Lady Aliatris Moonshadow
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Identité
- N o m : Moonshadow
P r é n o m : Aliatris
S u r n o m : La Mante Luxurieuse
 g e : Si on vous le disait, vous ne le croiriez pas.
C a m p : La Coalition Noire
M o n d e d' O r i g i n e : Le Château de la Bête
R a c e : Humaine
Descriptions
G r a d e . v i s é :
- Je m'en fiche pas mal, c'est surtout que je veux rp avec ce perso. peu importe le grade.
La plus grande douleur est causée par le feu d'un amour qui n'a pas été vécu.
H i s t o i r e :
- Laisser moi vous raconter une histoire, une histoire qui commence comme toutes les autres, qui débute avec l'envie d'être aimé. C'est la vie d'une femme banale du doux nom de Lady Aliatris Moonshadow. Oui, vous avez bien compris qu'il s'agit d'une Lady. Toutes les jeunes femmes rêvent d'être une princesse, d'avoir un prince charmant, d'avoir tout ce que l'on désire et surtout quand on le désire. Mais la vie dans une famille noble n'est pas aussi belle qu'on veut bien le croire malheureusement. Elle est faite de règles, de restrictions et au grand dam d'Aliatris d'ennui le plus total. Un dicton connu nous dit que les jours se suivent mais ne se ressemblent pas, dans la vie de cette Lady, seul le temps changeait. Mais il y avait plusieurs raisons à ce que sa vie soit autant dirigées par ses parents. D'abord, elle faisait partie d'une famille très nombreuses, elle a en tout et pour tout 6 frères et sœurs et l'organisation y est strict pour gérer tout ce monde. Bien sûr il y a le personnel de la famille pour aider à éduquer ces petites têtes blondes. Ensuite, Davorin de 8 ans l'aîné, est déjà connu et a donné à la famille Moonshadow une très grande notoriété à travers les contrés avoisinante. Pour que cette image reste aussi brillante qu'au début, le père décida de tout ce que pouvaient faire ou ne pas faire les autres membres. C'est ainsi que la vie d'Aliatris fut tracée dans les moindre détail alors qu'elle n'avait encore que douze ans. Elle était promise à un homme haut placé pour faire des échanges de terrain ou de fortune et encore avoir un appuie militaire stratégique. C'est donc dans ce cadre maussade que va évoluer la jeune Lady au cœur déjà meurtri. Elle n'avait aucune haine envers ses parents, ça avait toujours été comme ça. Alors à quoi bon persister, en 12 ans on a eu le temps de comprendre que ça ne servait plus à rien de vouloir changer les choses. Il y aurait bien la fugue mais pour aller où ? Aliatris n'avait aucun ami, aucun endroit où aller. Quoi qu'il en soit, ça ne l'empêchait pas de sortir malgré l'interdiction de partir seule qui planait sur elle ainsi que le couvre-feux.
La nuit était étoilée comme presque tous les soirs, il faisait un peu frais mais ce n'était en rien gênant. Ce qu'aimait Aliatris, c'est cette sensation d'être dans une liberté totale, elle pouvait être quelqu'un d'autre pour de toutes petites heures. L'avantage était qu'en fait très peu de personnes connaissaient son identité, il lui suffisait seulement de s'habiller comme tout le monde. Elle en profite d'ailleurs pour danser, c'est le seul loisir qu'accepte ses parents et qu'elle aime beaucoup. Quand plus tôt je disais qu'elle n'avait pas d'amis, c'était faux, elle en avait mais ils vivaient tous dans la rue et ils ignoraient totalement le mode de vie de la Lady. Jamais elle n'avait osé leur dire la vérité au point de briser ses liens d'amitiés déjà bien fragiles. Les soirées se passaient généralement autour d'un feu de camps où les histoires d'horreurs s'enchaînaient. Et parmi ces personnes, il y en avait bien sur une qui sortait du lot pour Aliatris, un jeune homme plus âgé qu'elle. Bien sûr, il était beau et drôle. La Lady espérait toujours qu'il vienne lui parler seul à seul, elle faisait tout pour attirer son attention, elle se plaçait très souvent à côté de lui mais rien n'y faisait. A chaque fois que le courage commençais à lui venir, les rayons du soleil perçaient déjà dans le ciel. Alors chacun d'eux devait retourné là où ils pouvaient aller. La plupart restait en groupe, Aliatris, elle, retournait dans sa demeure où l'attendaient un ennui effroyable. Durant ces journées lassantes, chaque élément de cette grande famille avait quelque chose à faire. Seul Davorin faisait comme il lui plaisait et ça agaçait tous les autres sauf Aliatris qui ne pensait qu'à son prince charmant. Pour l'anecdote, il se nommait Léo, il avait trouvé ce nom lui-même étant orphelin. Il disait qu'ainsi il aurait un lien avec l'animal majestueux qu'est le Lion. Il faisait tout pour être brave, loyal, fort, c'était une personne des plus attachante qu'il soit. Il faisait aussi tout pour protéger ses amis. C'est comme ça qu'il a connu Aliatris. Alors qu'elle était attaquée la nuit par des brigands, Léo était venu pour la défendre armé d'une lance faite au moyen de pièces de récupération. Ce n'est donc pas très étonnant que la jeune demoiselle tombe éperdument amoureux de lui.
