Cela faisait un certain temps que Septimus n’avait pas remis les pieds dans son vaisseau. Pourtant, il n’eut aucun mal à se remettre dans le bain. Il alluma le moteur, et décolla rapidement. Il n’avait plus de raison de rester dans ce monde. Il était prêt à retourner vers la civilisation. Il était prêt à reprendre les choses où il les avait laissées.
Le jeune homme se posa à l’écart de tout, près d’un petit coin de verdure à proximité de la plage. Il sortit et, bien qu’il en ait entendu parlé, fut surpris par le soleil sombre. Comment une telle chose était-elle possible ? Il n’en savait rien. Peut-être que le savant fou de la lumière - qu’il avait rencontré dans une autre vie semblait-il – l’aurait su. Peut-être même qu’un de ses anciens professeurs du Consulat aurait pu lui donner la réponse. Mais la désirait-il vraiment ? Ou était-ce de la simple curiosité, un petit détail qui ne retiendrait jamais longtemps son attention ?
Tout en se posant ces questions qui ne servaient à rien, le fugitif se dirigea vers la station de train. Il attendit patiemment que le personnel ait le dos tourné, puis se faufila à l’intérieur. Dans les wagons pratiquement désertés, il eut un peu plus de mal à esquiver le contrôleur. Être obligé de changer régulièrement de wagon, puis se cacher sous les sièges, passant de l’un à l’autre en rampant n’étaient pas sa tasse de thé.
Au bout de ce qui semblait être une éternité – surtout en jouant à cache-cache lorsqu’on n’avait plus l’âge – le véhicule s’arrêta finalement à la gare centrale. L’ancien étudiant se dépêcha de sortir, ne s’arrêtant pas lorsqu’un membre du personnel lui cria après. De ce qu’il savait, la Coalition régnait d’une main de maître ici. Les patrouilles étaient régulières. Et sa petite visite – surtout avec l’incident de la gare – ne resterait certainement pas inconnu longtemps. Il devait donc se dépêcher.
L’ancien mercenaire marcha d’un pas rapide dans les rues, empruntant sans cesse les ruelles pour modifier sa trajectoire dès qu’il lui semblait entendre du bruit. Si la ville avait été active, pleine de vie, à une époque, aujourd’hui ce n’était plus le cas. Il ne voyait aucun gamin s’amuser dans les rues. Il ne voyait aucun couple se balader, comme s’il n’existait aucun soucis dans l’univers. Néanmoins, il ne voyait pas non plus de vol à la tire, ou d’agression. Donc était-ce si mal ? Le règne de William n’apportait-il pas un peu de paix à ces gens ? De la sécurité en échange d’une part de liberté ? Aucun doute que Richard et Emma auraient adoré en débattre.
Finalement, ce qui devait arriver arriva. Légèrement déconcentré en pensant à ses anciens camarades, l’invalide ne remarqua que trop tard la patrouille qui arrivait. Il s’enfuit dans une nouvelle ruelle mais trop tard pour ne pas être vu. Une injonction de s’arrêter, suivit deux secondes après de coups de feu, lui confirmèrent son erreur. Il grimaça et s’arrêta au coin du mur. Le mieux qu’il restait à faire, c’était encore de les affronter. Il attendit patiemment, et lorsque le bout d’un canon passa dans son champ de vision, il tira dessus, entraînant le porteur avec. Il lui balaya les jambes et lui brisa le nez. Puis il se servit de la crosse de l’arme pour assommer son propriétaire.
Deux de ses compagnons déboulèrent et firent feu. Le maître de la keyblade n’eut que le temps d’activer son armure. Bien que les balles ne traversèrent pas le métal, le nombre de projectiles et le peu de distance qui le séparait de leur origine le firent reculer, et grimacer. Cette fois, il était bon pour avoir des bleus. Voyant que leurs armes ne faisaient pas grand-chose, ils prirent leur arme blanche, et furent rejoint par les deux derniers gardes.
Deux portaient des armes de la famille des épées, ce qui ne l’inquiétait pas trop, autre mesure. Le soucis se posait avec les deux derniers. L’un avait une masse d’arme, et l’autre un marteau d’arme. S’ils acharnaient sur lui, le blond finirait en bouillie. Et il sentirait définitivement chaque coup. Il bloqua un premier coup d’épée avec l’arme à feu, et fit une pirouette. La rotation lui permit d’accumuler assez de force pour fracasser le bras du second épéiste. Le marteau frappa violemment son épaule morte, mais le déséquilibra suffisamment pour qu’il ne soit que frôlé par la masse. Il utilisa l’allonge que lui donnait son arme pour frapper un des gardes, mais celui-ci l’esquiva, et réduit en pièces détachées le fusil de son collègue. Désarmé, il recula. Il avait mis hors d’état de nuire un des gardes, et blessé suffisamment un deuxième pour ne plus avoir à s’en soucier. Les trois qui restaient allaient cependant lui poser problème. À défaut de pouvoir viser ses points faibles – ce qui d’après les coups de l’épéiste restant devait être sa gorge et son abdomen – ils tentaient de l’acculer pour ensuite lui fracasser le crâne, armure ou non. Ils n’étaient pas mauvais.
