Histoire de commencer les choses sérieuses. Szp8Histoire de commencer les choses sérieuses. 4kdkHistoire de commencer les choses sérieuses. 4kdk
Kingdom Hearts RPGConnexion
Kingdom Hearts Rpg
Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

Le deal à ne pas rater :
ETB Pokémon Fable Nébuleuse : où acheter le coffret dresseur ...
Voir le deal

more_horiz
    « Cela me semble évident, mon bon... »

    J’ai acquiescé d’un signe de tête pour faire genre « J’ai compris, ça me paraît malin. » Mais bon, ça m’en disait pas plus et ma question restait là sans réponse : Qu’est-ce qu’on était censé faire du môme.
    En soi, c’était déjà une victoire, elle avait accepté de laisser la rousse là. Quitte à ce qu’elle crève, au moins, elle ne serait pas un sans-cœur… Et comme je déteste ces trucs là, j’aurais vraiment été forcé de la buter.


    « Nous l'amenons au Quartier Général pour le livrer au Modéré Noir... »

    Mais ça n’avait aucun sens, que je me suis dit. On s’était fait passer pour la Coalition pour les emmerder, alors pourquoi leur donner le gamin. Mais elle paraissait sûre d’elle donc bon… Fallait que j’y réfléchisse. J’ai posé ma main sur ma nuque, la frottant. Je n’étais pas le manipulateur du groupe, le cerveau ou encore le stratège. Même à l’armée, j’avais jamais eu ce titre. Pour la baston, je peux faire des trucs intelligents, sinon ça… Bof quoi, je me casse pas les burnes à chercher une autre alternative histoire de perdre quatre minutes de ma vie.
    Certes, ça se valait. En réalisant le plan de ma coéquipière, on aurait enfin ce qu’on voulait.


    « Ok… Tu peux déjà y aller, je t’y rejoins… J’ai besoin de me dégourdir les muscles, moi. »

    J’ai attrapé le môme et l’ai mis sur mon épaule, genre bon sac à patate. Il était pas lourd mais la douleur du shuriken n’était pas insignifiante.

    « Allez, à plus tard, ma jolie. »

    Au fil de mes pas, cette impression d’être épie me revint de plus belle… J’avais plus aucun doute là-dessus. Par je ne sais quel moyen, j’étais observé. Et je regrettais un peu l’absence d’Ultimécia et de son pouvoir de détection qui aurait pu trouvé ce connard qui nous suivait. Enfin… De toute manière, je n’avais plus envie de me battre aujourd’hui. C’était pas la douleur de cette plaie causée par la fille ou la brûlure du môme que je tenais, seulement que je m’étais bien défoulé avec le sans-cœur…

    Ca faisait déjà pas mal de temps que je détestais ces bêtes là… Plus que tout… C’n’était même pas qu’elles m’énervaient, que je leur trouvais un sale style. Mais l’histoire a fait qu’elles m’ont enlevé ce qui m’était le plus cher et qu’à cause de ça, j’ai tout perdu… Bah, je sais que je ne suis pas le seul mais à la différence des autres, je suis super balèze. J’ai le pouvoir de tous leur faire la peau et dans mon genre, j’ai aucune pitié avec cette piétaille…

    Dans mes réflexions super profondes, j’étais déjà dans le bois. Mon épée sur une épaule et le môme sur l’autre. Si je me souvenais bien, c’était pas beaucoup plus loin qu’il y avait un gros bon manoir où régnait Le Modéré Noir, comme me l’avait dit Konstantine. Lui, c’était certes pas un sans-cœur mais c’était pas beaucoup mieux. Une belle concentration de ténèbres dans un corps, c’était trop attirant pour les sans-cœurs, ils venaient donc dans son monde et engendraient de nouveaux sans-cœurs. Putain lui… Si je l’avais eu devant moi, je lui aurai passé l’envie de faire chier…

    Dans mon genre, je dois avouer que j’essaie toujours de trouver un responsable aux merdes qui m’arrivent. Paraît que c’est signe de lâcheté… C’est juste que j’arrive pas à croire que ce soit le destin. A croire qu’elle était vraiment contre moi depuis le début de ma putain de vie.

    J’étais devant les grilles du Manoir, y avait un mec pas loin, tout blanc… Il puait le sans-cœur, c’était limite évident… Ca m’a bien emmerdé mais bon…


    « Oh, le sans-cœur ! J’ai un cadeau pour ta bande… »

    J’ai attrapé le môme, encore sous l’effet de la magie du temps d’Ultimécia. Actuellement, on pouvait même l’égorger, il ne mourrait pas avant quelques heures, quoi qu’on lui fasse… Et sans perdre mon temps, je l’ai lancé par le col au-dessus de la grille, le faisant tomber bien violemment sur le sol, au pied du sans-cœur…

    « Avec ça, Pierrot, t’as le pouvoir de tout arrêter… Ainsi, plus de guerre. Mais tu vois, Pierrot, je pense que toi comme moi, c’est pas ce qu’on souhaite. »

    Il ne répondit rien… Il était plutôt classe dans le genre, distingué tandis que moi, torse nu, bonne barbe, vêtements déchirés… J’ai fait quelques mouvements de mon épaule pour me dérouiller et j’ai fait un sourire ironique.

