[Terminé] Le Magelame Szp8[Terminé] Le Magelame 4kdk[Terminé] Le Magelame 4kdk
Kingdom Hearts RPGConnexion
Kingdom Hearts Rpg
Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

Le Deal du moment :
Code promo Nike : -25% dès 50€ ...
Voir le deal

more_horiz

Hoper



Identité

  • Prénom : Hoper

  • Titre  :  Le Magelame

  • Âge :  21 ans

  • Camp : Mercenaires

  • Monde d'Origine : La Forteresse Oubliée

  • Race  : Humain

  • Grade désiré : Seigneur




Physionomie


Ses traits jeunes et sa corpulence plutôt moyenne pour un homme pourraient le faire passer pour un petit gars mignon. Mais ne vous y fiez pas, car dès lors que vous croiserez son regard, vous comprendrez. La couleur de ses yeux est annonciatrice de son caractère. Bleus clairs, comme la glace. Et dieu, on croirait presque qu'il vous insulte lorsqu'ils sont dirigés vers vous. Pas besoin de mots pour vous défier, vous rabaisser, vous faire comprendre que vous êtes inférieur.
C'est un regard singulier qui mêle habilement le dédain, la haine et la suffisance. Il est obscurcis par les sourcils d'Hoper, qui sont quasiment toujours froncés, ainsi que ses mèches éclatantes d'un gris argenté. A peine coiffés, les cheveux légèrement en bataille du jeune homme couvrent une bonne partie de son visage, et il doit parfois les rappeler à l'ordre en y glissant ses doigts pour qu'ils n'obstruent pas la vision. Vous ne le verrez pas sourire, pas à toutes dents en tout cas. Au mieux, il affichera un rictus tout aussi souriant et affligeant que son regard juvénile.

A force d'années de travail, sa musculature s'est développée, malgré sa stature fine, lui donnant un corps élancé et prêt à tous les efforts physiques les plus basiques. Ce corps est bien sûr couvert d'une multitude d'habits, un style reconnaissable, bien à lui.
En effet, le jeune homme se pare d'habits simples, usés. Par dessus un simple tee shirt noir se trouve une veste rouge à capuche, elle même recouverte par un long manteau bleu foncé, ouvert, qui lui arrive aux mollets. Celui-ci est d'ailleurs souvent sali de poussière, surtout la partie inférieure. Ses manches sont retroussées pour laisser apparaître un intérieur d'une couleur qui rejoint celle de sa veste. Il porte un bracelet en cuir marron.
Une ceinture classique avec une boucle argentée ronde maintient sur ses hanches son pantalon noir simple, qui ne limite pas ses mouvements. Ses bottes sont en cuir marron, de la même matière et couleur que son bracelet, donc.

Ce qui le distingue vraiment, c'est son bras droit. Sa main ne semble pas humaine. Chose intéressante: Malgré qu'il puisse le bouger, il ne ressent rien, comme si ce n'était pas son bras, comme s'il était anésthésié. Elle est bleue claire, comme ses yeux, et devient fluorescente lorsqu'il utilise la magie. Elle est aussi recouverte de ce qui semble être des écailles, rouges. Les doigts sont particulièrement... Griffus ? Bestiaux ? Quoi qu'il en soit, ce bras est très utile en combat: Dur comme l'acier, il lui permet de parer les coups, quels qu'ils soient, comme il le ferait avec une arme.

En parlant de combat, Hoper possède là aussi, un style très particulier. Il se bat comme un véritable sauvage, sans relâche, acharné jusqu'à ce que sa cible soit réduite en poussière. Il est rare que ses combats ne laissent pas de marques sur le lieu où il s'est déroulé.
Là où les choses se corsent, c'est qu'Hoper n'est pas seulement un adepte du combat au corps à corps; bien au contraire. Son bras mystique et hideux lui permet en fait de canaliser ses pouvoirs magiques avec plus d'aisance, ainsi que de pouvoir manipuler la magie avec plus de flexibilité. Ainsi, l'essence de son style de combat est une équilibre offensif parfait entre la force et la magie; au détriment de la défense.
Pour résumer grossièrement, il se sert de ses sorts pour manipuler le combat à son avantage, harceler son adversaire, ainsi que pour renforcer ses attaques physique et les rendre dévastatrices.




