Présentation de Rin Okumura
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Identité
- N o m : Okumura
P r é n o m : Rin
S u r n o m : Fils de Satan
 g e : 17 ans
C a m p : Consulat
M o n d e d' O r i g i n e : Cité des Rêves
R a c e : Démon / Rejeton du Diable
Descriptions
P h y s i q u e :
C a r a c t è r e :
G r a d e . v i s é :
H i s t o i r e :
Rin Okumura ... La première fois que vous le voyez, vous ne pouvez vous empêcher de vous dire : « Quel jeune homme fougueux, ça c’est un mec qui a de la classe, un vrai gars, la cool attitude né ! ». Mais bon, en réalité, c’est qu’il voudrait bien que vous pensiez. Non non, si vous le rencontrez, vous aurez plus l’image d’un idiot, d’une brute, d’un ignare, naïf en tête.
Rin a pourtant tout pour se faire traiter de beau gosse ! Mais l’attitude, que voulez vous ? Là où vous pensez voir le stéréotype du charmeur aux cheveux noir légèrement en bataille et aux yeux bleu intense et envouteurs, et bien en faite ... Quelque chose vous dit que c’est un crétin finit, sans doute à cause de ses manières. Mais après tout, nous ne somme pas ici pour vous dire quoi penser de lui, vous verrez bien par vous-même au moment venu !
Si beaucoup pense ses choses sur lui, c’est que Rin est très expressif et bizarrement, cela s’accorde avec son caractère. Etant vite impressionné, vous le verrez souvent avec un sourire, un air ébahie comme celui d’un explorateur qui viendrait de découvrir le paradis sur terre. Lorsqu’il est en colère, contrarier, il ne manque jamais de le faire savoir en fronçant les sourcils jusqu’à avoir l’air d’un vrai ... démon ? Etant quelqu’un de très vrai, il est rare qu’il cache ses sentiments, alors pourquoi cacher la figure qui va avec ? Ainsi, on peut tout de suite voir son humeur. En faite, c’est une sorte d’indicateur qui vous dirait « Gare à tes fesses, tu joue avec ta vie » ou « C’est l’ami Rin ! Vien donc me dire bonjour qu’on s’éclate ! ».
Il est difficile de distinguer Rin dans une foule. Pourquoi, me direz-vous ? Car il a l’air comme monsieur tout le monde, au premier regard. Ou plutôt, une espèce d’étudiant universitaire qui rentre chez lui. Pas de tenues extravagantes, pas de long manteau stylé façon western, pas de smoking chic et encore moins de bermuda avec chemise Hawaïenne. Si on devait comparer sa tenue à une autre, ce serait un uniforme scolaire ! Quoiqu’un peu débrailler, histoire de marquer son style. Et donc ... Il porte une veste noire au bord blanc, tombant sur ses hanches. Un symbole de sainte croix est cousu sur le col ainsi qu’au niveau du cœur, avec quelque fanfreluche pour dire d’en faire l’emblème d’une haute école. Cette veste ... il la garde rarement en faite, et ce n’est pas un simple souci de chaleur. La preuve, il la garde constamment ouverte, un peu comme si il savait qu’il allait l’enlever à tout moment. Il combat rarement avec, pareille pour l’entrainement, chez lui c’est jamais la tenue qui domine. En faite, il ne la met que pour les déplacements, avant de l’enlever et de la porter sur l’épaule ou de la balancer à terre, selon les cas. Sous cette veste, grande surprise, une chemise blanche ! Jusque ici, on ne s’écarte pas trop de la tenue de l’étudiant model, ou presque. Oui, comme tout mec qui veut faire cool avec une chemise, faut la faire sortir du pantalon, évidement ! Mais l’avantage, avec ça, c’est que ça donne un air un peu plus sérieux que si il était en simple survêt’, pull ou que sais-je. Oui, Car Rin n’est pas trop accroc de la mode qu’il reste dans un style simple et sobre.
Et bien sur, une légendaire cravate toujours bien nouée, rayé noir, rouge et blanche. Lui qui aurait cru ne jamais devoir en porter, celle là, il la porte pour le plaisir, par fierté. C’est un cadeau de son père adoptif pour son premier Job, chose à ne pas jeter ...
Pour le bas, pantalon noir, assortit à la veste puisque c’est un uniforme, vous l’aviez déjà oublié ? La blague. Une ceinture cloutée blanche se fait remarqué lorsque la chemise lui laisse le champ libre ! Un des rares accessoires qui le fait sortir de sa phase tenue d’école. Ainsi que cette chaine accrochée à la ceinture, reliant au portefeuille bien enfouie dans sa poche arrière. Cette chaine, ça a toujours été un accessoire classe, vous ne trouvez pas ? Il y a même un petit bonhomme lego en forme de squelette accroché dessus ! Et les chaussures, de simple soulier noir ... ça, ou, lors de grand voyage, Il met ses boots rouge, un peu comme des bottes polaire qui porte fièrement l’insigne « Gold Wind » !
On a fait le tour de ce que portait Rin et ce qu’il était. Et vous, bande d’idiots, vous croyez vraiment qu’on a tout dit ? Le « Démon » dans « Race » ne vous choque pas plus que ça ?
Rin est en effet un démon, et pas n’importe laquelle qui plus n’est. Il est le fils du diable ! Son pére est Satan et sa mère, morte après l’accouchement. De ce fait, il a gardé son héritage du roi Démon. Ses dents sont plus aiguisé et pointu qu’un Humain normal, ses oreille, idem, plus pointu. Et ses deux caractéristiques s’accentuent encore lorsqu’il perd le contrôle de lui et plonge dans la folie de ses flammes. Car oui, quand le démon plonge dans la colère, il se fait soudainement englobé par une aura de flamme bleue, caractéristique du roi démon. Ses flammes, qui sont sensé être un fléau pour tout être vivant, consume la chaire de ses victime plus vite qu’un feu normal alors que Rin baigne dedans comme pour en rire.
Rin a aussi une queue, comme, encore une fois, la plupart des être maléfique. Cette queue poilu et touffue à son extrémité est assez sensible et pour éviter de se faire repérer en rue, il l’enroule habilement autour de son torse, sous sa chemise. Mais en combat, il la laisse sortir, de peur de se la faire couper par un simple tranchant sur le torse.
Notre ami démon a aussi un sabre, un sabre qu’il a constamment avec lui. Jamais il ne s’en sépare car c’est le garant de ses pouvoirs et un ultime cadeau offert par son père. C’est grâce à ce sabre qu’il peut contenir une forme humaine, c’est grâce à ça qui lui permet aussi de se battre avec la force d’une entité surnaturel. Car, lorsqu’il dégaine le sabre « Komâken », le sabre conjuratoire si vous voulez, il libère ses flammes et devient alors un vrai démon, avec crocs, longues oreilles et ect. Deux flammèches bleues viennent même se loger sur le devant de sa tête, pouvant prendre l’apparence de corne, avec un peu d’imagination.
