se faire accepter dans cette espèce de fratrie. Néanmoins, il y avait un autre moyen de se faire un nom, et c’était en cassant la gueule de tout ceux qui osaient défier l’autre voir en provoquant. Et c’est comme ça que Qina’ran s’est fait enfin respecter par les Huns. Tout ceux qui l’ont insulté ceux se font dérouiller. Tout ceux qui ont haussés le ton sur lui malgré leur plus imposante taille et leur plus grande force se sont fait rétamer à y perdre plusieurs dents.
Toi, faut pas te chercher.
Ouais non, eux j’pouvais vraiment pas les blairer. D’accord, ça me plaisait de jouer les guerrier Hun pendant un moment. Mais ça a moins de prestige quand t’y penses.
Surtout quand tu vois c’qu’ils font en fait.
C’est ça. Fallait juste qu’ils ferment leur gueule mais j’étais pas non plus super haut dans leur hiérarchie de celui qui a les plus grosses boules. Genghis Khan et son frère par exemple, j’faisais clairement pas le poids face à eux. Il avait quelque chose de hyper malsain dans son regard c’mec. Rien que d’y repenser, ça me fait frissonner les poils de la queue. Entre l’un qui a le regard d’un aigle qui va t’bouffer et l’autre pas mieux mais qui te lance un bison au petit-déjeuner parce qu’il est pas content, j’peux te jurer que tu fais pas l’malin devant ces deux fous furieux.
Putain, c’est des cas, t’en as bavé mon pauvre.
Non ça va, c’est derrière moi tout ça.
Genghis Khan était considéré comme l’un des plus grands stratège et un combattant hors du commun. Qina’ran était un peu l’élément prometteur, le petit champion qui se battait un peu plus dans les règles, il aimait les duels d’homme à homme surtout. Mais le miqo’te baissait les oreilles et la queue en voyait ce personnage patibulaire lui faire de l’ombre rien que par sa seule silhouette. Il ne lui avait pourtant jamais adressé la parole.
Durant les attaques, le félin se débrouillait toujours pour ne pas tuer ceux qui lui barrait la route. Les autres clamaient de l’achever et parfois, ils finissaient le boulot, ce qui énervait grandement le matou à lui en hérisser le poil. Il cognait alors celui qui avait achevé son adversaire alors que ce dernier s’était battu dignement. Et c’était ça qui motivait Qina’ran Euyevair : l’honneur. Il voulait se battre noblement jusqu’à son dernier souffle. Il ne voulait tuer personne, juste faire un peu de bagarre, aller voir des hommes dans la nuit pour satisfaire des envies plus bestiales et suivre une voix moins sanglante que celle qu’on lui imposée.
Tiens d’ailleurs mon cochon ! C’est pas toi d’ailleurs qui a -
Je t’arrête tout de suite, oui, j'ai couché avec ton ex et il est plus trop dans l'huître maintenant.
Eh ben, on s’fait plaisir à c’que j’vois mais c'est pas c'que j'voulais savoir. Comment tu faisais ?
Bah j’allais la nuit genre en éclaireur, j’avais tout sauf la gueule d’un de ces débile à barbe avec mon physique d’imberbe. Je vagabondais et après quelques verres de saké tu sais, y en a qui sont plus curieux que d’autres.
Oui, Qina’ran était un sacré séducteur, mais auprès des hommes seulement. Malgré son apparence féline et grâce à un charme et un bagout à toutes épreuves, cela donnait plus envie de le caresser dans le sens du poil et que de le chasser. Quand il voulait draguer, il s’en donnait la peine. Il a connu quelques aventures, des nuits sans lendemains puisqu’il ne restait jamais en place. Et sa vie amoureuse était à cette image, plus voyageur que casanier. C’était bien sûr purement sexuel. Il n’avait jamais connu l’amour en soi. Même sa première fois n’était qu’un dérapage imbibé d’alcool, sans regrets cela dit.
D’ailleurs ça vient d’où ton surnom ?
Mon quoi ?
Bah, on t’appelle bien le néon non ?
Ouais, parce que j’ai la bite qui brille dans le noir, tu veux voir ?
Ça ira ! J’ai déjà vu la bête et je me souviens pas que ça brillait ! Haha !
Haha ! Non, j’sais pas, c’est comme ça que les gens d’ici m’appellent depuis que je suis arrivé. Peut-être parce que j’tire des lasers avec mes doigts, même si y a pas qu’ça auquel j’peux mettre le feu.
Ah lala. Et ça te manque pas ?
De quoi ? Le sexe ?