Psychologie


Hoper ne vous aime pas, par défaut. Il vous regarde avec mépris. S'il daigne vous lancer un regard, cela dit. Vous êtes faible et inutile, Trop pour mériter son attention, jusqu'à preuve du contraire. Il n'hésitera pas à vous marcher dessus si vous êtes un obstacle à ses objectifs du moment, et si vous arrivez par hasard à vous en faire un allié, et que vous êtes forcé(e) de le cotoyer, vous n'allez pas l'aimer non plus.

Grincheux, râleur. Il est incroyablement chiant. Pas chiant dans le sens ennuyant, mais plutôt dans le sens où vous n'avez pas intérêt à faire une erreur, un faux pas devant lui, car il vous le renverra dans la figure dès qu'il en aura l'occasion, et répétera l'action à chaque fois qu'il le pourra. Il ne s'offusque pas facilement, et prend un malin plaisir à taper en plein dans l'estime de soi des gens.

D'ailleurs, vous ne rencontrerez jamais quelqu'un a un orgueil, un ego aussi surdimensionné que le sien. Il est au dessus des autres. Plus particulièrement au dessus de vous. Il peut vaincre n'importe quoi et n'importe qui. Ça parait stupide ? Pourtant c'est ce qu'il pense, avec toute la conviction du monde. N'essayez pas de le contredire, il a toujours raison, il vous le rappellera constamment.

Vous l'aurez compris, il ne va pas facilement vers les gens, parce qu'il ne les aime pas. Et qu'ils ne l'aiment pas non plus. Mais il est loin d'être méchant, très très loin même. C'est l'un des seuls mercenaires qui a un sens moral, et cela lui a valu de se mettre dans de sales situations, plus d'une fois. Mais il fera toujours, ou presque, ce qui lui parait juste. Si vous avez le courage et la patience pour le supporter, il se révèle être un excellent allié, et bien qu'il fasse passer ses intérêts avant tout, il reste un ami formidable, et peut même se montrer gentil dans de rares cas.

Il n'est pas spécialement intelligent, mais il a l'esprit vif. Ce qui, en combat, pourrait paraître des réflexes aiguisés sont simplement de la prédiction. Aussi, il est très difficile en négociations. Cela dit, pour contraster le tout, de par sa jeunesse, il est influençable, voir même manipulable si l'on sait s'y prendre.




Histoire


Te souviens-tu... De Ren ? D'Annie ? De Ben ? Tu n'as pas pu oublier. Je me souviens que vous vous battiez tout le temps, Ben et toi. Et tu gagnais toujours, mais il refusait de l'admettre. Tu étais toujours le chef de votre groupe. Vous vous étiez donné un nom, il me semble. Quelque chose de ridicule... Le Bouclier de la Lumière.

"L'Égide."

C'est ça. L'Égide de la Lumière. Ça sonne stupide, pour quatre enfants qui se battaient avec des bouts de bois. Tu voulais combattre les sans-coeurs, protéger la ville, toutes ces bêtises. En réalité tu voulais juste être comme papa. Tu pensais que parce qu'il t'avait appris à faire de la foudre et à lancer un coup d'estoc tu serais le plus grand guerrier de tous les temps. C'était bien seulement pour impressionner trois gamins des rues, et tu ne te rendais pas compte à quel point tu étais ridicule.

Tu as continué à t'entraîner cela dit. Papa a toujours été très patient avec toi. Tu n'étais bon à rien, au début. Mais il a toujours accepté de jouer avec toi, à chaque fois que tu le demandais. Je pense qu'au fond il avait honte, pas toi ? Il était tout de même un membre honorable de la Garde Royale, de son temps, et il avait survécu à l'invasion des ténèbres ! Avoir un fils aussi chétif, c'est quand même pas la joie. Heureusement que Maman était là quand même, pour panser tes petits bobos et te faire à manger.