Puis vint une nouvelle qui rajouter de l'ombre à ce tableau sombre ; Aliatris devait partir dans les 6 mois dans la famille de son futur époux. Elle devait préparer la cérémonie de ce mariage arrangé. C'était la goutte d'eau qui avait fait déborder le vase et c'est précisément à ce moment que la fugue fut réellement envisagée. Grâce à ça, elle avait réussi à tout avouer à Léo, enfin pas l'amour qu'elle portait pour lui, juste sa vie dans une famille riche. Il fut extrêmement compatissant et ensemble, accompagnés de tous leurs amis ils ont vécu dans les bois non loin d'un château. Tous ce qu'ils savaient de cette demeure c'est qu'il y avait parfois un peu de lumière à l'intérieur mais personne n'en sortait ni même y entrait. La rumeur voulait qu'elle soit hantée par un monstre affreux et comme dans toutes les histoires, les enfants croyaient qu'ils se feraient manger. Ils vivaient alors du mieux qu'ils puissent dans cet environnement hostile durant cinq mois.
L'amour, oui, ce sentiment sulfureux qui habitait Aliatris devenait de plus en plus grand, de plus en plus bouillonnant. Il fallait donc qu'elle l'épate autant que lui l'avait épatée et quand elle avait fuit son domicile, elle avait déjà pensé à un moyen de le faire. La Lady avait cherché dans la grande bibliothèque de chez elle un livre sur des histoires qui pourraient faire peur autour d'un feu la nuit. Tout ce qu'elle connaissait de cet ouvrage c'est qu'il mentionnait des mages et magiciennes. Plusieurs mois après sa fugue, elle y repensa et décida d'en lire une partie devant tous les autres. Un silence régnait, le froid était plus présent et la chair de poule apparaissait sur la peau de ceux qui écoutaient. Personne ne le savait encore à ce moment mais c'était en réalité le livre d'un historien que tenait Aliatris entre ses mains. Le récit n'avait pas eu autant d'effet qu'espérer mais l'importance de ce livre ne s'arrêtait pas là. Contrairement à ce que vous pensez, ce n'est pas un grimoire magique, il n'y a aucune incantation ou recette de potion à l'intérieur. Ce n'est qu'une semaine plus tard qu'Aliatris prit conscience que les histoires présentes sur ces vieilles pages étaient toutes plus ou moins véridiques.
Le lendemain de cette prise de connaissance, elle voulu en parler à tout le monde pour vivre en vrai les magies et autre sorcelleries. Mais alors qu'elle était sur le point de le faire, elle se retrouva nez à nez avec ce qu'elle n'aurait jamais voulu rencontrer dans ces bois. Ce n'était ni le monstre du château, ni un loup ou un autre animal mais bel et bien son père. Aliatris n'arrivait pas à comprendre ce qui se passait devant ces yeux. De nombreux hommes armés se trouvaient là, avec son géniteur et il y avait aussi du sang, beaucoup de sang. De parts et d'autres de la scène jonchaient des corps inertes. La Lady pouvait reconnaître ses amis même s'ils ne semblaient pas tous être là. Une déferlante de larmes vient alors couler sur les joues froides de celle qui voyait sa liberté se briser devant ses yeux. Mais alors qu'elle aurait put réagir égoïstement, sa seule pensée était bien évidemment pour Léo. Elle allait courir à toute vitesse pour échapper de nouveau à sa famille et trouver celui qu'elle aimait plus que tout au monde. Seulement, elle était trop jeune et elle ne put distancer ses poursuivants. Alors qu'elle essayait de se débattre, son père la prit dans ses bras et ils rentrèrent tous à cheval à leur demeure. Durant ce retour bien triste pour la Lady, elle put voir son cher et tondre au niveau du feu de camp. Elle voulait s'arrêter mais elle ne maîtrisait plus rien, elle dut se contenter de le voir rapetisser à mesure qu'elle s'éloignait. On aurait presque été capable d'entendre son cœur se briser en un millier de morceaux.
