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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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LYRRHA



Identité

  • Nom  : Aucun.

  • Prénom : Lyrrha.

  • Titre  :  Beauté Millénaire.

  • Âge :  2146 ans.

  • Camp :  Errante.

  • Monde d'Origine : Fantasia - Forêts des Symphonies des Sorciers

  • Race  : Kitsune

  • Grade désiré : A l'appréciation du staff.




Physionomie


Il n'y a pas trente-six manières de décrire quelqu'un, prenons donc la plis simple : de haut en bas.

En haut, le plus en haut, nous avons pour commencer une paire d'oreilles, posées comme ça en haut du crâne. Des oreilles de... non, pas de chats, je vous ai entendu, au fond de la salle ! Des oreilles de renarde, merci bien. Douces et duveteuses, vives, alertes, au pelage aussi noir que la longue chevelure d'airain qui lui tombe jusqu'aux cuisses. Non, les cuisses, c'est en bas, je les détaillerai plus tard ! Ses longs cheveux d'un noir de jai encadrent un beau visage aux traits fins, évoquant la vingtaine d'années d'une femme parfaite. Ses yeux en amande délicate sont d'ambre liquide, aux pupilles fendues de félin, et ses lèvres petites mais pulpeuses cachent un sourire tantôt enfantin, tantôt démoniaque, mais toujours aux canines acérées. Ses joues au teint frais sont également marquées de subtiles et douces stigmates évoquant de fines moustaches animales.

Ce visage repose sur un cou fin et d'apparence fragile, et des épaules frêles et délicates dont on peut voir la peau de pêche, laissée nue par la tenue favorite de la demoiselle bi-millénaire : un kimono complexe, blanc et rouge et épousant ostensiblement les formes insolentes de la kitsune, aux amples manches détachées, et dont le corset est ornée d'un bouquet de cordes fines tombant sans retenu jusqu'aux genoux. Le kimono laisse toute la partie supérieure de sa superbe poitrine aussi nue que les épaules, et s'arrête fort haut sur les cuisses, laissant la quasi-totalité de ses superbes jambes exposées aux regards amateurs, à l'exception des pieds et des mollets enroulés dans des sandales aux lanière de tissu montantes autour de hautes chaussettes blanches.

Sans oublier bien sur, s'éparpillant depuis le haut de son séant, neuf grandes et longues queues de renard, au pelage blanc comme neige, épais, doux et soyeux. Elle est parfaitement capable de manipuler chacune d'entre indépendamment et avec une grande précision. Ces queues sont également un refuge de choix pour toutes sortes de petits animaux et créatures qui parviennent à s'accorder la protection de la kitsune, et peuvent servir de matelas et de couverture de toute première catégorie pour dormir à la belle étoile !


Question vis-à-vis du Physique : Décrivez le style de combat de votre personnage. Utilise-t-il la magie, est-il agile, fort ? Que cela soit complet.

Lyrrha n'est pas vraiment une combattante. En fait, si elle sait vaguement comment frapper avec une épée ou un bâton, ça ne l'intéresse pas, elle trouve même ça primaire et presque vulgaire - bien qu'elle soit capable d'apprécier le style raffiné d'un bretteur dansant avec ses lames, par exemple. Cela dit, de part sa nature, elle possède une affinité puissante avec la magie, et son essence est très liée à la Nature, il serait donc singulièrement naïf de la sous-estimer.

Lyrrha apprécie beaucoup les sorts élémentaires, qui sont des méthodes offensives certes classiques mais toujours très appréciable dans leur efficacité. Cependant, sa véritable prédilection va aux sorts dont les utilisations sont les moins évidentes, pour ne pas dire les plus abstraites, et sa spécialité réside dans l'utilisation intelligente de sortilèges dans des situations pour lesquelles ils ne sont pas initialement prévus, avec des contingences de sort programmées à l'avance : créer une surface plane conceptuelle pour s'en servir comme d'un bouclier plutôt que d'une arme, lancer un Amaterasu au centre d'un groupe d'ennemi sans toucher personne avant de l’annihiler presque complètement en supprimant l'air dans cette zone afin de créer au final une énorme explosion grâce à un backdraft, utiliser une pluie de laser pour limiter les mouvements ennemis au lieu de le viser directement, afin de le piéger d'un sort de terre, sont quelques exemples de tactiques qu'elle affectionne.




Psychologie


Lyrrha.

