Maître Aqua, dans sa grande sagesse, avait annoncé que oui, il serait aisé, sauf imprévu, d'amener ces matériaux jusqu'à la fourmillière. Et force est de constater que celle ci à eu raison, il n'y a pas eu d'empêchement majeur. Bon, à part que Nikoleis lui même à eu un peu de mal à manipuler les caisses au débuts. Bon, faut dire aussi, sans les mains, c'est pas toujours évident, hein ... non, parce que ... là je peut le traiter de lombric et il peut rien dire !
"Booooooss ..."
Quoi, dis moi pas que c'était pas tentant ! Ahem ... Donc, disions nous ... après un transport pour ainsi dire sans histoire le long d'un trajet extrêmement long d'environ 1 km 500 (essayez donc en rampant et en faisant 15 cm de long ...), toute une série de caisses venaient d'être transporter par un convoi mixte de fourmis et d'aides divers allant de pucerons à scarabées, chantonnant (ou dans le cas de ces derniers, bourdonnant) sur le chemin un petit Ai no Uta pour se motiver sur les derniers mètres. Et il y a rien à dire, dans ce petit monde, c'est calme. Il faut dire aussi, les alentours de la fourmillière en elle même sont assez bien gardés et donc le nombre de menaces assez limités. Mêmes les oiseaux sont assez rares parait-il en cette période de l'année, donc vraiment, c'était plus une tâche administrative à remplir qu'autre chose, mais c'est après tout ce qu'il a demander aussi ne s'en plaindra-t-il pas.
Or donc, voilà, plus que 50 mêtres à couvrir sur un terrain assez dégagé et ils seront définitivement libérés de leurs obligations, les ouvriers pouvant ainsi prendre le relai ... mais ce que le convoi ne savait pas, c'est que depuis quelques temps, ils étaient suivis ... là, dans les herbes, quelques mêtres plus loin, huit paires d'yeux les surveillaient ...
"Ok, les gars ! ces traîtres de lombrics ont décidé de trahir notre cause une fois de plus et de faire partager leurs matériaux avec les fourmis"
Cette voix chuchotée est celle de Vermine, chef des Vermeilleux, vers de terre connus pour leur aggréssivité, mais aussi pour détester les fourmis dont les cavernes les privent d'espace où manger. Oh, et ils détestent les lombrics aussi qu'ils considèrent comme inférieurs, puisque les vers ont des mains, pas les lombrics, c'est à ça que l'on les reconnait, au passage. Les lois de l'évolution ... En fait, pour être tout à fait honnête, ils n'aiment pas grand monde et ce même monde leur rend bien. Surtout leur chef, Vermine, le plus méchant de la bande. Quand aux septs comparses l'accompagnant, leurs noms en dit tout autant sur leurs particularités : Verseau, l'idiot, spécialiste en natation (ce qui n'est PAS une bonne chose pour un ver), Vermisseau, son demi frêre au sens littéral, celui ci ayant perdu la moitié de son corps après une rencontre avec un oiseau. Vertige, le plus grand mais aussi un trouillard, Versant, qui est toujours sur la mauvaise pente, car selon lui, il n'y a que des jours sans, Verrue, sans domicile fixe ni vrai amis tant il est moche, Verglas, qui est froid avec tout le monde sauf quand il annonce ses intentions à ses victimes et enfin Vercors, le plus gros, originaire des montagnes. Or donc, ces huit vers sans un seul pied trouvant que cette alliance ne rimait à rien, ne souhaitaient qu'une seule chose, faire capoter l'ensemble de l'opération. Pour cela, d'ailleurs, ils sont armés jusqu'aux dents (oui, enfin, on se comprend, hein ...)
Profitant du fait que la petite troupe venait de relâcher son attention en entrant dans la zone découverte, les Vermeilleux lancérent leur offensive ... et leurs grenades à base de bouses chargés de méthane ! Il va sans dire que l'attaque ne laissa pas le temps à la petite troupe de s'organiser et très vite, le gros des ouvriers chargé au transport se dispersa, laissant un petit groupe surpris au milieu du champs de bataille qui était en train de se constituer. Parmi ces quelques personnes retranchés derrière les caisses, Nikoleis qui aurait bien pris ses jambes à son cou, mais qui se retrouve momentanément dans l'impossibilité technique d'agir de la sorte ...
