Le dialogue est une part importante de l’histoire. Il permet une interaction verbale entre les personnages d’un récit. Bien utilisé, il est une des armes les plus puissantes de l’auteur. Mais pour en faire un tel atout, il faut savoir le construire correctement. Laissez-moi, alors, vous guidez afin d’en faire votre carte maîtresse.
Il existe à ce jour deux façons d’introduire un dialogue, avec guillemet et sans, la première tentant à disparaître de plus en plus.
Avec guillemet, un dialogue s’articule comme tel :
« Qu’il fait beau aujourd’hui !
— Oh oui, superbe.
— Un temps radieux. »
On commence par les guillemets : « ; et on finit par : ». La première ligne ne demande pas de tiret, mais chaque changement d’interlocuteur en demande un.
En parlant de tiret, il ne s’agit pas d’un trait d’union, mais d’un « cadratin ». Celui-ci est obtenu en faisant CTRL+ALT+ la touche moins du pavé numérique.
L’autre moyen de débuter un dialogue est sans guillemet et se construit de la sorte :
— Qu’il fait beau aujourd’hui !
— Oh oui, superbe.
— Un temps radieux.
Ici le début d’un dialogue est marqué par l’apparition du premier tiret cadratin. Il s’agit de celui qui tend à se répandre de plus en plus dans le monde de l’édition actuelle.
Dans les deux cas, une règle commune s’applique. Après un tiret cadratin, il faut impérativement un espace avant de débuter votre phrase.
Les incises sont des ajouts dans les zones de dialogues afin d’enrichir celui-ci et de définir qui parle. Elle ne commence jamais par une majuscule et se place toujours après une virgule, point d’exclamation ou point d’interrogation. Jamais après un point, sauf en fin de dialogue après un guillemet. Les incises sont englobées dans le dialogue, on ne les exclut donc pas des guillemets si vous les utilisez. Cependant, la dernière incise employée se met en dehors des guillemets.
« Qu’il fait beau aujourd’hui ! soutient Marcus.
— Oh oui, superbe, rajoute Simon.
— Un temps radieux. » argue Catherine.
Bien évidemment, vous l’aurez compris, sans guillemet, la dernière incise est une incise comme les autres.
— Qu’il fait beau aujourd’hui ! soutient Marcus.
— Oh oui, superbe, rajoute Simon.
— Un temps radieux, argue Catherine.
Si vous écrivez une indication scénique, il faudra la placer en dehors des guillemets.
« Qu’il fait beau aujourd’hui ! soutient Marcus.
— Oh oui, superbe. » rajoute Simon.
Il se lève du muret sur lequel il est assis et fait quelques pas.
« Un temps radieux. » argue Catherine.
Sans guillemet.
— Qu’il fait beau aujourd’hui ! soutient Marcus.
— Oh oui, superbe, rajoute Simon.
Il se lève du muret sur lequel il est assis et fait quelques pas.
— Un temps radieux, argue Catherine.
Il existe également plusieurs façons d’utiliser ces verbes de paroles. En ouverture de dialogue, le verbe a pour sujet celui qui parle, il se trouve avant le début du dialogue et se termine par deux points. Évidemment les règles vues précédemment s’appliquent toujours.
Marcus soutient à ses amis :
« Qu’il fait beau aujourd’hui !
— Oh oui, superbe, rajoute Simon.
— Un temps radieux. » argue Catherine.
On peut également utiliser un verbe de mouvement afin d’introduire un dialogue (exemple sans guillemet)
Marcus se tourne vers ses amis :
— Qu’il fait beau aujourd’hui !
— Oh oui, superbe, rajoute Simon.
— Un temps radieux, argue Catherine.
Un autre moyen d’utiliser un verbe de paroles est bien évidemment l’incise. Le verbe peut se trouver en milieu ou en fin de réplique et le sujet et le verbe sont inversés.
— Qu’il fait beau aujourd’hui ! soutient Marcus.
— Oh oui, superbe, rajoute Simon.
— Un temps radieux, argue Catherine, bien qu’il fasse un peu chaud.
Dans certains cas, comme dans « demande-t-il », on rajoute un t euphonique afin de faire la liaison entre le verbe et le sujet. On utilise ici un tiret afin de lier les différentes parties et non une apostrophe.
On peut également employer un point-virgule afin de faire la distinction entre narration et dialogue direct.
— Un temps radieux, argue Catherine ; bien qu’il fasse un peu chaud.
Le verbe de paroles peut également être étendu afin de décrire plus en détail la situation.
— Un temps radieux, argue Catherine levant les bras afin de s’étirer après le petit somme qu’elle avait fait ; bien qu’il fasse un peu chaud.
Le dialogue quand il est employé doit avoir son utilité. Il sert à donner des informations, indiquer ce que les personnages comptent faire, permettre à ceux-ci de résoudre une énigme, montrer les liens entre vos différents personnages, exprimer un ressentit, apporter une point d’humour ou d’exacerber les tensions qu’il existe dans une situation.
— Qu’il fait beau aujourd’hui ! soutient Marcus.
— Oh oui, superbe, rajoute Simon.
— Un temps radieux, argue Catherine.
Ici, le dialogue n’apporte rien au récit, autant écrire alors « Marcus et ses deux amis profitent du temps radieux à l’ombre d’un arbre. »
Dans un souci de facilité de compréhension, il ne faut pas trop laisser le dialogue digresser. Si cela arrivait, marquez toujours un retour au sujet d’origine.
Voilà, je peux maintenant vous dire que vous saurez apte à construire un dialogue parfaitement juste en matière de structure. Mais gardez à l’esprit que ce qui a été énoncé tout le long de ce guide concerne un point de vue académique du dialogue. Sur les forums que nous fréquentons, plusieurs moyens sont utilisés afin de contourner ces règles et notamment le code couleur lié à nos personnages afin de distinguer qui à la parole.
Je vous invite à consulter ce site « http://www.ecrire-un-roman.com/verbes-de-dialogue/ » afin d’avoir un aperçu d’une liste simple, mais déjà bien fournie, des verbes de paroles.
Et l’éthique m’obligeant à citer ma source, ce qui est normal, je la place ici en bas de page.
http://ffnetmodedemploi.free.fr/dialogue.php
Prenez conscience que ce que je viens de vous exposer n’est qu’un résumé de ce qu’il si trouve au point de vue construction. Ce site contient d’autres conseils, notamment au point de vue enrichissement de dialogue que je trouve assez pertinent. Il propose également une liste de verbes de paroles bien plus fournie que le premier site que je vous ai fournis.
Ven 20 Jan 2017 - 3:33Règles typographiques
Il existe à ce jour deux façons d’introduire un dialogue, avec guillemet et sans, la première tentant à disparaître de plus en plus.
Avec guillemet, un dialogue s’articule comme tel :
« Qu’il fait beau aujourd’hui !
— Oh oui, superbe.
— Un temps radieux. »
On commence par les guillemets : « ; et on finit par : ». La première ligne ne demande pas de tiret, mais chaque changement d’interlocuteur en demande un.
En parlant de tiret, il ne s’agit pas d’un trait d’union, mais d’un « cadratin ». Celui-ci est obtenu en faisant CTRL+ALT+ la touche moins du pavé numérique.
L’autre moyen de débuter un dialogue est sans guillemet et se construit de la sorte :
— Qu’il fait beau aujourd’hui !
— Oh oui, superbe.
— Un temps radieux.
Ici le début d’un dialogue est marqué par l’apparition du premier tiret cadratin. Il s’agit de celui qui tend à se répandre de plus en plus dans le monde de l’édition actuelle.
Dans les deux cas, une règle commune s’applique. Après un tiret cadratin, il faut impérativement un espace avant de débuter votre phrase.
Les Incises
Les incises sont des ajouts dans les zones de dialogues afin d’enrichir celui-ci et de définir qui parle. Elle ne commence jamais par une majuscule et se place toujours après une virgule, point d’exclamation ou point d’interrogation. Jamais après un point, sauf en fin de dialogue après un guillemet. Les incises sont englobées dans le dialogue, on ne les exclut donc pas des guillemets si vous les utilisez. Cependant, la dernière incise employée se met en dehors des guillemets.
« Qu’il fait beau aujourd’hui ! soutient Marcus.
— Oh oui, superbe, rajoute Simon.
— Un temps radieux. » argue Catherine.
Bien évidemment, vous l’aurez compris, sans guillemet, la dernière incise est une incise comme les autres.
— Qu’il fait beau aujourd’hui ! soutient Marcus.
— Oh oui, superbe, rajoute Simon.