Sans déconner, tout est dans le nom. Lyrrha. L, Y, deux R, un H (oui, un H), et un superbe A pour terminer. Ca veut tout dire, non ? Après tout, elle aurait pu s'appeler Lyra, comme toute personne normale aurait tendance à le penser au premier abord. Mais non, doubler le R, c'est tellement plus original, et puis mettre un H invisible et passablement inutile, quel coup de maître ! Mais décortiquons un peu tout ça :

L. Pour commencer, c'est la première lettre du nom, elle prend donc une majuscule. Toujours la majuscule. Certes, chaque lettre du nom d'un être d'une telle magnificence devrait être en majuscule, mais les capitales c'est moche, donc laissons seulement le L en majuscule. Ce qui implique, donc, que c'est la lettre la plus importante. C'est pourquoi la première notion à y associer est la Liberté. Oui, Lyrrha est libre, de corps comme d'esprit, et sa liberté est sans aucun doute la chose la plus précieuse à ses yeux. Pas seulement la sienne, d'ailleurs : que quelqu'un ou quelque chose soit privé de sa liberté l'horripile instinctivement, et la fait entrer dans une colère noire à l'encontre des responsables de cette privation. Légitimité : Lyrrha est quelqu'un de juste et très attaché à la notion de mérite. Elle apprécie que quelqu'un (qu'il s'agisse d'elle-même ou d'un tiers) soit récompensé à la juste valeur de ses actions, et elle déteste que l'on tente de s'approprier quelque chose appartenant légitimement à quelqu'un d'autre. Longévité : Lyrrha a vécu plus de deux mille ans, et ce n'est pas rien. Certes, près d'un de ces deux millénaires à été occupé à dormir, mais cela n'ôte rien au fait que c'est une entité extrêmement vieille et ancienne, dont la manière de penser, la logique, les principes moraux, les sentiments, les références et les critères d'appréciation et d'appréhension du monde sont radicalement différents de ceux de simples humains. Et c'est quelque chose qu'il ne faut JAMAIS oublier. Ah, oui, elle est Lunatique, aussi, du genre à pouvoir changer d'humeur, d'avis ou de centre d'intérêt en quelques instant au moindre stimuli. Il faut un peu de temps pour s'y habituer, mais lorsqu'on y arrive et qu'on s'attache son affection, elle est d'une Loyauté absolue et indéfectible.

Y. Juste parce que c'est une belle lettre. Certains disent qu'elle représente la femme, par rapport au X qui représente l'homme, et il paraît que c'est parce que la femme a quelque chose en moins, mais au final, le Y est beaucoup plus beau que le X : plus harmonieux, de belles courbes, une tête bien remplie... Et puis le X, au final, n'est-ce pas souvent le tampon qu'on met sur les mauvaises réponses ?

R. Le premier R, s'entends, pas les deux. Attribuons à celui-ci la Rancoeur, la Rancune qu'elle tient envers les Humains : bien qu'elle soit consciente qu'ils représentent depuis longtemps l'espèce dominante, ou tout du moins la plus nombreuse et la plus établie sur la plupart des mondes, elle ne peut s'empêcher de les détester pour leur nature profondément égoïste et destructrice, leur tendance à consumer tout ce qu'ils touchent, à rejeter ce qu'ils ne connaissent pas, et à toujours progresser aux dépends de leur environnement. Elle sait cependant que tous ne sont pas ainsi, que certains sortent du lot et sont plus méritants, mais sa rancoeur est tenace et elle a parfois du mal à la tempérer. Accessoirement, Lyrrha est également quelqu'un de très rancunier en règle général, du genre à ne pas oublier aisément un affront.

Le deuxième R, plus doux, pourrait représenter le fait qu'elle n'est pas seulement rancunière mais aussi Responsable, que si elle n'oublie pas un affront, elle sait également se rappeler de ses propres torts ainsi que des dettes qu'elle doit. Elle sait aussi se montrer Reconnaissante et généreuse envers ceux qui méritent sa gratitude.

H. Ce fabuleux ninja de la syntaxe. Que dire de lui ? L'Honneur, une notion que Lyrrha apprécie beaucoup, Habile, sinon de ses mains, au moins de sa magie, et même de ses queues, dont elle se sert comme de pinceaux pour peindre son inspiration sur tableau - même une kitsune a droit à ses passe-temps ! Hautaine - mais pas méprisante ! - car la renarde à son ego bien à elle, du haut de son statut mythologique et de ses deux mille ans d'existence. Vous vous attendiez à quoi ?

A, la dernière bougie, la touche finale : Lyrrha est Adorable (lorsque l'on est dans ses bonnes grâces), Abordable (dans ses heures de bonne humeur), mystérieusement Attirante comme savent l'être bien des créatures anciennes et puissantes, Attentive à bien des détails même lorsqu'elle a l'air absorbée par quelque chose, Atroce avec ce ou ceux dont elle a décidé être l'ennemie, et j'en passe.




