En fait ça servait à rien de se faire chier avec les lance-roquettes, non ?
Pourquoi ?
Bah, ça m’étonnerait que y’ait des vaisseaux ou des hélicoptères qui nous survolent. On est dans une grotte.
Pour le moment. Rien ne nous dit que nous ne devrons pas nous replier à un moment ou à un autre.
A vrai dire, je n’avais que ça à penser. L’entrée était protégée sans que je n’aie le besoin d’intervenir. Et quand bien même les autres concurrents réussiraient une percée en force, ils seraient confrontés au lac entourant l’îlot sur lequel nous étions postés. Ils devraient donc s’essayer à la nage, prenant le risque de rendre leurs armes inefficaces, ou bien devraient-ils tenter le saut de plateformes en plateformes sous le feu nourri de mes hommes.
Scarlett restait silencieuse bien qu’elle fut équipée elle aussi d’une oreillette. Les dialogues s’alternaient avec de longs silences de plusieurs minutes. Au loin on pouvait entendre des bribes de discussions qui se perdaient avec la distance. Seuls les conversations de Mid et de Freyra étaient intelligibles puisqu’ils étaient postés au dessus de nous.
Reno était aussi à l’intérieur du bâtiment. Il était assis aux côtés de Rude, dans l’attente qu’un intrus un peu trop insistant s’approche de notre fort. J’étais content de les voir aussi concentrés à leur tache après l’épisode de leur petite fête. Une soirée avait failli me faire complètement changer d’avis sur les Turks actuels. Puis, avec le recul, je m’étais peut-être trouvé un peu dur. Cette situation n’avait rien d’amusante, ni pour eux, ni pour moi, ni pour Scarlett, même si je devais avouer avoir apprécié quelques moments.
Contact.
C’en était devenu une routine, je ne bougeai pas de ma position, attendant simplement les tirs et la confirmation de l’élimination des cibles.
Euh… contact sans-coeur. Une vouivre.
Je passe finalement la tête par la fenêtre pour y voir effectivement une vouivre arriver depuis le petit passage de pierre. Elle prit de la hauteur, et tournoya au dessus de l’eau. Elle ne semblait pas nous avoir remarqués, ce qui ne serait plus le cas une fois le premier coup de feu tiré. J’allumai mon oreillette.
Visez bien, et descendez la.
Deux coups de feux retentirent à l’unisson. Ils ne touchèrent pas, la vouivre évitant les projectiles à l’aide d’une vrille. En revanche, son attention se porta sur les tireurs, ceux au dessus de nous.
Maur, Crisis, dehors.
Le premier posa son fusil de précision et tira sur la bandoulière de son pistolet-mitrailleur pour le ramener au niveau de son torse. Le second l’avait déjà dans les mains. Ils se hâtèrent à sortir et ouvrirent le feu sur le sans-coeur volant, leur offensive soutenue par des tirs de couverture provenant des trois autres postes de tir.
Je l’ai eue ! Je l’ai eue !
C’est bien, mais elle n’est pas encore à terre. Finissez en avec elle avant qu’elle n’appelle des renforts.
Si les sans-coeurs débarquaient en masse, la situation pourrait rapidement nous échapper. Le regard toujours fixé sur la bête volante, je vis Reno apparaître dans mon champ de vision alors qu’elle chargeait Maur, probablement dans l’idée de le lacérer de ses serres. Il dégaina sa matraque et lui infligea un simple coup sur le sommet de son crâne. Elle s’échoua sur le sol, creusant le lopin de terre en un sillon bien visible. Maur et Crisis en profitèrent pour ouvrir le feu, et bien vite, la bête disparut dans ces volutes de ténèbres caractéristiques. Les trois Turks à l’éxtérieur, membres de l’équipe principale, rentrèrent se mettre à l’abri.
Qu’est-ce que les sans-coeurs foutent ici ?
Je n’en sais rien. Peut-être quelqu’un les a t-il invoqués ?
C’est possible. Ou alors Lord Business nous a réservé quelques surprises.
Je n’aimais pas ça. Les règles n’avaient jamais été vraiment claires. Qui sait ce qui pouvait encore nous attendre.