"Ahahahahaha ! Pillez tout ! Montrez à ces fourmis qui dirige !" hurla Vermine, tandis que le reste de son équipe se dispersa pour aller récupérer les caisses, armes bricolés en mains prêtes pour s'occuper des éventuels résistants. Le temps que la fourmillière puisse réagir il sera probablement trop tard, les bandits seront loin ... c'est alors que l'une des caisses ouvertes par l'explosion d'un des projectiles artisanale attira l'attention de l'envoyé de lumière, plus spécifiquement son contenu, qui n'était pas pour lui déplaire ... pendant ce temps là, Verglas et Versant arrivèrent en première ligne et envoyérent une nouvelle bombe vers ceux qui pouvaient encore leur barrer la route. Pour eux, la victoire ne faisait aucun doute ... Jusqu'à ce qu'un gant se lève de derrière une caisse, rattrappant le projectile en vol avant de le renvoyer ! A l'intérieur ? Une queue de lombric ... "Eh les gars ... besoin d'un coup de main ?" s'amusa le longiligne héros tandis qu'il effectua un lancé direct vers les deux comparses qui parurent un peu moins heureux d'être les premiers arrivés. "Je crois que notre destin s'approche ..." répondit fraichement l'un, l'autre ajoutant "Ouais, y'a des jours comme ca ..." avant qu'une explosion non léthale mais néanmoins puissante les mettent vite fait hors d'état de nuire.
Suivant l'exemple du manchot par défaut, la demi douzaine de fourmis commenca à fouiller dans les caisses pour trouver de quoi contrer l'assaut donné sur leur position. Très vite, les projectiles improvisés à base d'outils pleuvèrent, forcant les envahisseurs à une approche plus mesurée, mais ce n'était guère qu'une tentative de gagner du temps. Il n'en fallait que très peu en revanche pour Vermine pour replanifier son approche, séparant le reste de son équipe en trois groupes ! Il semblerait qu'ils sont déterminés à se battre jusqu'à la fin ... et déjà, armé d'un propulseur à boue et d'un lance filet, Verrue et Vercors s'approchaient par la droite, Verseau et Vermisseau par la gauche avec des bombes du même genre que les précédentes tandis que Vermine gardait un oeil sur Vertige, visiblement le maillon faible vu son apparente hésitation.
Cependant, au vu de la disposition des forces, il n'était pas possible de briser aussi facilement l'encerclement. De plus, si d'habitude Nikoleis peut compter sur sa magie spéciale pour l'aider, sans ses équipements il n'est guère capable de grand chose. Une note pour plus tard, adapter ses gadgets pour ses formes futures. Mais le temps de penser à ce détail et voilà un tir de boue dirigé dans sa diréction, le touchant en pleine face, ce qui le fit assez ironiquement finir au sol. Le temps de se remettre debout cependant et voilà que la position du petit groupe de résistants était envahi ! Si les fourmis se défendaient comme elles pouvaient elles aussi n'étaient pas des soldats et déjà, deux avaient maille à partir avec un filet, deux autres étaient tenus en respect par les lanceurs ... dont un se trouvait juste à portée ...
Pas question d'hésiter. D'un coup de pied/poing dans le dos, Vermisseau fut envoyé au tapis sans autre forme de procés ! "Et paf ! C'est ca de prendre des cours de Savate !". Et ce commentaire amusa beaucoup Verseau, qui en rigola. Non, c'était trop beau ... Si ca marchait, ca entrerait au panthéon des idées stupides qui ont quand même marché. Nikoleis attrapa le seul outil dont il aurait besoin ... et le tendit au possible idiot du village. "Qu'est ce que c'est ?" demanda le ver, ce à quoi le lombric répondit : "Accroche toi bien, tu verras !"
... Marteau-piqueur utilise tunnel ! C'est super efficace ! Ben oui, ca a marché ... le pauvre verseau se retrouve à partir au hasard sur l'appareil vrombissant, laissant les deux comparses stupéfait suffisament longtemps pour que les fourmis se rebiffent et renversent la situation avec leurs pourtant imposant opposants, qui après quelques baffes décidèrent de partir sans demander leur restes. Ne restait plus que deux ... ah, non, un et demi, vertige étant aussi en train de fuir mentalement, la main de Vermine autour de la ... gorge ? étant le seul obstacle physique s'opposant à son mouvement. Mais la situation était perdu pour lui aussi, il savait qu'il n'avait pas à tenter une action stupide, surtout que les forces de la fourmillières, alrtés par des fuyards du début de la bataille, arrivaient à grande vitesse. "Vous ne me mettrez jamais la main dessus, fourmidiots !" lachâ-t-il (en même temps que son subalterne), avant de commencer à prendre la fuite. Mais évidement, Nikoleis à horreur de ne pas avoir le mot de la fin et à déjà armé le lance boue laissé par l'un des assaillants ... "Pas dit !" ... chargé avec le gant de tantôt. Et c'est un joli tir qui atterit sur le chef des vers, bien qu'insuffisant pour l'arréter. Et c'est bien dommage, car dans la panique, ils ont tout de même pu partir avec quelques outils et fait des dégâts, même si l'essentiel est sauf.