Un mois, c'est le temps durant lequel Aliatris avait essayé de se faire la malle. Mais bien sûr, elle était bien plus surveillée qu'auparavant. Toutes les tentatives se finissaient en un échec cuisant. La dernière fois qu'elle avait vu Léo, il était grièvement blessé, ne pas savoir s'il allait mieux était une réelle torture. Elle irait jusqu'à donner sa vie pour lui, même si le courage d'annoncer ses sentiments n'était jamais venu. L'angoisse de peut-être jamais le revoir lui nouait la gorge à tel point qu'elle ne mangeait presque plus. C'est ce qu'on pouvait appeler une descente infernale qui ne s'arrêtait plus. Il ne restait plus qu'un jour avant qu'elle doive aller dans le royaume de son futur époux, cela ne l'enchantait nullement. En plus de ça, ce dit futur époux commençait à avoir des réticence puisqu'elle se laissait presque dépérir. Mais quoi qu'il puisse arriver, une famille noble comme celle des Moonshadow avait bien prévu cette éventualité et il reste bien une dizaine de prétendants. Enfer et damnation, quand tout ceci pourra enfin finir ? Justement, l'envie d'en finir une bonne fois pour toute arrivait, le suicide devenait une option qui était au premier plan.
Vous aurez compris que la vie de cette jeune fille allait prendre un tournant. À partir de l'instant où l'on envisage le suicide, plus rien n'est pareil. Que l'on ait le courage ou pas de passer à l'acte, la vie est presque finie. Sortir de la sans aide ou sans espoir est tout bonnement impossible. La simple vue d'une lame vous donne envie de l'utiliser. Tout ce qui vous entoure est détourné de sa fonction primaire pour devenir une arme mortelle. Une pensée qui se transforme en obsession jusqu'à en rêver la nuit. Mais les rêves mélangent souvent beaucoup d'élément, aussi bien des envies que des événements passés. Apparaît alors dans ce rêve un détail oublié, le grimoire de l'Historien. Bien sûr, il y a très peu de probabilité pour qu'il soit en été après qu'il fut abandonné dans les bois il y a un mois. Mais, Aliatris se remémorait l'un des nombreux contes. Celle d'une femme terriblement âgée, il est dit qu'elle aurait plus de 200 ans. Plus extraordinaire que ça, il paraîtrait qu'elle sait tout sur tout, qu'elle peut répondre à n'importe qu'elle question. Son pouvoir va jusqu'à guérir la tristesse et c'est ce qui fascinait la jeune Moonshadow. Ce n'est pas tant le chagrin qu'elle voulait faire disparaître directement mais si elle pouvait lui indiquer où se trouvait Léo, alors elle n'aurait besoin de rien de plus.
Le problème étant maintenant de se rendre là où vit cette personne. Avec toutes les informations qu'elle avait lu, aucun doute qu'elle trouve l'endroit mais encore fallait-il s'échapper. Le moment idéale sera très certainement le voyage jusqu'au prochain royaume mais là encore, ça sera difficile. Très vite, le jour arrivait et les rayons perçaient à travers les volet entrouverts de la chambre, il ne reste que peu de temps avant le départ. Le père d'Aliatris entra alors dans la pièce pour lui dire qu'elle devait se préparer. La jeune fille ne voulait pas porter son regard sur celui qui, maintenant, la dégoûtait profondément. Elle baissa alors les yeux, faisant presque comme s'il n'était pas présent. Mais c'est grâce à ce dégoût qu'elle avait remarqué la clé qui dépassait de la poche du veston de son père. C'était un passe, une clé qui ouvrait n'importe qu'elle pièce de la maison. Le chef de famille s'en servait pour cloîtrer Aliatris pour pas qu'elle ne sorte. Les seules autres personnes à avoir une clé identique sont sa mère et son grand frère. Le problème étant que dans le manoir, il n'y avait que la père de présent et celui-ci était de loin le plus méfiant à l'égard de sa fille. La petite Moonshadow trouvait ça stupide au départ mais l'idée qu'elle avait eu sur le moment était la mieux appropriée. Elle voulait aller en forçant les choses. Ne pas essayer d'être discrète mais au contraire être tellement voyante que la disparition de l'artefact ne se verrait même pas. Enfin, pour un très court laps de temps car vu le nombre de portes closes dans la demeure, il voudra utiliser sa clé très vite. Elle fit alors une valise, ou du moins ce qui y ressemblait le plus à l'époque. Descendant les escaliers, elle attendit que son père ouvre la porte pour qu'elle puisse passer. C'est à ce moment qu'elle ''trébucha'' en attrapant la clé. Elle savait pertinemment que son père n'allait pas la refermer de suite. Ensuite Aliatris fit mine d'aller vers la chambre de son frère Davorin pour lui dire au revoir. En réalité elle s'était dirigée vers une toute autre pièce ; la bibliothèque. Dans celle-ci se trouve un escalier donnant sur la cave qui elle-même mène à l'extérieur. La sortie était derrière la maison, un peu de temps supplémentaire lui fut donné.