Tu passais tout ton temps accroché à sa jambe, quand t'étais pas avec tes clochards d'amis. Tu te souviens ? Je me souviens.

"Fous moi la paix."

Quoi ? T'aimes pas que je raconte tout ça ? Tant mieux, je vais continuer. Donc, je disais, on adorait nos parents. On avait des amis super. Mais tu voulais devenir fort pour impressionner le paternel, donc tu t'es mis à t'entraîner dans ton coin. A lire des bouquins sur la magie. T'as passé un temps fou à lire un tas de trucs, t'es devenu un véritable rat de bibliothèque. Pas seulement sur les combats ou la magie, mais des histoires, des contes, des vieilles légendes sur des artefacts. Ça t'a passionné.

Et ça t'a aidé à devenir plus fort. T'y as passé... Quoi, allez, facilement deux ans ? Et t'étais encore qu'un enfant. Au moins tu avais une idée de ce que tu voulais faire, et t'étais bien déterminé à y arriver. T'as des choses à apprendre de ton toi gamin, mon pote.

"T'as fini ?"

Roh c'est bon. C'est pas comme si t'étais pressé; t'attends ta cible, là. Bon, j'en étais où... Ah oui, les expériences. Haha, les beaux jours. T'avais trouvé cette espèce de cave, à l'écart du centre ville. T'avais décidé d'en faire ton "QG". C'est là que tu t'entraînais, que tu expérimentais de nouveaux sorts que tu avais vu dans les livres, et c'est surtout là que tu rangeais tous les ingrédients que tu achetais aux mogs pour faire tes petites magouilles.

Tu faisais des petites potions basiques, des petits enchantements simple. Cool, tu pouvais faire en sorte que le balai bouge tout seul pendant trente seconde avec une petite incantation. Génial, tu arrivais à enflammer du sable. Mais il t'en fallait plus. Ah, j'ai toujours aimé ton petit côté ambitieux. Sans ça, on en serait pas là. Et tu t'es dit, "tiens, et si je faisais quelque chose d'interdit ?" Respect ! Chapeau ! Félicitations, compliments, encouragements ! C'était la MEILLEURE idée que tu n'aies jamais eu.

Alors bien sûr t'as fait ta petite recherche hein, dans les vieux recoins de la bibliothèque, les trucs un peu sombres, ça t'attirait, ça. Et t'es tombé sur ce vieux bouquin poussiéreux. Parano ou précautionneux, je ne saurais dire, mais après un bon coup d’œil, tu l'as piqué. Ton cœur battait à cent à l'heure parce que t'avais volé un bouquin à la bibliothèque. Un. Vrai. Délinquant.

Donc t'as ramené ce bouquin dans ta cave, et tu t'as commencé à le feuilleter. C'était comme une mine d'or. Tout un tas d'enchantements, plus puissants les uns que les autres, tu ne savais plus où donner de la tête. Intrigué, amusé, exalté, t'étais excité comme une puce, dans tous tes états. Tu as fini par choisir quelque chose de simple, mais d'alléchant. Un enchantement qui te permettrait d'atteindre un plus grand potentiel magique, de devenir plus puissant, en somme ! La plus belle des motivations !

Et tu n'avais que ça en tête. Devenir fort. Impressionnant. Inspirer le respect. Et tu as travaillé sans relâche, pendant des mois et des mois, mois qui se transformèrent bien vite en années, à récolter des fonds pour les dépenser chez les petites créatures ailées et à force de harceler les mogs chaque jour, surveillant de près leurs marchandises, anxieux et impatient devant chaque nouvel arrivage, jusqu'à ce que tous tes ingrédients soient réunis. Et le jour fatidique arriva.

Ayant réuni tout ton courage, tu commençais les préparations. Faire de l'encre avec de la poudre de ceci, mélangé à cela. Faire telle inscription au milieu d'un cercle réalisé de telle chose. Poser le réceptacle -pour toi, un vieux gantelet- au milieu de tout ça, le saupoudrer d'une quelconque autre bizarrerie mystique. Puis s'en suivit incantation sur incantation. Et au moment intéressant où les inscriptions commencèrent à briller, tu as été interrompu.

