Language Universel. Szp8Language Universel. 4kdkLanguage Universel. 4kdk
Kingdom Hearts RPGConnexion
Kingdom Hearts Rpg
Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

more_horiz

    Auron observait la forêt, ses pieds à demi-enfoncé dans la terre ravagée par l'exploitation humaine. La Forêt de Sequoïas s'étend à perte de vue, telle une forteresse... les arbres font offices de murailles autant que de cachette, les gibiers bruyants servent d'alarmes et les prédateurs silencieux en sont les sentinelles. Pourtant, le mercenaire gardait l’œil rivé sur une fleure blanche à la beauté sauvage. Une simple plante qui aurait pu naitre, grandir et prospérer à l'ombre des Séquoïas et sous l’œil bienveillant des Indiens. Pourtant, cette fleure pousse sur la terre que les colons ont pillés. Le samouraï ferma les yeux, méditant sur cette simple fleure pleine de fierté qui siège là où les colons peuvent l'atteindre. Telle la messagère de la forêt qui tient à signifier que cette terre n'appartient à personne, sinon à la nature. Le visage stoïque, Auron s'en amusa, cette fleure lui faisait l'effet d'un doigt tendu aux colons.
    Une chaussure noire vint écraser la fleure... le mercenaire redirigea son regard sur Radcliff. C'était un homme imposant, plantant son épée dans le sol avec plus d'arrogance que de fierté.


    « Des sauvages ! Pire que cela, des animaux ! Des lâches, qui se terrent dans la forêt, attendant que nous soyons assoupis pour passer à l'attaque... »

    Auron ne pouvait pas se permettre de commenter, n'ayant jamais rencontrer d'Indiens. C'était juste ironique d'entendre son employeur traiter les indigènes de lâches, alors que lui-même paye quelqu'un pour allez à leur rencontre. Radcliff n'avait cessé de regarder le mercenaire, attendant probablement qu'il s'exprime. Nul ne sera jamais assez riche pour pousser le mercenaire à sympathiser avec un homme de sa sorte, certes imposant, mais plus en graisse qu'en muscle. Radcliff n'a rien d'imposant, en réalité... il prend simplement beaucoup de place.

    « Vous n'êtes pas très loquace... » Lança-t-il, dans un mélange de gêne et de reproche avant de reprendre. « ... que comptez-vous faire ? »

    « A toi de me le dire. » Répondit-il de sa voix rauque, comme enrouée par l'eau-de-vie.

    « Il faudrait tous les abattre comme des chiens ! Mais une guerre ouverte... on ne peut pas encore se le permettre. Contentez-vous de les tenir à distance pour quelques temps. Intimidez-les.. c'est dans vos cordes ? »

    C'est déjà une bonne chose que sa rage ne l'aveugle pas. Auron lui répondit d'un bref, mais clair, signe affirmatif de la tête. Puis il alla plonger au cœur de la forêt, sabre à l'épaule.

    ...

    La pleine lune éclaire la forêt de sa lumière mystique, ayant chassé le soleil sans prévenir. Ça fait un moment maintenant que le revenant erre dans la forêt, cherchant la moindre trace d'un Indigènes. Pister un maître de la chasse est déjà difficile, à l'ombre des immenses sequoias plus encore. Alors en pleine nuit... pour l'heure, l'Aurore rouge ne peut qu'espérer les attirer jusqu'à lui.


    « Va-t-en, créature impie. Ta simple présence souille cette terre. »

    Auron se tourna lentement en direction de cette voix calme mais pleine de sévérité... il n'apercevait pas le moindre signe de présence indigène. Pourtant, cette voix avait était bien réel... la voix d'une vielle femme, ses mots et sa manière de les dire, ça ne pouvait qu'être la vérité. Une vérité plus profonde qu'une simple menace envers un étranger. Le mercenaire observait autour de lui, complètement perdu... bien qu'il n'est jamais espéré savoir où il allait en ces terres.
    Le samouraï stoppa net, resserrant l'étreinte de se main sur la garde de son sabre. Humble, mais sur les nerfs, il aperçut la végétation se mettre en mouvement... et dans la sombre forêt, un passage s'ouvrit devant ses yeux.

    Devait-il le suivre, sans même savoir où ça le conduirait ? Auron avait soudain l'impression que les arbres l'observaient avec méfiance et que le vent lui-même le fuyait, refusant de souffler sa brise pour lui. L'envoyé des Colons suivit le chemin tracé, arrivant bien vite dans un lieu magnifique, étrangement plus éclairé que le reste de la forêt.

    Un bosquet naturel et mystique, havre de paix magnifique couvert par un grand saule pleureur. Il se mit à pleuvoir et poussé par l'instinct, le vétéran avança jusqu'au majestueux saule. Un rictus indéfinissable se dessina sur le visage du borgne alors que les branches s'écartèrent, laissant la pluie s'abattre sur le revenant.

    Le visage d'une vielle femme se dessina sur l'arbre.


    « La forêt ne te veut aucun mal... elle veut juste que tu t'en ailles. » Dit-elle avec lenteur, comme si elle pesait chacun de ses mots.

    Ça parait logique... la vie et la mort, ce cycle naturel et sans fin. Auron est mort, pourtant, il chemine encore. C'est quelque chose que la nature... ne peut tout simplement pas accepter. Le visage ne cessa de braquer la mort-vivant du regard, faisant peser sur ses épaules tout le poids de sa nature impie. Aucune compassion ou sympathie dans son regard de grand-mère, mais aucune haine... juste... du dégout.


