Accepter l'inacceptable
Je venais d'être envoyé à Port-Royal pour essayer de mettre enfin la main sur Auron pour le livrer à Hadès, car comme l'avait fait si bien remarqué Death, cette affaire durait depuis trop longtemps et il fallait y mettre un terme.
Je descendis donc la station Shin-Ra pour ensuite me diriger vers le Centurio, je ne savais absolument pas auprès de qui je pouvais obtenir des informations au sujet de ce mercenaire, mais cet endroit est le quartier général de ce groupe, il y aurait donc eu sûrement la possibilité d'avoir des renseignements... Mais là, c'était vraiment être optimiste. Les mercenaires et les coalisés ne font pas bon ménage, il fallait espérer que tout se passe bien.
Je jetai un rapide coup d'œil aux alentours avant de pénétrer dans la taverne et ainsi faire face à des clients voir même peut-être des mercenaires, j'ignorais comment allait se passer cette journée et pour être honnête, je n'étais vraiment pas du tout à l'aise...
Après être entré je vis sur la gauche un comptoir avec un homme derrière en train d'essuyer quelques chopines. Le reste de la pièce était assez vaste avec quelques tables installées par endroit, mais peu de monde occupait les lieux.
Le « barman » s'arrêta un instant se tourna vers moi avant de me dévisager.
Je me mis à déglutir assez bruyamment. Il était déjà inutile de préciser que j'appartenais au groupe ennemi du leur...
Je pris une profonde inspiration et m'approchai un peu du comptoir et de l'homme qui semblait être le gérant de cet endroit.
L'homme leva un sourcil et se mit à me dévisager encore plus que tout à l'heure. Mon baratin sentait vraiment mauvais, il fallait bien l'avouer et j'ai toujours été un piètre menteur. Je n'avais jamais rencontré Auron et peut-être que les mercenaires se disaient tout sur tout, leurs activités, leurs connaissances... Je misais gros sur un mensonge que même un enfant de cinq ans ne prendrait pas au sérieux.
Je le quittai du regard un instant. La Coalition Noire et les Mercenaires ne sont pas amis, ça tout le monde le sait. Mais mon visage jusqu'à aujourd'hui n'était pas vraiment connu de ce groupe. Mon identité pouvait peut-être rester encore « secrète », je mens déjà sur ma véritable identité, autant continuer...
La dialogue était rompu avec cet homme qui commençait à doucement me taper sur le système. Avant que je ne rencontre Milla, je n'avais jamais été du genre à démarrer au quart de tour. Et je ne sais pas si c'est le fait d'avoir « changé de corps » mais j'ai comme l'impression que ma vie d'avant, a changé. Je ne saurai dire si c'est en mieux ou non. Mais ce n'était pas désagréable... À la seule condition que ça ne me retombe pas trop dessus.
Je repensais alors à la petite bourse que la Coalition Noire m'avait fourni avec deux cent munnies à l'intérieur. Death m'avait bien fait comprendre que ces gens là aimaient beaucoup l'argent et que c'était pour eux une bonne façon de communiquer. Alors autant tenter la chose.
Je la récupérai et la posai sur le comptoir. Le tavernier avait repris sa tâche mais regarda le petit objet du coin de l'œil avant de se retourner une nouvelle fois vers moi.
Avant que son regard ne s'attarde trop sur cette monnaie je reposai ma main dessus tout en souriant.
Le tavernier resta silencieux un instant avant de regarder l'escalier au fond de la pièce qui menait à l'étage du bâtiment. Peut-être voulait-il me faire comprendre qu'il était là-bas ? Ou bien peut-être détournait-il le regard pour réfléchir.
Je n'étais pas habitué à travailler avec les Mercenaires et leur façons d'agir et de penser m'étais vraiment totalement inconnu. La seule chose que je savais à leur sujet, était que l'argent était ce qu'il y avait de plus important pour eux.
Je le remerciai une nouvelle fois et sorti une vingtaine de munnies. J'avais bien compris que je lui avais fait perdre son temps. Et puis au moins, cela pourrait peut-être lui faire croire un peu plus à mon mensonge. En théorie, l'ennemi ne paierai pas trop pour obtenir des informations sur la localisation de certaines personnes.
Je quittai le Centurio et reparti vers la Station Shin-Ra pour faire part à Death du dernier endroit connu où pouvait se trouver le mercenaire.
Je descendis donc la station Shin-Ra pour ensuite me diriger vers le Centurio, je ne savais absolument pas auprès de qui je pouvais obtenir des informations au sujet de ce mercenaire, mais cet endroit est le quartier général de ce groupe, il y aurait donc eu sûrement la possibilité d'avoir des renseignements... Mais là, c'était vraiment être optimiste. Les mercenaires et les coalisés ne font pas bon ménage, il fallait espérer que tout se passe bien.
