J’étais donc dans le quatrième quartier. Je progressais dans les ruelles à la recherches de clampins à éliminer. J’avais refusé de rester passif et d’attendre que l’horloge tourne. J’avais besoin de me défouler après tout ces jours à vivre ma petite vie de vagabond. J’étais prêt à me replonger dans mon périple quand j’ai entendu des voix venir d’une ruelle à côté. J’avais encore des roquettes en stock, mais en vrai ça me cassait un peu les couilles de les gaspiller pour un groupe de petits ploucs.
Du coup, pour rester dans le thème, j’ai quand même chargé un sort de feu capable de faire pas mal de ravages. Pas une Divine Comédie non plus, le truc un chouia en dessous. J’ai attendu que les flammes forment une sphère assez sympa et je l’ai balancée dans le tas, sortant de ma cachette au dernier moment. Les mecs eurent même pas le temps de capter quoi que ce soit que la sphère explosait, libérant un putain de geyser de flammes qui prenait toute la largeur de la ruelle. Ceux là au moins, ils me feraient pas chier.
Je continuais ma route à la recherche d’autres gens. Je sais qu’il fallait que je me trouve un abri, mais j’avais aucune idée de quoi viser, sachant qu’en plus, vu le temps qui s’était écoulé depuis l’arrivée massive des autres mecs, bah… tout devait être plus ou moins pris. C’était galère.
J’ai fini par arriver en bas d’un immeuble. Evidemment, toutes les fenêtres étaient éteintes pour pas attirer l’attention. J’ai donné un coup de latte dans la porte, pour l’ouvrir puis j’ai directement monté les escaliers qui s’offraient à moi. Je montais les marches une par une, pour pas non plus faire le fifou, puis je me suis arrêté d’un coup. Il était bouché. On aurait dit un mur improvisé de merdes en tout genre avec une putain de tourelle de fixée dessus. Le genre à te découper un mur en béton s’il le fallait.
J’me suis reculé, pour sortir du champ de vision d’un potentiel tireur, et j’ai regardé le plafond. Il était vraiment trop bas pour que je tente un saut, ça me paraissait compliqué. Lancer un sort, c’était toujours possible, mais y’avait sûrement plus malin. J’suis resté p’tête dix secondes à réfléchir à ça, alors qu’une voix se rapprochait. C’était surement le tireur qui revenait à son poste. Il avait l’air de s’engueuler avec deux autres voix qui venaient d’un peu plus loin. Ils étaient donc minimum trois.
Je descendis encore quelques marches avant d’arracher une brique les composant. Si j’étais assez précis, et franchement ça m’arrivait quand même assez rarement, j’avais p’tête un truc à tenter. J’me suis mis à découvert, et j’suis resté immobile le temps de viser. Le gars derrière sa tourelle s’est mis à sursauter devant la surprise qu’était celle de voir une légende comme moi débarquer à l’improviste, puis j’y ai balance la brique dans le canon ce qui le devin un tout petit peu. Le gars se mit à arroser le mur avec insistance, ce qui me laissait tout le temps de passer par dessus leur barricade spéciale déchèterie.
J’y ai pis un gros pied bouche pour le foutre dans le mur, puis j’ai mis une main sur son col, et l’autre sur sa taille, je l’ai attrapé et je l’ai balancé dans les escaliers. Cinq étages a te taper en chute libre, franchement ça doit pas faire du bien. Forcément, le bordel alerte les deux autres et je vois… littéralement un pan de mur exploser sous mes yeux. Ça, ça pouvait être l’oeuvre que d’un fusil à pompe. Et c’est vrai que pendant le Battle Royale, j’en avais pas vu beaucoup utiliser ça. Faut dire que c’était rigolo et qu’en général fallait pas trop savoir viser pour s’en servir correctement mais… bah tu touchais rien à plus de dix mètres, a moins d’être une bête mais dans ce cas là t’en profites pour prendre autre chose qu’un pompe. C’est le sniper, la petite tente Quechua, et le toit d’un bâtiment. Puis bim, bim, bim. T’enchaines les têtes comme un étudiant enchainerait des shooters.
Donc j’reviens à cette histoire de fusil à pompe. J’me retrouve à devoir grimper des escaliers gardés par une arme à courte portée. Même moi, j’pense que si j’me faisais tirer dessus par ça, là, maintenant, j’ferais pas le fier. J’serais pas éliminé, mais j’serais pas bien, ouais. Je recule, je reprends pas de brique cette fois. Je respire un bon coup, puis je monte d’un coup pour arracher son pompe des mains du gars qui l’a. Je le fais tourner dans mes mains avant de lui mettre un méchant coup de crosse sur le côté du crâne, puis je bloque un coup de couteau sauvage qui passait par là. Le mec force avec son poignet contre mon avant-bras, mais je lâche rien et j’en profite pour lui tirer une cartouche dans le bide. Ça part en plat de lasagnes dans la cage d’escaliers. Il me regarde, les yeux remplis de peur. Du sang commence à couler depuis l’intérieur de sa bouche et il joint ses mains au niveau du trou béant qu’est devenu son ventre. Il va pour tomber au sol, mais bascule en arrière et voilà qu’il était en train de te repeindre les escaliers. Pour le coup, il avait eu une mort un peu conne.
