[Pardon, j'suis à oualpé et c'est pas très élégant, mais l'avatar devrait arriver... Demain, normalement. EDIT; Voilà ~]
Mer 2 Nov 2011 - 0:00 Présentation de Garami
Identité
- N o m : Inconnu à ce jour
P r é n o m : Garami
S u r n o m : La Marchande d'Armes
 g e : 24 ans
C a m p : Consulat, comme fille d'Uranie
M o n d e d' O r i g i n e : Port Royal
R a c e : Humaine
Descriptions
P h y s i q u e :
C a r a c t è r e :
G r a d e . v i s é :
H i s t o i r e :
- C'est une haute silhouette qui se détache, masse d'abord indéfinissable, se rapprochant lentement, régulièrement. Un coup de vent fait bouger la longue cape brun clair qui arrive jusqu'à hauteur de ses chevilles, et les bords abîmés lui donnerait presque des airs fantômatiques, si elle n'avait pas ce chapeau noir et usé visé sur sa tête, cachant son visage. Ça laisse toujours une drôle d'impression, de ne pas pouvoir distinguer immédiatement son faciès. On ne sait pas à quoir ressemble la personne à qui on s'adresse, on ne peut tenter de lire son visage ou son regard. La seule chose que l'on sait, c'est que la silhouette est féminine. Les épaules restent étroites, et avec les mouvements provoqués par le vent, on peut distinguer les vagues formes rondes d'une poitrine, sous les vêtements.
Une fois plus proche, on s'aperçoit facilement que le pan droit de la cape est ouvert, laissant apparaître le haut sombre - peut-être du cuir - et une sorte de harnachement. Celui d'une arme. Bien que le col de la cape soit un peu haut, et malgré le chapeau, le visage devient visible, mais reste déstabilisant. Si c'est la Mort, alors elle semble bien belle. Le visage manque certes d'expression, mais le regard bleu grisé évoque principalement le calme et la détermination, ce sont les yeux d'une personne qui a cessé d'avoir peur, et qui paraît capable d'un grand-sang froid. Charbonneux, et ornés de longs cils, ils fixent sans ciller, et pas un mot ne sort de cette bouche charnue. C'est un instant de réflexion, le genre où l'on se fait jauger, estimer, comme une sorte de sujet d'observation, pour ne pas dire objet.
Et puis le chapeau tombe, la cape dégage. Alors on comprend que ce qui paraissait plus clair, au loin, c'était de longs, très longs cheveux d'un argent aux reflets à peine bleutés. Ils atteignent même les mollets, et sont laissés libres. Autour de la tête, des mèches plus courtes, quelques une retombant sur les yeux. Son haut est enfin visible, d'un cuir sombre, à manches longues, avec des sortes de brassards blancs ouverts sur les coudes.. Un harnachement de cuir noir servant effectivement à porter une arme à feu lui ceint la taille et les épaules, et deux ceintures au cuir ciselé, avec les étuis d'une large machette et de munitions, entourent ses hanches. Dans cette continuité, elle porte un pantalon d'une teinte plus claire, des bottes à talons, et de hautes guêtres montant à mi-cuisse, avec là aussi des bandages blancs laissant une ouverture aux genoux.
Mais le haut tombe, les armes tombent, et il ne reste qu'un débardeur laissant une vue sur cette silhouette franchement féminine, poitrine opulente et hanches larges. Portant, des cicatrices restent visibles sur les épaules et les bras, on peut à juste titre supposer que ce ne sont pas les seules.
Oui. On aurait bien envie de se dire que si c'est la Mort qui nous fait face, alors elle a une belle gueule.
- Question vis-à-vis du Physique :
Et bien Garami utilise des armes. Ce sera développé dans son histoire, mais étant ancienne marchande d'armes, elle n'a bien entendu pas hésité une seconde à apprendre elle-même à se servir de sa marchandise. Aussi a-t-elle de très bonnes capacités en ce qui concerne les attaques physiques.
Cependant, elle possède aussi une compétence magique grâce à sa machette. Lame usée aux reflets bleutés, elle n'a l'air de rien, mais il est dit d'elle qu'elle peut trancher les démons et même ouvrir la porte des étoiles en faisant le sacrifice d'une vie. Cette machette, en vérité, est une incarnation de l'expression "éradiquer le mal par le mal". ( Link). Elle porte ses coups de la main droite, et utilise son revolver de la main gauche, à titre plus défensif. C'est d'ailleurs ce qu'elle sort en premier.
