AGON WILEY
Identité
- Nom : Wiley / Woods.
- Prénom : Agon / Erik.
- Titre : Aucun.
- Âge : 27 ans.
- Camp : Le Sanctum (Clergé).
- Monde d'Origine : Cité du Crépuscule, puis Illusiopolis.
- Race : Humain.
- Grade désiré : Ce qui semble convenir ^^’
Physionomie
« Oh ? Vous recherchez Monsieur Wiley. Vous le trouverez dans le salon sur votre droite au fond du couloir. Cheveux châtain, longs, yeux marrons. Vous ne devriez pas pouvoir le louper ! » — l’homme n’a pourtant rien d’un mannequin. A peine plus grand que la moyenne de taille masculine, sa peau n’a ni la douce teinte halée du surfer des plages, ni la pâleur mystérieuse d’un simili-vampire. Sa chevelure est raide, quoiqu’un peu rebelle, et honnêtement, bien que ses traits ne soient pas ingrats, ils ne sont pas des plus fins ou des plus élégants. Une barbe relativement entretenue marque son visage, mais pas autant que le sourire qu’il est capable d’adresser. Oui, à dire vrai, c’est probablement ce qu’il dégage qui peut le faire remarquer ; en bien, comme en mal.
Il y a quelque chose chez lui de léger et commun. Pas bien guindé, ni affaissé sous le poids des sombres années qui ont obscurci la vie des habitants de nombreux mondes. Quelque part, il inspire une certaine confiance. Ou alors, c’est peut-être qu’à l’inverse, il n’a rien de très intimidant. Des traits dont il a joué, plus d’une fois. La nonchalance qui accompagne parfois son attitude, plus avant qu’il ne rejoigne le Sanctum qu’après, lui a aussi valu son lot de conflits qui purent être évités et d’inimitiés futiles.
L’homme sait se battre, mais certainement plus avec une batte ou un pied de biche qu’une toute noble épée. Un couteau à la rigueur, si vous souhaitez réellement savoir quel genre de lame il put avoir entre les mains. Agile, plus athlétique qu’il n’y paraît, ceux qui ne l’ont pas vu mettre son poing dans la figure d’un autre pourraient dire qu’il est taillé pour la fuite — et il est vrai que celui qui répand aujourd’hui la parole des Eternels n’est pas un grand amoureux des rapports de violence pure. Poussé dos au mur, il n’attendra pas la mort… mais n’est-ce pas ce qu’il a fui ?
Psychologie
On a pu le dire débrouillard, inventif, comme on a pu le déclarer menteur. Parfois irréfléchi, souvent inconstant. Indépendant surtout, peut-être trop maintenant.
Sans un peu de tout cela, il est fort probable que le jeune homme serait au fond d’une tombe aujourd’hui. Déjà à la Cité du Crépuscule, il avait cette petite attitude détendue et nonchalante qui le rendait aussi agréable pour certains qu’agaçant pour d’autres. Une vie de petits pépins et de grandes complications l’auront forcé à savoir s’adapter et réagir vite — et il arrive que cette difficulté que le jeune homme rencontre à laisser le temps faire son oeuvre, tout simplement, lui ait attiré plus d’ennuis que d’aide. Ce, autant sur le court que le long terme. Trop souvent, à y sacrifier un peu d’honnêteté.
« On peut mentir pour un bien. » Sur ce point, Illusiopolis l’aura marqué plus que n’importe quelle expérience de jeunesse. Ce n’est pas qu’il soit accro au mensonge, ou qu’il cherche spontanément à abuser quiconque croiserait sa route. Le point, c’est que parfois ne pas tout dire est salvateur, ou changer un peu la réalité. « Tu mens ! », voilà quelque chose qu’on lui a dit plusieurs fois (souvent les quelques filles qu’il a fréquenté dans la sombre ville), mais avec les années, ce genre de phrases n’avait plus d’effet sur lui. Souvent, des mensonges sans grande importance, juste pour s’épargner une situation ennuyeuse, sur le moment ; parfois, de plus importants.
A la fin, on ne peut compter que sur soi-même. Un enseignement de la ville-refuge, encore. La confiance ; pas oubliée, mais mise de côté pour un temps — depuis la prise de la Cité du crépuscule par la Coalition Noire, tout est « transitoire ».
La situation de la ville, ils étaient tant à l’espérer, ne serait que temporaire. La misère de la plupart des réfugiés à Illusiopolis serait « temporaire » elle aussi, et tout ce qui s’y rattachait. Cet appartement miteux, cette relation minable, ces faux-amis aussi peu sincères qu’un spot de publicité… et puis on s’y fait. On se durcit un peu, on réalise qu’on ne peut jamais compter que sur soi et, aussi cruel que cela puisse paraître, on devient de plus en plus imperméable à l’influence des autres. Leurs petites trahisons glissent sur vous car, honnêtement, vous n’en attendiez pas plus — mais vous ne croyez plus autant aux paroles de ceux qui, pourtant, vous sont sincères.
Lâche. Une seule personne avait osé le lui dire aussi honnêtement. Et oui. Il n’y a pas, chez cet homme, la bravoure suicidaire d’un héros à l’idéal vaillant. L’important, c’est plutôt de pouvoir se réveiller le lendemain.
Histoire
Agon Wiley avait rejoint le Sanctum avec toute la ferveur de ceux qui croient en un futur meilleur. Il avait connu la guerre, et y avait perdu des amis, des proches. Mais jamais il n’avait sombré. Toujours, il s’était raccroché à ses idéaux de droiture et d’honneur qui forçaient tant le respect de ceux qui l’avaient connu. Il avait choisi de donner un peu de cette force, qui l’avait empêché de perdre espoir, aux autres, en rejoignant le Sanctum, et en prêchant la parole des Eternels.
Pendant ce temps, Erik Woods, lui, était parti à la dérive depuis longtemps.
La Cité du Crépuscule avait été un endroit de variété : gentils commerçants bedonnants côtoyaient petites racailles des rues, agrémentés d’une farandole d’autres personnages appréciables comme l’inverse. Le tout, de fait, dans un ensemble au final harmonieux. C’est là qu’il était né, c’est là qu’il avait grandi. Son père tenait l’un des débits de boisson apprécié des riverains ; un homme grand, mais un peu frêle, qui avait la chance de bénéficier d’une clientèle calme et délicieuse. Son épouse y veillait d’ailleurs — et seuls les plus inconscients s’étaient un jour mis dans l’idée de la contrarier.
Lui vivait, hors du regard de ses parents, sa jeunesse d’insouciance et de 400 coups. Autant d’après-midi sur le sable chaud de la plage, que de soirées à devoir se battre pour un regard malavisé. Erik ne faisait pas partie des grandes pointures, mais il goûtait, comme sa soeur, aux tumultueux tranquille de ce monde. On pouvait s’y démener dans une compétition de Struggle aussi bien que se poser sur les marches de la gare pour admirer le soleil couchant. Mais le soleil se teint de noir, et tout changea. Tout le monde le savait, personne ne le disait. Silencieusement, leurs espoirs de libération hantaient les rues d’une ville perdue. Rapidement, certains avaient décidé de lutter. Sa famille elle-même s’était laissée porter par cette vague de résistance. Sûrement parce que c’était moins insupportable que d’attendre… attendre une aide qui, on le sait aujourd’hui, ne porterait aucuns fruits. Même lorsque la Coalition avait été faible, rien ne s’était passé. Erik était le moins convaincu, déjà au commencement, mais il suivait.
Et un jour, on ne revit plus ses parents. Ils étaient sortis la veille, au soir, tous les deux, voir quelques de leurs amis, mais jamais revenus. Tous savaient, très bien, ce que cela signifiait. Probablement morts. Comment ? Pourquoi ? Qui le saurait. Les plus paranoïaques se dirent qu’ils étaient passés dans le camp d’en face, malgré tout ce qu’ils avaient fait, à leur niveau, pour cette rébellion. Ca commençait à faire trop, beaucoup trop, et le temps avait déjà balayé les miettes de foi qu’Erik avait pu avoir en ce mouvement. Seul, il entreprit de préparer son départ, et celui de sa soeur et de son meilleur ami, de ce monde. Car parfois, certains arrivaient à partir. Pourquoi pas eux ? Il fallait l’argent, le bon contact. Depuis la prise de pouvoir de la Coalition, le jeune homme s’était déjà teint d’une moralité plus douteuse ; il avait volé, il avait passé à tabac, il s’était fait des amis qui n’en sont, avouons-le, pas, mais qui avaient le bénéfice de pouvoir procurer quelques avantages. Parmi eux, il y en avait un qui avait déjà organisé un transfert. Il le faisait payer horriblement cher, mais il était hors de question de rester plus longtemps ici. On pouvait aller ailleurs, dans des mondes qui ne seraient pas détruits comme celui-ci. Pendant des mois, un an peut-être, il se prit à réunir la somme nécessaire. Mais au moment du départ… ceux pour qui il avait fait tous ces efforts n’étaient pas prêts à partir. Son meilleur ami, comme sa soeur.
La violente altercation qu’ils eurent les marquerait sûrement à jamais. Elle, le disait lâche de songer à partir ainsi ; lui, la disait stupide de seulement penser que ce combat avait un sens. Son ami cherchait à les raisonner, mais il n’était pas plus prêt que sa tendre Clarissa à faire ses bagages. Un ultimatum : lui, Erik, partirait ce soir. Ils le suivraient, ou alors ils auraient choisi leurs belles conneries.
Ils ne vinrent pas.
C’est peut-être sous le coup de la colère, ou de l’orgueil, qu’il partit alors même sans eux. Probablement la décision qu’il essaie d’oublier le plus, simplement pour pouvoir se regarder dans un miroir. Lâche, peut-être un peu, oui.
Si la suite fut bien mieux ? Non. Erik avait quitté le soleil noir de la Coalition pour le ciel sombre d’Illusiopolis. Au moins, la Cité du Crépuscule avait cet espoir tu, d’un futur libéré du joug de ses oppresseurs. Là… entre les immeubles hauts et dans les ruelles sinueuses, il n’y avait rien. Mais il était trop tard pour revenir en arrière.
Une petite frappe, qui se fait un peu d’argent avec des petits boulots minables et des vols qui n’étaient pas beaucoup plus heureux. Voilà ce qu’était le Erik Woods d’Illusiopolis. Oh il n’était pas cet homme ténébreux et dépressif que vous voyez à la table du fond non — non, c’est plutôt lui, celui qui joue aux cartes là, avec son grand sourire. Quand je vous dit que l’on s’y fait. Avec le temps, il avait sombré dans des intrigues plus complexes, dignes d’une série policière, et des relations aussi fragiles que dérisoires. Mais il fallait se voiler la face pour continuer à se lever au matin. Et puis ce furent les coups de trop, les personnes froissées qu’il aurait pourtant mieux valu avoir pour soi. Pour ne pas se confronter au fébrile de sa situation, on détourne le regard. On minimise. Vraiment… Erik Woods était parti à la dérive depuis longtemps quand il rencontra Agon Wiley. Et cela ne s’arrangeait pas. Il avait été dérober à la mauvaise personne le mauvais objet et il savait très bien qu’il valait mieux qu’on ne mette pas la main sur lui… même s’il n’était que l’exécutant, au final. Il n’avait presque rien touché de ce crime, sinon de quoi payer son loyer un mois de plus, mais il n’aurait peut-être jamais dû l’accepter.
Le jour où il rencontra Agon Wiley, ce qui lui servait de copine du moment était venu le trouver. On l’avait questionnée à son sujet. Forcément, elle était suivie. Heureusement, pas par une horde d’hommes de main. Il avait fui, couru aussi vite qu’il avait pu, s’était caché, avait attendu. Pendant ce temps, il passait et repassait dans sa tête les mille et unes décisions qu’il avait prises. Caché derrière des caisses pourrissantes entreposées dans une ruelle qui sentait l’ordure et la mort, plusieurs fois son coeur s’était soulevé à l’idée même de sa propre fin. Il n’avait personne d’assez fou pour l’aider, personne qui le protègerait face à ce géant de la pègre qu’il avait été assez idiot pour voler. Il avait fini par rappeler son commanditaire, qui avait accepté de lui offrir une planque s’il faisait un boulot pour lui. Erik se doutait bien qu’il ne bénéficierait pas de cette protection longtemps, mais il s’agissait de gagner un peu de temps.
Agon Wiley n’avait pas rejoint le Sanctum depuis longtemps quand il se rendit à Illusiopolis. La ville, érigée en refuge par la Shin Ra, était pourtant délaissée par la grande compagnie — et le marasme dans lequel étaient plongés ceux qui avaient choisi de s’y rendre n’était plus un mystère. Alors, l’homme de foi qu’il était s’était rendu sur place. Pas assez important pour avoir une escorte, assez doué pour toucher le coeur de ceux à qui il parlait. Le pauvre était arrivé dans une ville trop carnassière, même pour lui.
Son cadavre restait assez beau à voir, tout de même. Il avait le crâne un peu défoncé mais… au moins sa robe n’était pas teinte de sang, et le reste du corps était dans un état… relativement acceptable. Le point, c’était qu’il fallait le faire disparaître. Le commanditaire avait un contact capable d’incinérer le pauvre homme, mais il fallait le transporter et, disons-le clairement, il n’avait aucune envie que l’un de ses hommes prenne le risque. Alors, Erik le prit. Le dégoût qui le prit à la gorge en déplaçant le corps prendrait des jours à le quitter.
« Vous voulez la garder ? Ca a une sacrée gueule. » Pendant la petite heure où ils étaient restés ensemble, ce petit gérant de morgue et lui s’étaient bien entendus, et il lui proposait de garder la robe de l’homme de foi. « Je comprends que tu te sentes mal. Son premier cadavre, ça fait toujours quelque chose. » Lui, le faisait tout le temps, garder les tenues d’officiels quand elles n’étaient pas trop abîmées. Après tout, ça peut toujours servir, quand ça ne se revend pas une fortune. Il l’avait prise, cette robe, plus pour ne pas le froisser que parce qu’il pensait un jour en avoir l’utilité. Oui, il la revendrait.
Et puis l’appel. Un téléphone jetable que lui avait offert sa copine du moment comme cadeau de grande valeur. Ils étaient passé à l’appartement, ils le cherchaient, vraiment. Ils avaient parlé d’un homme qu’elle ne connaissait absolument pas, mais lui oui, son commanditaire. Il fallait qu’il lui dise ce qu’il avait fait, elle lui disait qu’elle ne pouvait pas ne pas savoir, dans un monologue déchirant sur l’attachement qu’elle lui portait — et même si il ne la dépréciait pas, lui songeait plutôt à la merde dans laquelle il était, la peur qui le prenait aux tripes et qui le figeait. S’ils connaissaient déjà son commanditaire, il était cuit. Aucun intérêt de le garder en vie, on le pendrait par les entrailles juste pour l’exemple. Alors, lentement, son regard se porta à son bras, sous lequel il portait les vêtements du mort et ses effets personnels. Ceux qu’il avait pris sur la scène du crime, pour se faire un peu d’argent dessus plus tard.
On ne revit plus jamais Erik Woods après ce soir-là. Mais Agon Wiley partit d’Illusiopolis. Il n’avait même pas cru que cela puisse marcher. L’estomac noué, il s’était avancé pour sortir le plus gros de tous les mensonges qu’il ait jamais imaginés. C’était sa porte de sortie. La seule qu’il avait sans risquer de se faire griller. Personne ne penserait qu’il ait pu quitter la ville, et encore moins autrement que par les voies illégales. Alors, vêtu d’une robe d’homme du Sanctum, il était monté dans le vaisseau de transport, et était parti pour le Domaine Enchanté.
Lâche, peut-être. Une pointe d’esprit de survie, potentiellement. Une bonne idée ? Discutable.
Le soleil l’aurait presque rendu aveugle, lorsqu’il sortit du vaisseau. Et rien n’aurait pu le secouer autant que ce ciel bleu couvant une forêt verdoyante. Il y avait là des oiseaux chantants et des gens souriants — le château était un peu archaïque, certes, mais il faut dire qu’il n’avait jamais vu que des mondes d’une certaine modernité.
Il resta quelques instants immobile. Abasourdi, tant et si bien qu’il fallut que quelqu’un vienne le tirer de sa contemplation. Il suivit ceux qui étaient vêtus comme lui, jusqu’aux quartiers des membres de l’organisation, se laissa guider presque. Le sol semblait se dérober sous ses pieds à chaque pas. Il était sorti.
Plus tard, il irait faire ses recherches — c’était déjà miraculeux de ne pas avoir été pris… et étant attendu l’aspect militaire du culte qu’il découvrait à peine, il aimait autant ne pas se risquer à l’être. Il avait déjà frôlé le fiasco à Illusiopolis, ce n’était pas la peine de risquer le démon à fuir cette place gardée.
Non. Il serait désormais Agon Wiley… membre du clergé de Sanctum. Après tout… il n’avait plus vraiment d’autre choix. Ni de meilleur endroit où aller.
Lui qui ne croit en rien sinon en lui-même, le voici à devoir convaincre d’autres d’avoir la foi. Un sourire léger se dessine sur ses lèvres alors qu’il regarde à l’extérieur. Sa nervosité des premiers jours s’est égrenée avec les semaines, et il semble tout à fait intégré. Une vie de mensonge adoucie par un soleil radieux.
Questions diverses
1) Votre personnage est-il capable d’aimer, d’avoir une relation ?
Erik, ou Agon, disons, puisque je l’appellerai sûrement comme cela, est capable d’aimer, comme tout un chacun en ce bas monde. Il n’est cependant absolument pas en recherche. Disons-le, il a d’autres préoccupations, comme ne pas se faire découvrir. Et même s’il prenait quelqu’un en affection (et il faut savoir que ses relations ont pour la plupart été très légères), dans l’état actuel des choses, il est peu probable qu’il se risque à une relation. Rien de plus difficile que de garder un secret pour quelqu’un que l’on aime.
2) Si l’esprit de votre personnage s’incarnait en un animal mythologique ou chimérique ou réel (nuances acceptées). Que serait-il ?
Je n’en ai strictement aucune idée. Mais alors. Peut-être un oiseau — un oiseau qui peut partir loin, d’un battement d’ailes.
3) Qu’en est-il de la fidélité et de l’esprit de camaraderie de votre personnage ?
Qu’on se le dise, Erik, Agon, n’est pas un personnage qui est fondamentalement mauvais, ou perfide, ou rusé au point du malsain. S’il considère une personne comme un ami, il sera sûrement enclin à certains risques, surtout à considérer qu’il regrette assez d’avoir abandonné celui qui comptait le plus. Ceci étant dit, Illusiopolis l’a rendu beaucoup plus individualiste, et il est fort à parier que son esprit de camaraderie… est complexe à développer.
4) En vue de votre race, quand pouvez-vous dire que votre personnage a forgé une amitié. Citez quelques unes de vos relations amicales.
Je trouve la question difficile, car il est dur de quantifier quels éléments forment une amitié. Pour Agon, ça a souvent été de se compromettre l’un pour l’autre, être là quand il y en avait le besoin. Aussi idiot que cela paraisse pour quelqu’un qui s’est un peu « imperméabilisé », c’est le fait de se mettre de côté pour l’autre en lui-même qui constitue un acte d’amitié. C’est comme cela du moins, que s’est forgée l’amitié qu’il faisait valoir le plus.
5) Quelle est la devise de votre personnage ? S'il y en a plusieurs, donnez les toutes.
« Quand tu es mort, c’est fini. » Bien que je ne sache pas si on peut appeler ça une devise, ou s’il considère lui-même qu’il en a une, le Agon 2.0 considère qu’avoir des idéaux, des valeurs implacables, c’est beau, mais que tu ne peux plus rien faire une fois que tu t’es fait tuer.
On pourrait aussi dire « un doux mensonge vaut mieux qu’une vérité qui ne se supporte pas ». A dire vrai, Agon sait être honnête avec lui-même (pas toujours, certes, mais tout de même), et est quelqu’un d’assez pragmatique. Mais c’est plus dans son rapport aux autres que cette phrase s’illustre. L’homme fuit la situation de conflit comme la peste, la repousse inexorablement ; et c’est souvent à cette fin qu’il mentit le plus.
6) Vis à vis de votre façon d'écrire, quels sont vos points forts et points faibles?
Bien que j’essaie de m’améliorer, mes phrases peuvent partir un peu dans tous les sens, et je peux avoir une écriture laborieuse. J’estime avoir du mal à donner de la force à mes textes, de l’intensité ; ils ont quelque chose de plat. Je pourrais disserter sur mes points faibles — un manque de vocabulaire, de qualificatifs, de détails parfois. Pour ce qui est des points forts, je dirais que c’est peut-être plus à ceux qui me lisent de se prononcer. Aussi, je m’essouffle sur les textes longs, je trouve.
7) Pourquoi incarner ce personnage ?
J’avais plusieurs idées de personnage, mais en en parlant avec deux amis (coucou Heinrich, coucou Lenore), celui-ci est ressorti. Le concept du menteur semblait intéressant, et le fait de le faire jouer par un personnage qui n’est pas un si mauvais gars, me paraissait bien. Je trouvais que c’était d’autant plus amusant de le voir rejoindre une organisation avec des valeurs qu’il ne partage pas. Parce que, soyons sérieux, vous aurez compris que la droiture et l’honneur, ou la vertu, ne sont pas des valeurs cardinales du personnage. Il fera ce qu’il peut pour jouer le jeu, mais j’aimais l’idée de ce décalage. Je pensais que cette organisation pouvait offrir des opportunités, rp, en évolution de personnage, et me disait qu’inversement, ce profil n’était peut-être pas trop mauvais.
Super et magnifique image de personnage : http://littleulvar.deviantart.com