Voila, ça c’est Rin. Mais il n’est pas un démon, non ... Ni un humain... Il n’est ni un sauveur ni le déclencheur de l’apocalypse. Rin est Rin, et il fera tout pour que cela reste comme cela.
- Question vis-à-vis du Physique :
Le style de combat de ce petit gars ? Rien de plus simple et efficace, dans certain cas. Son arme ? Un sabre, le sabre conjuratoire, pour ceux qui n’ont pas vraiment prêté attention au physique ! (il n’y avait rien à voir de toute façon (remarquez la feinte)). Il n’est pas encore digne des plus grands épéistes, encore moins des légendaires samouraïs, mais il se débrouille avec car il est lié à cet objet saint, ou démoniaque, selon les points de vu. C’est un bagarreur confirmé qui s’emporte vite, il était plus habile avec ses poings mais pourquoi utiliser ses mains alors qu’il a une épée maintenant ? Mais se petit défaut de style est très vite rattraper par une force surnaturel, celle des démons, biensur.
Mine de rien, son manque de finesse dans le maintien de l’arme lui a permis d’apprendre à encaissé. Il se prend plus de coups qu’à la normal mais est donc maintenant bien plus résistant.
Pour ce qui est de la tactique, c’est « fonce dans le tas, on verra après ». Ce n’est qu’après cette option épuisé qu’il arrive à élaborer un semblant de tactique.
Il peut aussi utiliser ses flammes, naturellement, mais il préfère s’en passer le plus possible. Au fond, Rin en a peur, il ne veut pas en dépendre. On peut donc prendre cela pour de la magie mais peut-on l’appeler magicien pour autant ? Certes que non. Demandez lui de faire un glacier, il va vous prendre de la crème glacé et la balancé sur l’ennemie, ça aura le même effet que si il aurait réellement tenté d’en faire un ! Mise à part ça, Rin est un ténébreux. Sentiment négatif ? Loubard rancunier ? Tyran ? Non, rien de tout ça, ses ténèbres sont du à son héritage démoniaque. Il cherche à s’en laver mais en attendant, il peut sombrer à tout moment dans la transe et se laisser dominer par ses flammes. Peut-ont alors dire que le feu n’est pas feu mais Ténèbres ? Si vous vous posez vraiment cette question, arrêtez votre recherche ici et maintenant. C’est le feu de Satan, faut pas chercher à comprendre après tout.
C a r a c t è r e :
- Question vis-à-vis du caractère :
Impulsif, Simple, Fainéant même ? Mais Naturel avec du Cœur...
Décrire Rin ? Rin Okumura ? Au fond, il n’est pas si compliqué que cela, non ? Vous avez déjà votre petite idée sur le personnage ? Ou mieux, vous le connaissez déjà ? Tant mieux pour vous, ça vous permettra de ne pas lire cette suite de fiche. Mais si vous êtes ici, c’est que vous avez besoin que je vous éclaire de mes lanternes !
Comme dit dans la question pour le caractère, on commence par les cotés négatif du jeune démon.
Car c’est claire, tout le monde remarque d’abords les défauts des autres avant d’apprendre leurs qualité. Et notre tête brulée ne fait pas exception, je dirais même, il est l’exemple type du mec qui n’a pas l’air d’un gars fréquentable mais qui au fond, est plus qu’un bon gars.
Rin est quelqu’un qui s’enflamme pour un rien, que se soit positivement ou négativement. Quand on lui annonce que le programme du jour est géant, super, cool, de la bombe ... Il ne peut pas s’empêcher d’exploser de joie et d’hurler sa motivation. A l’inverse, quand on le provoque, qu’on lui cherche des noises, il répond immédiatement en hurlant et en grognant sur l’emmerdeur en question. Mais bon, étant conscient de ce problème, il essaie de contenir ses pulsions. Il s’est fixé un objectif et cela nécessite une certaine discipline. De ce fait, il faut arrêter de réagir si violement à chaque intervention car c’est un bagarreur. Il n’est pas rare qu’il s’implique dans des bastons pour des raisons ... Futile ?
Et de fil en aiguille, Rin est devenu un véritable provocateur. Il est loin de laisser les gens lui marcher sur les pieds. Quand quelque chose ne lui plait pas, il le dit, il le gueule et n’hésite pas à choquer. Une simple remarque déplaisante et attendez vous à une dispute du feu de dieu, si je puis me permettre. Peut-on dire qu’il est susceptible alors ? Moui et non.
Sinon, le démon n’aime pas les livres. Qu’est-ce que ça vient faire là dedans ? Ça vous offre tout simplement un autre indice sur lui ! Les études, tout ça, ça n’a jamais été son truc. « Je préfère la pratique. Je n’aime pas rester assis et étudier », comme il dit ... C’est pour ça qu’aujourd’hui encore, ce n’est pas un intellectuel. Il peut parfois vous questionner sur les sujets les plus simples. Exemple type : « Le Kingue-dom-eurt ? C’est quoi ça ? ». Mais pour rattraper sa lacune, il se trouve qu’il comprend étonnamment vite pour ce qui concerne les choses concrète dans le genre « Tu peux faire disparaître un Sans-cœur mais seul la keyblade les tue définitivement ».
Rin a beau être un gars avec plein de conviction, un but, une détermination sans faille, il n’empêche qu’il est Fainéant. Si on devait résumer ses hobby, se serait manger, dormir, glander et cuisiner. Oui car si le fils de Satan est un gros flemmard, il peut accomplir des exploits quand quelque chose le passionne, un peu comme la cuisine. Voila quelqu’un qui pourrait se lever la nuit pour préparer les meilleurs plat, voila quelqu’un qui aime faire plaisir aux gens en leur offrant un repas de roi. Mais ne rêvez pas. Demandez lui, imposez lui de faire quelque chose qu’il n’aime pas, si vous ne le poussez pas, vous y serez encore l’an prochain.
Mais malgré ses défauts, malgré qu’il soit une tête de mule brutale, ignare et indécrottable, il n’en reste pas moins un gars bien. D’après ses expériences, dans la vie, il sait qu’il faut toujours prêter main forte aux plus faibles, aux personnes dans le besoin. Peut-être car il l’a été à un moment ou un autre ?
Pour son cas, pas besoin de réfléchir quand il sent le danger arriver. Il n’est pas comme ses froussards qui hésitent longtemps à fuir lorsqu’il entend quelqu’un crier. Beaucoup le trouve admirable pour son courage, sa fougue, sa détermination. Jamais il n’hésite à sauver quelqu’un, peut importe son rang ou son camp.