Toujours le fusil à pompe en mains, j’ai grimpé la dernière volée de marches avant d’arriver dans un couloir avec plusieurs portes. Si elles étaient toutes fermées, c’est qu’elles abritaient toutes quelqu’un. Un bon point de départ ouais.
Dim 28 Fév 2021 - 8:03Du coup, pour rester dans le thème, j’ai quand même chargé un sort de feu capable de faire pas mal de ravages. Pas une Divine Comédie non plus, le truc un chouia en dessous. J’ai attendu que les flammes forment une sphère assez sympa et je l’ai balancée dans le tas, sortant de ma cachette au dernier moment. Les mecs eurent même pas le temps de capter quoi que ce soit que la sphère explosait, libérant un putain de geyser de flammes qui prenait toute la largeur de la ruelle. Ceux là au moins, ils me feraient pas chier.
Je continuais ma route à la recherche d’autres gens. Je sais qu’il fallait que je me trouve un abri, mais j’avais aucune idée de quoi viser, sachant qu’en plus, vu le temps qui s’était écoulé depuis l’arrivée massive des autres mecs, bah… tout devait être plus ou moins pris. C’était galère.
J’ai fini par arriver en bas d’un immeuble. Evidemment, toutes les fenêtres étaient éteintes pour pas attirer l’attention. J’ai donné un coup de latte dans la porte, pour l’ouvrir puis j’ai directement monté les escaliers qui s’offraient à moi. Je montais les marches une par une, pour pas non plus faire le fifou, puis je me suis arrêté d’un coup. Il était bouché. On aurait dit un mur improvisé de merdes en tout genre avec une putain de tourelle de fixée dessus. Le genre à te découper un mur en béton s’il le fallait.
J’me suis reculé, pour sortir du champ de vision d’un potentiel tireur, et j’ai regardé le plafond. Il était vraiment trop bas pour que je tente un saut, ça me paraissait compliqué. Lancer un sort, c’était toujours possible, mais y’avait sûrement plus malin. J’suis resté p’tête dix secondes à réfléchir à ça, alors qu’une voix se rapprochait. C’était surement le tireur qui revenait à son poste. Il avait l’air de s’engueuler avec deux autres voix qui venaient d’un peu plus loin. Ils étaient donc minimum trois.
Je descendis encore quelques marches avant d’arracher une brique les composant. Si j’étais assez précis, et franchement ça m’arrivait quand même assez rarement, j’avais p’tête un truc à tenter. J’me suis mis à découvert, et j’suis resté immobile le temps de viser. Le gars derrière sa tourelle s’est mis à sursauter devant la surprise qu’était celle de voir une légende comme moi débarquer à l’improviste, puis j’y ai balance la brique dans le canon ce qui le devin un tout petit peu. Le gars se mit à arroser le mur avec insistance, ce qui me laissait tout le temps de passer par dessus leur barricade spéciale déchèterie.
J’y ai pis un gros pied bouche pour le foutre dans le mur, puis j’ai mis une main sur son col, et l’autre sur sa taille, je l’ai attrapé et je l’ai balancé dans les escaliers. Cinq étages a te taper en chute libre, franchement ça doit pas faire du bien. Forcément, le bordel alerte les deux autres et je vois… littéralement un pan de mur exploser sous mes yeux. Ça, ça pouvait être l’oeuvre que d’un fusil à pompe. Et c’est vrai que pendant le Battle Royale, j’en avais pas vu beaucoup utiliser ça. Faut dire que c’était rigolo et qu’en général fallait pas trop savoir viser pour s’en servir correctement mais… bah tu touchais rien à plus de dix mètres, a moins d’être une bête mais dans ce cas là t’en profites pour prendre autre chose qu’un pompe. C’est le sniper, la petite tente Quechua, et le toit d’un bâtiment. Puis bim, bim, bim. T’enchaines les têtes comme un étudiant enchainerait des shooters.
Donc j’reviens à cette histoire de fusil à pompe. J’me retrouve à devoir grimper des escaliers gardés par une arme à courte portée. Même moi, j’pense que si j’me faisais tirer dessus par ça, là, maintenant, j’ferais pas le fier. J’serais pas éliminé, mais j’serais pas bien, ouais. Je recule, je reprends pas de brique cette fois. Je respire un bon coup, puis je monte d’un coup pour arracher son pompe des mains du gars qui l’a. Je le fais tourner dans mes mains avant de lui mettre un méchant coup de crosse sur le côté du crâne, puis je bloque un coup de couteau sauvage qui passait par là. Le mec force avec son poignet contre mon avant-bras, mais je lâche rien et j’en profite pour lui tirer une cartouche dans le bide. Ça part en plat de lasagnes dans la cage d’escaliers. Il me regarde, les yeux remplis de peur. Du sang commence à couler depuis l’intérieur de sa bouche et il joint ses mains au niveau du trou béant qu’est devenu son ventre. Il va pour tomber au sol, mais bascule en arrière et voilà qu’il était en train de te repeindre les escaliers. Pour le coup, il avait eu une mort un peu conne.
Toujours le fusil à pompe en mains, j’ai grimpé la dernière volée de marches avant d’arriver dans un couloir avec plusieurs portes. Si elles étaient toutes fermées, c’est qu’elles abritaient toutes quelqu’un. Un bon point de départ ouais.