Enfin, reste plus qu'à faire l'inventaire ... et esperer que cet incident ne cause pas d'ennuis dans le futur ...
Mar 28 Aoû 2012 - 18:34"Booooooss ..."
Quoi, dis moi pas que c'était pas tentant ! Ahem ... Donc, disions nous ... après un transport pour ainsi dire sans histoire le long d'un trajet extrêmement long d'environ 1 km 500 (essayez donc en rampant et en faisant 15 cm de long ...), toute une série de caisses venaient d'être transporter par un convoi mixte de fourmis et d'aides divers allant de pucerons à scarabées, chantonnant (ou dans le cas de ces derniers, bourdonnant) sur le chemin un petit Ai no Uta pour se motiver sur les derniers mètres. Et il y a rien à dire, dans ce petit monde, c'est calme. Il faut dire aussi, les alentours de la fourmillière en elle même sont assez bien gardés et donc le nombre de menaces assez limités. Mêmes les oiseaux sont assez rares parait-il en cette période de l'année, donc vraiment, c'était plus une tâche administrative à remplir qu'autre chose, mais c'est après tout ce qu'il a demander aussi ne s'en plaindra-t-il pas.
Or donc, voilà, plus que 50 mêtres à couvrir sur un terrain assez dégagé et ils seront définitivement libérés de leurs obligations, les ouvriers pouvant ainsi prendre le relai ... mais ce que le convoi ne savait pas, c'est que depuis quelques temps, ils étaient suivis ... là, dans les herbes, quelques mêtres plus loin, huit paires d'yeux les surveillaient ...
"Ok, les gars ! ces traîtres de lombrics ont décidé de trahir notre cause une fois de plus et de faire partager leurs matériaux avec les fourmis"
Cette voix chuchotée est celle de Vermine, chef des Vermeilleux, vers de terre connus pour leur aggréssivité, mais aussi pour détester les fourmis dont les cavernes les privent d'espace où manger. Oh, et ils détestent les lombrics aussi qu'ils considèrent comme inférieurs, puisque les vers ont des mains, pas les lombrics, c'est à ça que l'on les reconnait, au passage. Les lois de l'évolution ... En fait, pour être tout à fait honnête, ils n'aiment pas grand monde et ce même monde leur rend bien. Surtout leur chef, Vermine, le plus méchant de la bande. Quand aux septs comparses l'accompagnant, leurs noms en dit tout autant sur leurs particularités : Verseau, l'idiot, spécialiste en natation (ce qui n'est PAS une bonne chose pour un ver), Vermisseau, son demi frêre au sens littéral, celui ci ayant perdu la moitié de son corps après une rencontre avec un oiseau. Vertige, le plus grand mais aussi un trouillard, Versant, qui est toujours sur la mauvaise pente, car selon lui, il n'y a que des jours sans, Verrue, sans domicile fixe ni vrai amis tant il est moche, Verglas, qui est froid avec tout le monde sauf quand il annonce ses intentions à ses victimes et enfin Vercors, le plus gros, originaire des montagnes. Or donc, ces huit vers sans un seul pied trouvant que cette alliance ne rimait à rien, ne souhaitaient qu'une seule chose, faire capoter l'ensemble de l'opération. Pour cela, d'ailleurs, ils sont armés jusqu'aux dents (oui, enfin, on se comprend, hein ...)
Profitant du fait que la petite troupe venait de relâcher son attention en entrant dans la zone découverte, les Vermeilleux lancérent leur offensive ... et leurs grenades à base de bouses chargés de méthane ! Il va sans dire que l'attaque ne laissa pas le temps à la petite troupe de s'organiser et très vite, le gros des ouvriers chargé au transport se dispersa, laissant un petit groupe surpris au milieu du champs de bataille qui était en train de se constituer. Parmi ces quelques personnes retranchés derrière les caisses, Nikoleis qui aurait bien pris ses jambes à son cou, mais qui se retrouve momentanément dans l'impossibilité technique d'agir de la sorte ...