Mais non gros débile ! Genre, voyager tout ça.
Bah si un peu ouais, c’était peut-être la seule chose que j’aimais bien. Être tout les jours à cheval, voir tout ces paysages et des nouvelles têtes. J’aurais préféré que ce soit dans un meilleurs contexte que dans un lit différent chaque soir ou alors que mes anciens collègues foutent le feu partout. Mais de ce que j’ai compris, j’vais en voir du pays en fait, donc c’est cool… Et des beaux mecs aussi j’espère, héhé.
T’es con, haha !
Le spectacle s’accéléra de nouveau par moments. Des fois montrant des moments assez gênant comme lorsque le miqo’te draguait lourdement des paysans au physique plus qu’avantageux. Les deux spectateurs rougissant et détournant le regard sous le bruit des râles de plaisir.
T’as pas un bouton avance rapide sérieux ? C’est grave gênant en fait !
Tu penses bien que si c’était possible, je l’aurais fait depuis longtemps ! Mais au fait j’y pense. On m’a dit que tu savais te servir de matérias. C’est génial ça ! Oui j’essaye de changer de conversation pour éviter d’avoir à te regarder gesticuler comme un poisson hors de l’eau en faisant des bruits de bœuf.
Et bah figure toi que - Hey mais c’est vachement méchant ! J’trouve ça un peu bandant en fait. J’suis plutôt beau gosse, il encaisse bien la -
Mais tais toi putain ! Et arrête de te tripoter !
Ok ok ! Bah en fait, ma première matéria je l’avais pêché dans un gros coquillage. J’ai failli y rester en plus puisque cette pétoncle énorme m’avait enfermé ! Et juste après, elle s’est faite ouvrir par un espèce de calamar qui voulait me bouffer aussi j’pense. J’ai réussi à m’échapper mais j’ai dû quand même défoncer ce putain de poulpe avec une pique pour qu’il me lâche. Il m’a coursé jusqu’au rivage ce con !
Anecdote intéressante en effet ! Ah, t’as finis tes galipettes, on peut passer à la suite.
Ah, c’est là ! C’est là !
Hein ?
Le jour où cette pute m’a emprisonné dans la pierre !
Tu t’es bien battu. Mais j’y connais un rayon en fait et t’as juste subis une malédiction. Il a suffit de te guérir avec l’objet adéquat comme une épingle d’or ou un sort de guérison pour te sortir de là. Malheureusement, c’est intervenu des années plus tard. Et t’es pas mort ?
Bah si je crois. Pendant un moment, j’étais avec des squelettes et j’en étais un moi-même. C’était des mariachis, ils étaient super cool avec moi.
Tu t’fous d’ma gueule ?
Mais pourquoi quand j’raconte ça personne me crois ?! Ils parlaient avec un accent bizarre et des fois ils allaient voir à la surface leurs enfants et petit-enfants qui étaient encore de ce monde. C’était super chou. Moi j’pouvais pas y aller. J’sais pas pourquoi.
Le reste du flashback se concentra sur le réveil du miqo’te dans les locaux de la Shinra. Une énorme partie ensuite était floutée, mais on pouvait apercevoir Qina’ran se battre à corps perdu.
C’est bizarre, j’me souviens pas de tout ça.
Bah c’était y a pas si longtemps que ça pourtant.
C’était pas un truc avec un gros méchant en plastique jaune ?
Aucune putain d’idée.
Une sensation étrange arriva ensuite, ils étaient comme aspirés en arrière et ils revinrent à leurs esprits. Un peu barbouillé et perdu, il avait cependant réussi à avoir plusieurs réponses à des questions qu’il se posait depuis longtemps. C’était un bon pas en avant. Il n’avait même plus de questions qui le tourmentait. Il allait vivre de vibrantes missions pour la gloire d’une entreprise qui voyait en lui un guerrier prometteur. Tout ce qu’il désirait. Il serra la cartomancienne dans ses bras soudainement.
Merci Oyuun, franchement, t’es la meilleure.
Bah écoute, c’était un plaisir. Passe me voir à l’occasion. J’pense avoir répondu à tes attentes mon beau.
Ouais grave ! Promis on s’fait une bouffe dés que j’peux ! C’est moi qui paye.
Et gentleman avec ça, quel homme. T’as peut-être mûri en fin de compte.
Crédits musicaux :
Analog Aquatics - No Straight Roads
SAYU - No Straight Roads
Infinite Azure - Tekken 7
Analog Aquatics - No Straight Roads
SAYU - No Straight Roads
Infinite Azure - Tekken 7