Dim 28 Fév 2021 - 2:01Pourquoi ?
Bah, ça m’étonnerait que y’ait des vaisseaux ou des hélicoptères qui nous survolent. On est dans une grotte.
Pour le moment. Rien ne nous dit que nous ne devrons pas nous replier à un moment ou à un autre.
A vrai dire, je n’avais que ça à penser. L’entrée était protégée sans que je n’aie le besoin d’intervenir. Et quand bien même les autres concurrents réussiraient une percée en force, ils seraient confrontés au lac entourant l’îlot sur lequel nous étions postés. Ils devraient donc s’essayer à la nage, prenant le risque de rendre leurs armes inefficaces, ou bien devraient-ils tenter le saut de plateformes en plateformes sous le feu nourri de mes hommes.
Scarlett restait silencieuse bien qu’elle fut équipée elle aussi d’une oreillette. Les dialogues s’alternaient avec de longs silences de plusieurs minutes. Au loin on pouvait entendre des bribes de discussions qui se perdaient avec la distance. Seuls les conversations de Mid et de Freyra étaient intelligibles puisqu’ils étaient postés au dessus de nous.
Reno était aussi à l’intérieur du bâtiment. Il était assis aux côtés de Rude, dans l’attente qu’un intrus un peu trop insistant s’approche de notre fort. J’étais content de les voir aussi concentrés à leur tache après l’épisode de leur petite fête. Une soirée avait failli me faire complètement changer d’avis sur les Turks actuels. Puis, avec le recul, je m’étais peut-être trouvé un peu dur. Cette situation n’avait rien d’amusante, ni pour eux, ni pour moi, ni pour Scarlett, même si je devais avouer avoir apprécié quelques moments.
Contact.
C’en était devenu une routine, je ne bougeai pas de ma position, attendant simplement les tirs et la confirmation de l’élimination des cibles.
Euh… contact sans-coeur. Une vouivre.
Je passe finalement la tête par la fenêtre pour y voir effectivement une vouivre arriver depuis le petit passage de pierre. Elle prit de la hauteur, et tournoya au dessus de l’eau. Elle ne semblait pas nous avoir remarqués, ce qui ne serait plus le cas une fois le premier coup de feu tiré. J’allumai mon oreillette.
Visez bien, et descendez la.
Deux coups de feux retentirent à l’unisson. Ils ne touchèrent pas, la vouivre évitant les projectiles à l’aide d’une vrille. En revanche, son attention se porta sur les tireurs, ceux au dessus de nous.
Maur, Crisis, dehors.
Le premier posa son fusil de précision et tira sur la bandoulière de son pistolet-mitrailleur pour le ramener au niveau de son torse. Le second l’avait déjà dans les mains. Ils se hâtèrent à sortir et ouvrirent le feu sur le sans-coeur volant, leur offensive soutenue par des tirs de couverture provenant des trois autres postes de tir.
Je l’ai eue ! Je l’ai eue !
C’est bien, mais elle n’est pas encore à terre. Finissez en avec elle avant qu’elle n’appelle des renforts.
Si les sans-coeurs débarquaient en masse, la situation pourrait rapidement nous échapper. Le regard toujours fixé sur la bête volante, je vis Reno apparaître dans mon champ de vision alors qu’elle chargeait Maur, probablement dans l’idée de le lacérer de ses serres. Il dégaina sa matraque et lui infligea un simple coup sur le sommet de son crâne. Elle s’échoua sur le sol, creusant le lopin de terre en un sillon bien visible. Maur et Crisis en profitèrent pour ouvrir le feu, et bien vite, la bête disparut dans ces volutes de ténèbres caractéristiques. Les trois Turks à l’éxtérieur, membres de l’équipe principale, rentrèrent se mettre à l’abri.
Qu’est-ce que les sans-coeurs foutent ici ?
Je n’en sais rien. Peut-être quelqu’un les a t-il invoqués ?
C’est possible. Ou alors Lord Business nous a réservé quelques surprises.
Je n’aimais pas ça. Les règles n’avaient jamais été vraiment claires. Qui sait ce qui pouvait encore nous attendre.