L’ennui, un sentiment presque aussi ravageur qu’un sans-cœur lâcher dans une garderie. Je suis arrivé à la Cité du Crépuscule depuis bientôt deux mois, et mes occupations n’étaient pas vraiment diversifiées. L’assassinat d’un Indigène et la chasse au résistant étaient une chose, mais j’inspirais à bien plus depuis ma possession. Namtar m’avait fait un cadeau inestimable, et j’avais l’impression de le gâcher dans se monde. Je disposais de tellement de temps libre que le manoir n’avait plus de secrets pour moi, et je ne parle même pas de la forêt. Mais je dois avouer que je m’amusais à déambuler dans les rues de la ville. Les citoyens connaissent mon affiliation et m’évitent comme la mort, qu’elle exaltation d’inspirer une peur maladive envers tout un peuple, je ne peux que félicité Ariez pour se résultat.
Par-delà la terreur constante des lieux, rien de changeais. Les journées s’écoulaient et se ressemblaient toutes. Peut-être que l’obscurité ne m’aidait pas à faire la part des choses, mais la lassitude ne me quittait pas entre deux missions.
Mais ce soir, un événement inédit allait se produire. J’ai quitté le manoir avec une direction bien précise. Depuis quelque temps, une étrange sensation grandissait en moi, une sorte d’attirance envers un être inconnu, une voix m’appelait dans le cœur de la forêt. J’avais beau tenter d’étouffer cette envie, elle revenait encore et encore. Une fois arrivé à l’orée des bois, la voix se faisait clair, et ma méfiance grandissait. Quel genre se sorcellerie est capable de m’attirer dans cet endroit ? J’ai pénétré la forêt les armes à la main, j’était déjà mort une fois, je ne veux pas réitérer l’expérience.
J’ai marché plus d’une heure à travers les arbres, l’envie se faisait de plus en plus forte, et la voix de plus en plus distincte. J’étais persuadé de la connaître, un lointain souvenir ancré dans mon être, mais d’où venait-elle ?
Peu à peu, le silence s’installa dans les bois, et une étrange lueur émanait d’une clairière. Je me suis doucement approché. Je pouvais apercevoir un oiseau mort au milieu de la zone, une étrange lumière émanait de son corps. Je me suis approché doucement du phénomène et soudainement, une volute de fumée mauve est apparue pour entrée en contact avec la carcasse de l’animal. Je suis rentré dans la clairière les armes rangées, il est inutile de pointer une lame contre se vieux démon. Tous en me dirigeant vers mon interlocuteur, je remarquais qu’il s’agissait d’un corbeau, choix plutôt, classique.
- Death, tu en as mis du temps.
- Ton message n’était pas très clair Namtar.
- Mon essence coule dans tes veines, tu aurais dû comprendre.
- Je reste humain, et tu me veux quoi ?
- Tu ne réponds à aucun de mes appelles.
- Je suis la maintenant.
- Et j’en ai assez de te voir vagabonder sur se monde, désoeuvré...
- Dans ta grande bonté, tu vas me trouver une occupation ?
- Encore mieux, tu vas devenir mon bras armé dans se monde…
- Et exécuter tes moindres désirs ! J’ai déjà Ariez sur mon dos, un seul fardeau me suffit.
- Justement, ça va te faire plaisir…
Avant que le corbeau ne termine sa phrase, j’entendis un bruissement derrière moi. L’incantation de Namtar se rompit et l’oiseau s’envola dans la nuit. Quelqu’un m’avait suivi ? Ou une étrange créature de se monde prête à m’accueillir ?