C a r a c t è r e :
- Question vis-à-vis du caractère :
Indépendante - Calme - Secrète - Juste - Protectrice
- Garami, c'est avant-tout une sacré dose d'indépendance. Seule, elle sait parfaitement se débrouiller, et ça se sent. Toujours à se tenir droite et à regarder droit devant elle, cette grande femme n'est pas de ceux à qui on ordonne impunément. La vie se gagne en bagarrant, et à ce jeu-là, pour elle, les alliances ne mènent à rien, les alliances sont pour les faibles. Non, elle est au-dessus de ça, parce qu'il y a en elle cette force, cet élan. Une sorte de besoin la propulsant vers le haut sans qu'elle ait besoin de personne. Cette puissance psychologique la fait assez facilement passer pour quelqu'un de fort, et sans même qu'elle n'ouvre la bouche, son regard parle pour elle. Détermination, mais aussi du calme, quelque chose qui semble presque froid, on ne sait pas.
Garami, c'est celle qui fait tourner des têtes, à en rendre malade les plus impatients. Par ce froid, en effet, et tout ce secret. Elle parle peu, et son calme même dans une situation difficile peut impressionner, voire énerver. À croire qu'elle ne réagit pas, qu'elle s'en fiche. Qu'elle joue, à se donner l'air gentil lorsqu'on la pense antipathique, pour retomber dans l'inverse dès qu'on prend ses aises avec elle. Pourtant, c'est un moyen pour elle de garder ses distances, et donc de ne pas trop s'impliquer dans la vie des autres. Elle préfère encore surveiller de loin, et intervenir au moment le plus juste, plutôt que de ne pas être impartiale. C'est sa manière de prendre les choses en main et de protéger les autres, que ce soit de ce qui leur arrive que d'eux-même.
Mais lorsqu'il s'agit de sa propre personne, elle tend à refuser toute aide, s'etsimant assez grande et mature pour se débrouiller seule, sachant qu'elle part du principe le plus bête du monde, dans ses relations avec les gens. Peu aussi peu rancunière qu'encline à s'énerver, elle n'accepte cependant pas qu'on vienne lui chercher des crosses pour le plaisir, pire encore si le geste n'est pas assumé par la suite. En effet, forte d'un grand sens de l'honneur et des responsabilités, elle n'arrive pas à concevoir qu'on puisse tenter de fuir en mettant sur le dos des autres ses propres fautes. C'est sans doute la seule chose qu'elle ne pardonne pas, puisqu'elle n'admet pas la couardise, pas plus le manque de respect envers autrui. Dans la même veine, affirmer qu'on avait pas le choix est inadmissible pour elle, puisque notre charmante Garami estime qu'on a toujours le choix, quoiqu'il arrive, et que c'est inutile de vouloir revenir en arrière en pleurnichant.
Avec cette vision du monde à la fois stricte et étonnament tolérante, elle a tendance à avoir une déformation professionnelle, même avec ses plus proches amis. Tout a d'étranges airs de transaction, et jusque dans sa façon de parler, il y a des airs de contrats avec les gens. C'est qu'elle est précautionneuse, et avertit en permanence son entourage, en lui laissant le choix, mais en étant aussi ferme sur les conditions. Là encore, paradoxe notable, puisqu'en même temps, elle n'est pas la plus exigente dans ses négociations. Elle fait ceci toujours dans une optique de protection, que ce soit pour elle ou pour les autres.
Ainsi, on est aisément déstabilisé lorsque ses gestes se font plus gentils, lorsqu'elle accorde des sourires et des regards emplis de sympathie. Et pourtant, Garami reste très maternelle, derrière sa vision des choses pour le moins... Particulière. Elle prend facilement soin des autres, sans le montrer, et arrive à nouer des liens invisibles en devenant attachante. Avec son énergie, elle pousse les autres à avancer, tend facilement une main pour venir en aide, parle très peu mais sait écouter les gens. Parce qu'au fond, Garami, c'est quelqu'un de fondamentalement gentil.
G r a d e . v i s é :
- Je laisse au staff le choix du grade le plus approprié, en fonction du personnage et de ses compétences.
