-Bonjour tout le monde, dit une petite femme en robe rouge. Excusez-moi pour mon retard, j’étais à la recherche d’un nouveau talent en ville. Bien, fit-elle en claquant violemment des mains, faisant dodeliner son chignon, comme vous pouvez le constater, il y a trois tabourets au centre de la salle. Aujourd’hui, vous devrez peindre nos trois sujets, qui représente chacun une difficulté majeur, de la manière que vous le désirez. Vous m’avez entendu, haussa-t-elle la voix suite aux murmures excités, vous pourrez choisir les instruments, la technique et le support que vous souhaitez. Tant que vous parvenez à peindre telle une photographie vos sujets, je me fiche du reste !
Elle alla jusqu’à la porte, et fit entrer les trois sujets du cours du jour. Il y avait une petite vieille, affreusement ridée, dont on ne pouvait lire l’expression. Était-elle joyeuse ou renforgnée ? Triste ou en colère ? Le deuxième sujet était un chien, un bichon maltais marron avec des poils blancs sur le ventre. Il semblait particulièrement excité et ne cessait de bouger sur son tabouret – au moins il était suffisamment sage et dressé pour y rester. Enfin le dernier sujet était un jeune bambin couvert de points rouge – très certainement la varicelle. Il criait de toute la force de ses petits poumons tandis que la consule s’assurait qu’il reste en place – et indemne. Pour éviter une migraine, elle avait mis des boules quies en mousse et particulièrement imposants.
Septimus regarda ses camarades courir vers les toiles, les feuilles, les cartons. Aucun ne semblait hésiter sur le support qu’il lui fallait, ou sur la technique qu’il allait utiliser. La gouache et l’aquarelle fut le choix des moins doués de ses homologues. Quelques uns optèrent pour de la peinture acrylique ou à l’huile. Et un seul préféra laisser libre court à son art aux travers de la peinture aérosol. Vu le regard noir de la consule, il avait fait le mauvais choix.
Le jeune homme se leva doucement de sa place, et se dirigea lentement vers les outils, les supports et les matériaux. L’acrylique, bien que très polyvalent pour ses supports, l’empêcherait de faire les retouches nécessaires au réalisme que leur demandait leur professeur. L’inconvénient de l’aquarelle était l’eau nécessaire à la peinture, bien que ce soit probablement la technique la plus facile à utiliser. Le matériel n’était pas des plus neufs, et il retenait mal l’eau… ce qui pouvait engendrer très rapidement des catastrophes lorsqu’une goutte tombait sur un futur « chef d’oeuvre ». Au final, il ne lui restait qu’à prendre l’huile. La préparation de la toile allait lui prendre du temps, et sa peinture mettrait plusieurs heures à sécher. Mais il serait libre de donner le meilleur de lui-même.
Le blond prit un cadre, une toile, et tout le matériel qui convenait, notamment la colle de peau et de craie, le calcium et le plâtre qui éviterait la corrosion de son support après l’application de la peinture. Alors que ses camarades s’étaient installés en face des sujets, se marchant parfois sur les pieds ou se donnant des coups de coude – ce qui nuisait grandement à la précision et la qualité de l’œuvre – lui décida de s’installer sur la droite, légèrement reculé. Le point de vue de son travail serait différent, et peut-être plus complexe à peindre, mais il ne serait pas gêner. Ni par les autres, ni par son professeur.
Le maître de la keyblade décida de commencer par l’enfant. Lorsqu’il posa son pinceau sur la toile, il cessa de penser à ce qu’il faisait. Son esprit divagua loin du lieu où il se trouvait tandis que son corps agissait en automate. Que pouvait-il faire pour contrôler davantage ses ténèbres ? Où devait-il aller pour ça ? Personne ne pouvait plus l’aider – pas plus qu’ils ne l’avaient déjà fait. Il devait trouver une solution lui-même à son problème délicat. Peut-être devait-il partir à la Fin des Mondes ? Les ténèbres étaient… omniprésentes là-bas. S’il survivait, il pourrait espérer avoir un nouveau contrôle sur lui-même. Ou au moins une nouvelle compréhension de son état, et de possibles solutions.
Toutefois, si c’était aussi simple, William lui en aurait parlé non ? Tous les adeptes de magie noire, de ténèbres iraient là-bas. Et à sa connaissance, ce n’était pas le cas. Mais quel autre recours lui restait-il ? Le keybladeur n’en voyait pas d’autres. Les divers mondes facile d’accès étaient bien trop lumineux pour que quoi que ce soit de bien puisse lui arriver. La lumière de son coeur était devenue son ennemi. Il y avait bien la Cité du Crépuscule qu’on disait particulièrement sombre avec son soleil noir. Mais si c’était réellement le cas, comment le monde faisait pour être toujours intact ? Il aurait du se retrouver dans le néant. Comme les autres.