Cela rend Rin très sociable, au fond, lui qui est un clown invétéré. Il aime distraire la galerie avec diverse bouffonnerie, il adore passer de bon moment avec ses ami. Pour lui, des amis, ça n’a pas de prix. Il a depuis longtemps prit conscience de l’importance d’avoir des potes pour le soutenir. Et si Rin peut être si redoutable, ce n’est pas forcément grace aux pouvoir de Satan mais grace à la force du cœur. La force de vouloir protéger tous ceux qu’il aime. Si Rin s’est fixé l’objectif de devenir plus fort, ce n’est pas pour venger ceux qui sont mort, ce n’est pas pour poursuivre le rêve d’une personne défunte, mais pour que plus personne ne meurt par sa faute ...
Mais tout ce petit couplet pour en arriver là ... L’amitié, les bons sentiments, le courage, c’est bien beau mais pour ça, il faudrait commencer par s’accepter soi-même. Rin est le fils de Satan, un démon qui a été élevé comme un humain et depuis qu’il sait ça... Les gens l’évitent. Certains fuis, d’autre essaient de le tuer. Il n’accepte pas son état, pour lui, il est une simple personne. Il n’est ni un démon, ni le fils de Satan, ni un humain ... Il est lui, Rin Okumura. Pourtant, les flammes bleues qui l’envahissent lorsqu’il est en colère, lorsqu’il dégaine le sabre conjuratoire ne peux que lui rappeler les mauvais souvenir, les mauvais traitements du à cet unique titre : progéniture du démon.
En réalité, s’il se laisse envahir comme cela, c’est qu’il a peur de ce qu’il pourrait devenir. Il perd souvent le contrôle à cause de la peur de ses propres flammes...
Rin Okumura, jeune démon qui ambitionne de battre son père et tous ses subordonnés, sans-cœur comme démon de souche. Mais au fond, quel chemin choisira-t-il ? Celle des humain qui suivent une voie médiane et, ce faisant, s’exposent à toute sorte de tracas ou celle des démons qui sont des hédonistes perpétuellement en quête de plaisir interdit ?
G r a d e . v i s é :
- Commandant, mais je me plaindrais pas si plus, je vous le jure !
H i s t o i r e :
« Après leurs naissances, les gens vivent selon leurs désirs et apprennent ensuite qu’ils ont une boite noire dans leur tête. Mais contient-elle leur bonheur ? »
Rin est né à la Cité des Rêves. Cité des Rêve, Cité des Rêve ! Il faut le dire vite, et très vite ! Car ça a toujours été l’enfer depuis sa naissance … Un monde saint qui se dit être le paradis sur terre, quelle belle foutaise ! Un Abri de l’art ? Seulement depuis que le Consulat le clame sur tous les toits mais est-ce que ça a vraiment changé pour autant ? Est-ce que l’église, le consulat, ou toute les autres force qui dirigeaient se monde avaient au moins une fois pensé à améliorer les conditions de vie pour les plus pauvres ? Sans doute que non, ou bien, cela ne se remarquait pas.
La mère de Rin est morte à sa naissance, laissant sa vie pour mettre au monde des jumeaux. Personne ne savait ce qui les attendait en laissant ses enfants vivre, personne sauf une personne. N’ayant aucun père non plus, un homme adopta les deux nouveaux nés. C’était un prêtre étranger à la cité des rêves qui avait assisté à leur naissance. Rien que son nom suffisait à déterminer son origine. Si « Fujimoto » ça ne venait pas de la terre des dragons … Enfin soit, ce Fujimoto, qui avait déserté son monde pour rejoindre son ordre, avait été envoyé en urgence prés de la femme. Personne, donc, ne savait pourquoi un prêtre apprécier, réputé comme lui venait pratiquer un simple accouchement, qu’une sage-femme comme les autre aurait aussi mené à terme.
Sans famille, le pére Fujimoto adopta donc les deux jumeaux pour les ramener à son église qui se trouvait à la cité du crépuscule, avant qu’elle ne soit envahie par les ombres, bien sur ! L’endroit ressemblait à n’importe quelle église avec supplément de quartier privé pour les fidèles.
Etre éduqué dans un lieu chaste comme celui-ci promettait à Rin de devenir enfant de cœur, sans aucun doute. Ö que vous êtes loin de la vérité ! Dés leurs plus jeune âge, les deux frère se distinguèrent par leur comportement étonnant pour des jumeaux. En général, ils sont sensé se ressembler sauf que … Yukio, son frère, était un petit gars timide, froussard, faible. Alors que Rin, lui, était turbulent, provocateur, hyperactif. Lorsque son petit frère se faisait agresser par les brutes du quartier, il était toujours le premier à venir l’aider, et ça, qu’importe la taille du méchant ! Il lui arriva même de faire partir une ombre qui poursuivait son frère, même si personne ne sait comment il est arrivé à faire ça si jeune. Même le plus faible des sans-cœur aurait pu voler le cœur innocent de deux bambins.
Enfin soit, la vie prenait son court normal avec ses lots de souffrance et de joie.
Vous croyez vraiment que ce serait aussi simple ? Rin, alors qu’il fréquenté les crèches et écoles maternel, avaient toujours provoqué des catastrophe. Des crises de rage, des accidents sans arrière pensé mais dramatique. La scène typique pour décrire ce genre de catastrophe pour un môme de 5 ans est de le voir seul dans un coin du local de jeu, la pagaille dans la pièce avec les éducatrices apeurée qui garde les enfants loin du perturbateur … et le plus souvent, Rin pleurant avec le poing en sang à force de casser ses jouets et de piquer ses crises contre les murs. A force de changer d’école et de provoquer ce genre d’événement, Rin fut surnommé « l’enfant démon ». Ce qui n’arrangea pas son cas. Chaque soir, il hurlait, il pleurait, « Je ne suis pas un démon ! ». Comme quoi, on peut vite être traumatisé, si jeune. Mais ce petit n’était pas qu’une mauvaise graine, loin de là. Le père faisait tout ce qu’il pouvait pour lui offrir une éducation saine et parfois, on le ressentait.
L’exemple le plus flagrant, c’était son envie de faire plaisir aux autres. Lorsqu’on a 5 ans, on ne pense pas forcément aux autre, pas comme le petit gars, en tout cas. Et la première chose qui tilta aux yeux du prêtre, c’était cette omelette posée sur la table à manger, en arrière de la chapelle.
Deux moines, deux fidèles la goutèrent et leurs vérdicte était sans appel : dégueulasse. Trop salé et il y avait des coquilles d’œufs dedans ! La réponse fut immédiate, les deux seuls œufs qui restaient finirent dans la tronche de gouteur, made in Rin !
« Si ça ne vous plait pas, ne le mangez pas ! » Beugla-t-il tout en prenant l’assiette et la levant bien haut au dessus de ses petits bras pour prouver sa frustration.