H i s t o i r e :
Je crois que lorsque je l'ai rencontré, je devais bien être entrain de vivre le pire jour de ma vie. J'étais à terre, et j'ai vu arriver au loin un attelage entièrement noir. Sans que je sache comment, elle s'est tenue subitement devant moi. Avec la lumière trop blanche, trop forte, sa grande ombre et ce regard perçant, je me suis dit que si c'était la Mort, alors elle était bien belle.
Ce jour là, Garami revenait d'une transaction, et elle conduisait tranquillement son attelage, sans ciller sous la chaleur. Elle avait passé une partie de la nuit éveillée à négocier avec tout un groupe de pirates fermement décidés à l'entourlouper. Pas de chance, ils s'étaient adressés à la mauvaise personne. Ça aurait sûrement marché avec quelqu'un d'autre, mais pas avec elle, la meilleure marchande d'armes du coin. Son titre, elle le méritait pour diverses raisons. Elle connaissait bien sa marchandise et savait donner la bonne arme au bon client, préférant un choix juste et un prix plus bas à un mauvais conseil pour de l'argent. Ensuite, elle avait appris elle-même à manier sa marchandise, toujours, et il aurait été assez fou de songer à s'attaquer à elle pour lui voler ce qu'elle transportait, autant que son argent. Enfin, elle ne se laissait jamais faire, et même lorsqu'elle en donnait l'impression, c'était pour mieux piéger le client malhonnête. Parce que dans ce monde-ci, il y avait cette chose qui était resté intact chez elle. Cette honnêteté, couplée à une intelligence rusée.
Ce jour-là, donc, Garami s'était arrêtée, stoppée par une présence peu désirable allongée en plein milieu du chemin. Un gamin, sans doute aux alentours de douze ans, gisait là. Il n'y avait aucun mouvement autour de lui, si ce n'est des traces de bataille. Probablement une attaque de Sans-Coeurs, dont le petit brun avait réussi à échapper. Il n'avait pas vraiment l'air en état pour ça, et pourtant elle fit quand même sa proposition, en se tenant devant lui, une gourde à la main. Laissant un peu d'eau fraîche couler dans sa paume, elle la jeta sous le nez du gosse, le fixant d'un air calme presque froid.
- Tu peux choisir de partir tranquillement... Ou bien de te bagarrer pour rester en enfer. À toi de voir si tu désires boire cette eau ou non...
Une main, dont le creux avait l'air d'avoir été récemment marqué au fer rouge, se tendit dans l'air, avant de retomber mollement, dans un bruit sec, en soulevant un très léger nuage de poussière. Sans un mot, Garami ramassa l'enfant évanoui, et l'emmena dans un coin abrité pour l'allonger et le débarbouiller un peu.
Elle observait le gamin, couché et recouvert d'une couverture, en buvant tranquillement, appuyée sur une des grandes roues de son attelage, et son chapeau lui recouvrant les yeux. Il s'appellait Teddy, sa mère avait cousu son nom sur son pull. Et puisqu'on parlait d'elle, la jeune femme avait eu le temps de faire des recherches rapides, pour découvrir qu'il n'avait désormais plus de famille. Elle avait prit la décision de le garder avec elle, comme un jeune assistant, et avait prévu de fixer le contrat à son réveil, qui ne tarda pas.
Les questions fusèrent, alors que Teddy avait l'air tout surpris d'être encore en vie, de ne pas avoir été emporté dans l'Autre Monde par la jeune femme. Faisant fit des conventions, Garami posa de but en blanc le contrat, en lui expliquant qu'il viendrait désormais faire les ventes avec elle, qu'elle lui apprendrait à conduire l'attelage, à entretenir les armes, et même à s'en servir. Mais que ceci avait un prix, et que si il n'avait rien d'équivalent à ce qu'elle lui proposait, alors elle retiendrait le tout sur la paye qu'elle prévoyait de lui donner. Négocation complète.
Je crois que je n'ai jamais su pourquoi elle avait décidé de me prendre avec elle. De toute manière, cette fichue Garami, je ne savais jamais trop à quoi m'en tenir avec elle. Lorsque je commençais à la trouver gentille, elle devenait sèche, voire même carrément méchante. Et quand je la trouvais horrible, elle arrivait toujours pour me tendre une main, celle qui me sortirait d'affaire. Oui, j'ai toujours eu un peu de mal à la suivre, mais j'ai toujours été intimement convaincu que c'était une personne bien. Malgré son travail, malgré tout ce qu'elle pouvait faire, c'était quelqu'un de bien, de courageux, une personne sincère. Pourtant, elle a toujours gardé ses pensées pour elle, et je n'ai jamais su quelle avait été sa vie, ce qui l'avait amené à faire tout ça.
