-T’es sûr de ton coup là ?
-Pas vraiment mais on a besoin de fournitures.
-D’accord mais pourquoi ici ?
-Bah… si on veut négocier, il n’y a pas mieux. Et si on doit se battre, j’aurai moins de scrupule à briser le nez d’un truand. Remarque ça marche aussi pour les négociations.
-Et on est censé se battre dans notre état ? T’arrives pas à bouger le bras sans grimacer. Et je peine à respirer.
-On verra si ça se présente ! Et puis j’ai toujours mes pieds.
-On est sauvé alors…
Les deux comparses se turent. Ils se tenaient à l’endroit d’où l’on pouvait jadis observer le kingdom hearts – détruit il y a des années par un cinglé en bleu. Le lieu était des plus sinistres sans la lueur mystique mais un clochard leur avait indiqué ce lieu pour trouver un pseudo-vendeur soit disant honnête. Si tant est que cela existe dans un lieu tel que celui-ci.
-Qu’est-ce que vous voulez ?
Un petit homme corpulent leur adressait la parole. Il s’agitait dans tous les sens, et regardait constamment en arrière. Ses cheveux long et sales cachaient les rares parties de son visage que ne cachait pas déjà son pardessus et son chapeau melon. Un vendeur honnête donc.
-On a besoin de fournitures médicales.
-Ouais… ouais je vois. Qu’est-ce qu’il faut à ses messieurs ? Vicodine, morphine, ibuprophène ? J’ai de tout.
-Euh…
-On cherche des fournitures. Pas des drogues.
-Bien sûr, répondit-il en clignant de l’oeil.
Septimus regarda Henry, incertain sur ce qu’ils devaient faire. Il doutait que son idée soit la bonne au vu de l’individu en face d’eux. Sur le papier, c’était pourtant parfait. Et le Consulat ne chercherait sûrement pas deux fugitifs parmi la myriade de criminels qui traînaient ici. Mais les choses n’avançaient pas.
-On passe au plan B.
-Quel plan ? Demanda-t-il suspicieux.
-Ca.
Aussitôt qu’il eut prononcé ce mot, l’invalide donna un violent coup de pieds dans les parties intimes de leur amical vendeur. Henry se dépêcha de récupérer le sac de fournitures et se dirigea aussi vite que possible vers le vaisseau. Pendant ce temps, il frappa le genou du vendeur jusqu’à entendre un cri. Et un craquement venant de l’os qui se brisait. Certain qu’il ne pourrait pas les poursuivre, il se dépêcha de quitter les lieux. Lorsqu’ils furent en sécurité dans les cieux d’Illusiopolis, le colosse fouilla le sac.
-Alors on a… Des bandages. Pas très propre vu leur couleur.
-On en a pas besoin mais ça pourrait servir.
-Quelques seringues. Inutile sauf si on veut prendre la route commune.
-Ce qui n’est pas notre cas.
-Des médicaments. Aucune idée de leur effet.
-On se renseignera.
-Et… Oh ! Jackpot ! S’écria-t-il en éclatant de rire.
Le chasseur présenta un sac remplit de minuscules œufs en chocolat contenus dans un paquet blanc et orange, comme à la fourmilière. Jackpot en effet. La vie tournerait-elle en leur faveur pour une fois ? Et ce coup-ci, il y en avait assez pour qu’ils puissent partager sans se créper le chignon. Ou dévorer l’œuf durant un débat.
-Pas vraiment mais on a besoin de fournitures.
-D’accord mais pourquoi ici ?
-Bah… si on veut négocier, il n’y a pas mieux. Et si on doit se battre, j’aurai moins de scrupule à briser le nez d’un truand. Remarque ça marche aussi pour les négociations.
-Et on est censé se battre dans notre état ? T’arrives pas à bouger le bras sans grimacer. Et je peine à respirer.
-On verra si ça se présente ! Et puis j’ai toujours mes pieds.
-On est sauvé alors…
Les deux comparses se turent. Ils se tenaient à l’endroit d’où l’on pouvait jadis observer le kingdom hearts – détruit il y a des années par un cinglé en bleu. Le lieu était des plus sinistres sans la lueur mystique mais un clochard leur avait indiqué ce lieu pour trouver un pseudo-vendeur soit disant honnête. Si tant est que cela existe dans un lieu tel que celui-ci.
-Qu’est-ce que vous voulez ?
Un petit homme corpulent leur adressait la parole. Il s’agitait dans tous les sens, et regardait constamment en arrière. Ses cheveux long et sales cachaient les rares parties de son visage que ne cachait pas déjà son pardessus et son chapeau melon. Un vendeur honnête donc.
-On a besoin de fournitures médicales.
-Ouais… ouais je vois. Qu’est-ce qu’il faut à ses messieurs ? Vicodine, morphine, ibuprophène ? J’ai de tout.
-Euh…
-On cherche des fournitures. Pas des drogues.
-Bien sûr, répondit-il en clignant de l’oeil.
Septimus regarda Henry, incertain sur ce qu’ils devaient faire. Il doutait que son idée soit la bonne au vu de l’individu en face d’eux. Sur le papier, c’était pourtant parfait. Et le Consulat ne chercherait sûrement pas deux fugitifs parmi la myriade de criminels qui traînaient ici. Mais les choses n’avançaient pas.
-On passe au plan B.
-Quel plan ? Demanda-t-il suspicieux.
-Ca.
Aussitôt qu’il eut prononcé ce mot, l’invalide donna un violent coup de pieds dans les parties intimes de leur amical vendeur. Henry se dépêcha de récupérer le sac de fournitures et se dirigea aussi vite que possible vers le vaisseau. Pendant ce temps, il frappa le genou du vendeur jusqu’à entendre un cri. Et un craquement venant de l’os qui se brisait. Certain qu’il ne pourrait pas les poursuivre, il se dépêcha de quitter les lieux. Lorsqu’ils furent en sécurité dans les cieux d’Illusiopolis, le colosse fouilla le sac.
-Alors on a… Des bandages. Pas très propre vu leur couleur.
-On en a pas besoin mais ça pourrait servir.
-Quelques seringues. Inutile sauf si on veut prendre la route commune.
-Ce qui n’est pas notre cas.
-Des médicaments. Aucune idée de leur effet.
-On se renseignera.
-Et… Oh ! Jackpot ! S’écria-t-il en éclatant de rire.
Le chasseur présenta un sac remplit de minuscules œufs en chocolat contenus dans un paquet blanc et orange, comme à la fourmilière. Jackpot en effet. La vie tournerait-elle en leur faveur pour une fois ? Et ce coup-ci, il y en avait assez pour qu’ils puissent partager sans se créper le chignon. Ou dévorer l’œuf durant un débat.