Je jetai un rapide coup d'œil aux alentours avant de pénétrer dans la taverne et ainsi faire face à des clients voir même peut-être des mercenaires, j'ignorais comment allait se passer cette journée et pour être honnête, je n'étais vraiment pas du tout à l'aise...
Après être entré je vis sur la gauche un comptoir avec un homme derrière en train d'essuyer quelques chopines. Le reste de la pièce était assez vaste avec quelques tables installées par endroit, mais peu de monde occupait les lieux.
Au moins peu de mercenaires était là... Enfin peut-être étaient-ils ailleurs dans Port Royal, mais au moins, je me sentais un peu plus rassuré.
Le « barman » s'arrêta un instant se tourna vers moi avant de me dévisager.
- Qu'est ce que je vous sers ?
- Heu... En fait, je suis simplement de passage et...
- Ça ne vous empêche pas de boire quelque chose !
- Je n'ai pas soif. Merci.
- Et qu'est ce que vous venez faire dans une taverne si vous n'avez pas soif ?
- Heu... En fait, je suis simplement de passage et...
- Ça ne vous empêche pas de boire quelque chose !
- Je n'ai pas soif. Merci.
- Et qu'est ce que vous venez faire dans une taverne si vous n'avez pas soif ?
Je me mis à déglutir assez bruyamment. Il était déjà inutile de préciser que j'appartenais au groupe ennemi du leur...
Ok, reste calme Maxwell... Ne dis rien de travers et tout se passera bien.
Je pris une profonde inspiration et m'approchai un peu du comptoir et de l'homme qui semblait être le gérant de cet endroit.
- Je cherche quelqu'un.
- J'ai l'air de ressembler aux renseignements ?
- Non ! Enfin, je me dis que, vous, en tant qu'habitant de Port Royal, vous savez peut-être un peu tout ce qui se passe ici.
- Hum...
- Je ne disais pas ça méchamment.
- Et pourquoi une gamine dans votre genre cherche quelqu'un, surtout ici ?
- C'est quelqu'un que je n'ai pas revu depuis très longtemps... Et il faut que je lui parle. C'est très important.
- J'ai l'air de ressembler aux renseignements ?
- Non ! Enfin, je me dis que, vous, en tant qu'habitant de Port Royal, vous savez peut-être un peu tout ce qui se passe ici.
- Hum...
- Je ne disais pas ça méchamment.
- Et pourquoi une gamine dans votre genre cherche quelqu'un, surtout ici ?
- C'est quelqu'un que je n'ai pas revu depuis très longtemps... Et il faut que je lui parle. C'est très important.
L'homme leva un sourcil et se mit à me dévisager encore plus que tout à l'heure. Mon baratin sentait vraiment mauvais, il fallait bien l'avouer et j'ai toujours été un piètre menteur. Je n'avais jamais rencontré Auron et peut-être que les mercenaires se disaient tout sur tout, leurs activités, leurs connaissances... Je misais gros sur un mensonge que même un enfant de cinq ans ne prendrait pas au sérieux.
- Bah, vous me faites pitié... Qui est ce que vous cherchez ?
- Je cherche un homme dénommé Auron.
- Auron !? Qu'est ce que vous lui voulez ?
- Il faut que je lui parle. C'est très important.
- Comment vous avez dis que vous vous appelez déjà ?
- Je ne vous ai pas dis mon nom.
- Alors ?
- Je cherche un homme dénommé Auron.
- Auron !? Qu'est ce que vous lui voulez ?
- Il faut que je lui parle. C'est très important.
- Comment vous avez dis que vous vous appelez déjà ?
- Je ne vous ai pas dis mon nom.
- Alors ?
Je le quittai du regard un instant. La Coalition Noire et les Mercenaires ne sont pas amis, ça tout le monde le sait. Mais mon visage jusqu'à aujourd'hui n'était pas vraiment connu de ce groupe. Mon identité pouvait peut-être rester encore « secrète », je mens déjà sur ma véritable identité, autant continuer...
- Jézabel.
- Jézabel ? Jamais entendu ce nom là.
- Je ne parle pas non plus d'Auron à mon entourage.
- Votre entourage ? D'où venez vous ?
- Pas de ce monde. Mais si Auron ne vous a parlé de moi, c'est qu'il a tenu promesse comme je l'ai fait de mon côté.
- ...
- Il faut que je lui parle, c'est très important.
- ...
- Jézabel ? Jamais entendu ce nom là.
- Je ne parle pas non plus d'Auron à mon entourage.
- Votre entourage ? D'où venez vous ?
- Pas de ce monde. Mais si Auron ne vous a parlé de moi, c'est qu'il a tenu promesse comme je l'ai fait de mon côté.
- ...
- Il faut que je lui parle, c'est très important.
- ...
La dialogue était rompu avec cet homme qui commençait à doucement me taper sur le système. Avant que je ne rencontre Milla, je n'avais jamais été du genre à démarrer au quart de tour. Et je ne sais pas si c'est le fait d'avoir « changé de corps » mais j'ai comme l'impression que ma vie d'avant, a changé. Je ne saurai dire si c'est en mieux ou non. Mais ce n'était pas désagréable... À la seule condition que ça ne me retombe pas trop dessus.