    « Dites aux Indiens de ne plus s'approcher des colons et je m'en irais. »

    « Qui suis-je pour leur demander de ne pas défendre la terre face à ces hommes ? Ces hommes pire que des bêtes, qui pensent sottement que la terre peut appartenir à quelqu'un. Qui la détruise pour l’intérêt personnel... ces hommes qui ne savent même pas d'où vient l'air qu'il respirent. »

    Auron trouvait cela troublant... même pour un revenant, cet arbre au visage de vielle femme était extraordinaire. Fermant l’œil, il ne pouvait qu'être en accord avec elle. Malheureusement... le samouraï était du côté d'en face. Lorsqu'il ouvrit les yeux, la vielle femme avait disparu, ne restait plus qu'un arbre et le silence. Comme si tout ceci n'avait été qu'un songe, il n'en restait plus aucune trace. Un silence pesant, comme celui qu'impose l'enfer entre deux hurlements d’âmes damnés.

    Quelque chose fend l'air dans un sifflement aigüe presque inaudible, par la gauche... une flèche dévier du plat du sabre qui va se planter dans un arbre. La logique aurait voulu que le saule se prenne le projectile, mais c'est comme si quelque chose avait projeté cet arbre visiblement sacré.
    Le samouraï aperçut brièvement une silhouette rapide et furtive fuir en s’enfonçant dans la forêt. C'est un Indien.

    Déjà sur ses traces, l'Aurore Rouge le traqua de longues minutes durant, courant au maximum de sa faible vitesse. Aucune trace... va-t-il retenter sa chance ou bien simplement disparaitre ? Qu'il revienne avec des renforts... est beaucoup plus probable.

    Le mercenaire observe les alentours, l'esprit alerte à tout bruit suspect. Le revoilà, fuyant le samouraï, ce dernier déjà en chasse... un Indien ne se fait pas repérer. Une corde saisit la cheville d'Auron avec la vivacité d'un cobra. Tête en bas, il porta ses yeux sur la corde qui le liait à la branche. Sous les murmures haineux et incompréhensible de l'Indigène, le mercenaire se releva légèrement à la force de ses abdominaux et trancha d'un coup vif la corde.

    Auron atterrit au sol, ayant besoin d'un court instant pour reprendre son équilibre. L'indigène attaque, bondissant sur l'étranger, prêt à fendre son crâne en deux d'un coup de tomahawk. Le samouraï bloque de sa main ganté et assène un violent coup de pommeau au visage de son ennemi.
    Ce dernier tombe à terre... l'Aurore Rouge bloque sèchement son bras armé du pied et assène un coup d'estoc, en direction de sa gorge... mais s'arrête à quelques millimètres de sa chair, voyant que c'est à peine un adolescent.

    Il ne disait rien, était pétrifié... un Indien de deux mètres au moins apparut, sortant de la forêt comme s'il en faisait partit. C'était un guerrier, les muscles puissants et forgée par une vie de survivant. Imposant comme un arbre... il en avait plus ou moins la couleur, avec sa peau brune et ses habits couleurs feuillages. Il posa son arc et tomahawk sous le regard infaillible du mercenaire.

    Auron avait un choix à faire... et pas à la légère. Le jeune était déjà bien vif, mais le deuxième était un ainé, probablement un puissant guerrier. Rien ne dit qu'il n'attaquerai pas ensuite...
    Non... le conflit est inévitable mais dans l’intérêt de tout le monde il peut attendre.

    Le vétéran ramena la lame sur son épaule, le jeune indigène partant vite se cacher sous la voix autoritaire du deuxième. Celui-ci, lentement, récupéra ses armes, lançant des regards noirs aux mercenaires...

    L'indien alla se tenir debout et droit face à l'Aurore Rouge, les deux guerriers se jaugeant l'un l'autre du regard. Tout deux était méfiant, sans être menaçant.

    Il s'exprima dans sa langue, sans agressivité, mais sa voix avait une puissance remarquable. Fier, tête haute... ils allèrent chacun dans leur direction, sans un mot. Auron n'a pas besoin de tuer des Indiens... montrer qu'il peut le faire est suffisant.

    ...

    Au petit jour, le mercenaire sortit de la forêt et alla directement voir Radcliff.


    « Ça ira... pour quelques temps. L'avant-poste n'est pas assez fortifier. »
more_horiz
Avec un rp comme ça, on voit que tu te classes au-dessus de la plupart des rpgistes.


Je n'ai pas été arrêté par des fautes quelconques, à vrai dire je n'en ai vu qu'une : "mais c'est comme si quelque chose avait projeté cet arbre visiblement sacré. " tu devais vouloir dire protéger.


Le récit nous porte, c'est un vrai plaisir de te lire. Il ne se passe pas grand chose au final et pourtant tu arrives à nous captiver. On voit vraiment les choses de l'œil d'Auron.

Seul problème pour cette lecture : les temps. Tu passes régulièrement du présent au temps du passé. C'est étrange pour le rythme de l'action, et un peu perturbant^^

J'ai beaucoup aimé le fait que tu ne te battes pas réellement. Et plus encore que tu laisses la vie sauve à cet indien. Et comme tu le dis si bien, la guerre peut encore attendre un peu.

Mission normal : 20 points d'expérience + 200 munnies + 3 PS (2 en vitesse, 1 en psychisme)
Cadeau bonus : Un tomahawk a été retrouvé aux portes du camp pour toi.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum