Venez à la fête… Des fous
Un nouveau jour se lève et une nouvelle tâche à accomplir pour ma part. Et je dois bien avouer que je suis très enthousiaste. Je dois faire un reportage un peu différent de ceux que j’ai déjà réalisé.
Le rédacteur en chef de l’Éclaireur vient de m’annoncer qu’il va y avoir une fête sur une place de la Cité des Rêves. Une petite fiesta pour montrer que les gitans et les habitants de ce monde ne sont plus en guerre.
Et il m’a même fait part de la présence d’une célèbre gitane, Esmeralda. J’en ai déjà entendu parler, mais je n’ai jamais eu la chance de la rencontrer. Alors, cette journée de travail, c’est vraiment celle que j’espérais avoir un jour. Le fait de rencontrer des gens célèbres dans les différents mondes est quelque chose de très existant, et donc être en stage dans un journal aussi prestigieux que celui de l’Éclaireur est une bonne place pour pouvoir rencontrer des gens.
Je pars donc chercher mon matériel nécessaire dans la remise pour aller chercher un appareil photo -qui fait caméra- avec son trépied. Je signe le registre de mon passage et je pars pour la Cité des rêves.
Le voyage n’est pas tellement long, comme les locaux du journal se trouvent sur les terres du Consulat. Et lorsque j’arrive enfin à destination, je ne vois que très peu d’éléments de décorations pour une fête. Me serais-je trompé de jour ?
Toujours avec ma besace en bandoulière, je m’avance vers un passant.
L’homme repart dans la direction opposée à celle où je vais et emprunte le chemin qu’il vient de m’indiquer. Plus je m’avance vers ce lieu où la fête se déroule, plus j’entends la musique monter à mes oreilles. Et sans m’en rendre compte je me mets à trottiner pour y arriver rapidement.
Lorsque je débarque enfin sur la place de la fête. Je vois beaucoup de monde. On pourrait presque ce marché dessus. L’endroit n’est pas bien grand. Peut-être ont-ils voulu faire ça ici, pour éviter d’encombrer toute la ville et empêcher la ville « normale » ? Je ne sais pas du tout. Mais ce n’est pas un problème.
Je m’avance donc un peu plus. Beaucoup de gens me bloquent un peu le passage. Eux aussi veulent profiter du spectacle. Mais je ne suis pas là uniquement pour m’amuser, j’ai un travail à faire. Et même en leur disant ça, ça ‘a pas trop l’air de les dérange et me poussent un peu plus.
Je grimace quelques instants et m’éloignent de ces personnes pour trouver un autre endroit où je pourrais poser mon matériel et accessoirement, trouver Esmeralda.
J’aperçois enfin un passage où il n’y a que peu de passage et l’emprunte. Je pousse quelques caisses et me retrouve à l’extrême opposé de là où j’étais à l’instant. Continuant de me frayer un chemin, je trébuche. Par réflexe, j’agrippe mon sac avec tout le matériel à l’intérieur -je n’ai absolument pas envie de rembourser le matériel endommagé. Je me vois mal appeler papa et maman à l’aide pour réparer mes bêtises- et je tombe sur une tente et débaroule à l’intérieur en faisant chuter quelques objets.
Elle m’aide à me relever et je ressors de sa tente où elle était en train de se préparer. Je sors rapidement mon appareil photo et décide de faire un cliché d’elle.
Je lui souris et continue encore après. Je ressemble à une gamine qui est follement amoureuse d’un garçon. Je n’en reviens pas. Je viens de rencontrer Esmeralda et en plus, pas de la meilleure manière qui soit, mais elle est extraordinaire. Elle aurait pu me foutre dehors, mais non. Cette femme est juste merveilleuse.
Ce cliché, je le garderai peut-être pour moi, et je repars vers la place où tout le monde attend que la fête commence. Mais cette fois, je décide regarder où je mets les pieds et tente de ne plus percuter qui que ce soit.
Je vois des choses plus ou moins étranges. Mais en même temps, c’est une fête, et ça parait en fait normal de voir des scènes comme celle-ci et je décide de prendre un cliché aussi.
Je vois aussi à plusieurs reprises des hommes montés sur des échasses. Pour le premier, je décide m’éloigner un peu de lui, comme ça, le portrait en pied, sera parfait et la photo sera sûrement plus exploitable.
Je m’écarte un peu de lui et m’approche d’un autre homme. Mais cette fois, je décide faire un plan différent. Je zoome avec mon appareil pour obtenir un portrait en plan poitrine. Comme ça, on peut voir le cown sur échasse, mais pas uniquement son visage.
Au bout de plusieurs minutes, la musique s’arrête mais reprend de plus belle, mais sur un tout autre air. Je décide m’avancer un peu plus vers la place et commence à sortir le trépied ainsi que l’appareil photo que j’installe dessus.
