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Kingdom Hearts RPGConnexion
Kingdom Hearts Rpg
Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Nous arrivâmes donc à Costa del Sol. Les lieux étaient méconnaissables depuis le Battle Royale, et ce, même si le monde n’avait pas été tant marqué que ça par les batailles qui s’y étaient déroulées. Accompagné de Veld, j’étais descendu du vaisseau qui nous avait mené jusqu’ici et nous avions emprunté une voiture, appelée par les soins de Scarlett. Le chauffeur semblait manquer de professionnalisme, autant dans son apparence que dans sa façon de se comporter. Ses cheveux, gras, étaient coiffés d’une casquette marquée d’auréoles salines sur le côté, les premiers boutons de sa chemise étaient déboutonnés, nous laissant entrevoir le spectacle d’une toison probablement jaunie par le tabac. Son vocabulaire n’était pas en reste, celui-ci le désignant comme tout droit sorti d’un monde rural, tel que le Domaine Enchanté, ou encore les Histoires de Grimm. Je ne fis pas l’effort de masquer mon dégoût à sa vue.

Je restai silencieux le long du trajet qui nous menait à l’hôtel dans lequel officiait notre homme. A l’issue du Battle Royale, le temps avait repris son cours, et quelques appels avaient suffi à obtenir la confirmation de la présence de Pavani dans ses murs. La voiture s’arrêta, le chauffeur tenta des salutations que je m’empressai d’ignorer, et je descendis de la voiture. Nous ne primes pas plus de temps pour pénétrer dans l’enceinte du bâtiment qui se dressait devant nous.

Les portes passées, le maître d’hôtel vint à notre rencontre et nous demanda ce qui lui faisait l’honneur de ma visite. Je lui expliquai la situation, sans trop en dévoiler et il nous demanda de le suivre dans la salle de réunion de l’hôtel. Il nous assit avant de partir chercher le concerné. Quelques minutes passèrent avant que j’entende de l’animation à la réception de l’hôtel. La porte s’ouvrit, le maître d’hôtel laissant passer notre homme, et je le vis tenter d’en empêcher un autre, les traits déformés par la contrariété, de passer. Il poussa le maître d’hôtel qui chuta au sol et entra finalement dans la pièce.


Qu’est-ce que ça veut dire ? Vous pensez pouvoir débarquer comme ça, me déranger en plein travail ?

Alors qu’il me crachait toute sa véhémence au visage, Veld se leva de sa chaise et commença à se diriger vers Pavani. Je lui demandai de plutôt s’occuper du pauvre homme qui venait de se faire violenter gratuitement, en prenant soin de le vouvoyer devant notre auditoire.

Monsieur Pavani ! Il me semblait pourtant n’avoir demandé à voir qu’une seule personne ? dis-je, gardant mon calme.

C’est mon employé, par conséquent j’exige d’entendre ce que vous avez à lui dire !

Vous n’avez rien à exiger, pas plus que votre présence ne se justifie dans ces murs. Je vous demanderai de sortir. Souhaitez-vous vraiment me mettre au défi ?

Vous n’êtes qu’un escroc, un glandeur ! Au moins, votre père méritait le respect auquel vous aspirez. Vous n’avez rien bâti, votre empire n’est qu’un leg !

Je lui souris avant de me lever et de venir me poser face à lui. Je jetai un coup d’oeil en direction de la réception de l’hôtel. La réceptionniste s’apprêtait à appeler la sécurité, je lui fis signe de ne rien en faire.

Ulberto Pavani. Propriétaire de plusieurs hôtels à Costa del Sol, mais aussi à San Fransokyo, à Illusiopolis et au Jardin Radieux. Fils bâtard de Marcelo Borigua, mais ayant tout de même réussi à accéder à sa fortune par des moyens détournés tels que la corruption, l’usurpation d’identité et bien évidemment, l’assassinat de sa fille légitime, Esperanza Borigua, retrouvée morte de deux balles dans le buste… corrigez-moi si je me trompe, tirées dans le dos, témoignant de la lâcheté dont vous avez fait preuve ?


L’homme semblait décontenancé. Sa colère, s’était comme effacée au profit d’un sentiment qui me convenait davantage. Le personnel de l’hôtel, ainsi que les autres clients, semblaient le fixer du regard, eux aussi surpris d’apprendre les travers de cet homme qui parcourait leurs couloirs depuis quelques semaines maintenant.

Vous… regretterez de m’avoir humilié de la sorte.

Bonne journée, Monsieur Pavani, dis-je en lui désignant la sortie de ma main.

Il quitta les lieux, suivi du maître d’hôtel et Veld ferma la porte, nous laissant tout les trois, seuls, dans la salle. Je me rassieds en face de ce Tseng avant de prendre la parole.

Très belle performance lors de ce Battle Royale. J’ai vu les vidéos de vos exploits, près de La Plage. Très impressionnant.

Je vous retourne le compliment, dit-il, calme, aucunement dérangé par la scène qui venait de se dérouler sous ses yeux.

Depuis combien de temps travaillez vous pour nous ?

Cela fait quatre ans que je suis à Costa del Sol en tant qu’agent de sécurité.

Et vous vous débrouillez plutôt bien. Seulement… n’avez-vous jamais envisagé la possibilité d’embrasser une carrière militaire ? Nul doute qu’un homme tel que vous saurait grimper les échelons. Vous auriez… le confort, un salaire plus élevé…

Il posa ses mains sur la table, à mon identique. Il les gardait immobiles, les doigts joints.

Sauf votre respect, Monsieur le Président, je doute que vous soyez venu me voir, accompagné d’un Turk, pour me proposer une place de SOLDAT. Bien que discuter avec nous ne m’apparaît pas désagréable, j’avoue être curieux quant à vos intentions.

Il avait raison. Je ne m’en étais pas spécialement caché. Il m’intéressait, et il le savait. Pour autant, il n’était aucunement question de l’un de ces habituels jeux de cartes auxquels j’étais forcé de participer avec mes collaborateurs. Il ne s’agissait là que d’une proposition simple, d’un homme à un autre. Autant ne pas tourner autour du pot plus longtemps.

Vous êtes perspicace, et je pense pouvoir ajouter cela au portefeuille de qualités que vous semblez détenir. Je ne compte pas vous entourlouper, mais plutôt jouer franc-jeu avec vous. Vous êtes surqualifié, j’aimerais vous proposer un poste plus intéressant que celui que vous occupez actuellement. J’ai cru comprendre que vous n’aviez ni famille, ni personne avec qui partager votre vie ?

Il eût comme un sursaut de compréhension, accompagné d’un léger sourire.

Donc… je dois comprendre que vous me proposez d’enfiler un costume ?

Ce fut à mon tour de sourire, comme ravi d’avoir été devancé. Son attitude me confortait dans le choix de Veld. Je me tournais vers lui, comme pour le féliciter de son choix.

C’est exact. Toutefois, je me dois de vous mettre en garde. Vous êtes un bon candidat, cela ne fait aucun doute. Mais vous devez savoir que ce poste accorde certains privilèges, et ceux-ci ont un prix. Si vous acceptez, alors il n’y aura plus de retour possible. Vous vous abandonnerez à la compagnie. Vous jouirez d’un confort certain, d’une liberté d’action, mais il n’y aura pas de démission possible. Par ailleurs, accéder à ce poste ne sera pas chose ai-

J’accepte.

Vous ne m’avez pas laissé finir ?

Vous l’avez dit vous même, je n’ai rien à regretter par après. J’accepte votre proposition. Dois-je faire mes affaires ?

Evidemment, il ne pouvait pas connaître toute la procédure. Il allait disparaître de la circulation, du jour au lendemain. Ses affaires resteraient là où il les avait laissées, et personne ne viendrait jamais les réclamer.

Non. Vous devrez vous présenter demain, uniquement muni de vos papiers d’identité. La suite, vous la découvrirez sur place, en temps voulu. Bien entendu, je ne pourrais pas répondre à toutes, mais si vous avez des questions, vous pouvez les poser.

Il n’en posa aucune. L’entretien terminé, nous quittâmes la salle, puis l’hôtel avant de nous retrouver en dehors, sur la petite place accueillant les visiteurs. Je sortis un cigare de ma veste avant d’en proposer un à Veld qui refusa.

Tu ne devrais pas autant fumer, tu sais ?

Comment tu le sens ? dis-je, faisant fi de ses conseils.

Pas trop mal. Il me paraît un peu sûr de lui, j’ai peur de le voir déchanter demain. Mais ce serait dommage, je pense qu’il ce qu’il faut.

Oui. Je suis d’accord. D’ailleurs, j’aimerais que tu t’en occupes.

Moi ? Tu es sûr ?