Histoire



102 ans

Lyrrha s'étire. Elle baille. Il fait bon, doux et tiède. Pourtant, dans le Bois des Flocons, l'hiver est éternel, il devrait faire bien plus froid que ça ?

D'un coup d'oeil, Lyrrha comprend : elle est encore lovée dans les neuf queues de sa mère, douces et réconfortantes. A quelques centimètres d'elle, enroulée dans une des queues de leur mère, sa soeur Myrrha dort encore, sa longue chevelure châtain se soulevant au rythme de son souffle.

Autour d'elles, de lents flocons tombent tranquillement un peu partout entre les arbres gelés. Lyrrha peut même entendre leur douce musique lorsqu'ils touchent faiblement le tapis de neige et s'y ajoutent, les uns après les autres. C'est un son cristallin superbe. Au passage, la toute jeune kitsune note que la neige qui est tombée toute la nuit a déjà recouvert les traces des jeux qu'elle et sa soeurs avaient eu la veille dans les étendues de poudreuse du bois. Elle en est un peu déçue, elles s'étaient donné tant de mal pour faire jaillir la neige en tous sens autant que possible, mais la Lune brille dans les gouttes de glace pendant aux branches, et la beauté de cette vision la console amplement.

"La nuit n'est pas finie, petite Lyrrha..."

La voix de sa mère aurait presque pu la faire sursauter, si elle n'avait pas cette profondeur et cette ancienneté intrinsèque qui la faisait passer pour un élément naturel du monde.

"Je sais. Mais j'aime voir ce spectacle et écouter la mélodie du silence et de la nuit."
"C'est beau, n'est-ce pas ?" observe l'immense renarde, ses babines s'étirant en un sourire.
"Oui. Si Myrrha n'était une si grosse dormeuse, j'aimerai qu'elle puisse voir et entendre tout cela, elle aussi."
"Elle pourra bientôt. Laisse-lui le temps de grandir."
"Oui Mère. J'ai juste hâte."


245 ans

Il y avait longtemps que Lyrrha n'avait plus fait une petite sieste dans les branches d'un arbre. Presque plusieurs jours. Le vent était doux et un peu frais, avec cette odeur si caractéristique du Bois Doré. Riche, terreux, aux nombreux parfums, avec juste ce qu'il fallait d'humidité Un plaisir.

La kitsune jouait distraitement avec ses deux queues, l'esprit à moitié dans le vague état paradoxal amenant au sommeil, lorsque le bruit feutré de feuilles écartées par un corps en mouvement parvient à ses oreilles. Celles-ci tressaillirent, pivotèrent partiellement dans la direction d'où venait ce son, pendant que la kitsune se redressait légèrement sur sa branche. Finalement, de la base de ladite branche, jaillit entre les feuilles couleurs de feu un petit écureuil aux yeux curieux, qui ne s'attendait visiblement pas à trouver une kitsune ici.

Un instant tétanisé d'effroi à la vue de la renarde et à l'idée d'être mangé tout cru, le petit animal fut cependant rassuré - et un peu honteux - quand la bête à deux queues de mit à rire devant sa frayeur. C'était un rire joyeux, musical et entraînant, et l'écureuil fut finalement emporté lui aussi par cet éclat, qui semblait incarner la mélodie de l'amusement dans ce monde des symphonies.

L'écureuil s'appelait Snitch, et Lyrrha lui donna volontiers les noisettes dont il faisait la quête : elle-même n'avait absolument pas remarqué qu'elle piquait sa sieste sur un beau noisetier, et elle se sentit honteuse de n'avoir jamais penser à distinguer les arbres les uns des autres. Sa mère l'aurait grondée pour un tel manque d'attention, et elle fut reconnaissante à Snitch pour cette leçon qu'il lui avait humblement donné.

Cet écurueil fut, au final, le premier ami de Lyrrha, et ils passèrent beaucoup de temps ensemble, à jouer puis à discuter, au fil de la courte vie du petit animal. Jamais, cependant, Snitch ne parvint à lui faire aimer les noisettes.


328 ans

Lyrrha fut réveillée par un chant, ce jour-là.

C'était un chant d'oiseau, mais pas comme tous les autres. Elle entendait des chants d'oiseau tous les jours, dans le Bois Doré, mais celui-ci avait quelque chose de particulier.

Quelques feuilles mortes aux couleurs vives de chatoyantes tombèrent de sa tête lorsqu'elle se redressa, et l'une de ses oreilles du en chasser une récalcitrante. Cette voix... c'était un merle, à n'en pas douter. Mais quel timbre, qu'elle mélodie ! C'était puissant, entraînant, vibrant de joie de vivre !

Laissant ses oreilles la guider, Lyrrha fureta entre les arbres, jusqu'à trouver la source de cette symphonie : un grand merle, presque aussi grand qu'un corbeau, poussait du gosier depuis une branche haute d'un grand hêtre. Admirative, presque envoûtée, la renarde s'envola jusqu'à une branche voisine, et fut heureuse de constater que le merle n'arrêta pas son concert à cause de sa venue. A vrai dire, il y avait déjà tout un auditoire sur les branches alentours, en la présence de toutes sortes d'animaux. Et ceux qui ne pouvaient grimper, se posaient simplement au sol, et écoutaient. Le public était tellement rivé sur le chant, que personne ne remarqua la kitsune : elle n'en fut même pas vexée, tant elle-même était passionnée par le soliste volatile.

Le concert dura plus de trois heures. Le merle enchaîna chant sur chant, sans se fatiguer, sans se lasser, et toujours plus d'animaux affluaient. Lyrrha était aux anges : sa mère lui avait souvent parlé d’événements de ce genre, spontanés et aussi géniaux que variés, qui survenaient de temps à autres dans la forêt, mais depuis trois siècles qu'elle vivait, elle n'avait encore jamais eu la chance d'en suivre un de ses yeux. Ses queues frétillaient de régal devant une telle musique.

Lorsque ce fut fini, et que les animaux se dispersèrent enfin, Lyrrha vint voir le merle, lui demandant de lui apprendre à chanter ainsi. Le merle, surpris, lui répondit sans hésitation en ces termes :

"Ma foi, pour la Dame de ces Bois, fort volontiers. Faites-moi entendre votre voix, chère enfant ?"

Et Lyrrha lui fit entendre, tentant de reproduire comme elle put l'un des airs qu'elle avait entendu durant les heures précédentes. Le jugement du merle fut immédiat :

"Ma foi encore, vous avez clairement ce qu'il faut dans la voix pour surclasser même les meilleurs, et je ne fais pas exception ! C'est d'accord, venez me trouver tous les jours au zénith dans la grotte au fond de Luneclaire, l'acoustique y est parfaite pour s'entraîner."
"Que voulez-vous en échange, Noble Merle ?"
"Et bien, avoir une place dans l'une des queues de la Dame de ces Bois serait un honneur, Ma Dame."
"Un honneur à la hauteur de la noblesse de votre âme et de votre chant, et que je vous accorde volontiers, Maître Merle."

Et c'est ainsi que Lyrrha apprit le chant, qui devint l'une de ses activités favorites avec la peinture.


467 ans

Il était bien rare qu'un homme s'aventure aussi loin dans la forêt. Lyrrha, flottant entre les hautes branches des arbres, le regardait approcher, ses quatre queues l'entourant afin que leur noir pelage la dissimule dans la semi-obscurité lunaire du Bois de Lunclaire.

L'humain devait avoir une vingtaine de leurs années mortelles, et selon tous les critères, il était plutôt beau garçon. Il arborait de longs cheveux dorés qui ondulaient jusqu'à son torse, et portait une simple robe bleu nuit serrée aux hanches par une cordelette ornée de fines décoration d'argent. Sobre mais esthétique. Et présentement, il semblait perdu.

Devait-elle l'aider ? Le laisser se débrouiller ? Ou encore l'orienter dans une mauvaise direction ? La kitsune hésitait, tentée par chacun des choix qui s'offraient à elle. Elle avait déjà vu des hommes bien souvent, et sa mère lui avait longuement décrit les humains et les différents mondes qu'ils occupaient, mais c'était la première fois qu'elle avait la possibilité d'entrer en contact direct avec l'un d'entre eux. Elle voulait jouer un peu avec ce mortel, mais d'un autre côté, l'appréhension et sa haine naturelle de cette espèce ravageuse faisait osciller la balance de son coeur. Et si c'était un de ces sorciers qui peuplaient ce monde, artistes savants de l'occulte ? Peut-être pourrait-il lui livrer quelque secret de magie humaine ? Mais si il était mauvais et qu'il tentait de l'ensorceler ? Qu'il essaye donc, elle était une Kitsune, la Dame de ces Bois, ce n'était pas un pauvre gamin mortel qui allait la tromper ! Et puis, sa mère, si elle avait été là, lui aurait sans doute donné une leçon comme "dix millénaires de témoignages de ma part ne doivent pas remplacer quelques minutes d'expérience de ta part".

D'une pichenette mentale, Lyrrha revêtit sa forme humaine, laissant son corps s'allonger et s'amincir, et sa fourrure noire de nuit laisser place à une peau fraîche et douce. Puis elle se laissa doucement descendre jusqu'au niveau du sol, où ses pieds nus firent bruisser discrètement l'herbe souple. Encore masquée par un arbre et camouflée dans ses queues, elle attendit que le jeune humain la dépasse pour sortir de son camouflage et l'interpeller d'une voix douce :

- Es-tu perdu, humain ?

Surpris, l'homme se retourna d'un sursaut, sa main droite faisant jaillir de sa manche une courte baguette magique de bois plus ou moins droit. Prête à lancer un contre-sort si il prenait à cet humain l'affreusement mauvaise idée de faire usage de magie contre elle, Lyrrha ne laissa rien paraître de sa tension. Elle frissonnât néanmoins lorsqu'un zéphyr traversa les arbres, moins par sensibilité au froid que parce qu'elle n'avait pas l'habitude d'être sous cette forme et de sentir directement le vent contre sa peau sans la protection de sa fourrure.

- Je... Oui, je suis perdu, noble Dame, répondit l'humain, en ayant un peu de mal à surmonter sa surprise et à trouver ses mots.

Il était clairement troublé par cette apparition devant lui, et ne pouvait détacher son regard du corps nu et parfait qui s'exposait sous ses yeux. Il fit néanmoins preuve d'une révérence à laquelle ne s'était pas attendue Lyrrha, et qui flatta son égo.

- Sais-tu qui je suis, humain ?
- Vous... vous êtes Myrhalyrra, la Dame de ces Bois... C'est cela ?

Il semblait nerveux, à présent. Il avait baissé sa baguette mais la gardait en mains, ses yeux alternant maintenant entre le corps de la kitsune, ses quatre queues battant doucement l'air derrière elle, et ses yeux d'ambre en fusion.

- Myrhalyrra est ma mère, et elle m'a laissé la responsabilité de ces terres il y a de cela plus de deux siècles, répliqua la renarde avec une touche de fierté. Je suis Lyrrha, la Dame de ces Bois. Quel est ton nom, humain, et pourquoi es-tu venu te perdre en ces lieux ?

L'homme, à la réplique de Lyrrha, rangea finalement fébrilement sa baguette, et posa genoux à terre d'un geste qui aurait pu être très gracieux mais qui était rendu quelque peu maladroit par la gène et la tension visible en lui.

- Dame Lyrrha, je vous prie de bien vouloir pardonner mon intrusion en vos terres. Je suis Killian, apprentis sorcier, et étudiant en occultisme. Je suis venu ici, car certains de nos livres mentionnent votre existence - du moins, celle de votre noble mère -, mais font état de trop peu de détails, et l'âge ne les a pas épargné. J'ai donc souhaité vous rencontrer, afin d'approfondir mes connaissances, et de témoigner auprès de mes confrères du savoir que je pourrais acquérir ainsi, dans le but d'enrichir notre culture.
- De bien nobles intentions, humain. Relève-toi, et sache donc pour commencer que ces bois sont certes sous ma surveillance, mais qu'il ne t'est nullement besoin de t'excuser pour ton intrusion : ces lieux n'ont jamais été fermés à quiconque, vous autres humains êtes simplement trop reclus dans vos tours pour vous aventurer sur ces territoires qui vous sont peu connus. Mais dis-moi, Killian, ajouta la kitsune avec un sourire, en s'approchant un peu plus de l'homme, à présent que tes yeux sont posés sur l'objet de ta quête, quelles sont tes premières impressions, par rapport à tes maigres connaissances ?

Si le jeune homme avait paru agréablement surpris par les premières paroles de sa mythique interlocutrice, il fut à nouveau troublé par les dernières, et baissa les yeux, gêné.

- Noble Dame, ma première constatation est... que les écrits ne rendent pas hommage à votre beauté. Mais je puis le comprendre : aucun mot ne saurait être assez fort pour vous décrire.

Ce fut au tour de Lyrrha de sentir ses joues rougir, surprise du compliment et de sa belle tournure, bien que dans cette semi-obscurité, le jeune homme ne devait rien en voir. A présent, c'était clair pour la kitsune : elle voulait cet humain, sa gène, sa verve, sa pudeur, tout cela donnait terriblement envie à la renarde de lui inculquer la vie.

- Tu viens de faire ton premier pas sur la voie de la vérité, Killian, souffla-t-elle en s'approchant encore de l'homme, chaque pas l'amenant un peu plus dans la lumière de la lune, à moins de deux mètres de lui. Veux-tu avancer plus avant sur cette voix ?

Le temps qu'elle finisse sa phrase, elle se retrouva à quelques centimètres à peine de l'homme, quelques largeurs de paume les séparant encore tout au plus. Il faisait une demi-tête de plus qu'elle, aussi s'éleva-t-elle de quelques centimètres du sol, en lévitation, afin de venir déposer avec une lenteur délibérée ses lèvres au coin de celle du jeune homme. Celui-ci n'osa esquisser un geste, paralysé par la pudeur évidente d'un homme ayant passé sa vie dans les livres sans jamais rencontrer une femme. Un délice.

- Voici un avant-gout...


911 ans

Cette fois, ce furent des pleurs qui réveillèrent Lyrrha. Des pleurs d'enfants.

La grande renarde, au pelage devenu d'un blanc de neige depuis une décennie, se leva d'un coup de hanches, et huma l'air alors qu'elle tendait l'oreille. Ces voix étaient deux, caractéristiques d'humains. Très jeunes enfants, à peine devaient-ils être capables de tenir sur leurs frêles jambes de mortels. Que faisaient donc deux gamins humains dans le Bois des Flocons, à la période la plus froide de l'année ?

Sortant de l'espèce de grand terrier qui lui servait de caverne pour la nuit, la Kyûbi trotta entre les arbres gelés, se dirigeant plus ou moins en ligne droite vers l'origine de tout ce tintamarre qui devait réveiller la forêt entière. Elle ne mit pas longtemps à en trouver la source : comme elle l'avait deviné, il y avait là deux enfants, un garçon et une fille, probablement pas âgés de plus de quatre ou cinq ans. Ils se ressemblaient presque en tous points, à croire qu'il s'agissait d'une même personne déclinée en deux sexes, leurs yeux étaient deux grands rubis vermillon, et leurs longs cheveux, visiblement jamais coupés, étaient d'un blanc similaire à celui du pelage de la renarde. Ils étaient simplement posés là, comme abandonnés dans une couverture qui devait à peine les protéger du froid.

Lyrrha put le voir du premier coup d'oeil, le sentir d'instinct : ces deux enfants étaient frappés d'une malédiction. Pas une grosse malédiction particulièrement grave et dangereuse, tout au plus cette malédiction avait-elle fait d'eux des albinos, mais c'était sans doute la raison pour laquelle ils avaient été abandonnés là. Les humains étaient ignorants et superstitieux, un rien leur suffisait pour craindre une quelconque malédiction, et la renarde n'était guère surprise de voir ces misérables mortels abandonner deux enfants à la mort juste à cause d'une petite emprise de la nature de rien du tout. Plus que surprise, elle était surtout écœurée par une telle lâcheté, alors qu'emmener ces enfants aux Sorciers dans leurs tours aurait sans doute suffit à trouver quelqu'un capable d'effacer cette ridicule différence. Différence dont elle-même se moquait bien : au final, ils lui ressemblaient plus à elle qu'aux humains qui les avaient bannis. Ironie du sort.

Ignorant les hurlements des deux humains, et répondant d'un regard noir aux demandes silencieuses des habitants de la forêt qui espéraient qu'elle les ferait taire, Lyrrha s'approcha d'eux en silence. Elle les renifla, souffla sur eux pour les réchauffer du haut de ses deux mètres de haut, puis d'un claquement de dent, elle les saisi par le col de leurs vêtements et se cambra pour les faire tomber dans la masse de fourrure de ses neuf queues, qu'elle enroula doucement autour d'eux pour les protéger du froid sans les étouffer. Puis elle fit volte-face et s'en alla, retournant dans sa grotte. Puisque les humains ne voulaient pas d'eux, elle les élèverait elle-même.


2146 ans

Pendant tout le millénaire passé, Lyrrha avait souvent dormi, parfois pendant de longues périodes. Elle avait même à une occasion hiberné pendant plus de deux siècles. Mais cette fois, lorsqu'elle se réveilla de son sommeil d'une trentaine d'années, elle sentit que quelque chose avait changé.

C'était un changement subtil, difficile à discerner et encore plus difficile à exprimer. Quelque chose dans l'odeur de l'air, dans le flux et reflux de la magie, dans la nature même de l'existence. L'instinct de Lyrrha lui soufflait qu'il y avait une scission, une lutte, une guerre même, quelque chose d'important. Suffisamment important et primordial pour la tirer de son repos.

"Il semble que j'ai enfin un rôle à jouer...?" souffla la grande renarde blanche, son haleine faisant voleter quelques brindilles glacées du Bois aux Flocons.

Il était donc temps de sortir enfin des bois millénaires, et d'aller marcher sur les territoires des hommes. Elef et Mysia, les deux humains maudits par le temps qu'elle avait élevé, sauraient s'occuper de la forêt, tout comme elle l'avait fait lorsque sa propre mère avait quitté les bois en lui en laissant la responsabilité.

Pour la première fois depuis bien longtemps, la grande renarde blanche reprit sa forme humaine, inchangée malgré les millénaires. Elle enfila rapidement le beau kimono de soie blanche et rouge que ses enfants lui avaient confectionné quelques siècles plus tôt : il lui allait toujours parfaitement, bien qu'il lui faudrait quelques jours pour s'habituer à nouveau à porter des vêtements.

Son regard d'ambre aux pupilles fendues se porta vers l'extérieur du monde, alors qu'elle s'envolait sans plus de manières au-dessus du faîte des arbres.

Il y avait bien longtemps pour elle que l'heure n'avait plus été à la découverte.




Questions diverses



1) Votre personnage est-il capable d’aimer, d’avoir une relation ?
Et bien, je suppose que oui. Cela dit, une Kitsune n'ayant une mentalité et un système de pensée fondamentalement différentes de celles des humains, je doute qu'elle puisse éprouver des sentiments d'affection profonde envers un simple mortel ou envers toute personne ne possédant pas un psyché particulièrement hors-normes. Ce qui, je pense, ne l'empêcherait pas d'avoir des relations courtes avec des gens qui parviennent à piquer son intérêt.

2) Si l’esprit de votre personnage s’incarnait en un animal mythologique ou chimérique ou réel (nuances acceptées). Que serait-il ?
Je ne sais pas, une Kitsune sans doute ? XD

3) Qu’en est-il de la fidélité et de l’esprit de camaraderie de votre personnage ?
Indéfectible. En règle général. Le plus difficile, c'est parvenir à lui donner envie d'être fidèle à quelqu'un, mais une fois que c'est fait, c'est verrouillé, ça ne bouge plus !

4) En vue de votre race, quand pouvez-vous dire que votre personnage a forgé une amitié. Citez quelques unes de vos relations amicales.
Voyez vous-même par l'Histoire, je pense qu'elle répond assez bien à cette question ^^

5) Quelle est la devise de votre personnage ? S'il y en a plusieurs, donnez les toutes.
Euh... Ce serait quelque chose comme : "Manger, dormir, s'amuser, tuer l'ennui sous toutes ses formes.". Heureusement que sa notion d'amusement est raisonnablement large.

6) Vis à vis de votre façon d'écrire, quels sont vos points forts et points faibles?
J'ai toujours un peu de mal à faire beaucoup de description, parce que ça finit généralement assez vite par me gaver. Sinon à part ça je ne pense pas avoir de véritable point faible majeur, ni de réel talent particulier, sinon une certaine aisance dans l'écriture de combats (en particulier quand ça tourne à la baston épique xD).

7) Pourquoi incarner ce personnage ?
Parce qu'elle est fun, et qu'elle a des boobs ! Et qu'il y a rien de tel qu'un petit vecteur de chaos exotique et aléatoire dans une guerre de ce genre xD


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Hey !

Donc ^^

Je vais commenter le physique et le caractère avant de lire l'histoire.

Je dirais que le physique et le caractère se valent. Les deux ne sont pas parfaits mais ont de grandes qualités.

Déjà le physique. La première phrase de ta fiche c'est :

"Il n'y a pas trente-six manières de décrire quelqu'un, prenons donc la plis simple : de haut en bas."

C'est un commencement un peu moyen. En fait c'est marrant parce qu'on ressent ta galère pour commencer ton physique "Comment je vais commencer ça... Boh bah après tout "il n'y a pas trente-six manières de décrire quelqu'un,..."
Ce n'est pas très joli et surtout, tu fais une faute dedans... une faute d'inattention, c'est évident. Et le fait que t'aies fait une faute d'inattention dans la première ligne, déjà ça fait un petit peu brouillon, pas super sérieux. J'ai l'impression avant même de commencer que tu ne t'es pas relu.

Bref, j'ai été agréablement surpris tout de même. L'orthographe n'est vraiment pas un gros problème.

Donc c'est un bon physique mais fait d'une manière extrêmement classique. Allez honnêtement, j'avais plus vu une description aussi classique depuis quelques années. Décrire de haut en bas... ça ne demande pas beaucoup d'imagination. Je suis pas trop fan mais tu l'as bien fait et tu as été très précis. C'est plutôt beau, vraiment; Vraiment c'est... précis et joli.

Le caractère, c'est finalement pas si différent... C'est ordonné selon le modèle des lettres du prénom, modèle que je trouve un peu... pas génial. J'ai trop vu ça y a des années ^^.

Mais par contre le contenu est carrément cool. Tu décris des traits de caractère vraiment... originaux. Et tu les décris bien. Finalement ton personnage est bien décrit.

(Ah et j'adore le premier paragraphe du caractère)

Hum...

Je vais lire l'histoire.

Hum...

La soeur de Lyrrha s'appelle Myrrha ?... Je vois que c'était inspiré.

Tu vois ton orthographe, ta conjugaison sont bonnes mais pas parfaites. Si je fais attention, je repère régulièrement des fautes mais elles sont plutôt discrètes.

L'écureuil s'appelait Snitch... ^^ C'est marrant comme les écureuils ont obligatoirement des noms qui ressemblent à des onomatopées, style Scratch. C'est genre impossible que l'un d'eux s'appelle Damien... D'un autre côté, c'est rare qu'un écureuil ait un prénom...

un petit minuscule défaut dans ton histoire. A ses 102 ans, tu écris au présent. Alors je me suis dit que... bah au fond ça reste joli. C'est un peu plus simple mais c'est sympa. Pourquoi pas le présent !?

Sauf que dans les autres périodes, tu parles au passé... J'ai pas trop saisi l'idée.

Il y a beaucoup de choses que tu n'expliques pas dans ton histoire. Etrangement je trouve ça carrément cool. Par exemple,tu ne définis pas vraiment kitsune, tu ne décris pas vraiment la forêt... Et tu n'expliques pas la tâche que sa mère et elle partagent. Mais tout ça, c'est pas grave, ça donne une véritable beauté à ton histoire.

Par contre... Un truc que tu aurais du expliquer : sa haine naturelle de cette espèce (humaine)

D'où elle vient cette haine naturelle ? Pourquoi elle est là ?

(je commence par citer tous les problèmes, tu as vu)

Un autre truc... Bon... Lyrrha apparaît nue devant un homme, jouant de ses queues pour être encore plus sexy. Elle lui demande " à présent que tes yeux sont posés sur l'objet de ta quête (c'est-à-dire elle), quelles sont tes premières impressions, par rapport à tes maigres connaissances ?"

Donc bon, autant dire qu'elle l'allume. Elle demande pas ça innocemment. Ca reste intéressant mais bon. Là-dessus Kilian lui dit "t'es charmante!" et là... Lyrrha rougit; J'ai peut-être tort mais j'ai du mal à comprendre. Il y avait clairement une intention de sa part, une sorte de petit jeu qu'elle soumet à Kilian. Et elle rougit, surprise ?

Je le comprends peut-être mal mais ça m'a paru clocher.

Bref, j'ai fini de lire.

Sincèrement j'ai adoré ton histoire. Je trouve le tout vraiment vraiment top. J'adore le personnage, cette façon d'hiberner tout le temps, le fait qu'elle recueille des animaux dans ses queues. J'ai été très agréablement surpris, ainsi.

Tu vois, Ahri est un champion dont je me fiche un peu mais il y a une chose sur laquelle je suis catégorique : c'est le plus beau champion. Son animation est juste magnifique.

Pourquoi est-ce que je te dis ça ? Parce que tu retranscris vraiment ça, j'ai l'impression de la voir et je dirais que ta plus grande qualité dans ta fiche... c'est la grâce ^^. C'est bizarre de dire ça, ça fait un peu gai mais... vraiment c'est ça.

Donc... Je pensais au début te donner lieutenant mais non...

Je dirais quand même que tout n'est pas parfait. Niveau narration, quand il s'agit de décrire un truc, t'as à chaque fois utilisé une méthode un peu... molle.
Je crois que tu manques peut-être d'originalité au niveau du... point de vue de la narration. "Comment je vais raconter ça ?"

C'est le seul vrai défaut de ta fiche.

Bref, je pensais à lieutenant... Puis là j'hésite vraiment entre capitaine et commandant. Mais je me suis obligé, je dois te le dire, à désormais toujours trancher pour le grade le plus bas, en cas d'hésitation.

Donc ce sera capitaine.

Fiche validée et toutes conneries du style.

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