De l'autre côté du miroir
Je me rends directement dans les locaux de l’Éclaireur aujourd’hui. Tous les autres reporters sont envoyés sur le terrain pour diverses missions et moi, je vais par conséquent apprendre un peu plus le métier derrière la caméra.
Car filmer, interviewer et tout le reste, c’est génial. Mais il faut aussi savoir qu’avant que ça ne passe dans les journaux, il y a un gros travail à fournir.
Je vais donc rejoindre un certain « Pierre » qui doit faire le montage d’un reportage de Roxanne, je vais donc lui demander si je peux me joindre à lui pour découvrir son travail de plus près. Je suis en stage pour apprendre le métier de journalisme, mais aujourd’hui, on m’a demandé d’être avec ce jeune homme -enfin je dis jeune, mais je ne sais absolument pas qui il est, ni à quoi il ressemble- pour découvrir toute cette partie du travail de journalisme.
Je parcours donc les couloirs de l’Éclaireur pour trouver les bureaux où se déroulent les montages vidéo. Avant de pénétrer dans ce corridor, je m’étais renseigné rapidement sur le planning pour savoir dans quel bureau se trouve Pierre. Il est au quatrième étage, dans la pièce 404.
Je vois enfin la porte -après avoir monté les escaliers et parcouru les couloirs- au dessus, une lumière verte, je frappe avant quelle ne vire au rouge et une voix -légèrement étouffée- à l’intérieur me dit d’entrer.
J’attrape un petit tabouret près de son plan de travail qui ressemble à une table de mixage. Je le regarder rapidement, car en fait, je ne m’étais pas trompé. Pierre, est plutôt jeune et s’il travaille pour l’Éclaireur avec son jeune âge, il doit être très doué.
Il a les cheveux blonds, un teint assez pâle et de grands yeux bleus. Il porte une chemisette verte et un bermuda marron.
Il allume une lampe supplémentaire pour que je puisse bien voir son travail. Il quitte sa place pour aller vers un ordinateur, je le suis aussitôt. Il glisse plusieurs fichiers dans un dossier. Il ouvre ensuite son logiciel de montage et prend une grande inspiration avant de se tourner vers moi.
Je lui souris, il accepte de me faire voir les bases de ce travail, alors que lui il pourrait avoir des problèmes pour avoir pris du retard. Il est très sympathique, et j’espère que ça ne lui portera pas préjudice pour plus tard, sinon je dirais que c’est de ma faute.
Il me montre directement sur l’écran les éléments nécessaires pour le montage de la vidéo sur le reportage de Roxanne. Le fichier vidéo avec tous les rush, un autre fichier avec la bande son qui a été enregistré avec le micro ainsi que d’autres éléments qui peuvent servir pour tous les autres reportages -le portrait du reporter, des fondus au noir et pleins d’autres composants similaires-.
Il me montre à cet instant un autre bouton sous lequel est inscrit « Ajouter de la musique », il clique dessus.
Il fait la manipulation pour ajouter la voix de la reporter sur le rush « vidéo ». Il fit ensuite un premier aperçu en appuyant sur « lecture ». Il remarque directement qu’il y a un décalage entre le son et la vidéo. Il m’indique aussitôt un autre petit bouton intitulé « fractionner ».
Il passe directement dans un onglet appelé « animation », il passe la souris sur différents éléments pour me montrer ce que l’on peut obtenir, puis il me montre directement les plus utilisés, soit un fondu au noir ou bien effet de flou.
Je lui souris, plutôt fière de moi -en même temps, je ne pouvais pas vraiment me tromper-. Il finit par bidouiller encore un peu avec les effets d’animations et de fractionner encore par endroits. Le rendu est terminé au bout d’une heure.
Je n’ai pas vu le temps passer. Il connaît son métier, cela se voit, mais en fait, les effets de base sont très simples à comprendre dans le montage d’une vidéo. Il regarde rapidement l’écran avant de me regarder à nouveau.
Il finit par importer le générique et je vois directement, qu’il y a quelque chose de différents dessus.
Pierre change les noms qu’il a évoqué plus tôt et termine par un nouvel effet, celui d’un fondu au noir -qu’il m’a montré un peu plus tôt-. Il lance une nouvelle fois un aperçu complet du reportage. Et je dois bien l’avouer, c’est bien réalisé. Je suis en admiration devant son travail, il a été rapide et a quand même pris le temps de m’expliquer.
Lorsqu’il a terminé, je le remercie une nouvelle fois et je repars pour retourner à l’accueil de l’Éclaireur.
Car filmer, interviewer et tout le reste, c’est génial. Mais il faut aussi savoir qu’avant que ça ne passe dans les journaux, il y a un gros travail à fournir.
Je vais donc rejoindre un certain « Pierre » qui doit faire le montage d’un reportage de Roxanne, je vais donc lui demander si je peux me joindre à lui pour découvrir son travail de plus près. Je suis en stage pour apprendre le métier de journalisme, mais aujourd’hui, on m’a demandé d’être avec ce jeune homme -enfin je dis jeune, mais je ne sais absolument pas qui il est, ni à quoi il ressemble- pour découvrir toute cette partie du travail de journalisme.
Je parcours donc les couloirs de l’Éclaireur pour trouver les bureaux où se déroulent les montages vidéo. Avant de pénétrer dans ce corridor, je m’étais renseigné rapidement sur le planning pour savoir dans quel bureau se trouve Pierre. Il est au quatrième étage, dans la pièce 404.
Je vois enfin la porte -après avoir monté les escaliers et parcouru les couloirs- au dessus, une lumière verte, je frappe avant quelle ne vire au rouge et une voix -légèrement étouffée- à l’intérieur me dit d’entrer.
- Bonjour, désolée de vous déranger.
- Salut ! Daenerys, c’est ça ?
- Oui.
- On m’a dit que tu viendrais. Vas-y, prends une chaise et installe toi.
- Salut ! Daenerys, c’est ça ?
- Oui.
- On m’a dit que tu viendrais. Vas-y, prends une chaise et installe toi.
J’attrape un petit tabouret près de son plan de travail qui ressemble à une table de mixage. Je le regarder rapidement, car en fait, je ne m’étais pas trompé. Pierre, est plutôt jeune et s’il travaille pour l’Éclaireur avec son jeune âge, il doit être très doué.
Il a les cheveux blonds, un teint assez pâle et de grands yeux bleus. Il porte une chemisette verte et un bermuda marron.
Il allume une lampe supplémentaire pour que je puisse bien voir son travail. Il quitte sa place pour aller vers un ordinateur, je le suis aussitôt. Il glisse plusieurs fichiers dans un dossier. Il ouvre ensuite son logiciel de montage et prend une grande inspiration avant de se tourner vers moi.
- Est ce que tu t’y connais un peu en montage vidéo ?
- Non, pas du tout. Désolée. Répondis-je un peu honteuse.
- Il n’y a pas de mal. On va donc voir depuis le début. T’es bien là pour apprendre.
- Non, pas du tout. Désolée. Répondis-je un peu honteuse.
- Il n’y a pas de mal. On va donc voir depuis le début. T’es bien là pour apprendre.
Je lui souris, il accepte de me faire voir les bases de ce travail, alors que lui il pourrait avoir des problèmes pour avoir pris du retard. Il est très sympathique, et j’espère que ça ne lui portera pas préjudice pour plus tard, sinon je dirais que c’est de ma faute.
Il me montre directement sur l’écran les éléments nécessaires pour le montage de la vidéo sur le reportage de Roxanne. Le fichier vidéo avec tous les rush, un autre fichier avec la bande son qui a été enregistré avec le micro ainsi que d’autres éléments qui peuvent servir pour tous les autres reportages -le portrait du reporter, des fondus au noir et pleins d’autres composants similaires-.
- La première chose à faire est d’importer la vidéo. Pour ça, il faut cliquer ici, et tu importes tous les éléments « visuels ». Ici tu vois l’aperçu, sur la gauche et là, à droite. C’est tous les segments de ta vidéo. Tu peux également ajouter du son, ça peut être une musique comme autre chose. Pour ce reportage, c’est la voix de Roxanne.
Il me montre à cet instant un autre bouton sous lequel est inscrit « Ajouter de la musique », il clique dessus.
- Pour le plaisir, on peut ajouter une musique, comme son nom l’indique ou bien une bande son. Et là, pour le coup. C’est ce qui nous intéresse. La voix de Roxanne a été enregistré avec un micro externe à la caméra, on va donc pouvoir l’utiliser.
Il fait la manipulation pour ajouter la voix de la reporter sur le rush « vidéo ». Il fit ensuite un premier aperçu en appuyant sur « lecture ». Il remarque directement qu’il y a un décalage entre le son et la vidéo. Il m’indique aussitôt un autre petit bouton intitulé « fractionner ».
- Cet outil te permet en fait de rallonger, réduire ou même supprimer certains éléments de la vidéo. Par exemple, tu vois là. Dit-il en montrant avec son doigt sur l’écran. Il y a un élément qui ne va servir à rien. Le caméraman a mis du temps avant de faire la mise au point, donc on va pouvoir supprimer ce passage. Et le modifier légèrement pour pas que l’on voit une coupure.
Il passe directement dans un onglet appelé « animation », il passe la souris sur différents éléments pour me montrer ce que l’on peut obtenir, puis il me montre directement les plus utilisés, soit un fondu au noir ou bien effet de flou.
- Personnellement, j’utilise plus souvent le fondu au noir. Mais, comme c’est à l’intérieur du reportage et non à la fin ou au début, ça ne va pas être très joli, donc on va choisir…
- L’effet de flou.
- Tu as tout compris.
- L’effet de flou.
- Tu as tout compris.
Je lui souris, plutôt fière de moi -en même temps, je ne pouvais pas vraiment me tromper-. Il finit par bidouiller encore un peu avec les effets d’animations et de fractionner encore par endroits. Le rendu est terminé au bout d’une heure.
Je n’ai pas vu le temps passer. Il connaît son métier, cela se voit, mais en fait, les effets de base sont très simples à comprendre dans le montage d’une vidéo. Il regarde rapidement l’écran avant de me regarder à nouveau.
- À ton avis, est ce qu’il peut manquer quelque chose ici ?
- Hum... Vous avez mis l’intro de l’Éclaireur. Le générique peut-être ?
- Et comment on peut faire ça ?
- On l’importe ? Puisque c’est toujours le même.
- Parfait, sauf que là pour ce reportage, il ne sera pas tout à fait pareil. Le lieu de tournage, ainsi que les noms des personnes ayant participé à cet enregistrement. Et pour ça, c’est très simple.
- Hum... Vous avez mis l’intro de l’Éclaireur. Le générique peut-être ?
- Et comment on peut faire ça ?
- On l’importe ? Puisque c’est toujours le même.
- Parfait, sauf que là pour ce reportage, il ne sera pas tout à fait pareil. Le lieu de tournage, ainsi que les noms des personnes ayant participé à cet enregistrement. Et pour ça, c’est très simple.
Il finit par importer le générique et je vois directement, qu’il y a quelque chose de différents dessus.
- C’est quoi ça ?
- Ça c’est tout simplement le texte « de base » du générique, et je vais pouvoir le modifier directement.
- Ça c’est tout simplement le texte « de base » du générique, et je vais pouvoir le modifier directement.
Pierre change les noms qu’il a évoqué plus tôt et termine par un nouvel effet, celui d’un fondu au noir -qu’il m’a montré un peu plus tôt-. Il lance une nouvelle fois un aperçu complet du reportage. Et je dois bien l’avouer, c’est bien réalisé. Je suis en admiration devant son travail, il a été rapide et a quand même pris le temps de m’expliquer.
Lorsqu’il a terminé, je le remercie une nouvelle fois et je repars pour retourner à l’accueil de l’Éclaireur.