D’un coup, la gitane sort de sa tente et commence à s’approcher de tout le monde tout en se dandinant, je préfère immortaliser ce moment, c’est quelque chose qu’on n’a peu de chance de voir dans sa vie.
Cette femme a énormément de grâce, je peux comprendre que tout le monde la regarde de cette manière. Elle est extraordinaire. Même si aujourd’hui les habitants et les gitans s’entendent, il est presque impossible de s’imaginer, qu’à une époque, ils se tiraient dans les pattes. Les gens sont vraiment en admiration devant elle. Lorsqu’elle s’arrête de danser, elle me voit et prend une nouvelle pose et rien que pour ça, je reprends un nouveau cliché de la gitane.
Une nouvelle musique entraînante apparaît peu après et la jeune femme se remet à danser. Mais cette fois elle me fait signe de monter pour être ainsi plus près d’elle. Je m’exécute. Je détache d’abord mon appareil photo du trépied que je pose immédiatement près de la belle brune aux yeux verts. Je monte -lamentablement-. Les gens me regardent d’un drôle de regard. En même temps, je peux les comprendre. J’ai le droit à une faveur de voir de plus près une scène aussi belle.
Lorsque j’ai de nouveau installé mon matériel, je la vois qui reprend sa danse et j’en profite à nouveau.
Au bout d’un bon moment, elle s’arrête enfin. Les gens l’applaudissent -et moi aussi-. Je regarde rapidement les éléments que j’ai photographiés et filmés, ils sont plutôt bons… Enfin, à mes yeux. J’espère qu’ils seront utilisables à l’Éclaireur.
J’aperçois au loin Esmeralda, je lui souris une dernière fois tout en lui faisant un signe de main. Et je repars pour les locaux du journal… Légèrement triste de ne pas avoir pu profiter un peu plus de cette extraordinaire journée.
Le rédacteur en chef de l’Éclaireur vient de m’annoncer qu’il va y avoir une fête sur une place de la Cité des Rêves. Une petite fiesta pour montrer que les gitans et les habitants de ce monde ne sont plus en guerre.
Et il m’a même fait part de la présence d’une célèbre gitane, Esmeralda. J’en ai déjà entendu parler, mais je n’ai jamais eu la chance de la rencontrer. Alors, cette journée de travail, c’est vraiment celle que j’espérais avoir un jour. Le fait de rencontrer des gens célèbres dans les différents mondes est quelque chose de très existant, et donc être en stage dans un journal aussi prestigieux que celui de l’Éclaireur est une bonne place pour pouvoir rencontrer des gens.
Je pars donc chercher mon matériel nécessaire dans la remise pour aller chercher un appareil photo -qui fait caméra- avec son trépied. Je signe le registre de mon passage et je pars pour la Cité des rêves.
Le voyage n’est pas tellement long, comme les locaux du journal se trouvent sur les terres du Consulat. Et lorsque j’arrive enfin à destination, je ne vois que très peu d’éléments de décorations pour une fête. Me serais-je trompé de jour ?
Toujours avec ma besace en bandoulière, je m’avance vers un passant.
- Bonjour. Excusez-moi. Mais j’ai entendu dire qu’il y avait une fête ici. Et je ne vois rien qui montre qu’il y en a bien une.
- Ho oui. C’est bien ici. Mais plus loin. La fête ne se déroule pas dans toute la ville. Continuez un peu plus loin. Vous passez le boulanger et à l’intersection, vous prenez à droite et vous y serez.
- Merci beaucoup monsieur. Bonne journée.
- Ho oui. C’est bien ici. Mais plus loin. La fête ne se déroule pas dans toute la ville. Continuez un peu plus loin. Vous passez le boulanger et à l’intersection, vous prenez à droite et vous y serez.
- Merci beaucoup monsieur. Bonne journée.
L’homme repart dans la direction opposée à celle où je vais et emprunte le chemin qu’il vient de m’indiquer. Plus je m’avance vers ce lieu où la fête se déroule, plus j’entends la musique monter à mes oreilles. Et sans m’en rendre compte je me mets à trottiner pour y arriver rapidement.
Lorsque je débarque enfin sur la place de la fête. Je vois beaucoup de monde. On pourrait presque ce marché dessus. L’endroit n’est pas bien grand. Peut-être ont-ils voulu faire ça ici, pour éviter d’encombrer toute la ville et empêcher la ville « normale » ? Je ne sais pas du tout. Mais ce n’est pas un problème.
Je m’avance donc un peu plus. Beaucoup de gens me bloquent un peu le passage. Eux aussi veulent profiter du spectacle. Mais je ne suis pas là uniquement pour m’amuser, j’ai un travail à faire. Et même en leur disant ça, ça ‘a pas trop l’air de les dérange et me poussent un peu plus.
Je grimace quelques instants et m’éloignent de ces personnes pour trouver un autre endroit où je pourrais poser mon matériel et accessoirement, trouver Esmeralda.