Mais le père Fujimoto était peut-être plus malin. Quand il vit la scène, il n’hésita pas à s’approcher et à saisir l’assiette du petit diable. « C’est Rin qui a fait ça ? » et il avala l’assiette toute entière, d’un seul coup. Il du se retenir pour ne pas tout cracher et avala difficilement. Il posa la main sur le crâne du jeune chef et lui dit, le sourire aux lèvres, « Pas mal pour une première fois. Merci pour ce repas ».
Cette parole qui n’aurait pas lieu d’être dans une histoire comme la sienne fut pourtant l’élément déclencheur. Quand il entendit ses mots, il eu chaud au cœur et il se sentit heureux. Biensur, son plat n’avait rien de bon mais le mensonge du prêtre lui suffit à donner l’envie de faire plaisir. Faire plaisir à son pére adoptif mais aux autres aussi.
Ainsi, aussi jeune soit-il, il commença à cuisiner jour et nuit pour satisfaire la paroisse, s’améliorant de plat en plat, découvrant et inventant des recettes jusqu’à crée de vrai festin à lui tout seul. Cette passion s’atténua cependant un peu lorsqu’il grandit, lorsque le pére commençait vraiment à penser à son avenir.
« Arrête-toi ! Regarde où le monde va… Ignore le et suit ta propre voie. »
Rin est, à cette époque, un ado rebelle. Il a surmonté les difficultés de la jeunesse et les railleries de tout ses gens qui commençaient vraiment à le prendre pour un démon. Des Amis ? Pas vraiment. Une école ? Un collège, lycée ? Non plus. Il ne s’y habituait pas. Si bien que c’est auprès du père Fujimoto qu’il du apprendre le minimum pour vivre mais il ignorait que la vie sera très dur si il n’avait aucun diplôme. C’est pour quoi le religieux chercha un emploie pour lui, au plus vite. Pour Rin, ça ne serait pas la grande aventure. Pour Rin, tout le monde lui voulait une vie normale, comme n’importe quel humain.
Car la tendance, dans se monde de fou, c’est de toujours plonger dans les emmerde, choisir un camp et se battre pour survivre. Ses gens, la lumières, la coalition, le sanctum ou même le consulat, tout ses gens ne vivent pas une existence normale aux yeux du père.
Et Rin, là dedans ? Lui, il se laisse porter aux grés du vent. Il n’avait pas de vraie ambition, il errait dans les rues de la cité, cherchant la bagarre à tous ceux qui le regardaient de travers. Et même lorsqu’il défendait une juste cause, il se faisait sermonné par son mentor. Cela ce passait généralement dans le confessionnal et ça suivait souvent ce genre de trajet.
Après s’être assit dans une des cellule, Rin soupirait tout le temps en lâchant d’un air las, « Pardonnez moi, mon père car j’ai péché » et bien souvent, le père, de l’autre coté, le coupait en plein milieu de sa phrase et le harcelait de question. « T’es vêtements sont sales, qu’est-ce que tu as fais ? », questionna sévèrement le prêtre. « Je suis tombé dans les escaliers » ou autre excuse. « Tu as beaucoup de bleu ». « Tss, je les ais eu pendant ma chute », répliquait-il en démontrant un peu plus son agacement. Et ainsi de suite, passant par les choses les plus absurdes pour essayer de s’en sortir. « Et le sang, qui coule de ton nez ? » et la réponse, « C’est parce que j’ai vu une femme vraiment sexy par la fenêtre. »
Pour vous dire où l’on peut pousser la connerie pour ne pas se faire gronder. Mais heureusement, cela ne prenait jamais.
Mais Rin souhaitait une vie plus palpitante. Même si il n’était pas des plus enthousiastes, il ne voulait pas être comme ses adultes sans vie. Il voulait quitter la Cité du Crépuscule et vivre l’aventure ! Enfin, n’importe quoi de plus intéressant qu’une église et d’un vieux rabat-joie qui veut lui trouver un boulot.
Et en parlant de ça, au jour de ses 15 ans, sa vie bascula. L’homme pieux lui avait trouvé un emploie, il suffirait juste d’aller se présenter et de bien se comporter. Un restaurant était tout désigné ! Il avait un don pour la cuisine, il ne pouvait ne pas être prit ! Il mit alors le costar de son père, essayant de nouer pour la millième fois cette cravate mais impossible ! C’est en aidant son fils que Fujimoto remarqua qu’il n’était encore qu’un enfant, un enfant dans son terme positif mais cette phrase avait le don de l’énerver.
« Je ne suis plus un gosse, vielle homme ! » râla-t-il alors que le vieux finissait son nœud. « Tu ne me l’a pas encore prouver, gamin », rétorqua l’ancêtre, entre deux rire presque moqueur. Rin explosa alors et se dirigea à grand pas vers le portail de sortit, hurlant, le cœur plein de conviction, « Tu vas voir, je vais te prouver comment j’ai grandit ! ». « Ha, fait donc ça, fils » …
L’emploie d’embauche se passa mal, comme n’importe quel fois lorsque Rin trouvait un boulot. A chaque fois, des catastrophes arrivaient et à chaque fois, il devait prendre la porte. Mais il obtint le poste quand même, tellement sa cuisine et son ardeur à la préparer était formidable, fantastique. Il ne regrettait pas, au fond, que le vieux lui ait dégoté se boulot. Pendant un court laps de temps, il s’est dit qu’il trouverait quoi faire de ses mains, de sa vie.
Au retour du boulot, il passa par un coin sombre où un gars du restau passait aussi par là. Comme Rin, il était en stage mais il semblait encore moins sympathique que ce jeune rebelle. Il voulut le saluer et partir mais au lieu de ça, sans aucune explication valable, il commença à boxer le cuistot. Le jeunot le traina dans la poussière, le tabassa, au sol, dans le ventre, la gueule … Et Rin ne pouvait rien faire. Lui qui était si fort, lui qui gagnait les baston, il était incapable de répliquer face à ce gars, c’était un vrai démon ! Et l’expression était encore légère : de fin filet de fumée noir émanait de tout son corps, ses dents étaient plus des crocs que de simples canine et ses oreilles, pointue, telle un elf.
« Okumura ! Saloperie d’Okumura ! Pour qui tu te prends, Okumura !? Tu ose me piquer direct la place de chef, hein, Okumura !!!», Hurla-t-il de plus en plus fort, déformant son visage jusqu’à le faire passer pour un monstre. La jalousie, sans doute, et un cerveau aussi gros qu’un pois chiche. Et plus la rage montait chez se type, plus il semblait … inhumain. Rin vit pousser des cornes sur son crâne, et une queue se fit remarquer dans son dos. Son regard, noir et vide, glacerait le sang de n’importe quel humain.
Le démon, car c’est ce qu’il était, prit alors une tige de métal qui trainait dans un contenaire à ordure. Il se mit à genoux, agrippa ses cheveux pour relever son visage et pointa le l’extrémité de son arme vers son visage. Le fer se mit à rougir sous la chaleur de la bête devant lui, s’approchant plus en plus de son visage. Rin paniqua, la peur, la peur le surmontait presque. Il hurlait, se débattait, il n’arrivait pas à se détacher de son emprise. Il sentait déjà sa peau cramer sous la fournaise de se simple bout de ferraille.
Soudain, son regard s’enflamma et une aura bleuté émana du corps de Rin. Des flammes se formèrent tout autour de son corps avant d’exploser, repoussant le démon contre un mur. Dans sa tête, il n’avait pas encore réalisé ce qui se passait. Il ne pensait qu’à son frère. Il ne voulait pas mourir, mais pas seulement pour vivre, mais pour le protéger ! Il ne voulait pas mourir pour prouver à son pére qu’il valait mieux que ce qu’il lui avait montrer jusque là !
Mais contre toute attente, alors qu’il se relevait péniblement, le démon perdit toute combativité et s’approcha de lui avant de poser une genoux à terre, la main sur le cœur comme pour lui donner un signe d’allégeance.
« Jeune maitre … Nous vous avons enfin retrouvé ! » s’exclama-t-il avec un sourire pour le moins machiavélique. « Je suis désolé de vous avoir fait subir un tel traitement… Votre père vous attend ! »
« La vie est dure. Si elle te paraît facile, c’est que tu t’y prends mal. »
Un démon venait de se prosterner devant le jeune homme qu’est Rin. Il voulait l’emmener auprès de son père… Mais que voulait-il dire ? Est-ce que le Pére Fujimoto aurait passé un pacte avec les démons ? Ou bien parlait-il de son vrai père, son père biologique ? Mais aucune question n’eut de réponse car derrière le démon, une ombre se profilait. Quand on parlait du loup, voila qu’il montre sa queue. Caché derrière des paroles saintes, le prêtre s’avança, un rosaire en main et toujours ce même sourire confiant aux lèvres. Le démon se mit alors à hurler, insultant le prêtre de tous les noms possibles avant de succomber à la prière, lâchant le corps de l’innocent qui reprit son apparence normal. Le malin était partit, ainsi que Rin et son pére qui l’emmena sans aucune autre explication valable, se ruant pour retourner à la maison, à l’église.
La nuit tombait petit à petit sur la cité alors que deux ombres couraient comme des dératé à travers la ville. Bizarrement, des sans-cœurs se dressèrent sur leurs routes, par dizaine, par centaine. Mais le pére Fujimoto n’avait de cesse que de les repousser loin de Rin, dont les flammes s’étaient calmées mais don la nouvelle nature obscurcissait son cœur …
Une fois à l’église, tout le monde fit les préparatif pour se défendre des démons et des sans-cœurs, un peu comme si c’était un événement, un moment qu’ils ont préparer toute leurs vie. Le prêtre donnait ses ordres en ignorant presque Rin qui était encore dans le doute, cette soirée étant bien trop mouvementé à son gout. Lui qui ne croyait déjà pas en l’existence des démons … Quand à son frère, heureusement pour lui, continuait ses études à l’étranger. Il n’était donc pas là pour subir ce qui allait se produire. Le danger était imminent, l’atmosphère, lourde.
« Ohé, le vieux ! Tu va me dire ce qu’il ce passe, bordel ?! » Finit par balancer l’ado’, remplis de doute et d’incertitude. « Rin ! Vien avec moi ! », et il prit sa main pour le trainer vers l’autel de la chapelle.
De là, il poussa l’orgue qui servait pour les messes et une trappe secrète se dévoila sous leurs pieds. Le monde de Rin s’écroulait petit à petit, voir tant de chose nouvelle et caché en si peut de temps. Qui aurait cru que l’on cachait une telle chose ici ? Surtout que la trappe menait à une petite pièce sombre où seule une armoire trônait en son centre. Le père ouvrit un des tiroirs, dévoilant un sabre dans son fourreau, chose qu’il contempla avec une certaine appréhension. Le religieux décida enfin à parler alors que le sol commençait à trembler, sous les attaques des démons qui voulaient pénétrer l’Eglise.
« C’est la lame tueuse de Démon, appelée Kurikara. C’est une épée légendaire qui a été transmise depuis les anciens temps. Ton pouvoir démoniaque est dans cette arme, scellé par son fourreau. Cette épée est plus importante que ta propre vie. Elle ne doit pas être dans les mains de quelqu’un d’autre. Ne te fais jamais prendre, veille sur elle-même lorsque tu dors. »
Et il força Rin à la prendre. Face à ses révélations aussi pertinentes que mystérieuse, il n’arrivait plus à dire un mot. La stupeur … Son pouvoir démoniaque ? Insinuait-il qu’il soit un démon ? Ses flammes bleu, à l’instant, était-ce le signe ? Cependant, Rin s’adapta très vite à la situation et la colère l’envahis à l’idée qu’il avait pu lui garder cette information secrète depuis sa naissance.
« En outre, ne la dégaine jamais ! Si tu la sort de son fourreau, tes pouvoirs s’éveillerons et tu ne pourras plus jamais redevenir humain… »
Il le savait, est-ce que les autres le savaient aussi ? Tous les fidèles ? Ses gens qu’ils côtoyaient tous les jours ? Et son frère ? Yukio ? Lui aussi ?
« Attends… Si je suis un démon, qu’en est-il de Yukio ?! », Demanda le jeune démon en serrant les dents. « Est-il … ?! », mais le prêtre le coupa, devinant la suite. « Dans le ventre de votre mère, Yukio était trop faible, alors le pouvoir l’a rejeté. Tu es le seul héritier du pouvoir démoniaque. »
Un frisson se fit sentir, vite poursuivit par un sursaut du aux vacarmes, en haut. Les démons voulaient Rin, maintenant qu’il était éveillé. La nuit était tombée, le moment où les démons sont actifs. Les ténèbres en Rin s’étaient éveiller se jour là, malgré lui. Son cœur était pur, mais l’enveloppe, démoniaque, noir, obscure. Au dehors, cadavre, diablotin, corbeau et autres serviteurs de Satan se jetaient frénétiquement contre la barrière magique qu’avait ériger les moines. Et comme si cela ne suffisait pas, l’avènement du démon attira les sans-cœurs. Bête noir encore plus infâme que les démons eux même… Il fallait se presser mais Rin persistait à retenir son père, il voulait des réponses et sur qu’il les aura.
« Tout le monde le sait ça ? Tout le monde sait que je ne suis pas un humain ? Que je suis la progéniture d’un démon !?! » Cria le jeune, voulant faire réagir le vieux qui semblait tout d’un coup perdu dans ses pensés, « Pourquoi as-tu gardé cette si importante chose secrète tout ce temps ?! ».
