Les Ruines de Zanarkand ? Ah ouais ! Effectivement ce nouveau monde devait être resté dans l'oubli parce que j'avais aucune idée de ce que c'était ! Pourtant j'restais quand même plutôt au courant de ces trucs là mais non, rien à faire ça me disait rien. Du coup, j'avais bien écouté les mots de Death qui me parlaient surtout de lucioles-truc, et de technologie histoire de savoir quoi foutre là-bas parce qu'il était resté vachement vague. Il devait finalement pas en savoir beaucoup plus que moi.
Quand je lui ai demandé où ça se trouvait, j'ai vite compris. Quand il m'a dit « Fin des Mondes », j'ai compris « héhé, tu vas bien en chier petit con ». Au moins, ça me promettait quelque chose d'un peu plus complexe que les canons ou Thrillier. J'me suis donc dirigé vers mon vaisseau, et j'ai été en ligne droite vers la Fin des Mondes.
Après deux béhémoths plutôt vénères et une bonne poignée de sans-cœur sur le chemin, j'arrivais aux ruines. T-Shirt enroulé autour de la taille, j'ai commencé à avancer dans les décombres de ce qui devait être autrefois une super grande ville. L'atmosphère qui se dégageait de cet endroit était ultra pesante. C'était calme, ouais. Mais pas calme genre serein, calme genre malaisant. Ouais voilà, l'ambiance était exactement la même que dans un cimetière. C'était froid, terne, bref tout ce que tu voulais.
La question qui se posait ici c'était ce que j'allais bien pouvoir foutre. J'avais deux pistes, soit je lui ramenais un truc technologique, soit je lui ramenais des lucioles. Autant te dire que vu la taille de mon vaisseau, j'ai tout de suite abandonné la première option. J'avais qu'une petit modèle, alors ramener une de ces grosses machines tu pouvais oublier tout de suite. Le problème, c'était que j'avais rien pour capturer des lucioles non plus...
J'ai regardé autour de moi pour bien imprimer où je me trouvais. Comme c'était un lieu nouveau, il fallait que j'en garde quelques souvenirs pour revenir en portail. Une fois une poignée de minutes écoulées, j'ouvris un portail en direction des cuisines du Manoir de la Coalition avant de m'y engouffrer. De retour en terrain connu, je me dirigeai vers la cuisine à la recherche d'un bocal de grande taille. J'ouvris une armoire, un placard, puis le frigo avant de voir un bocal de cornichons de grande taille. Je le pris dans ma main avant de sauter dans le portail pour revenir aux ruines.
Bon, c'était une idée de merde, j'me sentais pas super bien après ça. J'avais pas mon manteau du coup le flux de ténèbres de l'entremonde m'avait complètement flingué. J'avais perdu ma respiration, j'sentais mes membres engourdis et tout ça pour un bocal à la con. Même si ça faisait quand même pas mal de temps que j'avais récupéré un cœur, je m'y étais toujours pas fait c'était fou. Toujours les mêmes mauvais reflexes, mais fallait que je fasse gaffe sérieux c'était méga dangereux.
Bref, comme j'avais que ça sous la main, j'ai ouvert le bocal de cornichons et j'ai commencé à les bouffer. La saveur aigre c'était franchement pas mon kiff, mais j'avais bon espoir que ça me redonne un peu de forces. Le pire, c'est que le machin en plastique pour sortir les cornichons sans se tremper les doigts avait été pété. Genre, fallait quand même se tremper les doigts pour saisir le truc vert. Méga utile dans ce cas.
Alors j'ai fait un truc intelligent. J'ai mis ma main sur l'ouverture et j'ai renversé le bocal. Ma main empêchait les cornichons de tomber et tout le vinaigre se répandait sur le sol. Comme un malheur n'arrive jamais seul, j'ai pas pensé au risque d'éclabousser mes pompes, du coup, en plus d'avoir les doigts qui puent, j'avais mes chaussures qui sentait le cornichon. Super sex'. Mais c'est pas grave, j'avais un sort de flotte pour limiter les dégâts.
