Angle du mur, bruits de pas dans le couloir, j’me tiens prêt. Y’a trois typent qui arrivent, pas du tout discrets puisqu’ils hurlent comme des cons dans le couloir. Y s’vantent de l’escouade improvisée qu’ils ont ken, et y sont même pas au courant qu’d’ici une poignée de secondes, ils seront éliminés. J’charge un brasier dans ma main close pour pas me faire griller avec la lueur et dès qu’ils arrivent à ma hauteur j’plaque ma main sur la face d’un soldat et j’relâche le sort, il vole littéralement à travers le couloir pour finir logé dans le mur, moins un.
Y’en a un qui va pour me tirer dessus, mais je glisse entre ses jambes, tape dans le côté de sa rotule avant de me redresser et de passer par dessus l’épaule du troisième. Le gars qui boîte va pour me tirer dessus mais je pare les balles avec le corps de mon super bouclier tout neuf. Il perd sa couleur, alors j’le jette sur son pote et j’y mets une mandale de daron.
Bon, bah vous êtes out, les mecs. Bon courage pour la suite !
J’leur souris, avec une petite tape sur l’épaule et j’reprends ma route, maintenant à découvert puisque y’a plus l’air d’y avoir personne. En vrai, j’me dirigeais vers les cachots, y’avait p’tête un truc à faire là-bas, genre libérer les prisonniers pour emmerder tout le monde avant de me tirer d’ici. Ouais, ça me semblait bien.
Les gars ! Roxas dans le couloir nord-ouest ! Il est armé, tentez rien à moins d’une demi-douzaine. Il vient de nous sortir avec Gob’s et Menlege ! Je répète.
J’me retourne vers lui, j’y jette un de ces regards noirs ! Faut que je modifie mon trajet, parce que là c’est la p’tite douille. Evidemment que le reste, et p’tête même les chiens de Primus, vont s’pointer pour me cueillir. J’entame un sprint, d’abord en petites foulées avant d’accélérer un coup et d’me retrouver au garde fou qui borde tout le couloir. J’saute vite fait pour atterrir dessus et j’me propulse assez haut pour attraper la bordure de toit au-dessus de moi.
J’me hisse, et y’a un pan de mur qui explose, genre à deux centimètres de ma main. Pis un autre un peu plus haut, c’t’un sniper. J’me retourne pour essayer d’le voir et j’vois un poste de tir improvisé sur l’une des tours du château. Va falloir que j’me grouille. J’cours donc sur la muraille en essayant de straffer le maximum possible. J’me sers des petits créneaux pour faire des feintes, et j’vois bien qu’on m’tire dessus mais y m’touchent pas.
C’est là qu’j’me dis qu’en situation vraiment critique, putain j’suis bon. J’arrive à l’une des tours qui compose la muraille, et j’m’arrête. C’est pas celle là qui me tire dessus, mais elle me protège des tirs, c’qu’y m’laisse le temps de réfléchir.
Sniper, sniper, sniper… Cadence de tir réduite mais dégâts incroyables. Et faut prendre le temps de viser. J’pourrais courir comme un taré mais ce serait prendre un risque inutile. J’esquive tout, mais y’a quand même le facteur chance à prendre en compte. Ouais…
J’donne un coup dans le mur, qui se segmente en plusieurs petites briques et j’en prends deux dans chaque main avant de monter sur la tour et de continuer mon tour de muraille. En pleine course, j’lance une des briques dans ma main en face de moi, et j’vise avec la deuxième pour la mettre en pleine tête d’un des snipers. Ca touche presque, se contentant de taper dans le canon de son arme et de dévier un tir qui aurait pu me toucher. Continuant ma course, j’récupère la brique toujours en l’air et j’continue comme ça.
Lancer des briques ? Nan c’pas le plan. Enfin ça en fait partie. Cette fois-ci je dégoupille une grenade que j’lance comme les autres briques, mais en un peu plus lobé pour que ça attérisse en plein milieu du poste de tir. Ça explose, j’vois les mecs sauter d’la tour comme des schlags. J’suis tranquille.
J’continue ma route donc et j’vois que y’a une concentration de gens qui se rendent dans la direction donné par la grosse balance de tout a l’heure, avec les escarmouches que ça implique. Au moins, si tout le bordel est là-bas, j’aurais moins de gens pour m’emmerder dans les cachots.
