Nom : Newman Prénom : Septimus Titre : L'aquilon Âge : 21 Camp : Mercenaire Monde d'Origine : « Forêt de Sherwood » Race : Humain Grade désiré : Celui qui me convient |
Test RP
Dans la petite bâtisse, le soleil éclaira la chevelure blonde d'un jeune homme qui dormait à point fermé. Murmurant des paroles inaudibles, il se retourna et expira l'air qui se trouvait dans ses poumons, un sourire naissant sur son visage. La lumière qui se faisait de plus en plus présente le réchauffait agréablement. Un grognement se fit entendre dans la demeure silencieuse, et une autre personne s'agita dans un lit adjacent à celui du jeune. Le vieillard qui s'y trouvait s'agitait à cause d'un cauchemar. Ses traits étaient tirés et ses yeux s'agitaient violemment sous ses paupières. Il ne tarderait pas à se réveiller en sursaut.
Soudainement, et dans une parfaite synchronie, les deux dormeurs firent un bond dans leur lit, leur cœur battant la chamade. Le vieux tenta de retrouver son souffle tandis que le blond se leva pour savoir qui tambourinait à leur porte de si bon matin – même s'il avait son idée sur la question. Lorsqu'il ouvrit, il vit son ami Henry, un grand brun, un grand sourire aux lèvres, l'air parfaitement réveillé, un arc dans les mains et un carquois dans le dos. Avec une grimace, il s'écarta et le laissa pénétrer dans la cabane.
Comment avait-il pu oublier qu'aujourd'hui son ami avait prévu de l'emmener chasser ? Ou plutôt, comment avait-il pu dire oui à cette folie ? Le soleil venait tout juste de se lever, et ses journées à lui étaient longues ! Son sommeil était une chose capitale. Avec un soupire, il se dirigea vers la petite table qui était collé au mur, et s'assit en face du chasseur. Ce dernier, ne remarquant pas la fatigue qui creusait son visage, commença à lui parler, ne s'apercevant pas du peu d'attention dont il faisait l'objet.
Leur première rencontre s'était produit lorsqu'il avait eu douze ans. Lui et son parrain, le vieux grincheux du nom de John Dee, s'était installé dans ce monde, à l'orée de la forêt de Sherwood. John avait décrété qu'ils avaient fini de voyager, et qu'à partir d'aujourd'hui, ce monde serait sa maison – son enfer, de son point de vue. Très rapidement, son parrain avait abordé les gens du coin pour qu'ils leur construisent une petite cabane où vivre, en échange de quoi, il les payerait grassement – un mensonge, mais ils ne le savaient pas encore. Pendant que ces derniers se mettaient à l'ouvrage, le vieux lui avait ordonné d'aller chercher des provisions, et tout un tas de fourniture nécessaire.
C'est ce que le gamin était parti faire - à reculons comme d'habitude, il détestait les corvées - lorsqu'une bande de voyous s'en étaient pris à lui. Bien qu'il sache se défendre – une bande de quatre gosses étaient du menu fretin ! - la peur le prit au ventre, et il resta tétanisé. Pourquoi ? Il ne le sut jamais – il supposa des années plus tard que c'était parce qu'ils étaient humains, il n'avait jamais eu à affronter ses semblables. Ses assaillants lui sautèrent dessus, et après lui avoir pris l'argent confié par John Dee, ils commencèrent à le passer à tabac. C'est à ce moment précis qu'Henry était apparu. Jouant à Robin des bois, dès qu'il avait entendu les cris, il était accouru, son arc à la main, une flèche dans l'autre, prêt à bander son arme. Autant dire que les voyous n'avaient pas fait long feu, l'arc - comme la carrure déjà imposante du gosse de quatorze ans - les effrayant.
