Je sais très bien que tu n'as jamais été franc avec moi. J'arrive à sentir que c'est à ton tour d'avoir peur, j'en sens l'odeur jusque dans mes narines gonflés de dégout. Tu te caches au Manoir Abandonnée, au court de ta convalescence qui n'en finit pas. Je t'entends me dire ce que tu espères que j'entende mais je n'entends qu'une alarme stridente qui retentit dans mes oreilles depuis mon esprit. Je pourrais te toucher bien que tu ne sentes plus rien, cadavéreux comme tu es. Et nous pourrions prier mais nous avons touts deux commis trop de péchés pour ça. Je peux le sentir... c'est soudain clair à mes yeux... tu ne m'es d'aucun bien et tu ne m'en veux aucun, traitreusement.
Moi, Jack Inèrsse, Intendant de la Garde Noire, je porte inlassablement la Citée du Crépuscule à bout de bras pendant que toi, Death, Boss de la Coalition Noire en personne... tu dors dans une piaule ?!
A qui demandais-tu de se lever, envers et contre tout, en dépit d'un quelconque bon sens ? Qui as-tu menacé de relever pour que jamais il n'atteigne le repos ? Et qui se repose dans un lit, désormais... ?
Peu importe ta puissance... tu restes cloitrés au coeur du Q.G... tu te caches, tu ne te fais pas torture pour continuer d'avancer comme tu sais si bien nous le demander, tu... malgré touts des pouvoirs, tu es... qu'est-ce qui s'est passé avec ces intrus, au juste ?! Quoique ce soit, c'est bien plus que ce qu'en dit l'éclaireur, bien plus que ce que nous en laissons tous paraitre.
Tu es devenu faible. Et à cause de ça, nous le devenons tous un peu plus.
Ou plutôt... tu l'as toujours été... tous, tous te pensaient invincible. Intouchable. Inatteignable. Ces deux intrus nous ont prouvés le contraire. Je ne te suis d'aucun bien et je ne t'en veux aucun, traitreusement. L'heure a sonné, ce monde est le mien. Non pas parce que j'y suis né mais parce que je le mérite. Je le prendrais et de bon droit, à tout gérer chaque jour comme je le fais, je l'ai déjà pris.
Parce que... je n'obéis pas à un lâche qui se repose et se cache... je n'obéis pas à un tocard qui se fait foutre à la mande par Nazik et Kuro... je... ne me soumets plus à toi, qui te fait humilier par deux enfants.
« Où étais-tu, Chien Noir ? »
Ma première réponse, c'est de baisser la tête... je n'ose pas le regarder dans les yeux, n'ait jamais vraiment eu l'audace de le faire. J'ai peur. Avant, j'avais peur de lui et de ce qu'il pourrait me faire. Aujourd'hui, planté là à regarder mes pieds, j'ai peur de voir la carcasse qu'est devenu mon Boss. Celui qui m'inspirait tant de craintes et de respects auparavant, celui qui me faisait dire que j'avais choisis le bon camp.
« J'étais à Halloween, quand tout est arrivé, mon vaisseau a été détruit dans la tourmente avant de redevenir comme neuf. » Mensonge, il a été saboter avant par trois petites créatures maléfiques. Heureusement pour moi, par un miracle que je ne m'explique pas, le vaisseau était comme neuf à la fin de la... Bataille Royale. Oui, j'ai eu le temps de me mettre à la page depuis. C'est effrayant de se dire que ce Lord Business a pu plonger l'univers tout entier dans son jeu et que personne n'a rien pu y faire.
L'univers tout entier s'est affronté et devinez donc qui a gagné... Rufus Shinra, Top I. Ca en dit long.
Je grince des dents, renifle bruyamment en serrant les poings... honteux... ce même Rufus Shinra à qui mon chef est allé quémander une alliance.
« N'aurais-tu pas du être ici, à la Citée du Crépuscule... ? »
Mes yeux se lèvent, tête toujours baissée, avec un air renfrogné. Et je vois Death, allongé dans un lit, des tubes qui entrent et sortent de lui, le reliant à tout un tas de machines. Ca me débèquète, au point de m'en faire déglutir... on pourrait penser que c'est de peur... peut-être un peu... mais surtout, et avant tout, par pur dégout. Quelle honte.