    « Tu préfères la baston ? Comme je te comprends… A plus, Pierrot. »

    Et je me suis barré par le même chemin en serrant bien mon poing… Partagé entre mon désir de ne plus combattre de la journée et l’envie de me faire un sans-cœur.

more_horiz
    L'horizon crépusculaire n'était plus, les ténèbres l'avaient vaincu. L'orbe noire dévorait le ciel de sa hauteur, baignant la cité dans une aura de désespoir. L'ombre était partout, omniprésente, aucun mouvement ne pouvait-être fait sans que la Coalition ne le sache, aucune personne ne pouvait faire le moindre faux-pas sans en payer le prix. Les yeux et les oreilles du groupuscule étaient une gente femme à l'apparence frêle, faible, mais d'où une certaine prestance se dégageait, ainsi qu'une aura, lui rappelant les veuves noires, ses araignées si forte qui d'une morsure vous paralyse dans une lente agonie, puis où la mort vous prend. D'ailleurs n'était-ce pas elle qu'il venait de croiser ? N'était-ce pas elle que le sans-cœur venait d'entendre chuchoter ces paroles ? Ce discours lui annonçant qu'un individu se dirigeait vers eux, d'un mouvement de tête Ulquiorra acquiesça, il savait ce qu'il lui restait à faire. Cela était très malpolie de ne pas venir saluer les gens qui vienne pour eux. Il parcouru rapidement les pièces qui le séparait de la sortie, faire attendre quelqu'un était aussi impolie. Il arriva devant la forêt, déserte, sans personne à accueillir. Il ferma les yeux, attendant silencieusement cet individu, il le senti arrivé, il commençait à pouvoir sentir les groupes de personnes, leurs présences, dans un environnement restreint, mais suffisant pour le sentir arriver. Un homme imposant se présenta à lui, tenant un mioche sur son épaule, tout le différencié du sans-cœur, leurs styles vestimentaires, leurs peaux, leurs yeux... Et leurs cœur, l'un n'en possédait pas, et l'autre, qui sait, quelle était l'importance de ce détail.

    « Oh, le sans-cœur ! J’ai un cadeau pour ta bande… »

    Le cadeau ? Un sale gosse, un mioche qui se fit violemment jeté, jusqu'à arrivé à ses pieds. Son regard ne quitta pas l'individu qui se présentait à lui, d'ailleurs rien que sa présence était ennuyante, le fait qu'il devait se déplacer pour lui, était un problème...

    « Avec ça, Pierrot, t’as le pouvoir de tout arrêter… Ainsi, plus de guerre. Mais tu vois, Pierrot, je pense que toi comme moi, c’est pas ce qu’on souhaite. »

    Arrêter... Arrêter quoi. La guerre qui se prépare, non, cela serait trop ennuyeux et ni lui, ni son chef ne le désirait. Tout ce qu'il voulait c'était dominer la lumière, se venger des humains... Les mettre en dessous des sans-cœurs, les faire vivre dans la crainte, dans le désespoir éternel.

    « Tu préfères la baston ? Comme je te comprends… A plus, Pierrot. »

    Non, il ne préférait pas la baston, il se battait juste par nécessité... Il n'était pas une bête ne pensant qu'à manger, ou à détruire. La paresse attendit que sa présence ne se fasse plus sentir, avant de jeter un regard à ce ''cadeau''. Un gamin d'une dizaine d'années, peut-être plus, peut-être moins, mais encore une fois... Qui se soucie des détails. La seule chose importante avec cette chose, c'était sa puanteur... L'odeur caractéristique de la lumière, un groupe de ramassis d'idiot. Le fait qu'il ne réagisse pas, à sa position, ou, au fait qu'il fut jeté comme un sac de patate, était intéressant. On n'aurait pu le croire mort, mais un cadeau mort ne serait pas utile, l'attrapant par les cheveux, Ulquiorra le tira vers la personne que cela intéresserait. Le manoir fut parcouru de long en large, avant de trouver la personne qu'il cherchait, le Modéré Noir, son chef. Le ''paquet'' qu'il tirait devait avoir intriguer son maître, et ce fut avec ennuie qu'Ulquiorra lui répondit.

    -Un cadeau... De la part d'un inconnu.

    Il regarda son maître, puis le gosse, il n'avait aucun doute, la mort serait la seule chose qu'il trouverait dans ses lieux. Mais, il pouvait-être utile à la Coalition, il pouvait leur servir à attiser les feux ardents de la guerre, ou au contraire à calmer les tensions, déjà bien encrés.

    -C'est un enfant, il ne pourrait rien nous apprendre d'intéressant, je propose de l'achever, tant que le temps est de notre côté.

    C'était un fait, la lumière et les ténèbres se combattraient toujours, bien que c'est stupide et vainc, c'est la fatalité qui en a décidé ainsi, et rien ne pourra faire changer cela. Les ténèbres, la lumière les deux sont éternels, seul leur équilibre ne l'est guère, il pourra être détruit, malmené, qu'il y aurait toujours des gens fondamentalement bon, qui ne penserait qu'à remettre en ordre les mondes, comme il y aura toujours les ténèbres, la nuit et le jour ne disparaîtrons jamais, leur combat durera pour l'éternité...

    -La lumière, le cherchera, mais ne le trouvera pas... Puis-je le faire disparaître à jamais de ce monde maudit... Puis-je le faire sombrer dans les ténèbres ?

    Son regard émeraude venait de passer au jaune de manière brutal, jusqu'à disparaître... Non, il ne le dévorerait pas, il préférerait laisser un de ses sans-cœurs s'en chargeait.

    -Auparavant, j'ai senti la présence de deux personnes lumineuses dans la cité. La sorcière est-allé voir. Je vais la rejoindre, pour la ramener, je vais en profiter pour leur rendre leur camarade.

    Sur, cette parole, le démon disparu dans un éclair de ténèbres.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum