Aujourd’hui, je n’ai pas de mission à faire, plus de lignes de lettres à écrire et pas encore vraiment le courage de sauter le pas et de retourner voir le consul qui m’a donné ses lignes à faire. Alors je me suis dit que j’allais me balader en ville et voir où mes pas allaient me mener. La dernière fois, j’ai pu faire la rencontre du brasseur et passer une merveilleuse après midi, qui sait ce que me réserve cette journée ?
C’est avec cette idée en tête que je suis sortie de ma chambre, portant encore les marques de mes précédentes missions. Mais c’est juste des fines lignes à peine rosées maintenant ! J’ai eu de la chance que tout s’en aille aussi vite et aussi bien. Les petites griffes des chauves souris sont vraiment acérées ! Sans parler de celles des loups qui chahutent… mais ils étaient vraiment accueillants ! Et puis les échardes des poutres...les coups de marteau sur les doigts… Je frisonne et masse mes petits doigts endoloris rien qu’en y repensant.
Je déambule dans les couloirs, regardant autour de moi. Il y a souvent des papiers, des écriteaux, des pancartes. Toutes ces choses qui pour l’instant me paraissent juste être des énigmes insolubles. Je reconnais les lettres mais j’ignore bien ce qu’elles peuvent raconter. Pourtant, elles en disent des histoires ! Et des très jolies je suis sûre ! Je m’arrête devant un écriteau en lettres peintes. Celui là aussi doit dire des choses intéressantes, indiquer un endroit peut-être magnifique !
Je passe mes doigts sur les lettres en les regardant avec adoration. Un T puis un O…un I… L, un E, deux autres T et un autre E…et un S ! C’est génial ! Je meurs d’envie de pouvoir lire ce panneau ! Un jour ! Très prochain ! Je recule en voyant quelqu’un ouvrir la porte, tout à ma rêverie je ne l’avais pas entendu. La personne sortant me regarde très bizarrement et je sens une rougeur me monter aux joues. Visiblement j’ai fait quelque chose d’étrange… Je peux le voir dans ce regard. Je recule et pars en marchant rapidement, laissant le temps à mon visage de reprendre une couleur normale.
Je n’aime pas tellement ce regard. Il est souvent suivi par une grimace, un petit haussement de sourcil et d’un soupir. Ce soupir est en général une raison de ne pas obtenir de travail. Ou de se faire voler sa nourriture…ou ses affaires. Je soupire à mon tour et secoue la tête, replaçant correctement ma gavroche sur ma tête. J’ai beau avoir croisé un panda qui se baladait en toute liberté dans la rue et des danseuses toutes plus incroyables les unes que les autres… Je pourrais surement arrêter de me cacher ici… Je me mords la lèvre pensivement, marchant dans les couloirs de l’académie.
Je ne fais pas attention à ma direction que prennent mes pas et j’arrive dans un nouvel endroit. Je passe une grande porte en bois, un peu lourde à pousser et atterris dans une grande pièce pleine d’étagères. Qui sont elles aussi pleines de…livres ?! Je m’approche toute curieuse des rayonnages, sentant un sourire naitre sur mon visage et me laisse envahir par l’odeur étrange des ouvrages. Ca sent le papier et la poussière.
Je laisse mes doigts courir sur les titres, sentant les lettres gravées dans le cuir. C’est agréable. C’est doux. Certains sont usés par le temps et on peut sentir que bien des mains les ont parcourus. D’autres sont plus durs, rêches, n’ont pas cette marque dans leurs dos que les doux ont. Peut-être n’ont-ils jamais été ouverts ? J’en sors un, sentant le cuir de sa couverture accrocher en le sortant. Je passe encore une fois mes doigts sur les lettres, elles sont dorées, c’est joli. Je saisis la couverture et l’ouvre très lentement, entendant des craquements qui me font encore plus ralentir puis finalement arrêter, le remettant rapidement à sa place.
S’il craque c’est que je l’ai cassé non ? Je regarde autour de moi, paniquée et commence à reculer doucement. Je n’ai croisé personne en arrivant alors personne ne s’en rendra compte... Je fais un dernier pas et rencontre un obstacle. Quelque chose de grand et d’un peu chaud, qui n’est définitivement pas dur comme le bois des étagères. Je lève la tête et vois un visage. Je me retourne avec précipitation et commence à remuer frénétiquement, montrant les étagères et les livres, m’inclinant pour m’excuser pour le mal que j’ai fait à cet ouvrage. Je sens que j’ai les larmes qui me montent aux yeux et jette un regard désespéré vers l’inconnu, laissant mes épaules s’affaisser. JE suis une criminelle. Je tends mes mains prête à me faire passer les menottes.