Septimus secoua la tête, et son esprit revint sur sa situation présente. Il se rendit compte que le temps avait passé plus vite qu’il ne se l’était imaginé. Le soleil était en train de se coucher, et bien que son tableau ne représentait pas précisément les trois sujets, il arrivait aisément à reconnaître une vieille personne – au genre inconnu – un chien marron avec le ventre blanc, et un bambin couvert de pustules rouges. Pour quelqu’un qui ne savait pas peindre, c’était déjà un miracle.
Elle alla jusqu’à la porte, et fit entrer les trois sujets du cours du jour. Il y avait une petite vieille, affreusement ridée, dont on ne pouvait lire l’expression. Était-elle joyeuse ou renforgnée ? Triste ou en colère ? Le deuxième sujet était un chien, un bichon maltais marron avec des poils blancs sur le ventre. Il semblait particulièrement excité et ne cessait de bouger sur son tabouret – au moins il était suffisamment sage et dressé pour y rester. Enfin le dernier sujet était un jeune bambin couvert de points rouge – très certainement la varicelle. Il criait de toute la force de ses petits poumons tandis que la consule s’assurait qu’il reste en place – et indemne. Pour éviter une migraine, elle avait mis des boules quies en mousse et particulièrement imposants.
Septimus regarda ses camarades courir vers les toiles, les feuilles, les cartons. Aucun ne semblait hésiter sur le support qu’il lui fallait, ou sur la technique qu’il allait utiliser. La gouache et l’aquarelle fut le choix des moins doués de ses homologues. Quelques uns optèrent pour de la peinture acrylique ou à l’huile. Et un seul préféra laisser libre court à son art aux travers de la peinture aérosol. Vu le regard noir de la consule, il avait fait le mauvais choix.
Le jeune homme se leva doucement de sa place, et se dirigea lentement vers les outils, les supports et les matériaux. L’acrylique, bien que très polyvalent pour ses supports, l’empêcherait de faire les retouches nécessaires au réalisme que leur demandait leur professeur. L’inconvénient de l’aquarelle était l’eau nécessaire à la peinture, bien que ce soit probablement la technique la plus facile à utiliser. Le matériel n’était pas des plus neufs, et il retenait mal l’eau… ce qui pouvait engendrer très rapidement des catastrophes lorsqu’une goutte tombait sur un futur « chef d’oeuvre ». Au final, il ne lui restait qu’à prendre l’huile. La préparation de la toile allait lui prendre du temps, et sa peinture mettrait plusieurs heures à sécher. Mais il serait libre de donner le meilleur de lui-même.
Le blond prit un cadre, une toile, et tout le matériel qui convenait, notamment la colle de peau et de craie, le calcium et le plâtre qui éviterait la corrosion de son support après l’application de la peinture. Alors que ses camarades s’étaient installés en face des sujets, se marchant parfois sur les pieds ou se donnant des coups de coude – ce qui nuisait grandement à la précision et la qualité de l’œuvre – lui décida de s’installer sur la droite, légèrement reculé. Le point de vue de son travail serait différent, et peut-être plus complexe à peindre, mais il ne serait pas gêner. Ni par les autres, ni par son professeur.
Le maître de la keyblade décida de commencer par l’enfant. Lorsqu’il posa son pinceau sur la toile, il cessa de penser à ce qu’il faisait. Son esprit divagua loin du lieu où il se trouvait tandis que son corps agissait en automate. Que pouvait-il faire pour contrôler davantage ses ténèbres ? Où devait-il aller pour ça ? Personne ne pouvait plus l’aider – pas plus qu’ils ne l’avaient déjà fait. Il devait trouver une solution lui-même à son problème délicat. Peut-être devait-il partir à la Fin des Mondes ? Les ténèbres étaient… omniprésentes là-bas. S’il survivait, il pourrait espérer avoir un nouveau contrôle sur lui-même. Ou au moins une nouvelle compréhension de son état, et de possibles solutions.
Toutefois, si c’était aussi simple, William lui en aurait parlé non ? Tous les adeptes de magie noire, de ténèbres iraient là-bas. Et à sa connaissance, ce n’était pas le cas. Mais quel autre recours lui restait-il ? Le keybladeur n’en voyait pas d’autres. Les divers mondes facile d’accès étaient bien trop lumineux pour que quoi que ce soit de bien puisse lui arriver. La lumière de son coeur était devenue son ennemi. Il y avait bien la Cité du Crépuscule qu’on disait particulièrement sombre avec son soleil noir. Mais si c’était réellement le cas, comment le monde faisait pour être toujours intact ? Il aurait du se retrouver dans le néant. Comme les autres.
Septimus secoua la tête, et son esprit revint sur sa situation présente. Il se rendit compte que le temps avait passé plus vite qu’il ne se l’était imaginé. Le soleil était en train de se coucher, et bien que son tableau ne représentait pas précisément les trois sujets, il arrivait aisément à reconnaître une vieille personne – au genre inconnu – un chien marron avec le ventre blanc, et un bambin couvert de pustules rouges. Pour quelqu’un qui ne savait pas peindre, c’était déjà un miracle.