J’aperçois enfin un passage où il n’y a que peu de passage et l’emprunte. Je pousse quelques caisses et me retrouve à l’extrême opposé de là où j’étais à l’instant. Continuant de me frayer un chemin, je trébuche. Par réflexe, j’agrippe mon sac avec tout le matériel à l’intérieur -je n’ai absolument pas envie de rembourser le matériel endommagé. Je me vois mal appeler papa et maman à l’aide pour réparer mes bêtises- et je tombe sur une tente et débaroule à l’intérieur en faisant chuter quelques objets.
- Pardon. Désolée ! J’ai deux pieds gauche parfois…
- Tu ne t’es pas fait mal au moins ?
- Ho non ! Mais j’espère que je n’ai rien endommagé… Je relève doucement la tête pour faire face à la personne qui me parle. Vous êtes… Esmeralda !?
- Oui ! Et tu es ?
- Daenerys ! Je travaille pour l’Éclaireur. Je suis venue faire un petit reportage sur la fête.
- C’est super ça ! Ravie de te rencontrer.
- De même.
- Tu ne t’es pas fait mal au moins ?
- Ho non ! Mais j’espère que je n’ai rien endommagé… Je relève doucement la tête pour faire face à la personne qui me parle. Vous êtes… Esmeralda !?
- Oui ! Et tu es ?
- Daenerys ! Je travaille pour l’Éclaireur. Je suis venue faire un petit reportage sur la fête.
- C’est super ça ! Ravie de te rencontrer.
- De même.
Elle m’aide à me relever et je ressors de sa tente où elle était en train de se préparer. Je sors rapidement mon appareil photo et décide de faire un cliché d’elle.
Je lui souris et continue encore après. Je ressemble à une gamine qui est follement amoureuse d’un garçon. Je n’en reviens pas. Je viens de rencontrer Esmeralda et en plus, pas de la meilleure manière qui soit, mais elle est extraordinaire. Elle aurait pu me foutre dehors, mais non. Cette femme est juste merveilleuse.
Ce cliché, je le garderai peut-être pour moi, et je repars vers la place où tout le monde attend que la fête commence. Mais cette fois, je décide regarder où je mets les pieds et tente de ne plus percuter qui que ce soit.
Je vois des choses plus ou moins étranges. Mais en même temps, c’est une fête, et ça parait en fait normal de voir des scènes comme celle-ci et je décide de prendre un cliché aussi.
Je vois aussi à plusieurs reprises des hommes montés sur des échasses. Pour le premier, je décide m’éloigner un peu de lui, comme ça, le portrait en pied, sera parfait et la photo sera sûrement plus exploitable.
Je m’écarte un peu de lui et m’approche d’un autre homme. Mais cette fois, je décide faire un plan différent. Je zoome avec mon appareil pour obtenir un portrait en plan poitrine. Comme ça, on peut voir le cown sur échasse, mais pas uniquement son visage.
Au bout de plusieurs minutes, la musique s’arrête mais reprend de plus belle, mais sur un tout autre air. Je décide m’avancer un peu plus vers la place et commence à sortir le trépied ainsi que l’appareil photo que j’installe dessus.
D’un coup, la gitane sort de sa tente et commence à s’approcher de tout le monde tout en se dandinant, je préfère immortaliser ce moment, c’est quelque chose qu’on n’a peu de chance de voir dans sa vie.
Cette femme a énormément de grâce, je peux comprendre que tout le monde la regarde de cette manière. Elle est extraordinaire. Même si aujourd’hui les habitants et les gitans s’entendent, il est presque impossible de s’imaginer, qu’à une époque, ils se tiraient dans les pattes. Les gens sont vraiment en admiration devant elle. Lorsqu’elle s’arrête de danser, elle me voit et prend une nouvelle pose et rien que pour ça, je reprends un nouveau cliché de la gitane.
Une nouvelle musique entraînante apparaît peu après et la jeune femme se remet à danser. Mais cette fois elle me fait signe de monter pour être ainsi plus près d’elle. Je m’exécute. Je détache d’abord mon appareil photo du trépied que je pose immédiatement près de la belle brune aux yeux verts. Je monte -lamentablement-. Les gens me regardent d’un drôle de regard. En même temps, je peux les comprendre. J’ai le droit à une faveur de voir de plus près une scène aussi belle.
Lorsque j’ai de nouveau installé mon matériel, je la vois qui reprend sa danse et j’en profite à nouveau.
Au bout d’un bon moment, elle s’arrête enfin. Les gens l’applaudissent -et moi aussi-. Je regarde rapidement les éléments que j’ai photographiés et filmés, ils sont plutôt bons… Enfin, à mes yeux. J’espère qu’ils seront utilisables à l’Éclaireur.
J’aperçois au loin Esmeralda, je lui souris une dernière fois tout en lui faisant un signe de main. Et je repars pour les locaux du journal… Légèrement triste de ne pas avoir pu profiter un peu plus de cette extraordinaire journée.