Et j’arrive justement à leur hauteur, j’invoque ma keyblade et la plante dans un drapeau que je déchire dans ma descente. Ça a le mérite de ralentir la chute et de me permettre de sauter dans le couloir qui mêne à ma destination. J’regarde derrière moi, personne, mais des grosses traces de lutte dans tout les sens. C’t’a dire que le couloir est criblé de balles et que le rare mobilier qu’on peut y trouver est complètement arraché. Bien.
J’passe la porte des cachots, en avançant lentement en cas d’attaque surprise. J’peux même pas me servir de ma magie ici pour sonder le périmètre, c’qu’est franchement pas pratique du tout. Je descends les marches, passe devant les cages remplies de tout ces petits cons qu’on a capturé depuis des années.
Hé ! Il se passe quoi dehors ? Laisse nous sortir !
J’le regarde pas, j’suis plutôt occupé à m’demander c’qu’est la machine ultra cheloue dans le coin là, derrière la table des gardes. J’m’avance, elle s’active et elle me propose d’acheter des armes et des munitions avec la tune que j’ai gagné en tuant des mecs. Mouais… Ça peut être drôle.
Bon ! Les gars… D’façon vous êtes en taule alors on s’en tape…
J’arrache les barreaux d’une cage et j’tabasse un prisonnier avant de défoncer son pote de chambre et j’fais ça sur tout les étages, tout content de moi. J’te passe les détails parce qu’au fond, c’était tellement facile qu’au bout de trois cages c’était déjà plus marrant. Le truc c’est qu’comme y jouaient pas vraiment c’était pas… Puis j’m’en fous dans le fond. J’avais amassé un peu de thune, donc j’retournais au distributeur chais-pas-quoi, et bam, j’claque tout dans des roquettes. Un moment j’ai hésité avec un lance-flammes, j’t’avoue. Mais j’en avais déjà un, c’était mes bras.
Avec une bonne demi-douzaine de roquettes, j’avais de quoi faire péter pas mal de trucs. C’était quand même plus rigolo que d’balancer des prisonniers dans le château parce que… ils auraient tenu un quart d’heure à tout péter, ouais.
Bon, j’avais plus qu’à trimballer ça jusque chez moi en me tapant tout le chemin inverse. Pis si jamais on m’emmerdait… J’pouvais bien en sacrifier une ou deux… Trop bien.
Mar 2 Fév 2021 - 18:45Y’en a un qui va pour me tirer dessus, mais je glisse entre ses jambes, tape dans le côté de sa rotule avant de me redresser et de passer par dessus l’épaule du troisième. Le gars qui boîte va pour me tirer dessus mais je pare les balles avec le corps de mon super bouclier tout neuf. Il perd sa couleur, alors j’le jette sur son pote et j’y mets une mandale de daron.
Bon, bah vous êtes out, les mecs. Bon courage pour la suite !
J’leur souris, avec une petite tape sur l’épaule et j’reprends ma route, maintenant à découvert puisque y’a plus l’air d’y avoir personne. En vrai, j’me dirigeais vers les cachots, y’avait p’tête un truc à faire là-bas, genre libérer les prisonniers pour emmerder tout le monde avant de me tirer d’ici. Ouais, ça me semblait bien.
Les gars ! Roxas dans le couloir nord-ouest ! Il est armé, tentez rien à moins d’une demi-douzaine. Il vient de nous sortir avec Gob’s et Menlege ! Je répète.
J’me retourne vers lui, j’y jette un de ces regards noirs ! Faut que je modifie mon trajet, parce que là c’est la p’tite douille. Evidemment que le reste, et p’tête même les chiens de Primus, vont s’pointer pour me cueillir. J’entame un sprint, d’abord en petites foulées avant d’accélérer un coup et d’me retrouver au garde fou qui borde tout le couloir. J’saute vite fait pour atterrir dessus et j’me propulse assez haut pour attraper la bordure de toit au-dessus de moi.
J’me hisse, et y’a un pan de mur qui explose, genre à deux centimètres de ma main. Pis un autre un peu plus haut, c’t’un sniper. J’me retourne pour essayer d’le voir et j’vois un poste de tir improvisé sur l’une des tours du château. Va falloir que j’me grouille. J’cours donc sur la muraille en essayant de straffer le maximum possible. J’me sers des petits créneaux pour faire des feintes, et j’vois bien qu’on m’tire dessus mais y m’touchent pas.
C’est là qu’j’me dis qu’en situation vraiment critique, putain j’suis bon. J’arrive à l’une des tours qui compose la muraille, et j’m’arrête. C’est pas celle là qui me tire dessus, mais elle me protège des tirs, c’qu’y m’laisse le temps de réfléchir.
Sniper, sniper, sniper… Cadence de tir réduite mais dégâts incroyables. Et faut prendre le temps de viser. J’pourrais courir comme un taré mais ce serait prendre un risque inutile. J’esquive tout, mais y’a quand même le facteur chance à prendre en compte. Ouais…
J’donne un coup dans le mur, qui se segmente en plusieurs petites briques et j’en prends deux dans chaque main avant de monter sur la tour et de continuer mon tour de muraille. En pleine course, j’lance une des briques dans ma main en face de moi, et j’vise avec la deuxième pour la mettre en pleine tête d’un des snipers. Ca touche presque, se contentant de taper dans le canon de son arme et de dévier un tir qui aurait pu me toucher. Continuant ma course, j’récupère la brique toujours en l’air et j’continue comme ça.
Lancer des briques ? Nan c’pas le plan. Enfin ça en fait partie. Cette fois-ci je dégoupille une grenade que j’lance comme les autres briques, mais en un peu plus lobé pour que ça attérisse en plein milieu du poste de tir. Ça explose, j’vois les mecs sauter d’la tour comme des schlags. J’suis tranquille.
J’continue ma route donc et j’vois que y’a une concentration de gens qui se rendent dans la direction donné par la grosse balance de tout a l’heure, avec les escarmouches que ça implique. Au moins, si tout le bordel est là-bas, j’aurais moins de gens pour m’emmerder dans les cachots.
Et j’arrive justement à leur hauteur, j’invoque ma keyblade et la plante dans un drapeau que je déchire dans ma descente. Ça a le mérite de ralentir la chute et de me permettre de sauter dans le couloir qui mêne à ma destination. J’regarde derrière moi, personne, mais des grosses traces de lutte dans tout les sens. C’t’a dire que le couloir est criblé de balles et que le rare mobilier qu’on peut y trouver est complètement arraché. Bien.
J’passe la porte des cachots, en avançant lentement en cas d’attaque surprise. J’peux même pas me servir de ma magie ici pour sonder le périmètre, c’qu’est franchement pas pratique du tout. Je descends les marches, passe devant les cages remplies de tout ces petits cons qu’on a capturé depuis des années.
Hé ! Il se passe quoi dehors ? Laisse nous sortir !
J’le regarde pas, j’suis plutôt occupé à m’demander c’qu’est la machine ultra cheloue dans le coin là, derrière la table des gardes. J’m’avance, elle s’active et elle me propose d’acheter des armes et des munitions avec la tune que j’ai gagné en tuant des mecs. Mouais… Ça peut être drôle.
Bon ! Les gars… D’façon vous êtes en taule alors on s’en tape…
J’arrache les barreaux d’une cage et j’tabasse un prisonnier avant de défoncer son pote de chambre et j’fais ça sur tout les étages, tout content de moi. J’te passe les détails parce qu’au fond, c’était tellement facile qu’au bout de trois cages c’était déjà plus marrant. Le truc c’est qu’comme y jouaient pas vraiment c’était pas… Puis j’m’en fous dans le fond. J’avais amassé un peu de thune, donc j’retournais au distributeur chais-pas-quoi, et bam, j’claque tout dans des roquettes. Un moment j’ai hésité avec un lance-flammes, j’t’avoue. Mais j’en avais déjà un, c’était mes bras.
Avec une bonne demi-douzaine de roquettes, j’avais de quoi faire péter pas mal de trucs. C’était quand même plus rigolo que d’balancer des prisonniers dans le château parce que… ils auraient tenu un quart d’heure à tout péter, ouais.
Bon, j’avais plus qu’à trimballer ça jusque chez moi en me tapant tout le chemin inverse. Pis si jamais on m’emmerdait… J’pouvais bien en sacrifier une ou deux… Trop bien.