Une femme aux cheveux courts se tenait sur le tour d’une tourelle d’un château. Un enfant mort né dans un bras, et une épée longue tenue par sa main droite. À son opposé, toujours au sommet d’une tourelle, se tenait une figure ressemblant à de l’argile, avec de longs cheveux. Dans sa main gauche, il tenait un bouclier. Son bras droit, en flamme, pendait le long de son corps. Tous deux se tenaient droit sous une pluie de lettres qui menaçaient de les engloutir. En face d’eux, se tenait une clair de lune, froid et sinistre. Ce clair de lune ne se trouvait pas parmi les étoiles, qui avaient une étrange lueur rougeâtre et semblait former un symbole. Neuf cercles.
J’ouvris les yeux, laissant les bribes de ce rêve s’échapper. Le soleil était déjà haut dans le ciel, midi avait sonné depuis longtemps. Je venais juste de faire une sieste, chose qui ne m’était pas arrivée depuis… Probablement ma plus tendre enfance. En tout cas, suffisamment longtemps pour que je ne puisse même pas m’en souvenir.
Le Sanctum avait fini par arriver. Plus précisément Cassandra. Son regard avait été sévère, ce qui m’avait fait sourire, comme un enfant prit la main dans le sac par sa mère. J’avais fait une « erreur » en partant seul, en ayant été fait prisonnier par nos ennemis. Et elle comptait me la faire payer pour que j’apprenne ma leçon. J’avais imaginé tout cela dès ce premier échange. Et au final, mon imagination avait eu raison. Globalement.
Elle avait exprimé ses doutes sur ma position, sur la véracité de mon statut de Primarque. Alors je lui avais tout raconté. L’image d’un château, et l’association que j’en avais fait avec celui du Domaine enchanté. Un pur hasard que ma première étape devienne la dernière. L’opportunité que j’avais saisi de prendre le contrôle du Sanctum pour le pousser à aider autrui, à sortir de ses terres et à combattre là où il fallait.
Il n’y avait plus d’intérêt à jouer le jeu de toute manière. Elle avait ses doutes, j’étais fatigué de prétendre être leur élu. Et je n’étais pas en position de la rassurer de toute manière. Je n’en avais plus envie. Elle voulait la vérité, elle pouvait l’avoir. Après tout, je ne comptais pas jouer éternellement ce rôle. Je l’avais juste pris pour lancer un mouvement. Mouvement qui n’avait pas été bien reçu, et brutalement arrêté par ce cher Brown. Laisser sans dirigeant pour les pousser, évidemment, les membres du Sanctum étaient retombés dans leur léthargie. Aider les autres mondes ? Laissons ça à la lumière.
Suite à ça… je n’avais pas pu lui parler du reste de mes projets – qui n’auraient certainement jamais vu le jour mais je tenais au moins à l’en informer – qu’elle m’avait lancé un regard dégoûté, et était partie sur le champ. Enfin presque. Elle avait eu le temps de m’informer qu’elle me destituait de ma fonction. Soit, c’était de bonne guerre. Et avec elle s’en allait l’idée de sortir d’ici grâce aux fanatiques. Je dois dire que ça ne me surprenait pas plus que ça. Ils ne faisaient rien pour sauver la princesse Aurore, pourquoi auraient-ils fait quoi que ce soit pour moi ? C’était déjà un miracle que Cassie se soit déplacée pour Angeal – à l’encontre des ordres en prime – et pour venir me rendre visite.
Enfin… Ce qui était fait ne pouvait être défait. J’avais du coup pris le reste de ma semaine à me reposer. Deux copies de mon livre étaient terminées – que je n’avais pas non plus eu l’occasion de lui transmettre – et je devais réfléchir à un moyen de les acheminer là où il fallait. L’éclaireur semblait le lieu idéal, de même que Grimm. Un monde neutre, et un journal. Lorsque j’aurai récupérer quelques forces, et ma motivation, je ferai une troisième copie que je pourrais cacher chez moi. Ensuite ? J’envisageais de m’installer au manoir. Après tout, je l’avais fait reconstruire dans un but précis. Même si le Sanctum me laissait tomber et refusait de me suivre, je pouvais toujours prendre en main les choses moi-même. C’était d’ailleurs pour cette raison que je me retrouvais ici d’ailleurs. J’avais pris des risques – aussi minimes soient-ils – là où ces fanatiques ne levaient pas le petit doigt, et attendaient sagement de se faire détruire.
-Enfin… Bonne chance à vous pour maintenir ces moutons loin des loups.
J’ouvris les yeux, laissant les bribes de ce rêve s’échapper. Le soleil était déjà haut dans le ciel, midi avait sonné depuis longtemps. Je venais juste de faire une sieste, chose qui ne m’était pas arrivée depuis… Probablement ma plus tendre enfance. En tout cas, suffisamment longtemps pour que je ne puisse même pas m’en souvenir.
Le Sanctum avait fini par arriver. Plus précisément Cassandra. Son regard avait été sévère, ce qui m’avait fait sourire, comme un enfant prit la main dans le sac par sa mère. J’avais fait une « erreur » en partant seul, en ayant été fait prisonnier par nos ennemis. Et elle comptait me la faire payer pour que j’apprenne ma leçon. J’avais imaginé tout cela dès ce premier échange. Et au final, mon imagination avait eu raison. Globalement.
Elle avait exprimé ses doutes sur ma position, sur la véracité de mon statut de Primarque. Alors je lui avais tout raconté. L’image d’un château, et l’association que j’en avais fait avec celui du Domaine enchanté. Un pur hasard que ma première étape devienne la dernière. L’opportunité que j’avais saisi de prendre le contrôle du Sanctum pour le pousser à aider autrui, à sortir de ses terres et à combattre là où il fallait.
Il n’y avait plus d’intérêt à jouer le jeu de toute manière. Elle avait ses doutes, j’étais fatigué de prétendre être leur élu. Et je n’étais pas en position de la rassurer de toute manière. Je n’en avais plus envie. Elle voulait la vérité, elle pouvait l’avoir. Après tout, je ne comptais pas jouer éternellement ce rôle. Je l’avais juste pris pour lancer un mouvement. Mouvement qui n’avait pas été bien reçu, et brutalement arrêté par ce cher Brown. Laisser sans dirigeant pour les pousser, évidemment, les membres du Sanctum étaient retombés dans leur léthargie. Aider les autres mondes ? Laissons ça à la lumière.
Suite à ça… je n’avais pas pu lui parler du reste de mes projets – qui n’auraient certainement jamais vu le jour mais je tenais au moins à l’en informer – qu’elle m’avait lancé un regard dégoûté, et était partie sur le champ. Enfin presque. Elle avait eu le temps de m’informer qu’elle me destituait de ma fonction. Soit, c’était de bonne guerre. Et avec elle s’en allait l’idée de sortir d’ici grâce aux fanatiques. Je dois dire que ça ne me surprenait pas plus que ça. Ils ne faisaient rien pour sauver la princesse Aurore, pourquoi auraient-ils fait quoi que ce soit pour moi ? C’était déjà un miracle que Cassie se soit déplacée pour Angeal – à l’encontre des ordres en prime – et pour venir me rendre visite.
Enfin… Ce qui était fait ne pouvait être défait. J’avais du coup pris le reste de ma semaine à me reposer. Deux copies de mon livre étaient terminées – que je n’avais pas non plus eu l’occasion de lui transmettre – et je devais réfléchir à un moyen de les acheminer là où il fallait. L’éclaireur semblait le lieu idéal, de même que Grimm. Un monde neutre, et un journal. Lorsque j’aurai récupérer quelques forces, et ma motivation, je ferai une troisième copie que je pourrais cacher chez moi. Ensuite ? J’envisageais de m’installer au manoir. Après tout, je l’avais fait reconstruire dans un but précis. Même si le Sanctum me laissait tomber et refusait de me suivre, je pouvais toujours prendre en main les choses moi-même. C’était d’ailleurs pour cette raison que je me retrouvais ici d’ailleurs. J’avais pris des risques – aussi minimes soient-ils – là où ces fanatiques ne levaient pas le petit doigt, et attendaient sagement de se faire détruire.
-Enfin… Bonne chance à vous pour maintenir ces moutons loin des loups.