Sa voix d'outre-tombe... grave et rauque, par moment, s'éraille un peu...
« Désolé... » Que je siffle entre mes dents, péniblement, à voix basse. « ...j'aurais dû être là pour t'aider face à Kuro et Nazik... »
« ... » Les machines se faites à briller de toutes parts. Elles clignotent, hurlent de bruits électroniques et s'agitent. Pendant que les lumières vives des machines médicales luisent de manières folles, les autres plus tamisés se meurent, submergés par les ténèbres. L'ombre envahit les lieux et, où que l'on regarde, des yeux jaunes vous fixent bien plus intensément. Assaillis de sueurs froides, mes pupilles se dilatent et s'agitent, regardent furieusement dans touts les sens. Mon corps tout entier se tend. « Pardon ? »
Death, je l'ai connu et côtoyé... plus qu'un autre, je dirais, quotidiennement. Encore aujourd'hui, je viens chaque jour lui rendre des comptes. Et je sais que le Death que j'ai connu, celui qui a fait de moi le monstre que je suis aujourd'hui... ne se vexe pas, ne s'énerve. Rien ne l'aime plus qu'être défié, le conflit ne sait pas l'intimider. Quelle honte de le voir... se sentir vexé par ma pique... car s'en est une, bien que lancé sur un ton soumis.
Il aurait bien eu besoin d'aide face à Kuro et Nazik... oui, c'est une insulte. Un irrespect.
Quelle indignité... la Shinra a conservé un semblant de cohésion autour de son Président pendant que nous, chiens que nous sommes, étions dispersés en train de nous entredéchirer. Je ne dis rien et, simplement, baisse les yeux. J'ai peur... parce que là, je le sais bien... Death ne me fera rien.
« ... » Le son de ma radio est coupé, de sorte à ce que nous entendions aucune communication. Et pourtant, un bout de scotch, maintient la temporisation ouverte. Tout le monde entend la conversation. Comble du vice, le scotch camoufle la petite lumière rouge qui indique que la radio est ouverte.
« Retourne à ton travail, Chien Noir... » D'ordinaire, il m'appelle simplement Jack... on est en froid, désormais ? D'ordinaire, je l'appelle Death.
« A vos ordres, Boss... »
Mer 3 Mar 2021 - 15:04Moi, Jack Inèrsse, Intendant de la Garde Noire, je porte inlassablement la Citée du Crépuscule à bout de bras pendant que toi, Death, Boss de la Coalition Noire en personne... tu dors dans une piaule ?!
A qui demandais-tu de se lever, envers et contre tout, en dépit d'un quelconque bon sens ? Qui as-tu menacé de relever pour que jamais il n'atteigne le repos ? Et qui se repose dans un lit, désormais... ?
Peu importe ta puissance... tu restes cloitrés au coeur du Q.G... tu te caches, tu ne te fais pas torture pour continuer d'avancer comme tu sais si bien nous le demander, tu... malgré touts des pouvoirs, tu es... qu'est-ce qui s'est passé avec ces intrus, au juste ?! Quoique ce soit, c'est bien plus que ce qu'en dit l'éclaireur, bien plus que ce que nous en laissons tous paraitre.
Tu es devenu faible. Et à cause de ça, nous le devenons tous un peu plus.
Ou plutôt... tu l'as toujours été... tous, tous te pensaient invincible. Intouchable. Inatteignable. Ces deux intrus nous ont prouvés le contraire. Je ne te suis d'aucun bien et je ne t'en veux aucun, traitreusement. L'heure a sonné, ce monde est le mien. Non pas parce que j'y suis né mais parce que je le mérite. Je le prendrais et de bon droit, à tout gérer chaque jour comme je le fais, je l'ai déjà pris.
Parce que... je n'obéis pas à un lâche qui se repose et se cache... je n'obéis pas à un tocard qui se fait foutre à la mande par Nazik et Kuro... je... ne me soumets plus à toi, qui te fait humilier par deux enfants.