Des cris. Les cliquetis d'armures en marche. Tu ne pouvais te résoudre à abandonner tes recherches, ton travail. Mais les sans-cœurs marchaient déjà sur la forteresse avant même que tu aies pu dire ouf. Pris de colère, tu enfilais le gant, dans l'espoir qu'il fonctionne. Ah, je me souviens encore de ton dernier regard à ta petite salle aménagée. Je me souviens aussi de ce bruit métallique, et de ce sans-cœur qui s'était introduit à l'intérieur de ta zone de confort. Mais tu veux savoir le souvenir que j'aime le plus ?

Cette Explosion.

Enragé, tu as tendu ton bras droit, qui était habillé du gantelet supposément enchanté, et tu as lancé un sort de feu. Mais c'était plus puissant que ce que tu avais fait jusque là. Le monstre avait été projeté en dehors de la minuscule caverne, se heurtant à ses compagnons et disparaissant par la même occasion dans un nuage de fumée noire. Tu as ri. Tu as aimé ça. Bien entendu, le bruit a attiré les sans-cœur pouvant s'introduire dans la petite entrée, qui était aussi la sortie faisait un parfait couloir de la mort. Tu avais là un bel avantage stratégique.

Te saisissant de ton épée de l'époque. Tu as balayé un sans-cœur mineur, puis un second, avant de te resservir du gant. Une autre explosion de flammes. Le gant brillait, à chaque fois que tu lançais un sort. Un coup c'était la foudre, puis la glace, pour retourner au feu. C'était tout simplement grisant. Ce pouvoir exaltant était la meilleure chose qui te soit arrivé. Tu te sentais invincible... Mais quelque chose n'allait pas.

Ça brûlait. Ton bras, il te faisait souffrir. Tu l'observais, un court instant, avant d'être attaqué par un sans-cœur. Tu réussit à t'en défaire rapidement, mais d'autres entraient. Malgré la douleur, tu décidais de lancer un autre sort de feu, les en expulsant quelques uns à l'extérieur. Et tu as hurlé. Hurlé ta souffrance. Tu sentais ton propre bras, comme consumé par les flammes. Tu tremblais de toutes parts, hésitant à lancer un nouveau sort. Tu te défendais avec ton épée comme tu le pouvais, mais il était impossible pour toi de survivre dans ces conditions. Tu ne sortirais pas de la cave vivant.

Tu levais difficilement ton bras, sentant à peine ton membre. Un autre sort jaillit, de la foudre. La douleur fut fulgurante, inouïe. Et le sort dévastateur... Et long. La foudre jaillissait continuellement, et tu voulais t'arrêter, mais tu te rendit compte à ce moment que tu n'en avais plus le contrôle. Tu ne sentais même plus ton bras. Et il n'attaquait plus les sans-cœurs, mais la caverne. Son but était la destruction, pure et simple. Visant d'abord ton bureau de fortune, celui-ci étant fait de vulgaires planches de bois bancales, s'enflamma bien vite. Puis vinrent les réactifs, qui étaient vite réduits en poussière, ou transformés en flammes, puis en cendres. Des années de travail et une petite fortune d'ingrédients magiques... Tu venais de tout détruire.

La petite caverne était en proie au chaos. Les éclairs ne jaillissaient plus de ton bras, mais il semblait bouger tout seul. Tu n'as jamais été aussi apeuré: Derrière toi les flammes, devant toi les sans-cœurs. Ta main encore valide saisit ton avant bras, tentant de retirer de gant, en vain. Pire encore, il se mit à changer de forme. Il fusionnait avec ta main, sous tes yeux horrifiés, pour devenir ce à quoi il ressemble maintenant. Oh... Je me souviens de chaque détail. Ton coeur battait à fond, tu étais choqué, paniqué, désespéré.