Une fois cette étape franchie, je me remis en marche à travers les ruines. C'est fou, tout devait être fait de fer autrefois. La plupart des plateformes sur lesquelles j'évoluais étaient rouillées, les autres étaient tout simplement détruites. Je me demandais bien ce qui avait pu causer de tels dégâts. Ce qui était sûr, c'est que le cataclysme avait été brusque. Tout ça s'était passé en peu de temps et avait été d'une violence extrême. Quelque part, ça avait son petit quelque chose d'effrayant. Si c'était arrivé ici, n'importe quel monde subir un truc similaire. J'imaginais le Château Disney en train de se faire raser par la même force que ces ruines. C'était juste pas possible de s'en sortir.
Mes pas me guidèrent jusqu'à une arche qui se tenait encore debout. Y'avait des trucs d'écrit dessus, mais c'était dans une écriture que je connaissais pas. Impossible de savoir si il s'agissait d'indications importantes. Ça aurait pu être marqué « bières gratuites de vingt à vingt-et-une heures » que j'y aurai porté autant d'attention. J'étais complètement perdu. C'était super glauque et à la fois super éloigné de ce que j'avais vu jusqu'à maintenant.
Je finis par apercevoir des lucioles au loin. C'étaient deux espèces de petites lueurs vertes qui flottaient de façon aléatoires. J'ai vidé le bocal de cornichons pour le tenir dans une main avant de prendre le couvercle dans l'autre. C'était vraiment rustique comme technique, mais si les trucs étaient tangibles, ça allait marcher à coup sûr. Dans le cas contraire, elles allaient prendre la fuite mais ce serait pas un souci. Si le bocal me permettait pas de les chopper, j'avais de toutes façons pas d'autres alternatives, alors qu'elles se barrent... ça m'était un peu égal.
Je me suis approché lentement et, une fois à portée de saut, je me suis jeté sur l'une d'elles avant de l'emprisonner avec succès. Ces trucs ne traversaient pas la matière c'était déjà ça ! Par contre, plutôt que de prendre la fuite, la seconde n'a pas bougé d'un poil et à préféré rentrer en collision avec une autre qui trainait pas trop loin. Il y eut tout d'abord un petit flash, puis des personnes apparurent à côté de moi.
Euh... Salut ?
Maman ! Je veux aller voir le Blitzball ! Allez, s'il te plaîîîîit !
Bon d'accord mon chéri, mais restes avec moi. Ne te remets pas à partir en courant, ça ne fera pas démarrer le match plus vite, d'accord ?
Non mais... je veux pas déranger hein. Mais ça m'étonnerait qu'il y ait un match ici.
Le petit garçon embrassa sa mère et tous deux se mirent en marche vers le nord. Au bout de quelques pas, ils disparurent dans une envolée de lumière. Je n'eus d'autre réaction que de me frotter la nuque. Déjà parce que je me sentais con d'avoir parlé à une sorte de fantôme, et surtout parce que ce que je venais de voir était méga triste sérieux.
Attends... Je faisais sûrement des conclusions trop hâtives mais...En admettant que les lucioles étaient les gens qui étaient morts ici, je venais de voir un petit instant de leur vie. Peut-être même que c'étaient leurs derniers instants ? Peut-être bien que les lucioles étaient la seule chose qui restait d'eux.
J'ai regardé la luciole que j'avais capturé quelques minutes plus tôt, pensif. Je pouvais pas la garder, c'était pas cool. C'était dégueulasse de faire ça. J'ai ouvert le bocal et je l'ai renversé pour libérer la luciole retenue prisonnière, puis j'ai balancé le bocal au loin. C'était hors de question que je lui ramène un de ces trucs. Je sais que ça pouvait paraître bizarre, que j'avais mille fois pire... Y'a deux jours j'avais buté un vieux agonisant mais c'était pas pareil, c'était différent.
J'ai tourné les talons, commençant à chercher les excuses que je pouvais employer. Si je lui disais de leur foutre la paix, il enverrait quelqu'un d'autre, je finirai par l'apprendre, j'serai pas content et ça partirait en couille. Non, fallait que je trouve une excuse. Genre... en quittant la Fin des Mondes, la luciole s'est « dissipée ». Ouais, sa lumière à perdu en intensité, puis elle s'est éteinte. C'était plutôt crédible, ça allait passer. Et surtout, ça éviterait qu'il renvoie quelqu'un là-bas pour pécho de la luciole. Il perdrait pas de temps là dessus s'il n'était pas trop con.
Avec ces idées en tête, j'suis retourné à mon vaisseau en recroisant tout autant de sans-cœur qu'à l'aller. Ce monde était vraiment blindé de ces merdes, c'était fou. Le pire, c'était que c'était l'un des rares mondes impossibles à purifier.
Jeu 11 Mai 2017 - 19:33Quand je lui ai demandé où ça se trouvait, j'ai vite compris. Quand il m'a dit « Fin des Mondes », j'ai compris « héhé, tu vas bien en chier petit con ». Au moins, ça me promettait quelque chose d'un peu plus complexe que les canons ou Thrillier. J'me suis donc dirigé vers mon vaisseau, et j'ai été en ligne droite vers la Fin des Mondes.
Après deux béhémoths plutôt vénères et une bonne poignée de sans-cœur sur le chemin, j'arrivais aux ruines. T-Shirt enroulé autour de la taille, j'ai commencé à avancer dans les décombres de ce qui devait être autrefois une super grande ville. L'atmosphère qui se dégageait de cet endroit était ultra pesante. C'était calme, ouais. Mais pas calme genre serein, calme genre malaisant. Ouais voilà, l'ambiance était exactement la même que dans un cimetière. C'était froid, terne, bref tout ce que tu voulais.
La question qui se posait ici c'était ce que j'allais bien pouvoir foutre. J'avais deux pistes, soit je lui ramenais un truc technologique, soit je lui ramenais des lucioles. Autant te dire que vu la taille de mon vaisseau, j'ai tout de suite abandonné la première option. J'avais qu'une petit modèle, alors ramener une de ces grosses machines tu pouvais oublier tout de suite. Le problème, c'était que j'avais rien pour capturer des lucioles non plus...
J'ai regardé autour de moi pour bien imprimer où je me trouvais. Comme c'était un lieu nouveau, il fallait que j'en garde quelques souvenirs pour revenir en portail. Une fois une poignée de minutes écoulées, j'ouvris un portail en direction des cuisines du Manoir de la Coalition avant de m'y engouffrer. De retour en terrain connu, je me dirigeai vers la cuisine à la recherche d'un bocal de grande taille. J'ouvris une armoire, un placard, puis le frigo avant de voir un bocal de cornichons de grande taille. Je le pris dans ma main avant de sauter dans le portail pour revenir aux ruines.
Bon, c'était une idée de merde, j'me sentais pas super bien après ça. J'avais pas mon manteau du coup le flux de ténèbres de l'entremonde m'avait complètement flingué. J'avais perdu ma respiration, j'sentais mes membres engourdis et tout ça pour un bocal à la con. Même si ça faisait quand même pas mal de temps que j'avais récupéré un cœur, je m'y étais toujours pas fait c'était fou. Toujours les mêmes mauvais reflexes, mais fallait que je fasse gaffe sérieux c'était méga dangereux.
Bref, comme j'avais que ça sous la main, j'ai ouvert le bocal de cornichons et j'ai commencé à les bouffer. La saveur aigre c'était franchement pas mon kiff, mais j'avais bon espoir que ça me redonne un peu de forces. Le pire, c'est que le machin en plastique pour sortir les cornichons sans se tremper les doigts avait été pété. Genre, fallait quand même se tremper les doigts pour saisir le truc vert. Méga utile dans ce cas.
Alors j'ai fait un truc intelligent. J'ai mis ma main sur l'ouverture et j'ai renversé le bocal. Ma main empêchait les cornichons de tomber et tout le vinaigre se répandait sur le sol. Comme un malheur n'arrive jamais seul, j'ai pas pensé au risque d'éclabousser mes pompes, du coup, en plus d'avoir les doigts qui puent, j'avais mes chaussures qui sentait le cornichon. Super sex'. Mais c'est pas grave, j'avais un sort de flotte pour limiter les dégâts.
Une fois cette étape franchie, je me remis en marche à travers les ruines. C'est fou, tout devait être fait de fer autrefois. La plupart des plateformes sur lesquelles j'évoluais étaient rouillées, les autres étaient tout simplement détruites. Je me demandais bien ce qui avait pu causer de tels dégâts. Ce qui était sûr, c'est que le cataclysme avait été brusque. Tout ça s'était passé en peu de temps et avait été d'une violence extrême. Quelque part, ça avait son petit quelque chose d'effrayant. Si c'était arrivé ici, n'importe quel monde subir un truc similaire. J'imaginais le Château Disney en train de se faire raser par la même force que ces ruines. C'était juste pas possible de s'en sortir.
Mes pas me guidèrent jusqu'à une arche qui se tenait encore debout. Y'avait des trucs d'écrit dessus, mais c'était dans une écriture que je connaissais pas. Impossible de savoir si il s'agissait d'indications importantes. Ça aurait pu être marqué « bières gratuites de vingt à vingt-et-une heures » que j'y aurai porté autant d'attention. J'étais complètement perdu. C'était super glauque et à la fois super éloigné de ce que j'avais vu jusqu'à maintenant.
Je finis par apercevoir des lucioles au loin. C'étaient deux espèces de petites lueurs vertes qui flottaient de façon aléatoires. J'ai vidé le bocal de cornichons pour le tenir dans une main avant de prendre le couvercle dans l'autre. C'était vraiment rustique comme technique, mais si les trucs étaient tangibles, ça allait marcher à coup sûr. Dans le cas contraire, elles allaient prendre la fuite mais ce serait pas un souci. Si le bocal me permettait pas de les chopper, j'avais de toutes façons pas d'autres alternatives, alors qu'elles se barrent... ça m'était un peu égal.
Je me suis approché lentement et, une fois à portée de saut, je me suis jeté sur l'une d'elles avant de l'emprisonner avec succès. Ces trucs ne traversaient pas la matière c'était déjà ça ! Par contre, plutôt que de prendre la fuite, la seconde n'a pas bougé d'un poil et à préféré rentrer en collision avec une autre qui trainait pas trop loin. Il y eut tout d'abord un petit flash, puis des personnes apparurent à côté de moi.
Euh... Salut ?
Maman ! Je veux aller voir le Blitzball ! Allez, s'il te plaîîîîit !
Bon d'accord mon chéri, mais restes avec moi. Ne te remets pas à partir en courant, ça ne fera pas démarrer le match plus vite, d'accord ?
Non mais... je veux pas déranger hein. Mais ça m'étonnerait qu'il y ait un match ici.
Le petit garçon embrassa sa mère et tous deux se mirent en marche vers le nord. Au bout de quelques pas, ils disparurent dans une envolée de lumière. Je n'eus d'autre réaction que de me frotter la nuque. Déjà parce que je me sentais con d'avoir parlé à une sorte de fantôme, et surtout parce que ce que je venais de voir était méga triste sérieux.
Attends... Je faisais sûrement des conclusions trop hâtives mais...En admettant que les lucioles étaient les gens qui étaient morts ici, je venais de voir un petit instant de leur vie. Peut-être même que c'étaient leurs derniers instants ? Peut-être bien que les lucioles étaient la seule chose qui restait d'eux.
J'ai regardé la luciole que j'avais capturé quelques minutes plus tôt, pensif. Je pouvais pas la garder, c'était pas cool. C'était dégueulasse de faire ça. J'ai ouvert le bocal et je l'ai renversé pour libérer la luciole retenue prisonnière, puis j'ai balancé le bocal au loin. C'était hors de question que je lui ramène un de ces trucs. Je sais que ça pouvait paraître bizarre, que j'avais mille fois pire... Y'a deux jours j'avais buté un vieux agonisant mais c'était pas pareil, c'était différent.
J'ai tourné les talons, commençant à chercher les excuses que je pouvais employer. Si je lui disais de leur foutre la paix, il enverrait quelqu'un d'autre, je finirai par l'apprendre, j'serai pas content et ça partirait en couille. Non, fallait que je trouve une excuse. Genre... en quittant la Fin des Mondes, la luciole s'est « dissipée ». Ouais, sa lumière à perdu en intensité, puis elle s'est éteinte. C'était plutôt crédible, ça allait passer. Et surtout, ça éviterait qu'il renvoie quelqu'un là-bas pour pécho de la luciole. Il perdrait pas de temps là dessus s'il n'était pas trop con.
Avec ces idées en tête, j'suis retourné à mon vaisseau en recroisant tout autant de sans-cœur qu'à l'aller. Ce monde était vraiment blindé de ces merdes, c'était fou. Le pire, c'était que c'était l'un des rares mondes impossibles à purifier.