Le keybladeur recula encore d’un pas, et à l’instant où ils s’avancèrent, il fonça sur l’homme au marteau, épaule en avant. Il le percuta de tout son poids, et entendit une côte se briser. Entraîné par son élan, tout deux tombèrent à terre. Il sentit l’épée s’abattre sur son crâne tandis que la masse visa son dos. Légèrement étourdi, il roula sur le côté, et se releva. Trop lentement pour éviter un autre coup de masse, porté à son poitrail. Instantanément, tout l’air de ses poumons s’évacua. Alors qu’il tentait de reprendre son souffle, un troisième coup le percuta, sur le sommet du crâne. Les larmes aux yeux, reprenant difficilement son souffle, il tomba à terre. Il sentit le sang coulé sur son visage.
La colère monta dans sa poitrine et l’errant propulsa deux boules incendiaires sur ses adversaires. Ces derniers hurlèrent avant de se jeter sur le sol, afin d’éteindre les flammes. L’un tomba inconscient avant de l’avoir fait. Les deux autres furent immédiatement assommés, la mâchoire et le nez brisé. Il éteignit les flammes de l’homme inconscient et se retourna pour s’occuper de l’homme blessé. Qui n’était plus là. Ce n’était vraiment pas bon.
Septimus fit disparaître son armure, et sortit un mouchoir pour essuyer le sang. Très vite, le tissus blanc fut imbibé. Il avait besoin de soin, et sa magie ne lui permettrait pas de faire grand-chose. Néanmoins, elle lui permit d’adoucir la douleur, et d’arrêter le saignement, bien qu’elle le vida d’une bonne part d’énergie. Qu’allait-il faire maintenant ? Il lui fallait trouver un coin tranquille et, s’il se prenait à rêver, loin d’ici. Il réfléchit quelques instants, puis fit demi-tour. Il avait dépassé un restaurant quelques mètres auparavant. Cela semblait être l’endroit idéal pour se poser. Et avec un peu de chance, l’information lui remonterait. Après tout, n’avait-il pas eu la chance de le revoir dans une taverne la dernière fois ?
L’endroit n’avait rien de comparable avec ce que pouvait proposer les artistes culinaires. Cela ressemblait à un endroit que seuls les habitués venaient fréquentés. Le restaurant était assez petit et sombre, une banquette prenait tout un pan de mur, et il ne pouvait y avoir plus d’une quinzaine de personnes en même temps. Du côté opposé à la banquette, aux tables et chaises, il y avait un petit bar. Derrière le comptoir, près de la caisse enregistreuse, caché et tremblant, se trouvait un petit bonhomme chauve et moustachu.
-Je vous prendrai de l’eau et le menu s’il vous plait.
Le jeune homme se posa à l’écart de tout, près d’un petit coin de verdure à proximité de la plage. Il sortit et, bien qu’il en ait entendu parlé, fut surpris par le soleil sombre. Comment une telle chose était-elle possible ? Il n’en savait rien. Peut-être que le savant fou de la lumière - qu’il avait rencontré dans une autre vie semblait-il – l’aurait su. Peut-être même qu’un de ses anciens professeurs du Consulat aurait pu lui donner la réponse. Mais la désirait-il vraiment ? Ou était-ce de la simple curiosité, un petit détail qui ne retiendrait jamais longtemps son attention ?
Tout en se posant ces questions qui ne servaient à rien, le fugitif se dirigea vers la station de train. Il attendit patiemment que le personnel ait le dos tourné, puis se faufila à l’intérieur. Dans les wagons pratiquement désertés, il eut un peu plus de mal à esquiver le contrôleur. Être obligé de changer régulièrement de wagon, puis se cacher sous les sièges, passant de l’un à l’autre en rampant n’étaient pas sa tasse de thé.
Au bout de ce qui semblait être une éternité – surtout en jouant à cache-cache lorsqu’on n’avait plus l’âge – le véhicule s’arrêta finalement à la gare centrale. L’ancien étudiant se dépêcha de sortir, ne s’arrêtant pas lorsqu’un membre du personnel lui cria après. De ce qu’il savait, la Coalition régnait d’une main de maître ici. Les patrouilles étaient régulières. Et sa petite visite – surtout avec l’incident de la gare – ne resterait certainement pas inconnu longtemps. Il devait donc se dépêcher.
L’ancien mercenaire marcha d’un pas rapide dans les rues, empruntant sans cesse les ruelles pour modifier sa trajectoire dès qu’il lui semblait entendre du bruit. Si la ville avait été active, pleine de vie, à une époque, aujourd’hui ce n’était plus le cas. Il ne voyait aucun gamin s’amuser dans les rues. Il ne voyait aucun couple se balader, comme s’il n’existait aucun soucis dans l’univers. Néanmoins, il ne voyait pas non plus de vol à la tire, ou d’agression. Donc était-ce si mal ? Le règne de William n’apportait-il pas un peu de paix à ces gens ? De la sécurité en échange d’une part de liberté ? Aucun doute que Richard et Emma auraient adoré en débattre.