Garami n'avait jamais rien eu à dire sur sa vie. Elle s'était retrouvée dans le commerce d'armes tôt, préparée à reprendre le travail de son père. Il n'y avait pas grand chose à dire à ce sujet, et quand bien même, ça ne regardait personne d'autre qu'elle. Elle n'avait jamais désiré mêler des gens à ses histoires personnelles, toujours prête à tout asumer seule sans embarquer inutilement les autres.
Teddy ne savait pas trop comment se comporter avec elle, mais c'était un brave gosse, du genre vraiment solide, pour son âge. Que ce soit d'un point de vue physique ou psychologique, il se montrait résistant et avait même d'excellentes réactions dans des moments où beaucoup de son âge auraient paniqué. Garami aimait bien ça, même si elle n'en faisait pas part à son jeune assistant. Et puis quand il se fâchait contre elle, il avait parfois raison. L'exemple parfait était cette fois où, au cours d'un business dans une zone réservée interdite aux marchands d'armes, elle l'avait revendu comme esclave le tant de passer, et le laissant se débrouiller seul pour la rejoindre dans la zone voulue. Sans rien lui dire, histoire de le pousser à s'en sortir sans compter sur elle, ce qu'il réussit haut la main. C'était une idée tordue et carrément gonflée, mais après cette affaire, Garami lui donna son arme préférée, cette machette étrange, qu'il n'avait jamais vu en cours d'utilisation, puisque son employeur y allait avant tout à l'arme à feu, et s'en sortait très bien comme ça.
Si il était capable de se débrouiller sans armes, sans elle, seulement avec ses chaînes, alors il méritait bien qu'on lui apprenne le maniement des armes, puisqu'il commençait déjà à les connaitre grace au travail de maintenance qui lui était demandé. C'était vraiment un drôle de gamin, qui avait l'air naif au premier abord, mais qui apprenait vite et comprenait plutôt facilement ce qu'on attendait de lui, même si ça avait l'air d'être à l'instinct.
Je me souviens aussi, de ce soir où subitement, elle avait décidé de me couper un peu les cheveux. Je crois que ça a été le moment le plus étrange de ma vie, tellement je ne me serais jamais attendu à une telle réaction de sa part. Pourtant, son geste éveilla en moi de vieux souvenirs. Celui de ma mère, qui me coupait aussi les cheveux devant la cheminée, en se moquant doucement de mon éternelle tignasse, tas d'épis noirs qui avaient l'air impossible à coiffer, peu importe la force et la volonté qu'on y mettait. Oui, c'était la même impression de douceur. En y repensant, c'est vrai que je n'ai jamais manqué de rien, avec Garami, même si on ne possédait pas grand chose. Au fond, peut-être était-ce mieux ainsi.
Garami avait en effet, un soir, sorti une serviette, un peigne et une paire de ciseaux, déclarant entre le fromage et le dessert que Teddy avait besoin d'une bonne coupe de cheveux. Sans lui laisser le choix, elle alla lui laver sa tignasse, et l'obligea à s'installer devant elle pour lui rafraîchir tout ça.
- Cesse donc d'être tout contracté comme ça, je ne peux pas te couper correctement les cheveux dans ces conditions.
Sans un sourire, son visage ne révélant aucune expression, elle fit la coupe rapidement, de façon tout à fait correcte et propre. Aucun mot de plus n'avait été ajouté, si ce n'est le "terminé" de fin, alors qu'elle dénouait la serviette pour aller la secouer plus loin. Teddy alla voir le résulta, et s'exclama subitement, annonçant que si elle apprenait à discuter avec les gens, elle ferait une très bonne coiffeuse. Le dos tourné, un "dis pas de bêtises" fut lancé alors qu'elle sentit ses joues s'empourprer de gêne. Pour ne plus y penser, elle lui ordonna de remettre un peu de bois dans le feu et de faire chauffer de l'eau, le temps qu'elle prépare un peu ce qu'ils allaient manger.