— Un temps radieux, argue Catherine.
Si vous écrivez une indication scénique, il faudra la placer en dehors des guillemets.
« Qu’il fait beau aujourd’hui ! soutient Marcus.
— Oh oui, superbe. » rajoute Simon.
Il se lève du muret sur lequel il est assis et fait quelques pas.
« Un temps radieux. » argue Catherine.
Sans guillemet.
— Qu’il fait beau aujourd’hui ! soutient Marcus.
— Oh oui, superbe, rajoute Simon.
Il se lève du muret sur lequel il est assis et fait quelques pas.
— Un temps radieux, argue Catherine.
Les verbes de paroles
Il existe également plusieurs façons d’utiliser ces verbes de paroles. En ouverture de dialogue, le verbe a pour sujet celui qui parle, il se trouve avant le début du dialogue et se termine par deux points. Évidemment les règles vues précédemment s’appliquent toujours.
Marcus soutient à ses amis :
« Qu’il fait beau aujourd’hui !
— Oh oui, superbe, rajoute Simon.
— Un temps radieux. » argue Catherine.
On peut également utiliser un verbe de mouvement afin d’introduire un dialogue (exemple sans guillemet)
Marcus se tourne vers ses amis :
— Qu’il fait beau aujourd’hui !
— Oh oui, superbe, rajoute Simon.
— Un temps radieux, argue Catherine.
Un autre moyen d’utiliser un verbe de paroles est bien évidemment l’incise. Le verbe peut se trouver en milieu ou en fin de réplique et le sujet et le verbe sont inversés.
— Qu’il fait beau aujourd’hui ! soutient Marcus.
— Oh oui, superbe, rajoute Simon.
— Un temps radieux, argue Catherine, bien qu’il fasse un peu chaud.
Dans certains cas, comme dans « demande-t-il », on rajoute un t euphonique afin de faire la liaison entre le verbe et le sujet. On utilise ici un tiret afin de lier les différentes parties et non une apostrophe.
On peut également employer un point-virgule afin de faire la distinction entre narration et dialogue direct.
— Un temps radieux, argue Catherine ; bien qu’il fasse un peu chaud.
Le verbe de paroles peut également être étendu afin de décrire plus en détail la situation.
— Un temps radieux, argue Catherine levant les bras afin de s’étirer après le petit somme qu’elle avait fait ; bien qu’il fasse un peu chaud.
Principe de base du dialogue
Le dialogue quand il est employé doit avoir son utilité. Il sert à donner des informations, indiquer ce que les personnages comptent faire, permettre à ceux-ci de résoudre une énigme, montrer les liens entre vos différents personnages, exprimer un ressentit, apporter une point d’humour ou d’exacerber les tensions qu’il existe dans une situation.
— Qu’il fait beau aujourd’hui ! soutient Marcus.
— Oh oui, superbe, rajoute Simon.
— Un temps radieux, argue Catherine.
Ici, le dialogue n’apporte rien au récit, autant écrire alors « Marcus et ses deux amis profitent du temps radieux à l’ombre d’un arbre. »
Dans un souci de facilité de compréhension, il ne faut pas trop laisser le dialogue digresser. Si cela arrivait, marquez toujours un retour au sujet d’origine.
Voilà, je peux maintenant vous dire que vous saurez apte à construire un dialogue parfaitement juste en matière de structure. Mais gardez à l’esprit que ce qui a été énoncé tout le long de ce guide concerne un point de vue académique du dialogue. Sur les forums que nous fréquentons, plusieurs moyens sont utilisés afin de contourner ces règles et notamment le code couleur lié à nos personnages afin de distinguer qui à la parole.
Je vous invite à consulter ce site « http://www.ecrire-un-roman.com/verbes-de-dialogue/ » afin d’avoir un aperçu d’une liste simple, mais déjà bien fournie, des verbes de paroles.
Et l’éthique m’obligeant à citer ma source, ce qui est normal, je la place ici en bas de page.
http://ffnetmodedemploi.free.fr/dialogue.php
Prenez conscience que ce que je viens de vous exposer n’est qu’un résumé de ce qu’il si trouve au point de vue construction. Ce site contient d’autres conseils, notamment au point de vue enrichissement de dialogue que je trouve assez pertinent. Il propose également une liste de verbes de paroles bien plus fournie que le premier site que je vous ai fournis.