« Je ne pouvais t’élever que si tu étais humain. Tu as été autorisé à vivre sous cette condition, malgré le sang qui coule dans tes veines. Je t’ai élevé en tant qu’humain, je ne pouvais rien te dire … Rien sur le secret de ta naissance. Car tu n’es pas le fils de n’importe quel démon. Tu es le fils… de Satan en personne, le Roi démon. »
Et comme pour marquer une nouvelle fois cette révélation, une explosion retentit à l’étage et, une fois remonté, père et fils découvrirent un humain baigné dans le sang et les flammes bleues, sur le point de s’écrouler, son corps, sur le point de pourrir sur place. Et une voie, venu de nulle part et de partout à la fois, retentit dans la chapelle, comme une moquerie du diable, « Ha ha ha ! Happy Birthday, mon fils ! ». Satan était venu récupérer son fils. Satan et sa cohorte réclamait ce qui leurs allait de droit. Comme un réflexe, le père poussa Rin dans la trappe et la referma en ignorant toute forme de protestation. « Protégez Rin ! »
Et alors que le vrai combat venait de commencer, au dessus, entre les hommes de fois et les servants du malin, le fils de Satan cognait désespérément contre la trappe. Il ne comprenait pas encore tout mais il ne voulait pas rester là à ne rien faire, il voulait au moins les aidé. Jusqu’à ce que les paroles de Fujimoto vinrent lui titiller le cerveau. Un démon ? Le fils de Satan ? Alors, il était vraiment un démon ?! Tous ses mauvais souvenirs, tous ses gens qui le traitaient ainsi. Tout était vrai, en fin de compte. Des images défilèrent dans sa tête, les plus beau moment de sa vie. Tout ça n’était que mensonge. En faite, le prêtre faisait semblant d’être une famille ? En faite, il gardait Rin par obligation ? Que quoi ? Il n’y avait plus rien à comprendre, pour lui, sa vie semblait déjà fichue …
Le combat s’estompa au bout d’un long moment qui paraissait être des jours. Le corps qui abritait les flammes bleu ne résista pas à la présence du Dieu maléfique, une chance. La trappe s’ouvrit à nouveau et le prêtre, toujours aussi dur, donna ses directives à Rin en lui tendant un portable.
« Voila mon portable, il n’y a qu’un numéro dedans, celui de mon meilleur ami, il saura t’aider. Ta priorité est de te caché maintenant. Réalise que tu es la cible des démons ! »
Choqué par son comportement, Rin faillit verser une larme, un peu comme si il comprenait que tout ce qu’il a vécu jusque là n’était qu’une supercherie. Il voulait le larguer, il voulait refiler le colis à son ami. La différence … Il se sentait rejeter.
« Je vois… Si je pars, tout sera-t-il finit ? », dit il sur un ton de reproche, « Donc je me casse ! Si ça peut t’aider à te sentir mieux … ». Le prêtre Fujimoto essaya de le rattraper mais Rin le repoussa lorsqu’il posa sa main sur son épaule. « Lâche moi, tu me jette de toute façon ! J’ai été un enfant à problème toute ma vie, nous n’avons jamais été vraiment proche ! Juste Etranger ! » « Rin ! »
« Soit honnête, tu es fatigué de faire semblant d’être une famille ! Ou un homme du clergé ne peut parler comme ça … Peut-être veux-tu jouer les bons pères jusqu’à la fin ?! Te fou pas de moi, tu n’es pas mon père, ni quoi que se soit d’autre ! »
Le visage du veille homme se referma, la colère montante car Rin et Yukio étaient ce qui comptait le plus pour lui. Mais aveugle, le rebelle ne pouvait pas le voir, il ne pouvait plus le voir !.
« Ne te dit plus jamais mon père !! »
La douleur se fit alors sentir sur sa joue. Une baffe bien placée, résultat de la parole, de la goutte d’eau qui faisait déborder le vase. Il lui ordonna sèchement d’aller faire ses valises, ce qu’il allait faire avant que le vieille homme ne s’effondra à terre. Un rire démoniaque raisonna du plus profond de sa gorge alors que sa pupille se fendait, se disloquait d’une manière loin d’être naturel. Sous se spectacle traumatisant, le jeune se rua sur son père pour le relever mais celui-ci le regarda d’un air fou. La baffe qu’il venait de donner à Rin venait de déverrouiller la porte de son cœur. Ce n’était plus le père Fujimoto, mais Satan.
« J’ai … Je l’ai enfin ! J’ai enfin … le corps de se prêtre ! Je peux enfin te rencontrer … Mon fils !»
Le sourire, d’habitude gaillard du vielle homme, n’était plus qu’un amas de crocs menaçant. Des flammes bleues envahirent petit à petit son corps alors qu’il poussait un rire de plus en plus dément. Rin ne comprit pas tout de suite, ce n’est qu’en regardant au plus profond de ses yeux qu’il comprit qu’il n’y avait plus rien d’humain dans cette enveloppe charnelle.
Satan se présenta, un peu comme si chaque mot résonnait dans la tête de chaque être vivant au monde, « Je suis Satan ! Dieu de la Géhenne et ton vrai père ! Mais tu peux m’appeler « Papa » si tu le souhaite ! Mouhahahaha !! », et presque aussi tôt, les fidèles plongèrent sur lui pour l’empêcher de nuire. Mais un simple regard de tueur suffit pour les faire plonger dans la fournaise bleue.
Rin regardait le spectacle, impuissant. Tout allait beaucoup trop vite, surtout quand il vit le visage de son père saigner par tous les orifices. Son corps allait s’effondrer, comme le précédent. « Ne gâchez pas cette touchante rencontre, je n’ai pas le temps pour ça ! »
Satan leva la main et son ombre commença à grandir, formant un énorme rectangle visqueux sur le sol. « Je suis trop puissant pour le monde des humains, je ne peux rester très longtemps. Même le corps du plus pieux des hommes n’arrive pas à me contenir, comme celui de ta mère … », expliqua-t-il avant de sombrer dans un nouveau fou-rire. L’ombre au sol commençait à ressortir, des visages torturé se dessinait et des démons, des sans-cœurs essayé d’en sortir. La porte de la Géhenne, la porte des ténèbres, celle qui relie ce monde à celui des démons. Le dieu prit alors Rin par le col et le traina à même le sol vers sa nouvelle maison, et ce, malgré ses protestation et les flammes qui commençaient à émaner de son corps. Il vit son visage à travers du verre brisé, il avait des crocs, les yeux injecté de sang … Il n’eut pas le temps de se lamenter qu’il fut violemment jeter dans la porte, se faisant petit à petit aspirer par le noir complet. La porte n’allait pas le lâcher, elle ne lâchait personne ! Le petit gars se débattait, subissant les rires moqueurs de son véritable paternel qui voulait son corps. Il le voulait pour l’unique raison de son corps, seul son fils pouvait l’héberger dans le monde des humains. Rin serait alors l’instrument de la destruction des mondes. Il n’y aurait plus de lumière ni de ténèbres, plus de bon ou de mauvais, juste l’enfer éternel pour n’importe quel fils de l’homme !
