Après moult recherche sur les cotes de cette ile maudite, Oakley et le vieux capitaine retrouvèrent quelques matelots épargné par les démons de la mer. Maigre joie si l’on devait comparer au nombre d’homme qu’il y avait sur le bateau, il y a quelques heures. Ils étaient maintenant six, sans navire de retour, cloué sur une ile qui se dit infestée de monstre. De vous à moi, la cote était dégagée, c’est à peine si il y avait des crabes sur la plage. Le petit groupe s’était tourné vers la jungle, à défaut de trouver un bâtiment échoué… Au loin, bien au dessus de la couche verte qui recouvrait l’île, une montagne pointue, en forme de cône même, menaçait les aventuriers de par le cercle de nuage surnaturel qui tournait autour de sa pointe. Si il y avait bien un endroit où se foutu joyaux pouvait être, c’était là. Et qui dit joyaux, dit aussi le fameux navire de Vincent l’Ambitieux, ce connard qui est à la base de cette légende et qui a donc entrainé Oakley là où elle est. Déjà bien des hommes sont morts à cause de lui et à sa place, je n’en serais pas fière.
Je vous épargne les passages ennuyeux, comme les premiers pas dans la jungle sans âme qui vive, ou encore l’ascension d’un plateau non loin de la cote. C’est sur ce plateau que l’itinéraire fut tracé. Une rivière semblait faire son petit bonhomme de chemin vers leur objectif. Et, ô grand miracle, il y avait des débris sur le bord de l’eau. Un bateau s’est fracassé là, on pouvait encore distinguer la proue plantée dans la roche. En soit, c’était un mystère. Comment un bateau a atterrit ici ? Finalement, on finit par se dire que l’eau montait jusqu’ici aux temps anciens. Ils prirent les barques de l’épave et les mirent à l’eau, en route pour l’aventure. Oakley monta avec le vieux capitaine et un gars à la peau noir et à l’allure imposante, tandis que l’autre barque hébergeait un mec qui avait la peau sur les os, un pur pirate armé d’un cache œil et un gars plus musclé que les autres. Le ruisseau était calme et même dans la nuit naissante, le danger tardait à se faire sentir. Eclairé par leurs torches, ils descendaient tranquillement la rivière qui commençait à s’enfoncer dans la montagne. Ils finirent au fond de la crevasse, entouré par deux parois rocheuses qui délimitait l’eau. Et durant la balade, les plus pessimistes ne purent s’empêcher de faire part de leurs inquiétudes à l’assemblée.
Vous y croyez, vous, au monstre ? Demanda le maigrichon tout tremblant dans la barque d’à coté.
C’est pas la question, petit, répondit le vieux capitaine qui s’accrochait à sa pipe. La question, c’est plus « est-ce que notre balade continuera tranquillement ou non ?» …
Pas le choix. Nous devoir continuer, ajouta le géant noir.
De toute façon, le premier qui nous fait chier, on le fait sauter ! Affirma le pirate au large sourire en agitant la seule bombe qu’il a su conserver du naufrage.
Cette dernière remarque décrocha un léger sourire à Oakley qui tenait la torche. Il pensait décidément comme elle, celui-là. Et entre temps, parlons d’autre chose, la mercenaire se fit la promesse de tous les sortir de là. Après tout, c’était de sa faute aussi. Le fait de voir ce pauvre gosse, noyer, échouer sur la plage, tout en sachant que c’était elle qui l’avait embarqué dans cette galère… Si c’était l’un des gosses de Port Royal ? Si c’était l’un des gosses qu’elle protégeait, qui traine toujours prés du bar. Cela aurait pu. Cette vision la faisait réfléchir. Il fallait qu’elle apprenne à être plus responsable. Ou non, pas vraiment responsable mais juste… de faire plus attention aux autres. Dans les termes d’un contrat, elle s’en ficherait complètement. Tuer quelqu’un ? C’est le boulot habituel. Là, elle avait provoqué un génocide sans réel raison. Elle est mercenaire, mais elle ne veux pas forcément être classée chez les méchants …
Pour garder l’esprit, le beau petit monde continuait à parler, tous sauf la cowgirl qui n’y avait pas le cœur. Parler, entendre des voix connues, c’était presque rassurant dans ce noir. La lueur des torches réchauffait un peu son cœur et l’empêchait de tomber dans la peur. Ça lui rappelait même les soirées au bar, au feu de la cheminée. Elle aurait même pu se sentir bien si elle ne savait pas que des monstres rodaient. Et en parlant de monstre, le cours d’eau s’engouffrait dans une espèce de grotte. Lentement mais surement, le ciel plein d’étoile fuyait le petit groupe pour être remplacé par le plafond obscur de la grotte. Tout le monde se tut dans les barques. On ne voyait plus rien à 3 mètre, les torches n’éclairaient plus que l’eau autour des deux malheureuses embarcations. Des petits bruits se laissaient entendre et ce n’était certainement pas l’eau… Comme des petits crie aigue, à intervalle régulier, de quoi perturber les matelots sans pour autant inquiéter la dur à cuir. D’ailleurs, le capitaine demanda à Oakley d’éclairer un peu plus, sachant qu’avec sa magie, un innocent brasier lancé en l’air suffirait à voir ce qui s’y cache. Elle soupira en s’exécutant, si cela pouvait les rassurer … Elle fit apparaitre une boule de feu dans sa main libre et la lança mollement vers le haut. Et en haut, accroché au plafond de la grotte … Ce n’était rien d’autre que des chauves-souris qui se mirent à crier et à voler dans tout les sens. Oakley regarda le spectacle discrètement alors que les autres commencèrent à panique et à crier. Comme si les chauves-souris aller les dévorer toute crue.
Arrêtez de déconner, les mecs ! Vous avez déjà vu des chauves-souris tuer un homme, vous ?! Si oui …
Et elle n’eut même pas le temps de finir sa phrase qu’elle se reçu quelque chose dans la figure. Elle lâcha sa torche pour se laisser tomber sur papi qui était juste derrière elle. Une de ses vermine volante venait de se loger dans son cou et mordait jusqu’au sang. Comme quoi, quand on dit que les vampires n’existent pas, aller donc lui demander à lui ! Quand elle sentit la morsure, elle prit la sale bête dans une main, ayant dur pour la décrocher de son cou avant de la claquer sur le bord de la barque et de la jeter dans l’eau. Tout d’un coup, elle était bien plus alerte. Une chauve-souris, même vampire, ne fait pas ça d’habitude. Les êtres humains, ce n’est pas dans son régime alimentaire ! Bien vite, le nuage de vampire descendit sur les deux bateaux, virevoltant et s’immisçant entre les moussaillons qui se débâtaient pour ne pas finir écorché vif. A chaque passage de bestiole, Oakley se découvrait une nouvelle douleur n’importe où sur le corps et se découvrait une nouvelle colère naissante. Elle avait déjà terrassé des géants, elle n’allait pas se laisser faire par des trucs de 30 cm ! Elle dégaina ses deux pistolets qu’elle avait attachés à ses bottes et commença à tirer dans le tas, insufflant toujours le feu à ses coups. Les petits monstres commencèrent à tomber comme des mouches, soit par les balles, soit par l’onde enflammée que dégageaient les projectiles. Et bien vite elles comprirent qui était le boss ici car elles se volatilisèrent tous. Où, on ne sait pas, il faisait noir … Mais très vite, un autre crie retentit, bien plus fort, strident que les autres. En eux, l’équipage priait pour bientôt atteindre la sortie de la grotte qui était déjà en vue. Mais comme un hasard, foutu hasard, ce ne fut pas le vieux capitaine, le froussard ou qui que se soit d’autre qui fut jeter hors de sa barque. Juste Oakley, comme d’habitude. Mais elle ne tomba pas dans l’eau, au contraire, on aurait dit qu’elle avait décollé sans atterrir. Un autre crie se fit entendre et presque immédiatement après, elle sortit de la grotte pour découvrir qu’un chiroptère géant l’avait emporté avec elle.
La bête s’envola haut dans le ciel, et le sol commençait à être bien trop loin des pieds de la mercenaire … En bas, elle voyait les deux barques de ses congénères continuer leurs route. Ils ne savaient sans doute pas ce qui lui était arrivé. Et cette bête, elle lui voulait quoi ? Directe dans le nid pour donner à bouffer aux gosses ? Ha non, c’est les oiseaux qui faisaient ça. Mais vaut mieux ne pas attendre la suite pour le savoir. Elle était tenue par un seul bras, fermement, dans le style « si tu tombe, c’est que le bras est coupé » ou encore « au final, ton bras sera réduit à l’état de purée »… En très peu de temps, elle avait déjà dépassé cette espèce de montagne rocheuse qui abritait le cours d’eau et la jungle repointait le bout de son nez. De son bras libre, Oakley agit et rangea son flingue pour prendre l’arbalète qu’elle avait encore de l’attaque des squelettes pirates. Avec ça, pan dans l’cul et Boum, flèche explosif, nous voila. Pour ce qui est de l’atterrissage, ça sera plus laborieux mais pas vraiment le choix …
Elle tira dans la cuisse du bestiaux et la flèche se planta profondément, lui arrachant un cri de douleur et, par miracle, la fit lâcher. Et le paquet n’eu même pas le temps d’atteindre le sol que le feux d’artifice fit une belle rouge dans le ciel, juste assez pour que les pirates la voix et viennent chercher son cadavre 10 pieds sous terre. Elle se laissa donc tomber, le sol arrivant bien trop vite à son gout. Elle déploya les bras et les jambes pour essayer de se ralentir et eu l’idée brillante, ou juste le réflexe, de viser un grand palmier ou une connerie du genre. Elle essaya de se ralentir en butant contre les grandes feuilles rigides de la chose, en arrachant deux trois au passage avant de tomber lourdement sur le sol, tel un majestueux sac à patate qui aurait pu s’éclater en bas …
Lorsqu’elle ouvrit les yeux, elle était accablée par blessure passé. Accablée ? Nan nan nan, elle était salement amochée ouai ! Y a pas de un peu, du bobo, nan, elle venait de se manger le sol en tombant de X métre de haut quand même. Elle s’assit, contre un arbre, et admirait ses blessures de guerre. Une de ses entailles dans le dos c’était re-ouverte, elle avait du sang un peu partout à cause des chauves-souris, le bras lacérer par la maman du lot. Si encore, c’était que les chauves-souris, mais non ! Fallait qu’elle sente son dos transpercer à nouveau par des couteaux !
Sérieux, je peux pas le croire ça … Des pirates fantômes, la grande faucheuse, des vampires, mama dracula, puis quoi encore ? Des taupes carnivores et des chenilles géantes ? Le prochain connard qui me fait chier …
Et tout en ralant, elle essaya de ses soigner. Elle cautérisa ses petite plaie avec une flamme au bout de son doigt, non pas sans un soupire de picotement à chaque fois, essaya de refermer sa plaie avec « soin », sans grand succès … Et au finale, elle se releva, une feuille de palmier en bandage sur son bras (et oui, quand on est dans la jungle…).
Elle devait retrouver les autres, et le seul endroit où ils pourraient se rejoindre, c’est bien à la montagne maudite de Vincent ! Elle ne pensa pas tout de suite à attendre que ses potes viennent la chercher. Eux, connaissent sa position.
Elle écarta quelques buissons pour continuer sa route et vit, un peu plus loin entre les lianes et autre feuillage, un mec qui passait par là. Il faisait comme elle, il se frayait un chemin … Sauf que c’était pas n’importe quel mec, et en plus, il venait vers elle. Quand il apperçu la mercenaire, elle eut la certitude, par son visage, que c’était lui.