Sa première destination n'était pas le dame âgé du livre d'histoire mais bien l'endroit du dernier feu de camp auquel elle avait assisté. Peut-être que Léo s'y trouvait toujours. Il était possible qu'il l'ait attendu tout ce temps et c'est tout ce qu'elle espérait. Il y eu de longues heures de marche sous la pluie, par chance, elle ne vit personne de sa famille qui pourrait être à sa recherche. Peu avant que la nuit ne retombe, elle était arrivé sur le lieux d'un drame. Alors que dans sa tête jaillissaient les images sanglantes du passé, il n'y avait plus la moindre trace de passage ici. Elle aurait bien voulu repartir de suite, cet endroit lui rappelait trop de mauvaise chose mais l'obscurité grandissait. Elle n'avait rien prévu d'autre que de la nourriture quand elle est partie et elle essaya de s'abriter de la pluie tant bien que mal. Elle se rendit alors compte que c'est la première fois qu'elle allait dormir seule dehors. Très vite, lorsqu'elle ne pouvait presque plus voir, l'angoisse monta fortement. Le moindre petit bruit, que ce soit une branche qui casse à cause du vent ou une goutte d'eau qui chute dans une flaque, était pour elle un véritable supplice. Depuis cette nuit là, elle a attrapé la phobie du noir et de la solitude.
Le lendemain, dès l'aurore, elle reprit la route pour trouver la vieille dame d'après les informations dont elle se souvenait encore. Cette fois, il lui fallut trois jours pour y parvenir. Chaque jour de marche était plus difficile que le précédent, les nuits étaient de plus en plus éprouvantes mais elle avait réussi. Une sorte de cabane qui semblait très vieille mais étonnement solide. C'est comme ce qu'il est dit sur la personne qui y habite. Comment peut-on être en vie après 200 ans d'existence ? Ce n'était pas la première préoccupation de la Lady alors nous le saurons sans doute jamais. Elle frappa à la porte avec l'anneau qui y était accroché. Dix secondes d'attente mais aucune réponse. Elle décida tout de même de pousser la porte et d'entrer. A l'intérieur se trouvait comme prévu une personne âgée qui prit la parole avant même la plus jeune des deux puisse dire quoi que ce soit.
- -Bienvenue Aliatris Moonshadow, je t'attends depuis bien longtemps.
- -Comment vous savez qui je suis?
-Je le sais, c'est tout. Dis-moi pourquoi es-tu venue me voir ma fille.
- -Je... Je veux retrouver un ami...
-Un ami ? N'est-il pas bien plus que ça ? Dis-moi, comment s'appelle-t-il ?
- -Léo, il s'appelle Léo.
Elle posait plus de question qu'elle n'amenait de réponse, c'en était presque agaçant pour la Lady mais elle fut surprise au moment où son interlocutrice ne répondit pas et qu'elle ferma les yeux. C'était à se demander si la vieillesse lui avait été fatal. Elle ne bougeait plus d'un cil, ne répondait plus aux interrogations de la Moonshadow. Les secondes paraissaient comme des minutes et l'horloge tournait sans s'arrêter pendant pendant presque une heure. Puis dans un sursaut elle rouvrit les yeux mais il n'y avait sur eux aucun signe de fatigue. Elle avait médité pendant tout ce temps dans une incroyable sérénité.
- -Je suis désolée ma fille mais il est bloqué dans un endroit qui m'est hors d'atteinte. Je ne peux le localiser mais je peux affirmer qu'il est quelque part en vie.
- -Vous n'avez vraiment aucune idée d'où il peut se trouver?