Le justicier l'avait aidé à se relever, et ses yeux chocolats s'encrèrent dans les siens, bleus et remplis de larmes – autant de douleur, que de colère ou d’humiliation. Il lui avait assuré que ces voyous ne l'embêteraient plus, qu'il y veillerait personnellement. Puis il l'avait accompagné pour faire ses achats et le ramener chez lui. Il lui avait parlé tout du long, lui racontant ses rêves, décrivant les plus beaux coins de la forêt, et parlant surtout du tir à l'arc, sa grande passion. Le jeune garçon frêle qu'il était l'avait écouté en silence, timide et impressionné. Avait-il gagné un ami, le tout premier ?
Cependant, au fur et à mesure qu'ils s'approchaient de ce qui serait prochainement sa demeure pour les neuf années à venir, le blond se rembrunit. Lorsque son parrain verrait les traces de coups, il ne l'accueillerait pas à bras ouvert. Sa prédiction fut juste, et il n'évita sa correction – momentanément cependant – qu'avec l'intervention miraculeuse de son compagnon de route. Ce dernier prit sa défense, et sans se soucier de ce qu'il pourrait lui arriver, il hurla sur le vieillard. Personne ne l'avait jamais fait jusqu'à présent – pas devant lui en tout cas. Les yeux exorbités, il sut à cet instant précis qu'il avait effectivement un ami, et qu'il ferait tout pour lui.
C'est ce que le gamin était parti faire - à reculons comme d'habitude, il détestait les corvées - lorsqu'une bande de voyous s'en étaient pris à lui. Bien qu'il sache se défendre – une bande de quatre gosses étaient du menu fretin ! - la peur le prit au ventre, et il resta tétanisé. Pourquoi ? Il ne le sut jamais – il supposa des années plus tard que c'était parce qu'ils étaient humains, il n'avait jamais eu à affronter ses semblables. Ses assaillants lui sautèrent dessus, et après lui avoir pris l'argent confié par John Dee, ils commencèrent à le passer à tabac. C'est à ce moment précis qu'Henry était apparu. Jouant à Robin des bois, dès qu'il avait entendu les cris, il était accouru, son arc à la main, une flèche dans l'autre, prêt à bander son arme. Autant dire que les voyous n'avaient pas fait long feu, l'arc - comme la carrure déjà imposante du gosse de quatorze ans - les effrayant.
Le justicier l'avait aidé à se relever, et ses yeux chocolats s'encrèrent dans les siens, bleus et remplis de larmes – autant de douleur, que de colère ou d’humiliation. Il lui avait assuré que ces voyous ne l'embêteraient plus, qu'il y veillerait personnellement. Puis il l'avait accompagné pour faire ses achats et le ramener chez lui. Il lui avait parlé tout du long, lui racontant ses rêves, décrivant les plus beaux coins de la forêt, et parlant surtout du tir à l'arc, sa grande passion. Le jeune garçon frêle qu'il était l'avait écouté en silence, timide et impressionné. Avait-il gagné un ami, le tout premier ?
Cependant, au fur et à mesure qu'ils s'approchaient de ce qui serait prochainement sa demeure pour les neuf années à venir, le blond se rembrunit. Lorsque son parrain verrait les traces de coups, il ne l'accueillerait pas à bras ouvert. Sa prédiction fut juste, et il n'évita sa correction – momentanément cependant – qu'avec l'intervention miraculeuse de son compagnon de route. Ce dernier prit sa défense, et sans se soucier de ce qu'il pourrait lui arriver, il hurla sur le vieillard. Personne ne l'avait jamais fait jusqu'à présent – pas devant lui en tout cas. Les yeux exorbités, il sut à cet instant précis qu'il avait effectivement un ami, et qu'il ferait tout pour lui.
Henry s'aperçut finalement que le jeune homme – plus si frêle, bien qu'il restait plus petit que lui – ne l'écoutait pas vraiment, les yeux dans le vague. Grognant, il lui donna une bourrade et partit saluer le vieillard qui était resté dans son lit, dans la pièce du fond. Très vite, les cris montèrent, et un sourire naquit sur les lèvres du filleul. Ces deux-la ne s'entendraient jamais. Secouant la tête, il se leva, s'habilla, et partit chercher du bois pour alimenter le feu que Dee allumerait dans la pièce principale pour réchauffer sa vieille carcasse.
Lorsque l'habitant de la cabane revint, il remarqua que Henry boudait. Curieux – celui-ci ne boudait jamais ! Ou presque – il s'assit près de lui, et l'interrogea sur ce comportement inhabituelle. Le colosse lui répondit du bout des lèvres que la chasse était reportée, aujourd'hui étant le « grand jour ». Une grimace prit place sur leur deux visages, chacun sachant ce qui attendait le plus petit. Beaucoup de douleur, probablement une correction pour avoir échoué, et encore plus de corvées. Au final, il aurait préféré partir à la chasse.
Traînant des pieds, la tête baissé, il partit voir son parrain. Qu'est-ce qu'il lui avait concocté cette fois ? Sûrement quelque chose d'infernal. Il adorait augmenter la difficulté du test – et plus encore de le corriger juste après pour son incompétence. Depuis ses six ans – l'âge de raison comme John Dee aimait l'appelé – il avait eu sept « grand jour ». Sept fois il avait échoué au test, s'éloignant un peu plus de la liberté qu'il désirait. En effet, le vieux lui avait promis – et il tenait toujours les rares promesses qu'il faisait – que le jour où il réussirait, il serait libre de partir. Avec de la chance, peut-être y parviendrait-il aujourd'hui ?
La première fois que Septimus avait passé le test, il venait d'avoir sept ans. Son épreuve avait constitué en une sorte de parcours du combattant mortel. Lorsqu'il avait écouté son parrain lui raconté ce qu'il devrait faire, la peur était telle qu'il avait faillit s'évanouir. Tremblant des pieds à la tête, il avait néanmoins fait un premier pas vers ce nouveau défi qui l'attendait. Le vieux lui disait toujours d'oublier sa peur, et d'agir, chose peu aisé pour lui. Il n'était pas brave ! Toutefois, la menace d'une punition suffisait généralement à le faire agir. Les tests étaient toujours moins effrayant que ce qui naissait dans l'esprit de son parrain !
La cinquième fois où le blond avait passé le test, c'était le jour de son seizième anniversaire. Et ce test-ci avait faillit coûter la vie à Henry. Le vieux l'avait en effet autorisé à l'accompagner, arguant qu'un peu d'aide ne lui ferait pas de mal, un sourire mauvais aux lèvres. Les deux jeunes hommes avaient prit un transport Shin-Ra pour se rendre dans le monde du Colisée. Sur place, Dee voulait qu'ils aillent en enfers et qu'ils rapportent une balle en caoutchouc. Ils avaient trouvé cela facile, mais ils auraient dû se méfier.
L'objet de leur quête n'était pas une balle ordinaire. Enorme – aussi grande qu'Henry, et trois fois plus large – elle appartenait à un chien encore plus grand, et très féroce. Plus tard, le blond apprit qu'il s'agissait de Cerbère, le chien de garde d'Hadès. Les deux compères étaient partis bras dessus, bras dessous, leur arme à la main et un sourire aux lèvres à l'idée que le plus jeune allait enfin accéder à sa liberté. Même l'ambiance glauque des enfers – et leur affaiblissement – n'avait pu ternir leur bonne humeur. Jusqu'à la vue du chien.
Trois têtes aux yeux rouges se posèrent sur eux, faisant que toute couleur quitta leur visage. Sans attendre, ils s'enfuirent, Septimus – bien plus rapide – devant Henry. Leur fuite fut de courte durée, Cerbère sautant aisément devant eux pour leur barrer le chemin de la sortie. Tandis que le chasseur encocha une flèche – où avait-il la tête ? Il se le demanda régulièrement depuis cet épisode ; comment faisait-il pour ne pas mourir de trouille à chaque fois ? - lui, à sa grande honte, se jeta derrière un rocher, évitant de justesse une mâchoire. Il avait pensé à lui, avant de penser à protéger son ami.
La cinquième fois où le blond avait passé le test, c'était le jour de son seizième anniversaire. Et ce test-ci avait faillit coûter la vie à Henry. Le vieux l'avait en effet autorisé à l'accompagner, arguant qu'un peu d'aide ne lui ferait pas de mal, un sourire mauvais aux lèvres. Les deux jeunes hommes avaient prit un transport Shin-Ra pour se rendre dans le monde du Colisée. Sur place, Dee voulait qu'ils aillent en enfers et qu'ils rapportent une balle en caoutchouc. Ils avaient trouvé cela facile, mais ils auraient dû se méfier.
L'objet de leur quête n'était pas une balle ordinaire. Enorme – aussi grande qu'Henry, et trois fois plus large – elle appartenait à un chien encore plus grand, et très féroce. Plus tard, le blond apprit qu'il s'agissait de Cerbère, le chien de garde d'Hadès. Les deux compères étaient partis bras dessus, bras dessous, leur arme à la main et un sourire aux lèvres à l'idée que le plus jeune allait enfin accéder à sa liberté. Même l'ambiance glauque des enfers – et leur affaiblissement – n'avait pu ternir leur bonne humeur. Jusqu'à la vue du chien.
Trois têtes aux yeux rouges se posèrent sur eux, faisant que toute couleur quitta leur visage. Sans attendre, ils s'enfuirent, Septimus – bien plus rapide – devant Henry. Leur fuite fut de courte durée, Cerbère sautant aisément devant eux pour leur barrer le chemin de la sortie. Tandis que le chasseur encocha une flèche – où avait-il la tête ? Il se le demanda régulièrement depuis cet épisode ; comment faisait-il pour ne pas mourir de trouille à chaque fois ? - lui, à sa grande honte, se jeta derrière un rocher, évitant de justesse une mâchoire. Il avait pensé à lui, avant de penser à protéger son ami.
Ensuite, les événements étaient flous dans sa mémoire, tout s'étant passé très vite. Le jeune homme se souvenait d'une flèche, de deux têtes fonçant vers son ami, et de lui même qui avait jaillit telle une balle de fusil pour pousser le pseudo Robin des bois hors du danger. En revanche, ce qui restait net, comme marqué au fer rouge, c'était sa honte et sa culpabilité. Son sauveur, son héros, avait faillit mourir par sa lâcheté ! Face à cet échec, Dee ne l'avait pas puni. Il ne s'était même pas moqué de lui. Il avait du penser que cette expérience était suffisante en elle-même. Et il avait raison.
Son parrain lui ordonna cette fois d'enfiler sa vieille armure, celle qu'il avait rangé dans un coffre en bois. Respectueusement, le blond la récupéra, et la fixa à son poignet. Elle avait l'apparence d'une gourmette. Puis doucement, il appuya dessus, et cette dernière se déploya sur tout son corps, l'enveloppant comme une seconde peau métallique. Ensuite, il lui ordonna de le suivre, et tous deux partirent dans une petite clairière, à l'intérieur de la forêt. L'endroit était paisible, et éloigné de tout. Ici, ils ne risquaient pas de faire de victime.
John Dee fit apparaître sa keyblade – ce qui n'était pas arrivé depuis quinze ans – et annonça qu'il serait le test final. S'il ne réussissait pas à le vaincre, le jeune homme resterait bloqué ici pour toujours – car s'il avait prit un trait de caractère du vieillard, c'était bien de toujours respecter ses promesses – comme il le lui avait promis lors du dernier « grand jour ». Soufflant, Septimus ferma les yeux, rassemblant tout son courage, et se préparant mentalement au combat qui l'attendait. Lorsqu'il les rouvrit, il tenait sa propre keyblade entre les mains. Armoiries.
Aussi loin qu'il puisse se souvenir, il avait toujours été avec son parrain. Depuis sa plus tendre enfance, jusqu'à maintenant. Avant, il s'était même demandé si le maître de la keyblade John Dee n'était pas son père. Ce dernier ne l'était pas. Comment un homme brutal, un grand guerrier tel que lui, était devenu la nounou d'un gosse ? Il lui avait répondu « semper fidelis », qu'il ne faisait que tenir une promesse. Une promesse faite à ses parents, ses seuls amis, il y avait de nombreuses années. Il n'éprouvait aucune affection pour lui. Il n'était rien, pas même l'ombre de ceux qu'il avait chéri.
Le jeune garçon ne lui en voulait pas. Malgré tous les mauvais traitements qu'il avait subit, il n'éprouvait aucune haine. Juste de la tristesse, et de la pitié. Le vieux était aussi seul que lui. Enfin, plus depuis qu'il avait Henry dans sa vie. Son parrain avait juré à ses parents – à sa mère en réalité – qu'il prendrait soin de lui si jamais ils leur arrivaient malheur. Et ce malheur s'était produit quelques mois seulement après sa naissance. Le blond ne savait pas exactement de quoi il s'agissait, mais depuis, il avait voyagé de monde en monde.
Et c'était le jour de ses six ans – l'âge de raison selon Dee – qu'il était devenu un porteur de la keyblade. Certes, le vieillard avait promit de le protéger, mais quoi de mieux pour cela que de le former à se défendre lui-même ? Son long entraînement, avec à la clé un titre de maître de la keyblade et sa liberté, avait commencé ce jour fatidique. De nombreuses fois, le garçon s'était rebellé. Pourquoi devrait-il se faire frapper, alors qu'il pouvait jouer avec d'autres enfants ? Pourquoi maîtriser cette clé bizarre alors qu'il n'avait jamais rien demandé ?
L'explication avait mis du temps à venir. En réalité, Dee ne lui avait raconté qu'une partie de la vérité, le reste, il le conservait pour lui. Il avait fait une promesse, et il devenait vieux. Il ne pourrait pas toujours être son protecteur – bien qu'il ne l'ait jamais été à ses yeux. Une vieille blessure, infligée durant un combat contre des êtres ténébreux, l'avait déjà grandement affaiblit, l'obligeant à s'écarter des événements qui bousculaient tant de vies – lesquels ? Il ne le savait pas, peut-être l'apprendrait-il plus tard. C'était peut-être pour cette raison qu'il était si hargneux. Son caractère était celui d'un guerrier, non d'un ermite.
Le jeune garçon ne lui en voulait pas. Malgré tous les mauvais traitements qu'il avait subit, il n'éprouvait aucune haine. Juste de la tristesse, et de la pitié. Le vieux était aussi seul que lui. Enfin, plus depuis qu'il avait Henry dans sa vie. Son parrain avait juré à ses parents – à sa mère en réalité – qu'il prendrait soin de lui si jamais ils leur arrivaient malheur. Et ce malheur s'était produit quelques mois seulement après sa naissance. Le blond ne savait pas exactement de quoi il s'agissait, mais depuis, il avait voyagé de monde en monde.
Et c'était le jour de ses six ans – l'âge de raison selon Dee – qu'il était devenu un porteur de la keyblade. Certes, le vieillard avait promit de le protéger, mais quoi de mieux pour cela que de le former à se défendre lui-même ? Son long entraînement, avec à la clé un titre de maître de la keyblade et sa liberté, avait commencé ce jour fatidique. De nombreuses fois, le garçon s'était rebellé. Pourquoi devrait-il se faire frapper, alors qu'il pouvait jouer avec d'autres enfants ? Pourquoi maîtriser cette clé bizarre alors qu'il n'avait jamais rien demandé ?
L'explication avait mis du temps à venir. En réalité, Dee ne lui avait raconté qu'une partie de la vérité, le reste, il le conservait pour lui. Il avait fait une promesse, et il devenait vieux. Il ne pourrait pas toujours être son protecteur – bien qu'il ne l'ait jamais été à ses yeux. Une vieille blessure, infligée durant un combat contre des êtres ténébreux, l'avait déjà grandement affaiblit, l'obligeant à s'écarter des événements qui bousculaient tant de vies – lesquels ? Il ne le savait pas, peut-être l'apprendrait-il plus tard. C'était peut-être pour cette raison qu'il était si hargneux. Son caractère était celui d'un guerrier, non d'un ermite.
La pluie tombait sur la petite clairière. Ou plutôt sur ce qu'il en restait. Cet havre de paix n'existait plus, le combat ayant creusé la terre, calciné des arbres et abattu d'autres. Son armure était enfoncée à plusieurs endroits, plusieurs de ses côtes étaient brisées – heureusement aucune n'avait perforé ses poumons – son bras gauche hors d'usage pour un bon moment. Sa vision était trouble, et il était exténué. En face de lui, appuyé contre un arbre, se tenait le maître John Dee. Le vieux avait eu de la ressource, et s'il avait été plus jeune, il l'aurait vaincu. Péniblement, il avança vers la carcasse de son parrain, complètement vidé de ses émotions.
Après un combat acharné, le vieillard avait déclaré forfait. Il s'était assit sur le sol, dos à l'arbre, et lui avait offert un sourire. Le seul et unique depuis qu'il le connaissait. Il lui avait fait quelques reproches – on ne changeait pas les vieilles habitudes – et l'avait déclaré maître de la keyblade. Toutefois, cette distinction ne le remplit pas de joie comme il l'avait imaginé. Son parrain s'était éteint la seconde qui avait suivit, le sourire toujours aux lèvres - « Mors dulcissima uoluptas est » comme il avait l'habitude de dire, après avoir un peu bu. Décidément, jusqu'à sa mort, ce dernier aurait gâché sa joie.
-Adieu maître, souffla-t-il lorsqu'il fut près du corps. Je dois maintenant trouver ma place en ce monde.
Septimus quitta la clairière sans un regard en arrière. Dee lui avait apprit de nombreuses choses au fil des ans, plus que ce qu'il pensait. Une d'entre elles était d'aller de l'avant, de ne pas ressasser le passé. De ne garder aucune rancune. Parfois, c'était difficile, mais il fallait se forcer pour vivre. Vivre était tout ce qu'il devait à cet homme, à son protecteur. Il tenterait d'être heureux, et de rendre ce qu'on lui avait donné. Ce qu'il désirait, c'était être un homme heureux.
Questions
1) Votre personnage est-il capable d’aimer, d’avoir une relation ? Oui.
2) Si l’esprit de votre personnage s’incarnait en un animal mythologique ou chimérique ou réel (nuances acceptées). Que serait-il ? Un oméga, un loup solitaire, ayant été rejeté par sa meute.
3) Qu’en est-il de la fidélité et de l’esprit de camaraderie de votre personnage ? Il est fidèle, mais a un peu de mal à créer des liens solides avec les gens.
4) En vue de votre race, quand pouvez-vous dire que votre personnage a forgé une amitié. Citez quelques unes de vos relations amicales. Il a actuellement un seul véritable ami Henry, qui l'accompagne dans ses aventures.
5) Quelle est la devise de votre personnage ? S'il y en a plusieurs, donnez les toutes. Semper fidelis
6) Vis à vis de votre façon d'écrire, quels sont vos points forts et points faibles? Points forts ? Aucune réelle idée.
Points faibles ? Description et orthographe en première ligne. Les combats immédiatement derrière (j'pense qu'on peut dire que c'est lié aux descriptions^^)
7) Pourquoi incarner ce personnage ? Parce que j'aime bien écrire, que j'aime bien ce forum, et que je ne peux, et ne veux plus trop, incarner Riku ?