L'idée folle de te sectionner le bras te traversa l'esprit, et dès lors, ta main droite se serra en un poing plein de rage, avant de venir te saisir à la gorge, et de serrer l'emprise, les doigts maintenant griffus s'enfonçant dans ta peau, jusqu'à ce que tu tombes à genoux. Elle fut bien vite forcée de te lâcher: l'épée d'un des soldats sans-coeur s'abattait sur toi. Le bruit de l'acier contre l'acier résonna dans la petite pièce, et rouvrant les yeux, auparavant fermés par réflexe. La main tenait la lame, et tu ne souffrais aucune douleur. Tu ne sentais toujours rien, d'ailleurs.

Tu te relevais, instinctivement, et le bras s'occupait de donner un coup de poing en plein dans ce qui semblait être le visage de la créature difforme. Mais tu te retrouvais vite assailli par les petites ombres. L'une d'elles t'attrapait la jambe, et avant que tu ne puisse la repousser, une autre te sautait au visage. Tu tombais au sol sous ses coups de griffes. Luttant quelques secondes, tu réussis à l'écarter, constatant avec horreur les sans-coeurs qui s'apprêtaient à te donner le coup final. Ton bras droit se levait, canalisant une énergie que tu n'avais pas eu l'occasion de voir avant. Quelque chose d'assez indescriptible.

Quelque chose de sombre.

Et sans que tu comprennes, tu tombais maintenant dans le sol, la réalité semblant se tordre sous tes yeux, jusqu'à disparaître avec ta conscience.
Quand tu rouvris tes mirettes...

"...J'étais au Colisée, blabla pas d'économies, blabla du boulot pour survivre... Je sais, j'y étais, et surtout je l'ai VÉCU."

...Rabat-joie. J'arrivais au moment où tu te réveilles à côté d'une flaque de ton propre vom-

"Tu me racontes MA PROPRE VIE. Si tu pouvais au moins faire court, ça m'arrangerait."

Tu sais, peut-être que quelqu'un nous écoute. Peut-être que tout ce qu'on dit est écrit, et le récit sera pas complet s-

"ÇA M'ARRANGERAIT."

D'accord, d'accord. C'que t'es désagréable. Donc je disais, t'as gagné ta croûte en aidant à reconstruire le Colisée, puis en t'y battant. Personne ne semblait s'inquiéter de ton bras, ici. En même temps, il y a toujours eu un lot de gens bizarre, au Colisée. Tu as d'ailleurs retrouvé le contrôle de ton bras droit, même s'il ne semble plus fonctionner comme avant. En tout cas pas aussi bien. Tu ne sens toujours rien, mais à chaque fois que tu veux faire quelque chose, il t'obéissait.

Deux ans durant, tu as vécu ta petite vie d'ouvrier-gladiateur, avant d'avoir -roulement de tambour- le mal du pays ! Tes parents te manquaient, et grâce à l'apparition de la Shinra, tu avais l'occasion de voyager jusqu'à chez toi. Après tout, tu ne savais pas comment tu avais atterri là, pour commencer. Mais une pensée te traversa l'esprit.

Papa et Maman devaient te croire mort. D'ailleurs, Papa et Maman étaient peut-être eux-même morts. Et ça, ça t'a foutu les super jetons. Tu n'as pas voulu affronter ça, mais l'idée de partir du Colisée étant déjà ancrée dans ton esprit, et ayant entendu la rumeur d'une organisation de mercenaires, tu t'empressais d'y aller faire un tour. Et avant que t'aies put dire ouf, c'est devenu ton métier !

Faut dire que te battre au Colisée de l'Olympe était plutôt bénéfique à tes talents de combattants. Mais le mercenariat ? C'était nouveau, et complètement différent. Et par les temps qui couraient -et qui courent toujours- il fallait bien te trouver un réel groupe. C'est pas les combattants du Colisée qui allaient t'aider en cas de soucis. C'est pas comme si vous étiez là pour vous taper dessus. Mais quelques temps après avoir commencé, tu t'es mis à disjoncter. Je t'ai vu écrire, tes espèces de rapports, là. Tu commençais à entendre des voix, enfin, une en particulier. Tu prenais goût à la violence. Tu ressentais le besoin de te battre, sinon tu étais sur les nerfs...

"A qui la faute ?"

Mais regarde où nous en sommes, maintenant ! On est de grands amis ! Je te bourre le crâne, et des fois, quand t'as pas peur qu'on te prenne pour un taré, tu me réponds. C'est pas beau, ça ? Quoi qu'il en soit, ça fait environ quatre ans que tu suis les mercenaires, et que tu fais des petits boulots, par ci par là... Enfin, "tu". C'est vite dit.


"Chut. Il est là. Fais ce que t'as à faire."

Le jeune homme se levait du rocking chair, se saisissant dans le même temps de son épée, et d'un bout de papier enroulé, avant d'enfoncer la porte de la vieille cabane poussiéreuse d'un coup de pied. Il faisait face à quatre hommes, dont les fusils et revolvers étaient braqués sur lui. Il ne semblait pas inquiété. Il souriait, même. Il levait légèrement les mains, laissant tomber son épée, avant de laisser se dérouler un bout de papier, sur lequel était affiché un portrait, ainsi qu'une prime.

Amusé, il observait à tour de rôle l'affiche, et les hommes, répétant le geste quelques fois.

"Hé, mais, c'est toi, là. Oui, toi, le troisième en partant de la gauche... Non, MA gauche. Ouais, c'est à toi que je parle."

Un autre coup d'oeil à la fiche.

"Il y a marqué DEAD OR ALIVE. Mince. T'as vraiment pas de chance."

Le jeune homme au cheveux d'argent fit une moue triste.

"Vraiment désolé, mais je vais avoir beaucoup de mal à te ramener vivant. Tu penses que ta tête suffira ? Ouais, ça devrait aller."

Les hommes éclatèrent de rire. L'un deux lança une moquerie au sujet de son "couteau ridicule". Hoper éclata de rire, lui aussi, tapant dans ses mains tant la situation lui était drôle. Il se tournait vers la maison, faisait un pistolet de ses doigts, et visant la lampe à huile posée au pied du lit. En "actionnant" son pouce, la lampe explosa, l'huile enflammée grimpant vite sur les rideaux et dans les draps. Les hommes semblaient stupéfaits. Hoper plaça son autre main au dessus de son pouce, qu'il tenait maintenant au niveau de sa taille. Il actionnait le chien de son "revolver" plusieurs fois d'affilées, cinq explosions de flammes vinrent s'attaquer à la cabane de bois, le brasier la rongeant à grande vitesse.

La colère gagna les bandits de l'ouest, qui commencèrent a tirer. Les deux premières balles manquèrent le jeune homme, l'alertant par la même occasion. Se tournant avec vivacité vers les hommes, il se saisit de son épée, et posa face à lui un muret de glace dont il se servit comme couverture. Ils semblaient paniquer, mais pas au point de ne pas l'attaquer.

Il allait régler ça.

Il levait son bras par dessus sa couverture de fortune. La foudre s'abattit une fois non loin de hommes. Distraits, il en profita pour se lever et viser juste cette fois. L'homme tout à droite fut touché de plein fouet, et se retrouvait maintenant au sol, en proie aux convulsions. La foudre s'abattit une fois de plus. Puis une autre. et une autre. Jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'une masse informe, fumante, et une odeur de chair calcinée. Horrifiés, les hommes poussèrent des hurlements de terreur, avant de fuir à toutes jambes, en oubliant leurs chevaux. Le mercenaire tendit son bras, reformant son revolver avec ses doigts.

Derrière Hoper se trouvaient les flammes, et devant lui, ses ennemis.

"Ça me rappelle des souvenirs. Commençons."




Questions diverses



1) Votre personnage est-il capable d’aimer, d’avoir une relation ?
Chemin long et tortueux qu'est celui vers le coeur d'Hoper. Tant de critères à remplir. Mais il existe bel et bien. Une question plus simple serait "Est-ce que quelqu'un est capable d'aimer Hoper ?"