Je repensais alors à la petite bourse que la Coalition Noire m'avait fourni avec deux cent munnies à l'intérieur. Death m'avait bien fait comprendre que ces gens là aimaient beaucoup l'argent et que c'était pour eux une bonne façon de communiquer. Alors autant tenter la chose.
Je la récupérai et la posai sur le comptoir. Le tavernier avait repris sa tâche mais regarda le petit objet du coin de l'œil avant de se retourner une nouvelle fois vers moi.
- Croyez-moi. C'est une question de vie ou de mort.
- Et qu'est ce qui me dit que tout votre discours, ce n'est pas du flan ?
- Je suis une fille honnête. J'ai beaucoup voyagé pour le retrouver. Et je n'ai pas été assez rapide au point de venir demander de l'aide à d'autres personnes. Et le simple fait de faire ça, met sa vie encore plus en danger.
- Et qu'est ce que vous voulez lui dire exactement ? Peut-être que je pourrai vous dire où le trouver à ce moment là... Dit-il tout en regardant un peu la bourse de munnies.
- Et qu'est ce qui me dit que tout votre discours, ce n'est pas du flan ?
- Je suis une fille honnête. J'ai beaucoup voyagé pour le retrouver. Et je n'ai pas été assez rapide au point de venir demander de l'aide à d'autres personnes. Et le simple fait de faire ça, met sa vie encore plus en danger.
- Et qu'est ce que vous voulez lui dire exactement ? Peut-être que je pourrai vous dire où le trouver à ce moment là... Dit-il tout en regardant un peu la bourse de munnies.
Avant que son regard ne s'attarde trop sur cette monnaie je reposai ma main dessus tout en souriant.
- Je peux vous dire ce qu'il en est dans les moindres détails. Mais il faut que je le retrouve, c'est très important.
- Écoute la mioche. Je n'ai jamais entendu parler de ton existence avant aujourd'hui et je suis quasi certain, que pour Auron, c'est la même chose... Alors s'il te plait. Va voir au stand d'à côté, si j'y suis.
- C'est... Mon frère.
- Pardon !?
- Enfin, pas biologiquement parlant. Mais je le considère comme tel. S'il vous plait, le contenu de cette bourse est à vous. Vous pouvez en faire ce que vous voulez. Mais il faut que je le retrouve... S'il vous plait.
- Écoute la mioche. Je n'ai jamais entendu parler de ton existence avant aujourd'hui et je suis quasi certain, que pour Auron, c'est la même chose... Alors s'il te plait. Va voir au stand d'à côté, si j'y suis.
- C'est... Mon frère.
- Pardon !?
- Enfin, pas biologiquement parlant. Mais je le considère comme tel. S'il vous plait, le contenu de cette bourse est à vous. Vous pouvez en faire ce que vous voulez. Mais il faut que je le retrouve... S'il vous plait.
Le tavernier resta silencieux un instant avant de regarder l'escalier au fond de la pièce qui menait à l'étage du bâtiment. Peut-être voulait-il me faire comprendre qu'il était là-bas ? Ou bien peut-être détournait-il le regard pour réfléchir.
Je n'étais pas habitué à travailler avec les Mercenaires et leur façons d'agir et de penser m'étais vraiment totalement inconnu. La seule chose que je savais à leur sujet, était que l'argent était ce qu'il y avait de plus important pour eux.
- Auron n'est pas revenu ici depuis un petit moment.
- Depuis combien de temps ?
- Tu crois vraiment que j'ai un calendrier en tête ?
- Je ne voulais pas paraitre désagréable... Désolée.
- Écoute gamine. La dernière fois que je l'ai « vu », il était parti au Nouveau Monde. Depuis, je n'ai plus eu de nouvelles. Je ne sais même pas si tu viens trop tard ou non.
- Merci.
- Ne reviens plus ici.
- Depuis combien de temps ?
- Tu crois vraiment que j'ai un calendrier en tête ?
- Je ne voulais pas paraitre désagréable... Désolée.
- Écoute gamine. La dernière fois que je l'ai « vu », il était parti au Nouveau Monde. Depuis, je n'ai plus eu de nouvelles. Je ne sais même pas si tu viens trop tard ou non.
- Merci.
- Ne reviens plus ici.
Je le remerciai une nouvelle fois et sorti une vingtaine de munnies. J'avais bien compris que je lui avais fait perdre son temps. Et puis au moins, cela pourrait peut-être lui faire croire un peu plus à mon mensonge. En théorie, l'ennemi ne paierai pas trop pour obtenir des informations sur la localisation de certaines personnes.
Je quittai le Centurio et reparti vers la Station Shin-Ra pour faire part à Death du dernier endroit connu où pouvait se trouver le mercenaire.