Plus tard dans la nuit, elle était restée éveillée, à profiter du calme environnant. Elle n'avait jamais rien eu contre un peu de solitude, mais n'aimait pas être seule en permanence. Aussi, la compagnie de Teddy avait mis un peu d'animation dans sa vie, avec ses maladresses, toute son expressivité. Il n'avait même pas peur de l'engueuler et de râler, alors même qu'il se faisait rabrouer calmement en retour. Ils s'étaient attachés peu à peu l'un à l'autre. Son regard tomba sur la machette. Lorsqu'ils étaient repassés rapidement en ville, son père avait éclaté de rire en apprenant qu'elle avait donné son arme favorite à un gamin de douze ans. Elle ne lui avait jamais parlé de toutes les compétences de cette lame. Il n'avait pas à le savoir, c'était encore trop tôt pour lui.
Garami m'avait expliqué que son métier n'avait pas que des mauvais côtés. Elle contribuait à la mort des gens, mais en fournissant pirates et mercenaires, elle découvrait des histoires, des gens, des mondes différents du nôtre. Elle était curieuse, au fond, et je suis sûr qu'elle aurait aimé voyager plus loin, toujours plus loin. Et puis elle m'avait aussi expliqué...
La jeune femme avait comprit que ce qu'elle prenait pour des étoiles, c'était une multitude d'autres mondes. Alors la nuit, elle ne dormait pas et se laissait hypnotiser par ce ciel immense qui enveloppait le monde. Le genre de vision qui imposait le respect et le recueillement. Le genre de vision qui vous change les idées, en cette année sombre et étrange, cette impression de flottement tendu présent lorsqu'une guerre menace. C'était l'année noire, celle de la défense permanente et de la crainte. Son sombre commerce se faisait florissant, avec cette peur ambiante qui arrivait à lui foutre la boule au ventre. À elle, Garami, celle qui a cessé d'avoir peur. Sans doute l'effet de groupe, de ressentir les sentiments des autres, elle-même finissait par avoir la même réaction. C'était très désagréable. Aussi racontait-elle quelques histoires à Teddy, pour l'en protéger un peu, parce qu'il était encore trop jeune pour être mêlé à ça.
Au contact des clients, elle savait ce qu'il se passait. Elle sut que la Lumière avait perdu son représentant, que Riku avait réussi à retrouver la Lumière, et que Yen Sid avait reprit les rênes du mouvement, à son soulagement personnel. Mais avec les actions effectuées, un engrenage sembla se remettre en route, pour faire repartir la Machine de la Guerre. Mondes détruits et insurrections, trahisons et rejets. Garami continuait son travail sans rien dire, mais n'en pensait pas moins. Plutôt que d'agir pour tous, elle commençait à se demander si elle ne devait pas choisir un camp. Si elle avait vraiment fait les bons choix. Le doute commença à la prendre à la gorge, se faisant menaçant et insidieux. Comme un serpent caché, prêt à attaquer. Comme une araignée qui attendait son repas dans un coin de sa toile.
Garami était perturbée par quelque chose dont elle refusait de parler. Je me doutais bien qu'elle cherchait à me protéger, mais je me rendais quand même compte des évènements qui se produisaient. Je n'arrivais pas à rester calme, au fond. Quelque chose venait mettre des coups de pieds dans mes entrailles, m'empêchait même de dormir correctement. C'était la Peur. Je crois que c'est ça, qui m'a mené où je suis actuellement, alors même que Garami était fermement décidée à me protéger. Je me demande... Si elle pourra se pardonner. Alors même que ce n'est pas sa faute...
Sa machette gisait là, seule. Garami était choquée, et c'était sans doute la première fois et dernière fois que Teddy avait vu une telle expression sur son visage. Il avait disparu, son coeur s'était perdu. Et elle, elle connaissait le poids que ça impliquait, le poids du sacrifice. Avec cette lame usée, aux reflets bleutés, qui avait l'air de la narguer.
- Le sacrifice d'une vie, hein...? Je suppose... Que le contrat est annulé.
Serrant les dents, elle se pencha pour ramasser l'arme, et fendit l'air d'un geste sec, tout en retrouvant son air composé et calme usuel. Pourtant, l'espace d'un instant, elle n'avait su que faire, et ce sentiment insupportable d'incapacité l'avait prit férocement à la gorge. Elle ne savait pas ce qui s'était produit, n'arrivait pas à comprendre. Et elle l'avait vu, cette chose.On l'avait prévenu, mais elle n'avait rien tenté parce qu'elle n'y voyait aucun intérêt. Alors elle n'aurait jamais pensé que ça puisse exister, que ce soit une réalité. La Porte des Étoiles, cette ouverture sur le monde permettant un accès à la Connaissance. Cet oeil béant, sombre, qui lui avait coupé le souffle. Cette chose qui avait semblé l'observer et l'aspirer, juste avant de se refermer brutalement.
