- Allez, je te laisse ici Nirid, une mission m'attend. A plus tard...
Je venais de ramener mon coéquipier avant de partir pour Atlantica. Je devais sauver une sirène, piégée par les sans cœurs. J'aimais pas l'eau, sauf dans les glaces a l'eau de mer, mais peu importe, mon devoir était de la sauver. A peine arrivé au château, déjà reparti ! Je sillonne les routes stellaires de mon vaisseau et détruis un vaisseau sans cœur sur la route. Quelle belle acquisition, vraiment ! Le monde d'Atlantica ressemblait a un aquarium vu de l'espace, mais là n'était pas la question.
Après l'atterrissage, je constatai que mes jambes avaient laissé place a une queue de poisson, je pouvais nager avec une telle facilité ! C'était génial ! Des sans cœurs me tirèrent rapidement de mon amusement en m'attaquant. J'invoquai mes armes et ripostai d'une chorégraphie meurtrière. Les ans cœurs laissaient place a une brume ténébreuse, témoignant de leur élimination.
Je nageai alors vers un passage dans la roche, et arrivai dans un espace assez vaste. Dans le fond se trouvait l'épave que je cherchais. Je m'approchai alors d'elle et vit la sirène recroquevillée sur elle même.
Bonjour, euh... Je suis de la Lumière ! Ne vous inquiétez pas, je vais vos sortir de là. Donnez moi la main, je...
L'épave se mit a trembler, et la Sirène se cacha. Je sortis et vis un sans cœur ou un requin. Non, les deux. Il ressemblait a un requin mais sons dos était orné du symbole des ténèbres. Ses yeux n'étaient plus que des sphères jaunes, sans émotions. Il ouvrit la bouche et des sans cœurs, des ombres, en sortirent. Je m'approchai d'elles et les frappai de mes lames. J'en avais oublié le requin qui voulut me croquer. Je fis une vrille en arrière vite, et les dents se refermèrent pile devant mon nez. Je n'osai pas imaginer dans quel état j'aurai pu être si je n'avais pas reculé. Je frappai le nez du sans cœur, et tourna autour de lui. Ses yeux vibrèrent, et il me poursuivit dans la zone. Nageant de toutes mes forces, je filai vers une autre épave et passai dans un hublot. Le sans cœur essaya de me suivre et explosa littéralement la coque du bateau. Il était coincé maintenant, aussi j'en profitai pour le frapper a plusieurs reprises. Il se déchaînait, mordait le vide, sa queue battait les eaux. J'avais peur que la boiserie cède devant sa puissance. Je me retournai et fila, le sans cœur dévasta tout sur son passage, il avait réussi a passer. Je filai, la mort aux trousses. J’espérais que la sirène allait bien et que je m'en sortirais. Je ressortis alors de l'épave, et cassai un mât de bateau. Je le saisi, et me mis en évidence, au milieu du cimetière de bateaux. Le requin fila vers moi, et je me glissai en dessous. Mon visage passa très près de ses écailles et je perçai sa poitrine du mât brisé. Le requin se retourna et je me pris un coup de nageoire ce qui me fit m'écraser contre la paroi rocheuse. A moitié sonné, j'avais les yeux a moitiés ouverts, et je me tenais l'arrière de la tête. J'avais mal, et le requin qui arrivait droit sur moi, la bouche ouverte...
Je fermai les yeux, puis rien. Aucune douleur, juste l'odeur pestilentielle d'un étal de poisson sous le soleil. Où étais-je ? J'étais basculé dans tous les sens, de gauche a droite, puis de haut en bas. Je vins me cogner a un grand bâton de bois. Et c'est a cet instant que je compris que j'étais dans le requin. J'étais entier, et j'avais une chance de le vaincre. Je me soignai, puis invoquai mes lames. Je les plongeai en dessous de moi, et un mince filet de Lumière m'éclaira. Il bougeait encore plus, sûrement a cause la douleur, aussi je resserrai l'étreinte de mes Keyblades pour ne pas me cogner a son anatomie. Je forçai sur mes armes et déchira la moitié de son ventre. La lumière pénétra son corps, et je pus me concentrer sur la destruction de son anatomie. Plusieurs artères étaient a coté de moi, et je ne tardai pas a les trancher. L'eau rougissait en dessous de moi. Je plantai mes lames dans son cœur et fila pas le trou de son ventre. La bête s'agita dans tous les sens et, arrivé a l'épave, je rappelai mes armes ce qui le fit s’arrêter sur le coup. Le corps se désagrégea, en de minces filets noirs, puis des plus gros, et enfin tout disparut. La zone était sûre, alors je rouvris la porte a la sirène. Elle avait encore peur, et je la fis s'approcher de la fenêtre. Elle constata qu'il n'y avait rien, et un sourire illumina son visage aux traits fins. Elle me remercia et me remit une perle de son collier avant de partir. J'avais encore sauvé une vie aujourd'hui et j'en étais heureux. Ce fut le sourire aux lèvres que je partis de ce monde, en direction du château.