-Absolument aucune. Il te sera sûrement impossible de le revoir. Mais je peux t'offrir une chance si tu le désires.
- -Bien sûr que oui!
-Cependant, je dois te mettre en garde. Tu peux perdre bien plus que tu pourrais recevoir.
- -Je serai d'avis de dire que c'est un pacte qui me va mais... Qu'est-ce que je peux recevoir ou perdre?
-Je sais qu'il est sûr que tu perde tes phobies mais pour le reste c'est difficile à dire. Les effets changent en fonction des personnes. Tu pourras aussi bien perdre le sens des propriété que de devenir insensible.
- -Je prends le risque.
-Très bien, assis-toi et écoute mes dernières paroles. Tu vas bientôt t'endormir et lorsque tu te réveilleras, tu ne seras plus ici. Pour t'aider, je vais faire appel un un homme qui ne peut rien me refuser. Il me doit bien des services. Par contre, il n'est pas dit qu'il te laisse partir facilement non plus. Ensuite, sache que la seule chose qui te permettra de tout remettre dans l'ordre c'est d'accomplir ce pourquoi tu es venue ici. Pour finir, c'est la dernière fois que nous nous verrons.
Elle avait dit tout ce qu'il y avait à dire et elle invita Aliatris à s'asseoir dans la pièce d'à côté près d'un feu. Elle lui avait prévenu que la cérémonie risquait d'être assez douloureuse et que si elle renonçait au cours de son déroulement, elle ne pourrait pas réessayer. Il y avait au milieu du feu, trois anneaux chauffés à blanc. Elle devait un mettre un à chaque bras, et l'autre autour de son cou. Pour une fille de douze ans, voir la détermination qui brillait dans les yeux d'Aliatris était impressionnante. Même à dix centimètres des anneaux, la douleur était insoutenable. Lorsque que les bracelets furent attachés, un hurlement strident se fit entendre puis sans attendre, le dernier anneaux fut placé autour de son cou. Le cri est devenu beaucoup plus grave et la Lady fini très vite par s'évanouir.
Une paupière, puis deux. Les yeux s'ouvraient lentement et la lumière était douloureuse. C'est comme si le jour ne s'était pas levé en dix ans. Une sensation étrange faisait son apparition, c'est comme si elle ne savait pas contrôler son corps. Aliatris pouvait voir un bras sur le sol, un bras qui avait la couleur du charbon. Elle mit bien vingt secondes à comprendre que ce visage était le siens. Elle se rappelait de tout ce qui s'était passé avec la vieille dame mais aucun moyen de se rappeler les raison qui l'ont poussé à aller la voir. Pourquoi c'était-elle rabaissée à demander de l'aide à une vieille ? Puis elle avait cru entendre le mot amour... Elle se disait que ça aurait été une belle bêtise que de tomber prisonnière, enchaînée à un homme. Elle savait juste qu'elle cherchait une personne sans s'en rappeler de son identité. Puis ses parents, s'ils avaient la malchance de la croiser, il n'est pas sûr qu'il en reste grand chose. Mais, ce qu'il lui titillait le plus était de savoir où elle était. L'ambiance était assez étrange et elle sentait comme sa force la quitter.
- -Au début, quand la vieille est venue me voir, je me suis dis que j'allais m'amuser. Mais là, quand j'te vois, je me dis que je vais tenir ma part du contrat. On verra bien ce que tu peux donner.
- -Tu parles trop Hadès.
-Oh, je vois que ma réputation me précède. Quoi qu'il en soit, tu ferais bien d'aller voir la Coalition Noire. Ça te sera utile.
Le Dieux des enfers disparu aussi vite qu'il est arrivé laissant seul Aliatris que se sentait beaucoup plus grande qu'auparavant et surtout plus forte. Elle sentait en elle un nouveau pouvoir et elle adorait ça. Malgré l'obscurité dans les tunnel des enfers, il y avait toujours de la lumière et donc le chemin de la sortie fut facile à trouver. Une fois dehors, Aliatris se sentait beaucoup mieux, elle n'avait plus l'impression de se faire aspirer son énergie. Elle pourrait donc essayer ses pouvoirs mais elle regardait le sol couvert de sable. Elle tendit le bras vers le sol et une flamme sortit de sa main pour chauffer le sable à tel point que du verre se formait. L'image qu'il renvoyait était celle d'une femme à la peau plus que foncé, une chevelure de feu et des yeux couleur braise. Elle aimait ce qu'elle était devenu, elle en souriait même avent de partir pour retourner là où elle est née. Elle ne savait pas qui était la Coalition Noire ni même où ils vivaient mais elle était attirée par des éléments de son passé.