Il était temps de jeter son commerce dans les flammes, et de s'engager sur une nouvelle voie. Elle savait enfin ce qui la travaillait. C'était le poids de la culpabilité, celui de contribuer à l'assassinat et à la guerre. Elle n'en voulait plus. Elle désirait seulement que les gens sachent un peu plus, et découvrent à quel point le monde peut être beau. Sans jamais rien dire, elle l'avait toujours pensé. Mais cette fois-ci, elle avait l'intention de s'exprimer un peu plus, et même si il fallait se battre pour ça, elle était prête. Elle était même prête à combattre ses propres idées, pour aller plus loin. Quoiqu'il en soit, ayant eu vent des différents groupes et de leur localisation grâce à ses clients, elle su où se diriger pour aller trouver le Consulat. Car ce qu'elle avait comprit d'entrée, c'était que sans connaissances, les combats continueraient, et elle s'était enfin décidée à accepter son ras-le-bol personnel. Et comme une étrange punition, l'appellation qu'on lui donnait lorsqu'on ne connaissait pas son nom resta en surnom, que le poids de ses choix passés reste sur sa conscience. Pour qu'elle n'oublie pas, et qu'elle continue de se battre pour avancer.
Les Questions
Q u e s t i o n s :
1) Votre personnage est-il capable d’aimer, d’avoir une relation ?
Bien sûr, elle est peut-être dure à cerner, mais ce genre de chose ne la rebute pas.
2) Si l’esprit de votre personnage s’incarnait en un animal mythologique ou chimérique ou réel (nuances acceptées). Que serait-il ?
Au risque de passer pour une d4rk kikoo, un loup. Elle a l'air assez solitaire comme ça, mais elle a quand même sa meute, et elle se montre bien plus protectrice qu'il n'y paraît quand il s'agit de défendre les siens. En gros, y a facilement des préjugés à son sujet, mais qui ne sont pas vraiment justifiés.
Sinon, elle aurait pu être un ours. /PAN
3) Qu’en est-il de la fidélité et de l’esprit de camaraderie de votre personnage ?
Elle est dure et a la fâcheuse tendance à brouiller les pistes, mais c'est une personne bien, le genre qui ne laissera jamais tomber ses camarades. Elle est plutôt protectrice, mine de rien, et peut parfois se montrer maternelle. "Dans des instants de faiblesse", va-t-on dire.
4) En vue de votre race, quand pouvez-vous dire que votre personnage a forgé une amitié. Citez quelques unes de vos relations amicales.
Eh bien, avec son ancien travail, elle a forgé quelques liens avec ses clients les plus réguliers. Aussi, elle se fiche de savoir qu'on l'aime ou non. Elle part du simple principe qu'elle n'embête personne, et que tout se passera bien à partir du moment où on ira pas lui chercher des crosses. [Mais étant un "importé", je préfère vraiment voir ça plus précisément au fil des rps.]
5) Quelle est la devise de votre personnage ? S'il y en a plusieurs, donnez les toutes.
"On a toujours le choix, alors assume les tiens."
6) Vis à vis de votre façon d'écrire, quels sont vos points fort et points faibles?
J'ai tendance à prendre un peu de temps pour répondre, mais ça ne signifie pas que j'oublie mes rps en cours. Aussi, il ne faut pas s'attendre à des pavés avec moi. Je suis plus à l'aise sur des textes pas trop longs (pas 3 pages Word, quoi), et je m'applique pour qu'ils soient percutants, vivants. Aussi, je suis une habituée de l'auto-modération en rp, alors même avec un perso à tendance GB, j'aime bien me montrer sadique.
7) Pourquoi incarner ce personnage ?
Non sérieusement, j'ai toujours eu une petite préférence pour les persos à tendance tsundere en fait, et. C'est Garami quoi, limite j'ai envie de vous suggérer de lire The Arms Peddler, pour que vous aussi vous compreniez toute l'awesomeness d'un tel personnage. : D