Finalement, ce qui devait arriver arriva. Légèrement déconcentré en pensant à ses anciens camarades, l’invalide ne remarqua que trop tard la patrouille qui arrivait. Il s’enfuit dans une nouvelle ruelle mais trop tard pour ne pas être vu. Une injonction de s’arrêter, suivit deux secondes après de coups de feu, lui confirmèrent son erreur. Il grimaça et s’arrêta au coin du mur. Le mieux qu’il restait à faire, c’était encore de les affronter. Il attendit patiemment, et lorsque le bout d’un canon passa dans son champ de vision, il tira dessus, entraînant le porteur avec. Il lui balaya les jambes et lui brisa le nez. Puis il se servit de la crosse de l’arme pour assommer son propriétaire.
Deux de ses compagnons déboulèrent et firent feu. Le maître de la keyblade n’eut que le temps d’activer son armure. Bien que les balles ne traversèrent pas le métal, le nombre de projectiles et le peu de distance qui le séparait de leur origine le firent reculer, et grimacer. Cette fois, il était bon pour avoir des bleus. Voyant que leurs armes ne faisaient pas grand-chose, ils prirent leur arme blanche, et furent rejoint par les deux derniers gardes.
Deux portaient des armes de la famille des épées, ce qui ne l’inquiétait pas trop, autre mesure. Le soucis se posait avec les deux derniers. L’un avait une masse d’arme, et l’autre un marteau d’arme. S’ils acharnaient sur lui, le blond finirait en bouillie. Et il sentirait définitivement chaque coup. Il bloqua un premier coup d’épée avec l’arme à feu, et fit une pirouette. La rotation lui permit d’accumuler assez de force pour fracasser le bras du second épéiste. Le marteau frappa violemment son épaule morte, mais le déséquilibra suffisamment pour qu’il ne soit que frôlé par la masse. Il utilisa l’allonge que lui donnait son arme pour frapper un des gardes, mais celui-ci l’esquiva, et réduit en pièces détachées le fusil de son collègue. Désarmé, il recula. Il avait mis hors d’état de nuire un des gardes, et blessé suffisamment un deuxième pour ne plus avoir à s’en soucier. Les trois qui restaient allaient cependant lui poser problème. À défaut de pouvoir viser ses points faibles – ce qui d’après les coups de l’épéiste restant devait être sa gorge et son abdomen – ils tentaient de l’acculer pour ensuite lui fracasser le crâne, armure ou non. Ils n’étaient pas mauvais.
Le keybladeur recula encore d’un pas, et à l’instant où ils s’avancèrent, il fonça sur l’homme au marteau, épaule en avant. Il le percuta de tout son poids, et entendit une côte se briser. Entraîné par son élan, tout deux tombèrent à terre. Il sentit l’épée s’abattre sur son crâne tandis que la masse visa son dos. Légèrement étourdi, il roula sur le côté, et se releva. Trop lentement pour éviter un autre coup de masse, porté à son poitrail. Instantanément, tout l’air de ses poumons s’évacua. Alors qu’il tentait de reprendre son souffle, un troisième coup le percuta, sur le sommet du crâne. Les larmes aux yeux, reprenant difficilement son souffle, il tomba à terre. Il sentit le sang coulé sur son visage.
La colère monta dans sa poitrine et l’errant propulsa deux boules incendiaires sur ses adversaires. Ces derniers hurlèrent avant de se jeter sur le sol, afin d’éteindre les flammes. L’un tomba inconscient avant de l’avoir fait. Les deux autres furent immédiatement assommés, la mâchoire et le nez brisé. Il éteignit les flammes de l’homme inconscient et se retourna pour s’occuper de l’homme blessé. Qui n’était plus là. Ce n’était vraiment pas bon.
Septimus fit disparaître son armure, et sortit un mouchoir pour essuyer le sang. Très vite, le tissus blanc fut imbibé. Il avait besoin de soin, et sa magie ne lui permettrait pas de faire grand-chose. Néanmoins, elle lui permit d’adoucir la douleur, et d’arrêter le saignement, bien qu’elle le vida d’une bonne part d’énergie. Qu’allait-il faire maintenant ? Il lui fallait trouver un coin tranquille et, s’il se prenait à rêver, loin d’ici. Il réfléchit quelques instants, puis fit demi-tour. Il avait dépassé un restaurant quelques mètres auparavant. Cela semblait être l’endroit idéal pour se poser. Et avec un peu de chance, l’information lui remonterait. Après tout, n’avait-il pas eu la chance de le revoir dans une taverne la dernière fois ?
L’endroit n’avait rien de comparable avec ce que pouvait proposer les artistes culinaires. Cela ressemblait à un endroit que seuls les habitués venaient fréquentés. Le restaurant était assez petit et sombre, une banquette prenait tout un pan de mur, et il ne pouvait y avoir plus d’une quinzaine de personnes en même temps. Du côté opposé à la banquette, aux tables et chaises, il y avait un petit bar. Derrière le comptoir, près de la caisse enregistreuse, caché et tremblant, se trouvait un petit bonhomme chauve et moustachu.
-Je vous prendrai de l’eau et le menu s’il vous plait.