De son fin pinceau la plume s’agitait et tournoyait, de sa délicate encre noire elle plongeait dans le souvenir et sans le moindre regard face à la virginité trahis de cette feuille, elle s’attaquait à la remplir de son délicat contact.
Cette plume s’était moi qui l’agitais, moi qui la conduisais, moi qui la laissais agir sur les feuillets qui parcouraient mon bureau, mes doigts et mes yeux. Je me trouvais toujours au même endroit, dans le même monde, dans la même pièce, dans le même décor, dans la même chaise, comme un rêve qui se prolongeait sans fin, une éternité qui planait impassible.
Pendant que j’écrivais je me demandais depuis combien de temps je m’étais retrouvé dans ce monde, longtemps j’en étais certains, j’avais même la date en tête bien que sur le coup je ne pensais pas l’avoir retenue. Heureusement j’avais toujours consigné ce qui avait été important dans mes livres et c’est ce que je continuais à faire. Le savoir pouvait s’acquérir par le présent mais il était surtout une somme des savoirs du passé, aussi j’avais consigné minutieusement chaque détail, chaque science, chaque histoire qu’il m’avait été possible d’observer.
Ce n’était pas une punition mais une passion, j’avais toujours préféré l’observation à l’action immédiate, et d’aussi loin que je me souvienne c’était ce qui me différencier de mes anciens amis et compagnons, j’étais le plus patient des trois et celui qui savait contrôler ses émotions, peut-être parce que j’étais un peu plus âgé qu’eux à l’époque. Je laissais finalement la plume continuait son écriture sans moi, j’avais en tête ce que je devais relater, non pas le passé mais le présent.
Je me levais de mon siège et parcourait mon chemin jusqu’à la fenêtre qui m’ouvrait le regard sur les multiples dimensions et l’espace flottant autour de moi, me rappelant la jeunesse de ce qui avait été l’âge d’or de la Keyblade selon moi, mes meilleures années. Depuis nôtre Maître, Eraqus et Xehanort avaient tous disparu et de nouveaux maîtres avaient vu le jour pour garantir un avenir différent de nos idéaux de jeunesse. La mémoire de mes deux confrères s’était transmise, aussi bien dans le camp du bien que celui du mal, quand à la mienne elle restait intact du souvenir des actes de chacun d’eux.
Ils avaient tous les deux finis leur vie en suivant leurs opinions et volontés tandis que je m’étais écarté de la route pour surveiller ceux qui envisageait de la prendre dans l’avenir. Je n’avais pas mené au mieux cette tâche et la trace de leurs idéaux n’était maintenant qu’un souvenir demandant d’être conservé.
Je me demandais encore comment ils auraient réagi en apprenant ce qui se passait actuellement à la Baie des naufragés. Une réunion des leaders de toutes les factions connues de ces mondes, de ceux qui se partageaient les mondes sans merci. J’avais été informé de cette réunion par les forces de la Lumière et je craignais qu’il n’en dégage d’un chaos proportionnel à l’ampleur de celle-ci. Réunir des personnes aux objectifs si différents et chacune ayant le pouvoir de provoquer des dégâts irréversibles sur les mondes était une folie.
La plume venait de finir d’écrire les dernières lignes, je claquais des doigts pour que le livre se range dans sa bibliothèque avec tant d’autres livres, j’avais donné quelques livres à Mickey dans son château et je savais qu’il les conserverait avec toute l’attention qu’il se doit. De même j’avais fait quelques copies de certains mais les originaux restaient ici, ainsi que les livres d’une importance capitale, comme les livres de sorts, quelques extraits d’histoire, les facultés de la Keyblade….
Je continuais à regarder le ciel de ce monde dont je ne me lassais jamais et je sentais toute l’activité de la tour. J’avais ordonné aux balais de se déployer dans les jardins, et la tour afin de la nettoyer de fond en comble, c’était l’heure du grand ménage.
Mer 12 Sep 2012 - 14:03Cette plume s’était moi qui l’agitais, moi qui la conduisais, moi qui la laissais agir sur les feuillets qui parcouraient mon bureau, mes doigts et mes yeux. Je me trouvais toujours au même endroit, dans le même monde, dans la même pièce, dans le même décor, dans la même chaise, comme un rêve qui se prolongeait sans fin, une éternité qui planait impassible.
Pendant que j’écrivais je me demandais depuis combien de temps je m’étais retrouvé dans ce monde, longtemps j’en étais certains, j’avais même la date en tête bien que sur le coup je ne pensais pas l’avoir retenue. Heureusement j’avais toujours consigné ce qui avait été important dans mes livres et c’est ce que je continuais à faire. Le savoir pouvait s’acquérir par le présent mais il était surtout une somme des savoirs du passé, aussi j’avais consigné minutieusement chaque détail, chaque science, chaque histoire qu’il m’avait été possible d’observer.
Ce n’était pas une punition mais une passion, j’avais toujours préféré l’observation à l’action immédiate, et d’aussi loin que je me souvienne c’était ce qui me différencier de mes anciens amis et compagnons, j’étais le plus patient des trois et celui qui savait contrôler ses émotions, peut-être parce que j’étais un peu plus âgé qu’eux à l’époque. Je laissais finalement la plume continuait son écriture sans moi, j’avais en tête ce que je devais relater, non pas le passé mais le présent.
Je me levais de mon siège et parcourait mon chemin jusqu’à la fenêtre qui m’ouvrait le regard sur les multiples dimensions et l’espace flottant autour de moi, me rappelant la jeunesse de ce qui avait été l’âge d’or de la Keyblade selon moi, mes meilleures années. Depuis nôtre Maître, Eraqus et Xehanort avaient tous disparu et de nouveaux maîtres avaient vu le jour pour garantir un avenir différent de nos idéaux de jeunesse. La mémoire de mes deux confrères s’était transmise, aussi bien dans le camp du bien que celui du mal, quand à la mienne elle restait intact du souvenir des actes de chacun d’eux.
Ils avaient tous les deux finis leur vie en suivant leurs opinions et volontés tandis que je m’étais écarté de la route pour surveiller ceux qui envisageait de la prendre dans l’avenir. Je n’avais pas mené au mieux cette tâche et la trace de leurs idéaux n’était maintenant qu’un souvenir demandant d’être conservé.
Je me demandais encore comment ils auraient réagi en apprenant ce qui se passait actuellement à la Baie des naufragés. Une réunion des leaders de toutes les factions connues de ces mondes, de ceux qui se partageaient les mondes sans merci. J’avais été informé de cette réunion par les forces de la Lumière et je craignais qu’il n’en dégage d’un chaos proportionnel à l’ampleur de celle-ci. Réunir des personnes aux objectifs si différents et chacune ayant le pouvoir de provoquer des dégâts irréversibles sur les mondes était une folie.
La plume venait de finir d’écrire les dernières lignes, je claquais des doigts pour que le livre se range dans sa bibliothèque avec tant d’autres livres, j’avais donné quelques livres à Mickey dans son château et je savais qu’il les conserverait avec toute l’attention qu’il se doit. De même j’avais fait quelques copies de certains mais les originaux restaient ici, ainsi que les livres d’une importance capitale, comme les livres de sorts, quelques extraits d’histoire, les facultés de la Keyblade….
Je continuais à regarder le ciel de ce monde dont je ne me lassais jamais et je sentais toute l’activité de la tour. J’avais ordonné aux balais de se déployer dans les jardins, et la tour afin de la nettoyer de fond en comble, c’était l’heure du grand ménage.