Marvin Burke ! Marvin la terreur ! Ça lui va bien, je trouve. Attends, t'as vu sa face ? Tu m'étonnes qu'il soit devenu bandit. Il a même pas besoin d'arme à feu pour faire un braquage. Rappelle moi pourquoi on est après ce gars ?
"Parce que le Sheriff est un vieux con."
Ouais, et on aurait dû lui faire la peau.
"Non. C'est lui qui paie pour les avis de recherche."
Bah on le tue et on prends l'argent de la banque !
"Je sais pas pourquoi je te répond. Je sais même pas pourquoi je t'écoute, pour commencer."
Le Sheriff d'Hill Valley ayant été parfaitement clair par rapport à son opinion sur les étrangers, Hoper, dont l'hypocrisie et le faux sourire n'avaient pas suffi à se faire bien voir, s'est proposé de partir à la chasse au criminel pour prouver sa bonne foi. Choix qu'il a regretté, à peine une demi-heure plus tard, alors que la chaleur accablante du soleil était à son paroxysme, et que le jeune homme avait assuré au Sheriff qu'y aller à pied serait de la rigolade.
Une heure de marche maintenant. La sueur perlait sur son front. Il espérait secrètement que sa peau pâle ne bronzerait pas, il aurait l'air ridicule avec un visage plus foncé que le reste de son corps. Pire encore, la voix dans sa tête venait de faire un commentaire sur cette pensée. Pas quelque chose d'agréable. Il aurait voulu qu'un événement se produise. Que quelqu'un l'attaque, par exemple. Où étaient donc les indiens dont on l'a mis en garde ? Seul avec la voix, tout ce qu'il put faire, c'est se jeter un sort d'eau à la figure, et continuer son avancée.
Une heure et demie. Hoper désespérait, et commençait à croire que les informations données par le Sheriff concernant la possible location de l'homme étaient fausses, jusqu'à ce qu'il aperçut la petite cabane, enfin. Il s'empressa d'y entrer, le simple abri lui paraissant plus alléchant qu'il ne l'était en réalité. Après avoir forcé la serrure bien trop ancienne, il referma la porte tant bien que mal, et observa donc la pièce, constatant l'absence de vie.
Rien de bien notable à part un trophée de chasse, un vieux tapis, un lit défait, un rocking chair, et un bureau. Avançant vers ce dernier, son pied buta contre une lampe à huile, sans la renverser. Il grimaçait devant le véritable foutoir qu'était la petite habitation. Si les vêtements sales qui parsemaient le sol pouvaient parler, ils supplieraient d'être achevés. Le jeune homme inspectait le bureau, et son unique tiroir... Rien qui ne vaille la peine d'être récupéré, mis à part une carte de la région, et une poignée de munnies, à peine assez pour un verre ou deux. Oh, et un peu de viande séchée. Ça tombait à pic.
Le jeune homme se mit à mâchouiller sa dernière trouvaille, maintenant installé dans son rocking chair. Le regard dans le vide, tout de même dirigé vers l'extérieur.
Ah, un rocking chair. Ça me rappelle la vieille balançoire. Vous vous battiez tout le temps, quand t'étais gosse, avec tes amis, là... Te souviens-tu... De Ren ? D'Annie ? De Ben ?...
Dernière édition par Hoper le Ven 30 Déc 2016 - 15:49, édité 1 fois
Jeu 29 Déc 2016 - 4:01"Parce que le Sheriff est un vieux con."
Ouais, et on aurait dû lui faire la peau.
"Non. C'est lui qui paie pour les avis de recherche."
Bah on le tue et on prends l'argent de la banque !
"Je sais pas pourquoi je te répond. Je sais même pas pourquoi je t'écoute, pour commencer."
Le Sheriff d'Hill Valley ayant été parfaitement clair par rapport à son opinion sur les étrangers, Hoper, dont l'hypocrisie et le faux sourire n'avaient pas suffi à se faire bien voir, s'est proposé de partir à la chasse au criminel pour prouver sa bonne foi. Choix qu'il a regretté, à peine une demi-heure plus tard, alors que la chaleur accablante du soleil était à son paroxysme, et que le jeune homme avait assuré au Sheriff qu'y aller à pied serait de la rigolade.
Une heure de marche maintenant. La sueur perlait sur son front. Il espérait secrètement que sa peau pâle ne bronzerait pas, il aurait l'air ridicule avec un visage plus foncé que le reste de son corps. Pire encore, la voix dans sa tête venait de faire un commentaire sur cette pensée. Pas quelque chose d'agréable. Il aurait voulu qu'un événement se produise. Que quelqu'un l'attaque, par exemple. Où étaient donc les indiens dont on l'a mis en garde ? Seul avec la voix, tout ce qu'il put faire, c'est se jeter un sort d'eau à la figure, et continuer son avancée.
Une heure et demie. Hoper désespérait, et commençait à croire que les informations données par le Sheriff concernant la possible location de l'homme étaient fausses, jusqu'à ce qu'il aperçut la petite cabane, enfin. Il s'empressa d'y entrer, le simple abri lui paraissant plus alléchant qu'il ne l'était en réalité. Après avoir forcé la serrure bien trop ancienne, il referma la porte tant bien que mal, et observa donc la pièce, constatant l'absence de vie.
Rien de bien notable à part un trophée de chasse, un vieux tapis, un lit défait, un rocking chair, et un bureau. Avançant vers ce dernier, son pied buta contre une lampe à huile, sans la renverser. Il grimaçait devant le véritable foutoir qu'était la petite habitation. Si les vêtements sales qui parsemaient le sol pouvaient parler, ils supplieraient d'être achevés. Le jeune homme inspectait le bureau, et son unique tiroir... Rien qui ne vaille la peine d'être récupéré, mis à part une carte de la région, et une poignée de munnies, à peine assez pour un verre ou deux. Oh, et un peu de viande séchée. Ça tombait à pic.
Le jeune homme se mit à mâchouiller sa dernière trouvaille, maintenant installé dans son rocking chair. Le regard dans le vide, tout de même dirigé vers l'extérieur.
Ah, un rocking chair. Ça me rappelle la vieille balançoire. Vous vous battiez tout le temps, quand t'étais gosse, avec tes amis, là... Te souviens-tu... De Ren ? D'Annie ? De Ben ?...
Dernière édition par Hoper le Ven 30 Déc 2016 - 15:49, édité 1 fois