"Ahahahahaha ! Pillez tout ! Montrez à ces fourmis qui dirige !" hurla Vermine, tandis que le reste de son équipe se dispersa pour aller récupérer les caisses, armes bricolés en mains prêtes pour s'occuper des éventuels résistants. Le temps que la fourmillière puisse réagir il sera probablement trop tard, les bandits seront loin ... c'est alors que l'une des caisses ouvertes par l'explosion d'un des projectiles artisanale attira l'attention de l'envoyé de lumière, plus spécifiquement son contenu, qui n'était pas pour lui déplaire ... pendant ce temps là, Verglas et Versant arrivèrent en première ligne et envoyérent une nouvelle bombe vers ceux qui pouvaient encore leur barrer la route. Pour eux, la victoire ne faisait aucun doute ... Jusqu'à ce qu'un gant se lève de derrière une caisse, rattrappant le projectile en vol avant de le renvoyer ! A l'intérieur ? Une queue de lombric ... "Eh les gars ... besoin d'un coup de main ?" s'amusa le longiligne héros tandis qu'il effectua un lancé direct vers les deux comparses qui parurent un peu moins heureux d'être les premiers arrivés. "Je crois que notre destin s'approche ..." répondit fraichement l'un, l'autre ajoutant "Ouais, y'a des jours comme ca ..." avant qu'une explosion non léthale mais néanmoins puissante les mettent vite fait hors d'état de nuire.
Suivant l'exemple du manchot par défaut, la demi douzaine de fourmis commenca à fouiller dans les caisses pour trouver de quoi contrer l'assaut donné sur leur position. Très vite, les projectiles improvisés à base d'outils pleuvèrent, forcant les envahisseurs à une approche plus mesurée, mais ce n'était guère qu'une tentative de gagner du temps. Il n'en fallait que très peu en revanche pour Vermine pour replanifier son approche, séparant le reste de son équipe en trois groupes ! Il semblerait qu'ils sont déterminés à se battre jusqu'à la fin ... et déjà, armé d'un propulseur à boue et d'un lance filet, Verrue et Vercors s'approchaient par la droite, Verseau et Vermisseau par la gauche avec des bombes du même genre que les précédentes tandis que Vermine gardait un oeil sur Vertige, visiblement le maillon faible vu son apparente hésitation.
Cependant, au vu de la disposition des forces, il n'était pas possible de briser aussi facilement l'encerclement. De plus, si d'habitude Nikoleis peut compter sur sa magie spéciale pour l'aider, sans ses équipements il n'est guère capable de grand chose. Une note pour plus tard, adapter ses gadgets pour ses formes futures. Mais le temps de penser à ce détail et voilà un tir de boue dirigé dans sa diréction, le touchant en pleine face, ce qui le fit assez ironiquement finir au sol. Le temps de se remettre debout cependant et voilà que la position du petit groupe de résistants était envahi ! Si les fourmis se défendaient comme elles pouvaient elles aussi n'étaient pas des soldats et déjà, deux avaient maille à partir avec un filet, deux autres étaient tenus en respect par les lanceurs ... dont un se trouvait juste à portée ...
Pas question d'hésiter. D'un coup de pied/poing dans le dos, Vermisseau fut envoyé au tapis sans autre forme de procés ! "Et paf ! C'est ca de prendre des cours de Savate !". Et ce commentaire amusa beaucoup Verseau, qui en rigola. Non, c'était trop beau ... Si ca marchait, ca entrerait au panthéon des idées stupides qui ont quand même marché. Nikoleis attrapa le seul outil dont il aurait besoin ... et le tendit au possible idiot du village. "Qu'est ce que c'est ?" demanda le ver, ce à quoi le lombric répondit : "Accroche toi bien, tu verras !"
... Marteau-piqueur utilise tunnel ! C'est super efficace ! Ben oui, ca a marché ... le pauvre verseau se retrouve à partir au hasard sur l'appareil vrombissant, laissant les deux comparses stupéfait suffisament longtemps pour que les fourmis se rebiffent et renversent la situation avec leurs pourtant imposant opposants, qui après quelques baffes décidèrent de partir sans demander leur restes. Ne restait plus que deux ... ah, non, un et demi, vertige étant aussi en train de fuir mentalement, la main de Vermine autour de la ... gorge ? étant le seul obstacle physique s'opposant à son mouvement. Mais la situation était perdu pour lui aussi, il savait qu'il n'avait pas à tenter une action stupide, surtout que les forces de la fourmillières, alrtés par des fuyards du début de la bataille, arrivaient à grande vitesse. "Vous ne me mettrez jamais la main dessus, fourmidiots !" lachâ-t-il (en même temps que son subalterne), avant de commencer à prendre la fuite. Mais évidement, Nikoleis à horreur de ne pas avoir le mot de la fin et à déjà armé le lance boue laissé par l'un des assaillants ... "Pas dit !" ... chargé avec le gant de tantôt. Et c'est un joli tir qui atterit sur le chef des vers, bien qu'insuffisant pour l'arréter. Et c'est bien dommage, car dans la panique, ils ont tout de même pu partir avec quelques outils et fait des dégâts, même si l'essentiel est sauf.
Enfin, reste plus qu'à faire l'inventaire ... et esperer que cet incident ne cause pas d'ennuis dans le futur ...