Qu’est-ce que c’est que…
Sans-coeurs ! Une dizaine !
Je me relève d’un bon et me saisis d’un fusil de précision posé là contre le mur. Je m’installe à la fenêtre, pose le canon de mon arme sur le rebord sans vitre et m’apprête à tirer. Ce ne sont finalement pas une dizaine de sans-coeurs mais bien plus qui rentrent par le tunnel.
Boules noires, visez le centre !
N’étant pas familier de tout les types de sans-coeurs, je suis les conseils de Crisis et aligne mon viseur sur l’un des sans-coeurs. J’appuie sur la détente, le coup part et fait mouche. La cible explose dans un nuage de fumée sombre.
Depuis notre repaire, c’est un véritable barrage de tirs qui file en direction de nos envahisseurs. Certains prennent un tir à disparaître, d’autres en encaissent deux ou trois avant de rejoindre leurs congénères. Je recharge mon arme à l’aide du levier disposé sur le côté, réinsère le contenu d’une boîte de munitions, et tire de nouveau.
L’essaim de Boules Noires finit de croître alors qu’elles se trouvent à mi-route entre nous et l’entrée de la caverne. Nous tirons, encore et encore, nous appliquant à dissoudre le cortège ennemi ligne par ligne. Un bruit sourd retentit au dessus de nous, sur le toit de la bâtisse. Je vois un missile se diriger vers un groupe de sans-coeurs. Il explose au contact du plus proche, libérant un souffle de flammes sur tout ceux se trouvant aux alentours.
Yeeaaaah !
Freyra, et son surplus d’enthousiasme habituel, évidemment. Qui d’autre ?
Continuez, il ne faut pas les laisser s’approcher.
Je vois Rude et Reno hocher la tête. Ils ont raison. Les sans-coeurs ne sont pas des participants à proprement parler, possiblement que Rude peut se révéler efficace dans cette situation. Ils sortent et je les vois combattre les sans-coeurs les plus proches à l’aide de leurs armes respectives. Les coups de matraque de Reno sont rapides et précis, il parvient à en renvoyer quelques uns aux ténèbres, alors que Rude se sert d’un fusil à pompe non distribué pour couvrir son collègue.
Leurs efforts combinés aux nôtres, nous réussissons peu à peu à diminuer leurs rangs. Seulement ils progressent plus vite que les cadences de tir de nos armes, je décide de sortir. Crisis essaie bien de me retenir, mais je lui fais comprendre que j’ai besoin d’être couvert et non d’être materné. Armé de mon fusil à canon scié, je rejoins mes deux hommes sur le devant du bâtiment. Je vise une boule noire un peu trop proche de Reno et tire, la tuant sur le coup. Comme pour me rendre la pareil, Reno me saute par dessus et inflige une série de trois coups à un sans-coeurs s’était glissé dans mon dos.
Nous continuons ainsi pendant de longues minutes qui me parurent une éternité. Je devais avouer que les situations d’urgence comme celles-ci avaient ce petit quelque chose d’exaltant, quand bien même nous risquions notre participation. Il est vrai qu’il aurait été moins risqué de s’enfuir par les tunnels, mais nous aurions alors abandonné prématurément notre base d’opérations. La fuite ne devait être qu’un recours final, surtout d’après les rapports d’Elena quant à la situation de ce monde.
La dernière boule noire disparut suite à un tir de fusil de sniper. Je laissais retomber mes épaules, et mon arme le long de mon corps. Je sentais mon coeur battre a vive allure, il peinait à reprendre son rythme normal.
Monsieur, vous allez bien ? Me demanda Rude.
Oui, oui… tout va bien.
A dire vrai, je pense que nous devions notre succès grâce à la distance que ces choses avaient eu a parcourir. Une entrée plus proche de nous aurait pu facilement nous mettre dans l’embarras face à leur surnombre. Je rentrai à l’intérieur pour me mettre à l’abri. Il aurait été dommage de prendre une balle à ce moment là.
Vous vous êtes bien débrouillés. Merci. Rien de cassé ?
Ils me répondirent par la négative, signe que tout allait bien.
Reno, Rude, bien joué. Vous nous avez fait gagner un temps précieux.
Non… non… ne nous remerciez pas, nous ne faisons que notre travail, dit-il avec un sourire presque parodique.
Rude regarda son collègue, et se racla la gorge avant de renfoncer ses lunettes sur son nez, gêné. Une fois de plus, mon oreillette se mit à grésiller, je pris la liaison.
Elena au rapport.
Dim 28 Fév 2021 - 10:05Sans-coeurs ! Une dizaine !
Je me relève d’un bon et me saisis d’un fusil de précision posé là contre le mur. Je m’installe à la fenêtre, pose le canon de mon arme sur le rebord sans vitre et m’apprête à tirer. Ce ne sont finalement pas une dizaine de sans-coeurs mais bien plus qui rentrent par le tunnel.
Boules noires, visez le centre !
N’étant pas familier de tout les types de sans-coeurs, je suis les conseils de Crisis et aligne mon viseur sur l’un des sans-coeurs. J’appuie sur la détente, le coup part et fait mouche. La cible explose dans un nuage de fumée sombre.
Depuis notre repaire, c’est un véritable barrage de tirs qui file en direction de nos envahisseurs. Certains prennent un tir à disparaître, d’autres en encaissent deux ou trois avant de rejoindre leurs congénères. Je recharge mon arme à l’aide du levier disposé sur le côté, réinsère le contenu d’une boîte de munitions, et tire de nouveau.
L’essaim de Boules Noires finit de croître alors qu’elles se trouvent à mi-route entre nous et l’entrée de la caverne. Nous tirons, encore et encore, nous appliquant à dissoudre le cortège ennemi ligne par ligne. Un bruit sourd retentit au dessus de nous, sur le toit de la bâtisse. Je vois un missile se diriger vers un groupe de sans-coeurs. Il explose au contact du plus proche, libérant un souffle de flammes sur tout ceux se trouvant aux alentours.
Yeeaaaah !
Freyra, et son surplus d’enthousiasme habituel, évidemment. Qui d’autre ?
Continuez, il ne faut pas les laisser s’approcher.
Je vois Rude et Reno hocher la tête. Ils ont raison. Les sans-coeurs ne sont pas des participants à proprement parler, possiblement que Rude peut se révéler efficace dans cette situation. Ils sortent et je les vois combattre les sans-coeurs les plus proches à l’aide de leurs armes respectives. Les coups de matraque de Reno sont rapides et précis, il parvient à en renvoyer quelques uns aux ténèbres, alors que Rude se sert d’un fusil à pompe non distribué pour couvrir son collègue.
Leurs efforts combinés aux nôtres, nous réussissons peu à peu à diminuer leurs rangs. Seulement ils progressent plus vite que les cadences de tir de nos armes, je décide de sortir. Crisis essaie bien de me retenir, mais je lui fais comprendre que j’ai besoin d’être couvert et non d’être materné. Armé de mon fusil à canon scié, je rejoins mes deux hommes sur le devant du bâtiment. Je vise une boule noire un peu trop proche de Reno et tire, la tuant sur le coup. Comme pour me rendre la pareil, Reno me saute par dessus et inflige une série de trois coups à un sans-coeurs s’était glissé dans mon dos.
Nous continuons ainsi pendant de longues minutes qui me parurent une éternité. Je devais avouer que les situations d’urgence comme celles-ci avaient ce petit quelque chose d’exaltant, quand bien même nous risquions notre participation. Il est vrai qu’il aurait été moins risqué de s’enfuir par les tunnels, mais nous aurions alors abandonné prématurément notre base d’opérations. La fuite ne devait être qu’un recours final, surtout d’après les rapports d’Elena quant à la situation de ce monde.
La dernière boule noire disparut suite à un tir de fusil de sniper. Je laissais retomber mes épaules, et mon arme le long de mon corps. Je sentais mon coeur battre a vive allure, il peinait à reprendre son rythme normal.
Monsieur, vous allez bien ? Me demanda Rude.
Oui, oui… tout va bien.
A dire vrai, je pense que nous devions notre succès grâce à la distance que ces choses avaient eu a parcourir. Une entrée plus proche de nous aurait pu facilement nous mettre dans l’embarras face à leur surnombre. Je rentrai à l’intérieur pour me mettre à l’abri. Il aurait été dommage de prendre une balle à ce moment là.
Vous vous êtes bien débrouillés. Merci. Rien de cassé ?
Ils me répondirent par la négative, signe que tout allait bien.
Reno, Rude, bien joué. Vous nous avez fait gagner un temps précieux.
Non… non… ne nous remerciez pas, nous ne faisons que notre travail, dit-il avec un sourire presque parodique.
Rude regarda son collègue, et se racla la gorge avant de renfoncer ses lunettes sur son nez, gêné. Une fois de plus, mon oreillette se mit à grésiller, je pris la liaison.
Elena au rapport.