« Où étais-tu, Chien Noir ? »
Ma première réponse, c'est de baisser la tête... je n'ose pas le regarder dans les yeux, n'ait jamais vraiment eu l'audace de le faire. J'ai peur. Avant, j'avais peur de lui et de ce qu'il pourrait me faire. Aujourd'hui, planté là à regarder mes pieds, j'ai peur de voir la carcasse qu'est devenu mon Boss. Celui qui m'inspirait tant de craintes et de respects auparavant, celui qui me faisait dire que j'avais choisis le bon camp.
« J'étais à Halloween, quand tout est arrivé, mon vaisseau a été détruit dans la tourmente avant de redevenir comme neuf. » Mensonge, il a été saboter avant par trois petites créatures maléfiques. Heureusement pour moi, par un miracle que je ne m'explique pas, le vaisseau était comme neuf à la fin de la... Bataille Royale. Oui, j'ai eu le temps de me mettre à la page depuis. C'est effrayant de se dire que ce Lord Business a pu plonger l'univers tout entier dans son jeu et que personne n'a rien pu y faire.
L'univers tout entier s'est affronté et devinez donc qui a gagné... Rufus Shinra, Top I. Ca en dit long.
Je grince des dents, renifle bruyamment en serrant les poings... honteux... ce même Rufus Shinra à qui mon chef est allé quémander une alliance.
« N'aurais-tu pas du être ici, à la Citée du Crépuscule... ? »
Mes yeux se lèvent, tête toujours baissée, avec un air renfrogné. Et je vois Death, allongé dans un lit, des tubes qui entrent et sortent de lui, le reliant à tout un tas de machines. Ca me débèquète, au point de m'en faire déglutir... on pourrait penser que c'est de peur... peut-être un peu... mais surtout, et avant tout, par pur dégout. Quelle honte.
Sa voix d'outre-tombe... grave et rauque, par moment, s'éraille un peu...
« Désolé... » Que je siffle entre mes dents, péniblement, à voix basse. « ...j'aurais dû être là pour t'aider face à Kuro et Nazik... »
« ... » Les machines se faites à briller de toutes parts. Elles clignotent, hurlent de bruits électroniques et s'agitent. Pendant que les lumières vives des machines médicales luisent de manières folles, les autres plus tamisés se meurent, submergés par les ténèbres. L'ombre envahit les lieux et, où que l'on regarde, des yeux jaunes vous fixent bien plus intensément. Assaillis de sueurs froides, mes pupilles se dilatent et s'agitent, regardent furieusement dans touts les sens. Mon corps tout entier se tend. « Pardon ? »
Death, je l'ai connu et côtoyé... plus qu'un autre, je dirais, quotidiennement. Encore aujourd'hui, je viens chaque jour lui rendre des comptes. Et je sais que le Death que j'ai connu, celui qui a fait de moi le monstre que je suis aujourd'hui... ne se vexe pas, ne s'énerve. Rien ne l'aime plus qu'être défié, le conflit ne sait pas l'intimider. Quelle honte de le voir... se sentir vexé par ma pique... car s'en est une, bien que lancé sur un ton soumis.
Il aurait bien eu besoin d'aide face à Kuro et Nazik... oui, c'est une insulte. Un irrespect.
Quelle indignité... la Shinra a conservé un semblant de cohésion autour de son Président pendant que nous, chiens que nous sommes, étions dispersés en train de nous entredéchirer. Je ne dis rien et, simplement, baisse les yeux. J'ai peur... parce que là, je le sais bien... Death ne me fera rien.
« ... » Le son de ma radio est coupé, de sorte à ce que nous entendions aucune communication. Et pourtant, un bout de scotch, maintient la temporisation ouverte. Tout le monde entend la conversation. Comble du vice, le scotch camoufle la petite lumière rouge qui indique que la radio est ouverte.
« Retourne à ton travail, Chien Noir... » D'ordinaire, il m'appelle simplement Jack... on est en froid, désormais ? D'ordinaire, je l'appelle Death.
« A vos ordres, Boss... »