Une fois arrivé dans son monde natal, tout semblait identique, comme si le temps ne s'était pas écoulé. Combien de temps s'était-il écoulé avant qu'elle ne revienne ? Elle avait deux raison d'être venue ici ce jour là. Elle voulait faire payer à sa famille tout ce qu'elle a enduré étant encore prisonnière. Mais quand elle y est allée, il n'y avait rien, absolument rien. C'est comme si le manoir n'avait jamais existé. Elle allait rentrer en colère mais pour une raison qu'elle ignore, quelque chose l'apaisait. Elle se mit donc à marcher sans réfléchir à sa direction, elle était comme guidée, possédée. Après un long moment de marche, elle put voir face à elle le château dans lequel elle n'a jamais osé entrer. Quand elle ouvrit la porte, elle put constater que ce n'était pas aussi lugubre que ce qu'il était dit. C'était même assez animé, il y avait plusieurs personnes. Certaines inspiraient le respect, d'autres la moquerie. Ce château était infesté de l'odeur des ténèbres, Aliatris pouvait le ressentir. Tout le monde s'était arrêté pour voir qui osait pénétrer dans ce château. En haut de l'escalier régnait le point culminant de la tension de la pièce. Comme si c'était le regard le plus important, celui qu'il ne fallait pas trahir et auquel on ne peut échapper. Une jeune et petite femme accompagné d'un loup gigantesque. Aliatris sentait qu'il ne fallait pas les froisser. Ce loup devait être bien plus qu'il n'y paraissait et cette femme, sûrement la chef de toute cette bande.
- -Que fais-tu ici ?
- -Je ne sais pas, si on pouvait me dire où je suis déjà, ce serait un bon point pour vous.
-Ne comptes pas faire ta maline chez la Coalition.
- -La Coalition hein ? Vous m'avez été conseillé par une personne qui me disait que vous me serez utile.
-Qui c'est ?
- -Hadès... En personne.
-Et qu'est -ce que tu veux.
- -Il y a quelque chose qui m'a guidé ici, c'est pour une raison et je sens qu'on est fait pour s'entendre.
La conversation continua ainsi jusqu'à ce que la femme décline son identité, elle se nommait Ariez. Par précaution, elle décida de donner une période d'essai en quelque sorte à la Lady. Pour voir en quoi elle pouvait leur être utile et sa puissance réelle.
Le feu nous consume et détourne notre raison.
P h y s i q u e e t C a r a c t è r e :
- Personne ne nait en était maître de son destin. D'abord, on a conscience de rien, on a pas la moindre notion des éléments nous entourant. Vient ensuite le moment où l'on découvre que nous somme prisonnier, que tout est déjà tracé et que la seule façon de briser ses chaînes est d'acquérir le pouvoir. Tout était noir, l'atmosphère était pesante et la douleur écrasante. Une jeune femme ouvrait alors les yeux découvrant sa nouvelle geôle, un lieu où elle ne pourra jamais s'échapper avec sa force misérable. Tout ce qu'elle pouvait savoir, c'est qu'elle était dans une arène dans un bien triste état. Les cris des spectateurs étaient comme une agression des plus atroces; ils réclamaient du sang. Aliatris se trouvait au beau milieu de cette zone de combat en présence de trois autres combattants. La seule différence, c'est que contrairement à eux, elle n'était pas libre de ses mouvements. Une jeune femme enchainée au pilier centrale de l'arène, voilà ce qu'elle était devenue, une sorte de trophée pour le vainqueur.
La peur est le premier sentiment qui est venu mais aussi l'interrogation. Elle se souvenait seulement de sa dernière conversation avec une femme très âgée. Le reste n'était que brouillard, elle se rappelle juste d'avoir vu la vieille dame parler avec un homme au teins bleuté et aux cheveux de feu. Les paroles qui s'échangeaient semblait parler d'un contrat mais rien de sûr. L'homme regarda un instant, le petite fille presque évanouie avant de claqué des doigts. Un nouveau personnage arriva alors, armé d'une épée pour empaler la Lady. La douleur était telle qu'elle se voyait déjà morte mais elle se trouvait bien là, au milieu d'un Colisée. Elle pouvait sentir la souffrance de la lame même si la plaie était déjà fermée. Le temps qu'elle prenne conscience de se qui se passait autour d'elle, un homme était déjà mort et baignait dans un véritable bain de sang. Le plus costaud des deux restant se dirigeait vers Aliatris avec un sourire qui se dessinait jusqu'aux oreilles. Il tenait fermement ce qui semblait être un fléau avec la ferme attention de s'en servir.
La peur grandissait de plus en plus dans les entrailles de la jeune femme toujours enchaînée, tenue seulement par ses bracelets et son collier. Comme si la rage brûlait en elle, la température grimpa en flèche. L'acier de ses liens commençait à rougir, perdant ainsi de leur consistance pour devenir malléable. Aliatris elle-même ne comprenait pas ce qu'il lui arrivait, ses yeux commencèrent alors à virer au blanc. Le guerrier au fléau n'était maintenant qu'à un mètre de sa cible mais au moment où il allait parler le coup fatidique, on put entendre la Lady hurler de tout son être. S'en suivit alors une explosion de flammes propulsant le combattant à l'autre bout du stade.
Aliatris se tenait debout, la tête baissée, on pouvait l'entendre rire. Ses vêtement s'étaient consumés, elle ne portait désormais que ce qui pourrait s'apparenter à des bijoux. Sa peau pâle commençait à noircir au niveau de ses chevilles. Ces stigmates continuait à s'étendre sur toute la surface de sa peau pendant que son corps grandissait. Sa chevelure ne devint alors que des flammes qu'il est impossible d'éteindre. Des dessins semblables à des tatouages d'une couleur dorée s'inscrivaient sur le dos et les bras de cette nouvelle femme. C'était un corps sculpté dans la grâce, il n'avait aucun défaut; parfait comme un feu dansant. La Lady relevait alors sa tête tout en ouvrant lentement ses paupière. Dans ses yeux brûlait une sentiment d'extrême puissance.
Pendant un instant, elle était comme possédée, elle avait changée et la peur avait totalement disparue. Elle s'avança d'un pas lent vers celui qui avait voulu la frapper. Cet homme était encore au sol, il n'avait jamais du vivre un moment comme celui-ci. Il était pétrifié par la terreur et la dernière chose qu'il put voir c'est une femme qui posait une main sur son visage. La main d'Aliatris s'est alors enflammée spontanément brûlant le visage d'une personne qui ne pouvait rien faire pour éviter ça. Le feu a fini par passer dans la gorge consumant au passage ses poumons. C'était une mort douloureuse et loin d'être honorable mais quelques minutes avant, les rôles étaient inversés. Aliatris venait donc de tuer un homme, c'était sa première fois et pourtant elle ne ressentait rien d'autre que de la satisfaction. Elle qui autrefois n'aurait même pas put faire de mal à une moche était devenue une meurtrière.
Qu'importe, s'il fallait ça pour qu'elle survie et pour retrouver Léo, alors elle est prête à en payer le prix fort. Désormais rien ne l'arrêterait plus. Alors qu'elle était encore accroupie à côté de la dépouille du guerrier, le second homme qui s'était fait discret jusqu'à ce moment se mit à courir pour tenter de poignarder Aliatris dans le dos. Seulement le bruit de ses pieds lourds l'avait trahi et la femme sulfureuse eut le temps de s'en apercevoir. Elle glissa élégamment sur la sol sableux comme si c'était une chorégraphie de danse et quand elle se trouvait juste en dessous de son adversaire, elle se releva d'un bon le frappant au visage du pied gauche et le repoussant du pied droit. Les deux ennemis touchèrent le sol simultanément et inutile de dire que l'un des deux avait une réception plus soignée. L'homme préféra capituler, savait-il seulement que l'abandon était quelque chose qui horripilait le Dieu des enfers? Il est peut-être sorti vivant de l'arène mais le pire était à venir pour lui. Hadès, vint alors pour déclarer le nom du vainqueur mais qu'avait-elle gagné? Rien, le droit de retourner une cellule et de faire gagner de l'argent aux bons parieurs.
Le maître des lieux expliquait à la jeune fille qu'elle pourra quitter les enfers une fois qu'elle serait prête. En d'autres mots, certainement jamais. La seule chose qu'elle pouvait faire c'est se battre au centre du Colisée. Au moins, l'espace d'une heure elle était vivante et libre, rien ne pouvait l'arrêter. Son plaisir pour le combat était venu de là mais c'est aussi comme ça que sont nés d'autres facettes de sa personnalité. Le constat était toujours le même, à chaque fois qu'une femme se retrouvait dans l'arène, elle était prise comme cible dès les premières secondes. C'était un moyen pour les hommes de s'échauffer et d'éliminer un premier concurrent. Dès lors est né en Aliatris l'envie de protéger les femmes qu'elles soient âgées ou non, en parfaite santé ou pas. C'est ce même enfermement qui poussa la Lady à savourer le moindre petit plaisir qui s'offrait à elle. L'épicurisme était devenu son mot d'ordre que cela soit vu d'un bon œil ou d'un mauvais. Les limites de sa raison étaient repoussées dans leur retranchement la poussant même à jouir des plaisir du sexe au sein même du Colisée. Qu'elle soit observée ne la gênait pas, elle savait qu'elle pourrait tuer celui qui oserait lui dire quelque chose et aussi celui qui lui avait servi d'homme-objet. Mais derrière les traits de cette femme qui semblait avoir complètement changé, pleurait un cœur qui attendait l'amour d'un homme; celui de Léo.
Il était temps pour la Moonshadow de montrer qu'elle était prête. Un nouveau combat s'annonçait, elle en avait vécu plus qu'elle ne peut compter. Ça faisait des années que sa vie se résumait à des vas et viens entre sa cellule et la zone de combat. Tout le monde l'acclamait, elle était devenue un personnage phare, tous savaient qui était Lady Aliatris. Cette fois c'était du grand spectacle, il y avait dix hommes en plus d'elle. Leur mission était simple, battre Aliatris tandis qu'elle devait tous les éliminer. Sans attendre elle se mit à courir pour donner un coup de pied au visage du premier homme. Elle commençait toujours de la même façon, sans la moindre magie, combattant seulement avec ses jambes. Après une quinzaine de minutes et après s'être prit pas mal de coups, elle décida de passer à la vitesse supérieure. Elle tendit les mains au dessus de sa tête et une pluie d'huile commença à tomber, d'un claquement de doigts elle envoya une boule de feu pour enflammer tout ça. La pluie battante brûlait la peau de tous les malheureux qui entraient en contact avec même si la plupart se protégeaient de bouclier. Cinq hommes, pas moins plaquèrent Aliatris au sol, la première fois que ça arrivait. Jouissant de leur victoires, ils commencèrent à la taillader avec leurs lames. Sans s'en rendre compte, ils venaient d'attiser la haine de la Mante Luxurieuse qui s'enflammait entièrement. Elle n'était plus qu'une masse de flamme, on ne voyait plus la moindre parcelle de sa peau, elle était comme en transe. Elle se déplaçait plus vite, plus agilement et une trentaine de secondes plus tard, cette histoire était réglée. Le contre-coup fut terrible à tel point qu'elle commençait à perdre connaissance. Hadès arriva près de la femme qui s'écroulait par terre pour lui dire qu'elle était prête avant de lui écraser le visage avec son pied. Elle était enfin libre, seulement, à son réveille elle ne se souvenait de rien, absolument rien à part Hadès.
Il y a des feux que l'on ne peut éteindre.
Les Questions
Q u e s t i o n s :
1) Votre personnage est-il capable d’aimer, d’avoir une relation ?
- Oh bien sûr que oui mais c'est dangereux pour l'homme en question ♥
Une femme n'a rien à craindre en revanche.
2) Si l’esprit de votre personnage s’incarnait en un animal mythologique ou chimérique ou réel (nuances acceptées). Que serait-il ?
- Une mante religieuse
3) Qu’en est-il de la fidélité et de l’esprit de camaraderie de votre personnage ?
- Si elle donne sa parole, il n'y a aucune raison qu'elle change d'avis. Si jamais c'est le cas, elle en parlera avant.
4) En vue de votre race, quand pouvez-vous dire que votre personnage a forgé une amitié. Citez quelques unes de vos relations amicales.
- Tout dépend de son humeur, c'est un peu comme tout le monde.
5) Quelle est la devise de votre personnage ? S'il y en a plusieurs, donnez les toutes.
- Blesser une femme est bien plus dangereux que de se plonger dans les flammes.
Vous aurez compris qu'elle peut être dangereuse quand on la blesse, mais plus que ça, elle a horreur que l'on puisse s'en prendre à une femme, même si c'est son ennemi.
6) Vis à vis de votre façon d'écrire, quels sont vos points fort et points faibles?
- Je fais pas mal de faute d'inatention et j'ai un gros problème avec la motivation.
7) Pourquoi incarner ce personnage ?
- Elle m'a tout de suite inspirée quand j'ai vu son image et l'histoire est arrivée toute seule.