Satan saisit une sainte croix autour de son cou et, en appuyant dessus, une grande aiguille en sortit. Mais Satan ne semblait plus si joyeux, si bien que la voix du père commençait à revenir, murmurant presque d’un air combatif, « Ce … Ce n’est … Non … ». Et finalement, l’aiguille se planta violemment dans son thorax, directement dans le cœur. La voix du père Fujimoto se fit plus forte, reprenant petit à petit son corps pour un cours instant, « C’est mon fils ! Et tu vas me le rendre ! ». Le corps bientôt sans vie tomba dans la porte, se laissant submerger par les ténèbres dans les dernières râles de Satan.
« Tu reprends ta propre vie : c’est un prêtre avec de l’expérience que voila … Mais c’est trop tard … La porte des enfers ne le lâchera pas … et tu sombrera avec luiii ...»
Rin « nagea » vers son père, voulant le sortir de là dans un ultime espoir qu’il garde la vie, lui ordonnant de ne pas mourir. Mais Satan disait vrai, la porte des ténèbres jamais ne les relâchera. Il regarda le sabre tueur de démon et vit en cette objet saint et maudit sa seul chance de s’en sortir, même si il pensait plus à son paternel qu’à sa propre vie. Il longea le fourreau planté dans les ténèbres et finit par atteindre le manche. Il se souvenait des paroles du vieux fou, que s’il dégainait sa lame, il pourrait dire adieu à sa forme humaine. Mais qu’importe !
« Le vieux … Je ne t’ai encore rien montré ! Je ne t’ai pas prouvé à quel point j’ai grandis … Ne meurt pas sur moi, vieille homme !! », hurla-t-il avec toute sa conviction, tout son courage, son chagrin et sa haine. Il sortit petit à petit le sabre, dégageant une douce lueur bleu. Il était devenu un démon mais qu’importe, la détermination, son cœur réclamait de le sortir de là ! Il brandit son arme et dans un grand hurlement, il déchira, brula les ténèbres qui composait la porte.
Il s’agenouilla sur le planché, rangeant son arme, se tenant à celle-ci pour ne pas tomber. Le pére était là, à terre, du sang coulant de ses yeux, de sa bouche, de son nez et ses oreilles … Le démon se mit à pleurer toute les larmes de son corps en réclamant son père.
« Il y a des choses que je ne pourrais jamais avoir. Y a-t-il une force qui contraint mon cœur à les poursuivre ? »
Rin était devant la tombe de son père, tout comme son frère Yukio. Ils venaient de faire leurs adieux à la maison où ils avaient vécu plus d’une quinzaine d’années ... Yukio savait tout lui aussi, sur Satan, les démon et tout ça. Ils ont d’ailleurs eu droit à un règlement de compte assez corsé mais au finale, ce n’était pas le temps de se disputer mais de surmonter cette épreuve. « Depuis que je suis petit, je sais que je ne suis pas bon ... », n’arrêtait pas de se dire Rin, chose que son frère n’osa ni relever positivement, ni négativement. De plus, la coalition noire commençait à imposer son emprise sur la cité du crépuscule. D’ailleurs, le crépuscule n’était déjà plus, c’est un soleil noir qui brillait sur eux. Ce monde n’était plus accueillant. Les démons et les sans-cœurs seront à jamais sur le dos de Rin, si en plus il devait vivre dans les ténèbres, ça serait bientôt la fin de l’univers. Yukio avait déjà prévu d’intégrer l’une des grandes puissances, la lumière ou quelque chose comme ça. Mais le fils du malin, lui, était perdu. Sans guide, sans protecteur, il allait devoir se débrouiller seul et trouver ses propres objectifs.
Une fois que son frère partit pour le prochain transport Shin-ra, incapable de rester plus longtemps dans se monde qui lui rappelait désormais trop de mauvais souvenir, Rin se décida à appeler le meilleur ami de son défunt père. Selon ce dernier, c’était un ami qui saurait quoi faire d’un rejeton du diable. Il composa le numéro et à sa grande surprise, une sonnerie pour le moins ridicule retentit dans le cimetière et une voie sérieuse et délirante à la fois se fit entendre en différé « Ravis de vous rencontrer ! ». Un Bozo lui fit face, entouré d’homme en robe noir au visage dissimulé. Le mec était couvert d’une haute forme beige aux contours rose et vêtit de cape, veste assez élégante mais le short bouffant et les collant rose, mauve gâchait un peut tout. Et son parapluie ... recousu mille fois, rose, au manche en forme de glace 3 boules. Un phénomène qui se présenta aussi tôt de la sorte : « Mephisto Pheles, Paladin saint aux ordre du Vatican ♪ »
« J’étais l’ami du révérend Fujimoto. Acceptez mes condoléances ! », continua le clown tout en approchant. « Et nous savons tout sur ton cas ! Il semblerait que le Révérend t’as élevé comme un humain, mais contrairement à ses projet, tu t’es réveiller ! ». Il haussa les épaules comme pour dire que c’était dommage. La nonchalance de l’illuminait était agaçante, un peu comme si il contrôlait tout. Ce qui était peut-être le cas vis-à-vis de Rin.
« Le fils de Satan errant dans l’univers est un signe d’extinction de la race humaine ! Au nom du Vatican, nous somme autorisé à te supprimer ♪ », conclu Mephisto qui avait de plus en plus l’air du méchant de l’histoire. Et dire que Rin espérait se faire un ami, même si celui-ci est bien spécial. Mais le démon n’en démordit pas, sans peur ni crainte après avoir vécu l’enfer, « Vous n’étais pas sensé me protéger ?! ».