Toi … Toi ?! Qu’est-ce que … Qu’est-ce que tu fou ici ?!
Et comme un réflexe, et aussi vis-à-vis de ce qu’elle avait dit juste avant par rapport au connard, elle reprit son gun et le rechargea, au cas où se serait une connerie d’hallucination provoquer par on ne sait quel magicien (après tout, vu l’ile, ça se peut encore !).
Je te croyais mort … Nan, tu Devrais être mort.
Mar 27 Sep 2011 - 17:00Je vous épargne les passages ennuyeux, comme les premiers pas dans la jungle sans âme qui vive, ou encore l’ascension d’un plateau non loin de la cote. C’est sur ce plateau que l’itinéraire fut tracé. Une rivière semblait faire son petit bonhomme de chemin vers leur objectif. Et, ô grand miracle, il y avait des débris sur le bord de l’eau. Un bateau s’est fracassé là, on pouvait encore distinguer la proue plantée dans la roche. En soit, c’était un mystère. Comment un bateau a atterrit ici ? Finalement, on finit par se dire que l’eau montait jusqu’ici aux temps anciens. Ils prirent les barques de l’épave et les mirent à l’eau, en route pour l’aventure. Oakley monta avec le vieux capitaine et un gars à la peau noir et à l’allure imposante, tandis que l’autre barque hébergeait un mec qui avait la peau sur les os, un pur pirate armé d’un cache œil et un gars plus musclé que les autres. Le ruisseau était calme et même dans la nuit naissante, le danger tardait à se faire sentir. Eclairé par leurs torches, ils descendaient tranquillement la rivière qui commençait à s’enfoncer dans la montagne. Ils finirent au fond de la crevasse, entouré par deux parois rocheuses qui délimitait l’eau. Et durant la balade, les plus pessimistes ne purent s’empêcher de faire part de leurs inquiétudes à l’assemblée.
Vous y croyez, vous, au monstre ? Demanda le maigrichon tout tremblant dans la barque d’à coté.
C’est pas la question, petit, répondit le vieux capitaine qui s’accrochait à sa pipe. La question, c’est plus « est-ce que notre balade continuera tranquillement ou non ?» …
Pas le choix. Nous devoir continuer, ajouta le géant noir.
De toute façon, le premier qui nous fait chier, on le fait sauter ! Affirma le pirate au large sourire en agitant la seule bombe qu’il a su conserver du naufrage.
Cette dernière remarque décrocha un léger sourire à Oakley qui tenait la torche. Il pensait décidément comme elle, celui-là. Et entre temps, parlons d’autre chose, la mercenaire se fit la promesse de tous les sortir de là. Après tout, c’était de sa faute aussi. Le fait de voir ce pauvre gosse, noyer, échouer sur la plage, tout en sachant que c’était elle qui l’avait embarqué dans cette galère… Si c’était l’un des gosses de Port Royal ? Si c’était l’un des gosses qu’elle protégeait, qui traine toujours prés du bar. Cela aurait pu. Cette vision la faisait réfléchir. Il fallait qu’elle apprenne à être plus responsable. Ou non, pas vraiment responsable mais juste… de faire plus attention aux autres. Dans les termes d’un contrat, elle s’en ficherait complètement. Tuer quelqu’un ? C’est le boulot habituel. Là, elle avait provoqué un génocide sans réel raison. Elle est mercenaire, mais elle ne veux pas forcément être classée chez les méchants …
Pour garder l’esprit, le beau petit monde continuait à parler, tous sauf la cowgirl qui n’y avait pas le cœur. Parler, entendre des voix connues, c’était presque rassurant dans ce noir. La lueur des torches réchauffait un peu son cœur et l’empêchait de tomber dans la peur. Ça lui rappelait même les soirées au bar, au feu de la cheminée. Elle aurait même pu se sentir bien si elle ne savait pas que des monstres rodaient. Et en parlant de monstre, le cours d’eau s’engouffrait dans une espèce de grotte. Lentement mais surement, le ciel plein d’étoile fuyait le petit groupe pour être remplacé par le plafond obscur de la grotte. Tout le monde se tut dans les barques. On ne voyait plus rien à 3 mètre, les torches n’éclairaient plus que l’eau autour des deux malheureuses embarcations. Des petits bruits se laissaient entendre et ce n’était certainement pas l’eau… Comme des petits crie aigue, à intervalle régulier, de quoi perturber les matelots sans pour autant inquiéter la dur à cuir. D’ailleurs, le capitaine demanda à Oakley d’éclairer un peu plus, sachant qu’avec sa magie, un innocent brasier lancé en l’air suffirait à voir ce qui s’y cache. Elle soupira en s’exécutant, si cela pouvait les rassurer … Elle fit apparaitre une boule de feu dans sa main libre et la lança mollement vers le haut. Et en haut, accroché au plafond de la grotte … Ce n’était rien d’autre que des chauves-souris qui se mirent à crier et à voler dans tout les sens. Oakley regarda le spectacle discrètement alors que les autres commencèrent à panique et à crier. Comme si les chauves-souris aller les dévorer toute crue.
Arrêtez de déconner, les mecs ! Vous avez déjà vu des chauves-souris tuer un homme, vous ?! Si oui …
Et elle n’eut même pas le temps de finir sa phrase qu’elle se reçu quelque chose dans la figure. Elle lâcha sa torche pour se laisser tomber sur papi qui était juste derrière elle. Une de ses vermine volante venait de se loger dans son cou et mordait jusqu’au sang. Comme quoi, quand on dit que les vampires n’existent pas, aller donc lui demander à lui ! Quand elle sentit la morsure, elle prit la sale bête dans une main, ayant dur pour la décrocher de son cou avant de la claquer sur le bord de la barque et de la jeter dans l’eau. Tout d’un coup, elle était bien plus alerte. Une chauve-souris, même vampire, ne fait pas ça d’habitude. Les êtres humains, ce n’est pas dans son régime alimentaire ! Bien vite, le nuage de vampire descendit sur les deux bateaux, virevoltant et s’immisçant entre les moussaillons qui se débâtaient pour ne pas finir écorché vif. A chaque passage de bestiole, Oakley se découvrait une nouvelle douleur n’importe où sur le corps et se découvrait une nouvelle colère naissante. Elle avait déjà terrassé des géants, elle n’allait pas se laisser faire par des trucs de 30 cm ! Elle dégaina ses deux pistolets qu’elle avait attachés à ses bottes et commença à tirer dans le tas, insufflant toujours le feu à ses coups. Les petits monstres commencèrent à tomber comme des mouches, soit par les balles, soit par l’onde enflammée que dégageaient les projectiles. Et bien vite elles comprirent qui était le boss ici car elles se volatilisèrent tous. Où, on ne sait pas, il faisait noir … Mais très vite, un autre crie retentit, bien plus fort, strident que les autres. En eux, l’équipage priait pour bientôt atteindre la sortie de la grotte qui était déjà en vue. Mais comme un hasard, foutu hasard, ce ne fut pas le vieux capitaine, le froussard ou qui que se soit d’autre qui fut jeter hors de sa barque. Juste Oakley, comme d’habitude. Mais elle ne tomba pas dans l’eau, au contraire, on aurait dit qu’elle avait décollé sans atterrir. Un autre crie se fit entendre et presque immédiatement après, elle sortit de la grotte pour découvrir qu’un chiroptère géant l’avait emporté avec elle.