C’est avec cette idée en tête que je suis sortie de ma chambre, portant encore les marques de mes précédentes missions. Mais c’est juste des fines lignes à peine rosées maintenant ! J’ai eu de la chance que tout s’en aille aussi vite et aussi bien. Les petites griffes des chauves souris sont vraiment acérées ! Sans parler de celles des loups qui chahutent… mais ils étaient vraiment accueillants ! Et puis les échardes des poutres...les coups de marteau sur les doigts… Je frisonne et masse mes petits doigts endoloris rien qu’en y repensant.
Je déambule dans les couloirs, regardant autour de moi. Il y a souvent des papiers, des écriteaux, des pancartes. Toutes ces choses qui pour l’instant me paraissent juste être des énigmes insolubles. Je reconnais les lettres mais j’ignore bien ce qu’elles peuvent raconter. Pourtant, elles en disent des histoires ! Et des très jolies je suis sûre ! Je m’arrête devant un écriteau en lettres peintes. Celui là aussi doit dire des choses intéressantes, indiquer un endroit peut-être magnifique !
Je passe mes doigts sur les lettres en les regardant avec adoration. Un T puis un O…un I… L, un E, deux autres T et un autre E…et un S ! C’est génial ! Je meurs d’envie de pouvoir lire ce panneau ! Un jour ! Très prochain ! Je recule en voyant quelqu’un ouvrir la porte, tout à ma rêverie je ne l’avais pas entendu. La personne sortant me regarde très bizarrement et je sens une rougeur me monter aux joues. Visiblement j’ai fait quelque chose d’étrange… Je peux le voir dans ce regard. Je recule et pars en marchant rapidement, laissant le temps à mon visage de reprendre une couleur normale.
Je n’aime pas tellement ce regard. Il est souvent suivi par une grimace, un petit haussement de sourcil et d’un soupir. Ce soupir est en général une raison de ne pas obtenir de travail. Ou de se faire voler sa nourriture…ou ses affaires. Je soupire à mon tour et secoue la tête, replaçant correctement ma gavroche sur ma tête. J’ai beau avoir croisé un panda qui se baladait en toute liberté dans la rue et des danseuses toutes plus incroyables les unes que les autres… Je pourrais surement arrêter de me cacher ici… Je me mords la lèvre pensivement, marchant dans les couloirs de l’académie.
Je ne fais pas attention à ma direction que prennent mes pas et j’arrive dans un nouvel endroit. Je passe une grande porte en bois, un peu lourde à pousser et atterris dans une grande pièce pleine d’étagères. Qui sont elles aussi pleines de…livres ?! Je m’approche toute curieuse des rayonnages, sentant un sourire naitre sur mon visage et me laisse envahir par l’odeur étrange des ouvrages. Ca sent le papier et la poussière.
Je laisse mes doigts courir sur les titres, sentant les lettres gravées dans le cuir. C’est agréable. C’est doux. Certains sont usés par le temps et on peut sentir que bien des mains les ont parcourus. D’autres sont plus durs, rêches, n’ont pas cette marque dans leurs dos que les doux ont. Peut-être n’ont-ils jamais été ouverts ? J’en sors un, sentant le cuir de sa couverture accrocher en le sortant. Je passe encore une fois mes doigts sur les lettres, elles sont dorées, c’est joli. Je saisis la couverture et l’ouvre très lentement, entendant des craquements qui me font encore plus ralentir puis finalement arrêter, le remettant rapidement à sa place.
S’il craque c’est que je l’ai cassé non ? Je regarde autour de moi, paniquée et commence à reculer doucement. Je n’ai croisé personne en arrivant alors personne ne s’en rendra compte... Je fais un dernier pas et rencontre un obstacle. Quelque chose de grand et d’un peu chaud, qui n’est définitivement pas dur comme le bois des étagères. Je lève la tête et vois un visage. Je me retourne avec précipitation et commence à remuer frénétiquement, montrant les étagères et les livres, m’inclinant pour m’excuser pour le mal que j’ai fait à cet ouvrage. Je sens que j’ai les larmes qui me montent aux yeux et jette un regard désespéré vers l’inconnu, laissant mes épaules s’affaisser. JE suis une criminelle. Je tends mes mains prête à me faire passer les menottes.