Au moins, j’aurais la certitude que les choses seront bien faites.

Il étouffa un rire. Je n’ai pas fait ça depuis longtemps.

Justement, dis-je amusé. Tu peux commencer à rentrer et préparer la journée de demain.

Tu ne viens pas ?

Non, j’ai quelques petites choses à régler. Ne t’inquiètes pas, tout ira bien pour moi.

Il acquiesça d’un signe de tête avant d’appeler une voiture et de monter dedans. Il finit par disparaître au cours d’un virage. Désormais seul, je me saisis de mon gummiphone et envoyai un message à Scarlett.


MoiVous ne rentrez pas chez vous ce soir. Habillez-vous et rejoignez moi à Costa del Sol. J’ai réservé une table au Comedia.

ScarlettChouette ! Je serais là vers 19h, le temps de rentrer me changer. Cela vous convient ?

MoiC'est parfait. A ce soir.


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J’ai vraiment fait la bleue avec ce titre. Je savais pourquoi tu te rendais à Costa, et du coup en lisant le titre je me disais «boh ? ouais donc en fait, il s’occupe de Tseng, puis après il va se chercher un costume, ou j’en sais rien ». Bref, il a fallu attendre la fin pour que je réagisse en mode « aaaaaaaaaaaah. Ding ding !»

Bref ! Je vais faire comme dans la précédente notation et parler de la seule chose qui m’a un peu gênée dans ce rp. C’est le fait que Pavani rapplique et agresse directement Rufus. C’est un peu chaud non ? Je veux dire, tout le monde sait qui est Rufus Shinra. Le gars a beau avoir des hôtels un peu partout, il y  a un monde entre ça et posséder la plus grosse entreprise de notre univers. Non, ici, le gars a vraiment la subtilité d’une vache espagnole. Alors, il se pourrait qu’il soit tout à fait débile, ça arrive, mais c’est un peu dommage parce que même si c’est un escroc, s’il a réussi comme ça, c’est aussi parce qu’il a su se faire une place. Pour moi, un mafieux comme lui doit savoir qu’il doit se montrer respectueux envers Rufus, quitte à lui faire des coups bas dans le dos derrière, ça c’est un autre sujet !

Néanmoins ce passage a clairement été un des moments du rp où j’ai été le plus hypée. Je me suis dit « ah j’espère qu’il va faire une intrigue avec Pavani, genre… que Pavani soit pas si incompétent et qu’il cherche vraiment à se venger, ce serait cool ! ».  Ouais ce serait cool que d’une façon ou d’une autre, tu mettes un peu Rufus en danger ? Je sais pas si c’est dans tes plans mais ça me plait !

Donc on passe au reste du rp. J’ai trouvé ça à nouveau intéressant, tu nous fais un rappel, encore un peu plus précis par rapport aux autres fois de ce que ça implique d’être turk. Le changement d’identité, le fait de disparaître de la circulation. Ouais, t’insistes sur ça, et même si Tseng n’hésite pas une seconde, bah clairement c’est pas anodin !

Le personnage de Tseng est très digne, et à la fois il va droit au but. C’est un peu le genre de personnage qui en laisse assez peu voir sur lui. Tu te demandes s’il est vraiment 100% comme ça ou juste s’il se contrôle ? Je serais curieuse de le découvrir.

J’aime bien le mini échange avec Veld. Je l’aime vraiment bien ce gars, parce que encore une fois, c’est une relation différente entre lui et Rufus par rapport à celle avec les autres personnages. J’aime bien le petit côté bienveillant, la remarque sur la cigarette. En soi, c’est rien, et on pourrait se dire « tiens quel était l’intérêt de mettre ça dans ce rp à ce moment-là ? » mais justement, c’est les détails qui font les meilleurs pnjs et les meilleurs dialogues, tout ne doit pas toujours servir l’intrigue actuelle, il faut aussi laisser de la place pour les considérations globales et personnelles du personnage. Parce que c’est comme ça que ça se passe dans la vie, dans la vie tu dis pas que des choses utiles dans une conversation. Et si ça se passe dans la vraie vie c’est comme ça que ça doit se passer en rp aussi Very Happy (selon moi en tout cas ! ).

Bon et du coup j’ai eu l’occasion d’avoir eu une petite piqure de rappel « Ah tu vois ? si tu l’avais lu ce rp avant l’autre, t’aurais pu savoir ce qui t’attendait. ☹ »

Bref !
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