2) Si l’esprit de votre personnage s’incarnait en un animal mythologique ou chimérique ou réel (nuances acceptées). Que serait-il ?
Un lion, sans aucune hésitation. Orgueilleux et fier comme il est.

3) Qu’en est-il de la fidélité et de l’esprit de camaraderie de votre personnage ?
Il se battra pour une cause, il ne mourra pas pour elle. Il en va de même pour ses amis. Il faut vraiment qu'une personne parvienne à creuser assez profondément pour qu'il arrive à la placer au dessus de sa propre vie.

4) En vue de votre race, quand pouvez-vous dire que votre personnage a forgé une amitié. Citez quelques unes de vos relations amicales.
Quand il était enfant, il menait une bande de gamins, ils étaient quatre en tout. Depuis, sa nature détestable ayant fait surface, il a du mal à sociabiliser.

5) Quelle est la devise de votre personnage ? S'il y en a plusieurs, donnez les toutes.
Il n'en a pas. Rien d'autre que ses envies et objectifs ne guident sa vie.

6) Vis à vis de votre façon d'écrire, quels sont vos points forts et points faibles?
On m'a dit que je faisais de longues phrases et que c'était un soucis, mais je ne trouve pas. Sinon, j'ai du mal à choisir mon temps, je sors souvent des tournures de phrases compliquées qui en mélangent plusieurs. Mais je suis agréable à lire et je ne fais pas trop de fautes; sauf d'inattention.

7) Pourquoi incarner ce personnage ?
Parce que j'en ai envie, et il n'y a pas de meilleure raison que celle ci.


more_horiz

Hey !

Alors... C'est une très bonne fiche, je n'ai quasiment que du positif à dire. Je dis quasiment parce qu'actuellement, je ne trouve pas de défaut à ta fiche (ça ne veut pas dire qu'elle est parfaite) mais j'en trouverai sans doute en réfléchissant.

En lisant le physique, je me disais : Il écrit bien, il fait peu de fautes et il est très précis. En effet, tu me décris un physique complet. Tu parles beaucoup du regard, c'est bien.

C'est néanmoins, à posteriori, la partie que j'ai le moins aimée. Si je devais trouver une raison, je dirais celle-ci : Autant j'ai réussi à me représenter Honker, même sans l'avatar. Autant je n'ai pas réussi à me l'imaginer par rapport aux autres. En oubliant, l'avatar, donc, je n'arrive pas à savoir s'il est grand, très grand ou de taille normale... s'il est visiblement musclé ou si c'est quand même quelqu'un de mince, malgré une certaine musculature. Rien qu'un truc : une corpulence plutôt moyenne, dis-tu. La corpulence, qu'on s'entende, c'est pas ta masse, c'est... la place que tu prends, j'ai envie de dire. Et typiquement, une corpulence moyenne, moi je ne visualise pas ^^.

Néanmoins c'est un fort bon physique.

Lieutenant pour le physique.

Le caractère alors... Je l'ai adoré. Je me souviens d'un commentaire que je faisais à une fiche... Je disais au rpiste "Ta manière d'écrire le caractère de ton personnage m'a énervé. On dirait que ton personnage est dans le turfu, qu'il a tout compris avant tout le monde et que de toutes manières, il nous surpasse sur tous les points."

Alors on pourrait se dire que là pareil mais non. Ici ce qui est génial, c'est que d'une, ton personnage n'est pas parfait (J'y reviendrai) et que de deux, tu nous dis texto "euh, toi. Très particulièrement toi. Bah il t'aime pas."
J'adore. Tu fais vivre directement le mépris du personnage pour tout le monde au lecteur. C'est une excellente manière de décrire le caractère, tu as très bien fait ça.

Donc ton personnage n'est pas parfait. Tu nous le dis, je pense. Mais c'est pas tout de le dire. Un très grand défaut que peut avoir une fiche, c'est justement de n'en donner aucun à son personnage.
Ici, tu nous le prouves. Tu nous dis qu'il est têtu, pas forcément toujours réfléchi et que c'est pas quelqu'un de particulièrement intelligent.

Tu vois, j’ai adoré ton caractère. J’aurais peut-être aimé que tu ailles plus loin, néanmoins j’étais très content. Jusqu’à ce tout petit point : Cela dit, pour contraster le tout, de par sa jeunesse, il est influençable, voir même manipulable si l'on sait s'y prendre.

Ca, tu vois pour moi, c’est comme un aveu. Je vois ça tout le temps dans les fiches sur des personnages qui frôlent la perfection. Ce n’est pas le cas de ton personnage, il a des défauts, et pourtant tu fais cette erreur. Quelle erreur ?

Tu nous donnes des faux défauts à manger, histoire qu’on remarque rien. C’est peut-être une interprétation de ma part et je suis sûr que tu n’as pas fait ça consciemment mais… typiquement, nous dire juste à la fin « Ah mais il est quand même influençable si vous savez vous débrouiller », c’est comme si tu avais dit « Si jamais ! » genre « Euh… Si jamais ça vous convient pas, il se transforme aussi en ninja les soirs de pleine lune ». ou dans ce cas-ci « Si jamais ça vous convient pas… On pourra quand même faire des rps où votre personnage manipule le mien ».

En fait le vrai problème, c’est de donner des défauts à un caractère un peu lisse (ici je parle plus de manière générale que de ta fiche) et de ne pas les développer. C’est comme si je dis que mon personnage manque de confiance en lui et que voilà. Je dis rien de plus.

Quand tu y penses (là c’est le moment où je réfléchis tout haut, ne le prends pas pour toi) c’est aussi pour ça qu’on fait un caractère. Décrire le mental de son personnage, c’est une chose mais il faut développer ce qu’on dit… Typiquement, je lis souvent des fiches où le rpiste me dit « Monsieur Patate est réfléchi et intelligent. Ensuite, il faut savoir que... »
Non ! Non, faut me prouver qu’il est réfléchi et intelligent. Essaie de me convaincre, j’en sais rien !

Voilà voilà =D Tout ça pour dire, très bon caractère. Y a juste ce dernier point qui m’a fait tiquer.

Capitaine pour le caractère.

Alors l’histoire. J’ai kiffé la narration. Très original.

Non en fait, le fait de… raconter à la deuxième personne du singulier, c’est original mais disons que c’est… relativement connu.
Non ce que j’ai aimé, c’est que Hooper vienne ponctuer le discours de la voix par quelques remarques. Et j’ai trouvé ces remarques d’une justesse super. C’est très immersif. Limite j’ai entendu deux voix en lisant.

Ici, en fait, ne prends rien de ce que je vais dire mal mais… tu prouves totalement que le but n’est pas de raconter une histoire originale. Le but c’est de raconter une histoire intéressante. C’est tellement ça. Ton histoire est classique(c’est pas un défaut… si et seulement si on la raconte bien). Genre… Voici les grosses étapes :

Hooper a une bande de copains qu’il impressionne volontiers avec ses pouvoirs – Il s’entraîne avec son père (je pense) – Ambitieux, il fait des recherches scientifiques pour devenir plus puissant – Le pouvoir qu’il crée lui explose à la figure et le transforme – Son âme est « corrompue ».

Mais la narration est tellement bien faite, le point de vue à ce point intéressant qu’honnêtement, j’ai eu l’impression d’apprendre à parler.

Capitaine pour l’histoire.

La moyenne faisant son affaire, lieutenant + capitaine + capitaine, tu tombes entre lieutenant et capitaine.

Donc ça te fait un grade final de lieutenant. Alors ! Comme tu le sais peut-être, il y a eu un relèvement de l’exigence pour ce qui est des grades. Ca ne veut pas dire que ta fiche est moyenne, au contraire. Lieutenant est et a toujours été un bon grade. Sois d’ailleurs fier de l’avoir maintenant que… c’est plus dur encore qu’avant ! (Que c’est bien formulé!)

On va faire ta fiche de personnage ^^. je suis là si tu as besoin. Je te dirais bien d’aller lire les quelques posts concernant la fiche de personnage mais tu les as déjà lus neuf fois!

Fiche validée et toutes conneries du style.


Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum