La route jusqu’au château de Maléfique avait été assez longue. Je n’avais malheureusement pas les moyens d’acheter et d’entretenir une monture, j’avais donc du faire le voyage à pied. De Brücken-Fluss, cela m’avait pratiquement pris deux jours. Le soleil se couchait, projetant ses rayons orangées sur la tour sombre et menaçante. Même après le nettoyage effectué par les paladins, l’aura sinistre qui entourait les lieux ne disparaissaient pas. Les locaux étaient toujours effrayés par ce lieu… que le culte avait choisi comme nouveau quartier général pour les paladins.
En soit, cette décision était bonne. Si le Sanctum n’habitait plus au château du roi, ses ennemis seraient moins tentés d’attaquer la ville qui avait suffisamment souffert comme cela. Cependant… Là où la beauté du château subjuguait les gens qui le contemplaient, les inspiraient et réconfortaient… Ici, personne ne se sentirait jamais en sécurité. En tout cas, pas tant que les paladins et les prêtres ne réussiraient pas à métamorphoser le lieu d’une manière ou d’une autre pour le transformer en symbole positif rien qu’en le regardant.
Je m’assis dans l’herbe et continuais de contempler le monument alors que les ténèbres finirent par l’engloutir, le dérobant à mon regard. À ce moment, je me remis debout, et m’avançai vers l’édifice jusqu’à être à un bon kilomètre loin de lui. Ensuite, je sortis de mon sac un bâton, que j’avais ramassé et coincé dans entre mon dos et celui-ci. Le tenant fermement à deux mains, je commençais à creuser la terre avec, m’assurant de tracer de grandes et profondes lignes. Le travail était fastidieux, et je m’en serais bien passer. Néanmoins, il me fallait l’accomplir avant de poursuivre mon voyage. Je ne doutais pas que le culte ait déjà reçu quelques rumeurs à mon sujet. C’était inévitable. Après tout, quel croyant digne de ce nom n’irait pas raconter à ses frères et sœurs qu’un homme se baladait en proclamant être le compagnon d’Etro, le guide du Primarque – qui était censé être le guide d’Etro lui-même.
Ces rumeurs, ces histoires folles racontées au coin du feu ou après quelques pintes suffisaient pour l’instant. Prochainement, il n’aurait même plus besoin de se présenter au commun des mortels. Toutefois, il me fallait aussi attirer l’attention des hauts-gradés du Sanctum. Prêtant l’oreille à mes paroles, ils finiraient par m’écouter au final. Ils finiraient par voir la véracité de mes propos. Ils me laisseraient les guider, comme le Primarque me laisserait faire. Ils me soutiendraient. Grâce à eux, j’apporterais une nouvelle ère à ce monde.
Après quelques heures de travail, à peine éclairé par quelques minces rayons lunaires, je remis mon bâton en place, et je repris mon voyage, vers une direction inconnue. Je marcherais tant qu’il le faudra, jusqu’à trouver une demeure, ou mieux encore, un village ou une ville. Derrière moi, aussi profond que possible, était écrit : « Le père du Sanctum est parmi vous. Bientôt, il viendra vous soutenir et vous guidera vers un avenir radieux. »
En soit, cette décision était bonne. Si le Sanctum n’habitait plus au château du roi, ses ennemis seraient moins tentés d’attaquer la ville qui avait suffisamment souffert comme cela. Cependant… Là où la beauté du château subjuguait les gens qui le contemplaient, les inspiraient et réconfortaient… Ici, personne ne se sentirait jamais en sécurité. En tout cas, pas tant que les paladins et les prêtres ne réussiraient pas à métamorphoser le lieu d’une manière ou d’une autre pour le transformer en symbole positif rien qu’en le regardant.
Je m’assis dans l’herbe et continuais de contempler le monument alors que les ténèbres finirent par l’engloutir, le dérobant à mon regard. À ce moment, je me remis debout, et m’avançai vers l’édifice jusqu’à être à un bon kilomètre loin de lui. Ensuite, je sortis de mon sac un bâton, que j’avais ramassé et coincé dans entre mon dos et celui-ci. Le tenant fermement à deux mains, je commençais à creuser la terre avec, m’assurant de tracer de grandes et profondes lignes. Le travail était fastidieux, et je m’en serais bien passer. Néanmoins, il me fallait l’accomplir avant de poursuivre mon voyage. Je ne doutais pas que le culte ait déjà reçu quelques rumeurs à mon sujet. C’était inévitable. Après tout, quel croyant digne de ce nom n’irait pas raconter à ses frères et sœurs qu’un homme se baladait en proclamant être le compagnon d’Etro, le guide du Primarque – qui était censé être le guide d’Etro lui-même.
Ces rumeurs, ces histoires folles racontées au coin du feu ou après quelques pintes suffisaient pour l’instant. Prochainement, il n’aurait même plus besoin de se présenter au commun des mortels. Toutefois, il me fallait aussi attirer l’attention des hauts-gradés du Sanctum. Prêtant l’oreille à mes paroles, ils finiraient par m’écouter au final. Ils finiraient par voir la véracité de mes propos. Ils me laisseraient les guider, comme le Primarque me laisserait faire. Ils me soutiendraient. Grâce à eux, j’apporterais une nouvelle ère à ce monde.
Après quelques heures de travail, à peine éclairé par quelques minces rayons lunaires, je remis mon bâton en place, et je repris mon voyage, vers une direction inconnue. Je marcherais tant qu’il le faudra, jusqu’à trouver une demeure, ou mieux encore, un village ou une ville. Derrière moi, aussi profond que possible, était écrit : « Le père du Sanctum est parmi vous. Bientôt, il viendra vous soutenir et vous guidera vers un avenir radieux. »