La bête s’envola haut dans le ciel, et le sol commençait à être bien trop loin des pieds de la mercenaire … En bas, elle voyait les deux barques de ses congénères continuer leurs route. Ils ne savaient sans doute pas ce qui lui était arrivé. Et cette bête, elle lui voulait quoi ? Directe dans le nid pour donner à bouffer aux gosses ? Ha non, c’est les oiseaux qui faisaient ça. Mais vaut mieux ne pas attendre la suite pour le savoir. Elle était tenue par un seul bras, fermement, dans le style « si tu tombe, c’est que le bras est coupé » ou encore « au final, ton bras sera réduit à l’état de purée »… En très peu de temps, elle avait déjà dépassé cette espèce de montagne rocheuse qui abritait le cours d’eau et la jungle repointait le bout de son nez. De son bras libre, Oakley agit et rangea son flingue pour prendre l’arbalète qu’elle avait encore de l’attaque des squelettes pirates. Avec ça, pan dans l’cul et Boum, flèche explosif, nous voila. Pour ce qui est de l’atterrissage, ça sera plus laborieux mais pas vraiment le choix …
Elle tira dans la cuisse du bestiaux et la flèche se planta profondément, lui arrachant un cri de douleur et, par miracle, la fit lâcher. Et le paquet n’eu même pas le temps d’atteindre le sol que le feux d’artifice fit une belle rouge dans le ciel, juste assez pour que les pirates la voix et viennent chercher son cadavre 10 pieds sous terre. Elle se laissa donc tomber, le sol arrivant bien trop vite à son gout. Elle déploya les bras et les jambes pour essayer de se ralentir et eu l’idée brillante, ou juste le réflexe, de viser un grand palmier ou une connerie du genre. Elle essaya de se ralentir en butant contre les grandes feuilles rigides de la chose, en arrachant deux trois au passage avant de tomber lourdement sur le sol, tel un majestueux sac à patate qui aurait pu s’éclater en bas …
Lorsqu’elle ouvrit les yeux, elle était accablée par blessure passé. Accablée ? Nan nan nan, elle était salement amochée ouai ! Y a pas de un peu, du bobo, nan, elle venait de se manger le sol en tombant de X métre de haut quand même. Elle s’assit, contre un arbre, et admirait ses blessures de guerre. Une de ses entailles dans le dos c’était re-ouverte, elle avait du sang un peu partout à cause des chauves-souris, le bras lacérer par la maman du lot. Si encore, c’était que les chauves-souris, mais non ! Fallait qu’elle sente son dos transpercer à nouveau par des couteaux !
Sérieux, je peux pas le croire ça … Des pirates fantômes, la grande faucheuse, des vampires, mama dracula, puis quoi encore ? Des taupes carnivores et des chenilles géantes ? Le prochain connard qui me fait chier …
Et tout en ralant, elle essaya de ses soigner. Elle cautérisa ses petite plaie avec une flamme au bout de son doigt, non pas sans un soupire de picotement à chaque fois, essaya de refermer sa plaie avec « soin », sans grand succès … Et au finale, elle se releva, une feuille de palmier en bandage sur son bras (et oui, quand on est dans la jungle…).
Elle devait retrouver les autres, et le seul endroit où ils pourraient se rejoindre, c’est bien à la montagne maudite de Vincent ! Elle ne pensa pas tout de suite à attendre que ses potes viennent la chercher. Eux, connaissent sa position.
Elle écarta quelques buissons pour continuer sa route et vit, un peu plus loin entre les lianes et autre feuillage, un mec qui passait par là. Il faisait comme elle, il se frayait un chemin … Sauf que c’était pas n’importe quel mec, et en plus, il venait vers elle. Quand il apperçu la mercenaire, elle eut la certitude, par son visage, que c’était lui.
Toi … Toi ?! Qu’est-ce que … Qu’est-ce que tu fou ici ?!
Et comme un réflexe, et aussi vis-à-vis de ce qu’elle avait dit juste avant par rapport au connard, elle reprit son gun et le rechargea, au cas où se serait une connerie d’hallucination provoquer par on ne sait quel magicien (après tout, vu l’ile, ça se peut encore !).
Je te croyais mort … Nan, tu Devrais être mort.