Mephisto échappa un petit rire sinistre, son regard s’affina et son sourire, carnassier, laissait transparaitre la suite des événements. Un Saint Paladin entouré de sa cohorte face au pauvre Rin, victime de sa propre histoire. « Je ne préfère pas mélanger les affaires privé des affaires professionnel ... Donc, tu as deux choix ! Etre tué par le Vatican, nous ... Ou tous nous tuer et t’enfuir ! En faite, tu pourrais aussi te suicider, ce qui fait 3 solutions. Alors ? Laquelle te va le mieux ? »
Le jeune homme le fixa d’un air de défis, sévère et mauvais. Il ne savait pas quoi penser de lui, tout ce qu’il se disait, c’est qu’il fallait trouver une quatrième solution. Tous ses hommes en noirs étaient sa seul chance de survie. Par ailleurs, il était rongé par le remord. Si tout ça était arrivé, c’était de sa faute ! C’est lui, le déclencheur, le faite d’avoir un père ennemie de l’univers ! Et c’est en pensant à ça qu’un nouveau rêve était né, « Laissez-moi intégrer votre ordre ! », répondit sèchement le gamin tout en fixant les yeux écarquillé du gentleman en rose. « J’en ais rien à foutre de ce que vous dites ou de ce que vous pensez ! Je ne suis pas le fils de Satan. Mon père est Shiro Fujimoto et personne d’autre ! »
Mephisto resta silencieux un instant, ébaïe par un telle discours. Le fils de Satan au Vatican ? Finalement, l’idée lui plaisait mais il n’en fit rien paraître. Il posa une main sur sa hanche, prenant un air ennuyé, « Je vois, donc tu veux suivre la voix du Révérend Fujimoto ... Mais réfléchit un peu, que vas-tu faire lorsque que tu deviendras un Exorciste comme lui ? »
« Botter les fesses de Satan !! »
Ses quelques mots fut prononcé avec tellement de rage et de conviction qu’ils résonnaient dans tout le cimetière. L’assemblée semblait sous le choc de voir une telle conviction pour tuer ce qui était intuable. Une hargne, une façon de faire si puissante que même ce grand dadet de Mephisto ressentit son cœur frissonner, se serrer un peu plus profond dans son torse. Mais, ayant dirigerez l’information, le clown se mit à rire à gorge déployer. L’idée était stupide, impossible, à rejeter. Il fallait le bruler au bucher, par pour son origine mais pour ses idées de taré. Tuer Satan ? Même le plus grand guerrier de l’univers ne pourrait pas, même pas la puissance réunie de tous les dieux de l’olympe ! Un dieu est immortel et il ne semblait pas s’en rendre compte.
Le jeune homme grogna contre le clown qui finit par se calmer en poursuivant son sptich, « Le fils de Satan devenir Exorciste ?! Ha ! Je crois que je n’ai jamais autant rit depuis des siécle ! Mais c’est intéressant, très bien ! ». Ses hommes protestèrent après s’être demander si le « religieux » était sérieux mais il faisait sa sourde oreille. Même Rin était étonné qu’il accepte si facilement. Sans doute que Mephisto machin avait quelque chose derrière la tête.
« Cependant, Rin. La voie que tu as choisie est très dure. Un jour, tu devras affronter ton destin et tu regrettera de ne pas être mort aujourd’hui. »
Et ainsi, Rin intégra le Vatican, une région très éloignée dans le monde de la Cité des Rêve. Il était cependant évident que personne ne connaissait son petit secret. Il fut placé sous la tutelle dudit Mephisto, l’un des rare Saint Paladin qui constituait l’élite de l’église. Pendant prés de deux ans, le petit diable étudiait les textes anciens concernant les démons, il apprenait les techniques pour en venir à bout, toujours en ambitionnant de foutre une raclée à son père. Mais les entrainements et les études ne lui réussissaient pas trop, si bien que son rythme de travail était ... affolant de lenteur. Mephisto du s’accrocher pour faire de lui un semblant de combattant, avec sa lame tueuse de démon et son caractère un peu trop flamboyant. Il du s’adapter et même si il n’arrivait pas à grand-chose, il persistait et se forcer à ouvrir les livre et à se lever pour l’entrainement. Mais contrairement à ce qu’il a dit, ce n’était pas forcément pour venger son père qu’il voulait devenir plus fort, s’il voulait tuer tout démon quel qu’ils soient. Il voulait devenir plus fort pour que personne d’autre ne meure par sa faute ...
Son apprentissage avançait mais bien vite, un problème se posa. Le Vatican, l’Eglise en général, n’était plus prise au sérieux. L’argent ne rentrait plus et bientôt, Rin allait devoir partir. Tout ça à cause du Consulat qui imposait sa loi et qui détrôna l’Eglise en temps que politique suprême. L’art avait remplacé les croyances dans les cœurs... Soit, l’Eglise voulait éliminer les éléments non nécessaires à leurs projets saints. Mephisto se donna corps et âme pour garder Rin mais c’était en vain et il avait éveillé les soupçons des Grigories du conseil sacré. Ils ont découvert par la suite la petite embrouille de Mephisto, qu’il cachait l’enfant de Satan dans la capitale même de la religion Catholique...
Il du se débarrasser du démon mais au lieux de ça, préféra le laisser s’enfuir et prétendre avoir mit fin à ses jours, sans doute pour pouvoir le rencontrer après et s’en servir pour ses interet personnel. Depuis se jour où il du quitter le monde entourant la cité des rêves, il n’entendit plus parler du clown ou même de ce qu’il était devenu.
Rin ére maintenant sans réel destination. Il rêve juste de ce moment où il pourra rencontrer Satan en personne et lui démolir le portrait. Entre temps, il travaillait aussi sur un éventuelle projet de devenir cuistot dans un grand restaurant et de mener une vie normal à coté. Programme réjouissant !
Les Questions
Q u e s t i o n s :
1) Votre personnage est-il capable d’aimer, d’avoir une relation ?
Hé, c’est le fils de Satan ! C’est pas pour ça qu’il a pas de cœur !
2) Si l’esprit de votre personnage s’incarnait en un animal mythologique ou chimérique ou réel (nuances acceptées). Que serait-il ?
Un Tigre !
3) Qu’en est-il de la fidélité et de l’esprit de camaraderie de votre personnage ?
Rin est comme tout le monde, on peut rester fidèle jusqu’à ce qu’un coup fourré se fasse ou que l’idée de pote, du chef ou que sais-je diverge trop de la sienne. Et pour la camaraderie, c’est un joyeux luron alors !
4) En vue de votre race, quand pouvez-vous dire que votre personnage a forgé une amitié. Citez quelques unes de vos relations amicales.
Mise à part son Frère ainsi que les membres de l’église où il logeait, Rin n’a pas d’ami car il est trop différent. Rin et prés à être amis avec tout le monde (du moins, avec tout ceux qu’il sait piffrer) mais il faut voir si son statut de fils de Satan gêne les autres ...
5) Quelle est la devise de votre personnage ? S'il y en a plusieurs, donnez les toutes.
« Si tu le fais pas maintenant ... Tu risque de le regretter plus tard »
6) Vis à vis de votre façon d'écrire, quels sont vos points fort et points faibles?
Franchement ? Aucune idée car je ne m’en préocuppe pas, si j’écris, c’est pour m’amuser, pas pour devenir pro de la littérature !
7) Pourquoi incarner ce personnage ?
Déjà parce qu’il fallait bien quelqu’un ! Ensuite car je suis en plein dans le Manga de mon perso. Puis c’est pas comme si c’était pas original, le fils de satan qui débarque sur Kh ... Enfin, Il a la classe et je me suis dit qu’il aurait bien sa place dans ce forum, précisément.
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