La zone se rapproche, les environs ne vont pas tarder à être envahis par les derniers concurrents. Vous êtes tous prêts ?
Nous avions finalement investi la serre et avions fabriqué un petit abri avec des restants de caisses qui trainaient ça et là. Nous avions une vue directe sur les portes qui, malgré quelques barricades, se verrait enfoncée d’une minute à l’autre. Nous attendions peut-être une vingtaine de personnes, tous finalistes, et probablement armés jusqu’aux dents.
La serre comportait de nombreux chemins, mais seuls deux menaient à notre perchoir. Nous avions redistribué les munitions de façon a ce que les quatre Turks restants puissent se charger d’une tâche en particulier. Freyra et Rod étaient équipés de lance-roquettes et avaient pour mission de tirer en alternance sur les portes dès lors que la foule de participant les forceraient. Reno et Juget, eux, portaient des pistolets semi-automatiques et devaient s’occuper des participants approchant un peu trop de notre position. Enfin, devant moi se trouvait mon canon scié, ainsi qu’un troisième lance roquette récupéré de l’équipe secondaire.
On attend qu’ils passent les portes, ou on les bousille dès qu’ils sont à portée de tir.
Vous attendez que les portes soient enfoncées, de cette façon le souffle de l’explosion pourra plus facilement se propager. Si nous ne les faisons pas tous exploser, certains pourront peut-être éliminés par leurs brûlures.
Le temps passe, et je sens une tension monter entre nous. Elle est presque palpable. Nous imaginons ce à quoi nous allons devoir faire face sans vraiment n’avoir aucune certitude. Il n’y a pas qu’une inconnue, ici, et nous ne pouvons pas nous préparer plus que nous ne le sommes déjà avec autant de données manquantes.
Scarlett, vous savez ce que vous avez à faire ?
A dire vrai, je ne donnais pas cher de sa peau lors de cette dernière phase. Il fallait appeler un chat un chat. Si elle était encore en lice aujourd’hui, c’était surtout grâce aux Turks et à la chance qui était de son côté. Je ne la méprisais pas pour autant, en disant cela. Mais si les Turks devaient choisir entre elle et moi… ils ne se poseraient même pas la question.
Des coups de feux commençaient à raisonner au loin. La distance et l’épaisseur des murs faisait même ressembler ça à des coups de tambour et pourtant… L’heure approchait, les retardataires étaient en route. Dans quelques minutes la zone les aurait rapprochés à portée de tir.
Comme en mission. Je ne veux pas de pitié, pas de demi-mesures. Vous tirez pour tuer, pas simplement pour blesser.
J’espérais au moins abattre le quart des participants dès lors qu’ils franchiraient les portes. Peut-être le tiers en restant optimistes. Des silhouettes commençaient à se dessiner au loin. Certaines se dépêchaient d’arriver sur les lieux pour récupérer les meilleures cachettes. Au travers des fenêtres nous pouvions voir leurs sourires retomber dès lors qu’ils comprenaient que l’arène finale n’était qu’un fort à défendre, dans un cul de sac.
Nous avions au moins l’avantage d’avoir pris connaissance du terrain, et d’avoir pu l’investir sans rien pour nous gêner. Si ce n’est cette fameuse boîte mystérieuse nous ayant coûté la vie de deux de nos hommes. J’ouvris les communications pour joindre les Turks présents sur les hauteurs.
Qu’est-ce que cela donne, quelques rues plus loin ?
C’est la cohue. Les gens se pressent de rejoindre la zone, mais plusieurs groupes tentent de s’éliminer en chemin. Je dirais que cette fois-ci, il n’y a vraiment plus de règles.
Très bien, gardez nous informés de la situation à l'extérieur.dis-je retirant mon doigt de mon oreillette. Lance-roquettes, prêts à tirer.
Dim 28 Fév 2021 - 20:01Nous avions finalement investi la serre et avions fabriqué un petit abri avec des restants de caisses qui trainaient ça et là. Nous avions une vue directe sur les portes qui, malgré quelques barricades, se verrait enfoncée d’une minute à l’autre. Nous attendions peut-être une vingtaine de personnes, tous finalistes, et probablement armés jusqu’aux dents.
La serre comportait de nombreux chemins, mais seuls deux menaient à notre perchoir. Nous avions redistribué les munitions de façon a ce que les quatre Turks restants puissent se charger d’une tâche en particulier. Freyra et Rod étaient équipés de lance-roquettes et avaient pour mission de tirer en alternance sur les portes dès lors que la foule de participant les forceraient. Reno et Juget, eux, portaient des pistolets semi-automatiques et devaient s’occuper des participants approchant un peu trop de notre position. Enfin, devant moi se trouvait mon canon scié, ainsi qu’un troisième lance roquette récupéré de l’équipe secondaire.
On attend qu’ils passent les portes, ou on les bousille dès qu’ils sont à portée de tir.
Vous attendez que les portes soient enfoncées, de cette façon le souffle de l’explosion pourra plus facilement se propager. Si nous ne les faisons pas tous exploser, certains pourront peut-être éliminés par leurs brûlures.
Le temps passe, et je sens une tension monter entre nous. Elle est presque palpable. Nous imaginons ce à quoi nous allons devoir faire face sans vraiment n’avoir aucune certitude. Il n’y a pas qu’une inconnue, ici, et nous ne pouvons pas nous préparer plus que nous ne le sommes déjà avec autant de données manquantes.
Scarlett, vous savez ce que vous avez à faire ?
A dire vrai, je ne donnais pas cher de sa peau lors de cette dernière phase. Il fallait appeler un chat un chat. Si elle était encore en lice aujourd’hui, c’était surtout grâce aux Turks et à la chance qui était de son côté. Je ne la méprisais pas pour autant, en disant cela. Mais si les Turks devaient choisir entre elle et moi… ils ne se poseraient même pas la question.
Des coups de feux commençaient à raisonner au loin. La distance et l’épaisseur des murs faisait même ressembler ça à des coups de tambour et pourtant… L’heure approchait, les retardataires étaient en route. Dans quelques minutes la zone les aurait rapprochés à portée de tir.
Comme en mission. Je ne veux pas de pitié, pas de demi-mesures. Vous tirez pour tuer, pas simplement pour blesser.
J’espérais au moins abattre le quart des participants dès lors qu’ils franchiraient les portes. Peut-être le tiers en restant optimistes. Des silhouettes commençaient à se dessiner au loin. Certaines se dépêchaient d’arriver sur les lieux pour récupérer les meilleures cachettes. Au travers des fenêtres nous pouvions voir leurs sourires retomber dès lors qu’ils comprenaient que l’arène finale n’était qu’un fort à défendre, dans un cul de sac.
Nous avions au moins l’avantage d’avoir pris connaissance du terrain, et d’avoir pu l’investir sans rien pour nous gêner. Si ce n’est cette fameuse boîte mystérieuse nous ayant coûté la vie de deux de nos hommes. J’ouvris les communications pour joindre les Turks présents sur les hauteurs.
Qu’est-ce que cela donne, quelques rues plus loin ?
C’est la cohue. Les gens se pressent de rejoindre la zone, mais plusieurs groupes tentent de s’éliminer en chemin. Je dirais que cette fois-ci, il n’y a vraiment plus de règles.
Très bien, gardez nous informés de la situation à l'extérieur.dis-je retirant mon doigt de mon oreillette. Lance-roquettes, prêts à tirer.