Présentation de Vanitas . Identité
P r é n o m : Vanitas S u r n o m : Le fragment des ténèbres ~ L'orgueil  g e : X C a m p : La Coalition Noir R a c e : Monstre à l'apparence humaine imbibé de ténèbres Test RP Il n'y avait peut-être plus rien à attendre de la vie, la clémence n'existe plus depuis des lunes et encore moins une once de lumière venant d'elle même, tout n'est que ténèbres, même ceux ce pavanant bêtement et s'autoproclamant héros de cette mascarade blafarde, tout cela n'en ai rien en fait. Il n'y a plus rien à tirer d'un univers souillé de cupidité, de colère, de désirs et de haine. Se noyant tout doucement dans l'enivrant besoin de puissance, une force qui les aveugle et les empoisonne petit à petit sans même s'en rendre compte, cette clarté qui les illumine n'est là que pour mieux mettre en scène leur erreur pathétique, ce choix absurde à la frontière de l'égoïsme entre le bien et le mal. Une plage. Dés notre naissance, c'est entres deux rives qu'il faut choisir alors que c'est le destin des autres qui naviguera notre barque avant de l'envoyer à la dérive, le point de non-retour. Le vaisseau de ma destiné quand à lui, a chaviré dans les eaux les plus noirs, me laissant couler tout au fond de l'abime, tout cela paraissait si habituel, rien de dérangeant, quelque chose de familier. Est-ce cela qui m'a privé du bonheur auquel tout le monde aspire tant ? Moi même, j'ignore encore cette notion de joie ou encore moins celle de l'affection pour d'autres personnes, parce que je n'en ai tout simplement pas besoin. Ce serait le réconfort, la satisfaction de savoir que l'on existe pour une personne et qu'elle nous apprécie en retour, affichant un sourire niais sur notre visage pour ne pas succomber dans une prison de désespoir, feinter les tortures éternelles. Cette chaleur dans la poitrine. La sympathie vous dites ? L'amitié n'est rien d'autre qu'un fardeau, mentir à la solitude et protéger des faibles ne m'intéresse guère. Aucune vie ne mérite de fouler cet univers vierge et intact, pas même ce vieillard sénile, leurs âmes sont incomplètes, ils finiront tous crucifiés par ma main sur le champs de bataille, par les ténèbres qui leur manque tant. Mettre a nu les mensonges pour que l'envers ne soit plus une grande surprise, il est maintenant venu le temps de changer, de tout purifier. Je les ai sous-estimé, cela m'a apporté préjudice par le passé, je ne sais même pas depuis combien de temps j'erre dans ce vide accablant, vivant avec mon remord depuis lors : celui d'avoir été battu par des principes que je trouve si grotesques et inutiles. Des images défilent sous mes yeux ambrés, je sens des larmes d'or couler sur mes joues en ressentant leurs véhémence, mais ce n'est qu'une impression. Le film de ma courte vie à la pellicule brûlante, tout comme ma rancœur en ce moment. Un vrai navet en tout cas, un embryon gangrenant le cœur d'un être faible apeuré par mon existence, préférant la mort que d'utiliser la force que je peux lui offrir. Cela me dégoûte de savoir que je partage ma vie avec celle de ce gosse sans intérêt, mon regard se débecte de ce misérable insecte qui aurait pût devenir un sublime papillon. Au final, il est toujours resté qu'une larve sans intérêt à mes yeux mais pour ce qui était du vieil homme, c'était une autre histoire. Je me souviens encore des mots, cette espèce de serment solennel prononcé par delà ma nature, celle d'un monstre, c'est ainsi que m'appelait Xehanort, et qu'il m'a appelé le jour fastidieux de notre rencontre. Mais aussi celle avec ce garçon que j'avais parasité depuis tout ce temps. Xehanort, l'homme qui m'a libéré de cet étau assommant qu'était le garçonnet à l'époque, la clé qui ouvert les portes du cœur de Ven, m'offrant mon billet de sortie. Je me souviens encore des mots, ceux qui résonne au fond de mon être, car ce sont les premiers que j'ai pût entendre de ma personne, ces mots dont j'ai pût jouir lorsque l'on m'a offert une existence propre :
Oui... Maître. que j'eusse repris sur la même symphonie de mon interlocuteur, mais sur des nuances plus placides, débordantes de supériorité malgré les mots qui sortaient de la gueule du molosse que j'étais aux yeux du vétéran. Faisons fi de toute cette histoire sans queue ni tête sortant tout droit des phantasmes d'un fou, ressasser l'imparfait ne sert à rien car je n'en ai pas, je ne suis qu'obscurité et je resterais l'ombre du cœur lui même. Me revêtir de ténèbres et sombrer dans le néant à jamais ne me dérange pas, la solitude est le meilleur allié du pouvoir et ce n'est certainement pas cette flamme vide dénué de sens dans ma poitrine qui va changer quelque chose et encore moins me rendre plus fort. J'ai besoin de cette puissance et pas d'un morceau de chair et de sang. J'ai besoin de cette puissance pour plonger le Cosmos dans des ténèbres encore plus grande, l'empoisonner le plus douloureusement possible. Personne n'a le droit de me défaire car je suis l'être suprême, je suis les ténèbres du cœur le plus puissant qui est jamais existé, je suis les ténèbres à l'état pur, ces mêmes ténèbres qui dominerons les mondes. La vengeance guidera ma Keyblade, la force prendra mon corps en otage pour mieux s'en servir et la colère mènera mon cœur vers l'absolu. Tous ceux qui se dresseront devant moi périrons avant de dévorer leurs âmes pour me repaître de leurs pêchés. Leurs noirceur seront à la fois le venin de chaque monde, les uns après les autres tomberont sous l'emprise de ma géhenne, mais aussi la source de mon pouvoir grandissant. Personne n'échappera au désastre. Personne ne pourra me fuir. Tous tomberons. Un bruit ? Plutôt un grésillement, celui du vent. Des choses que l'on ne peut voir que la nuit tombée. Les cicatrices de l'histoire apparaissent petit à petit, des empruntes fugaces ici et là, faisant croire à des hallucinations. Des chuchotements. La brise transportant des murmures qu'il ne vaudrait mieux jamais entendre en les enfermant dans un écrin verrouillé, condamné et méprisé tel une boîte de Pandore. D'anciennes paroles que tous ont oubliés, qui sont pourtant messagers de desseins tortueux. De fins traits de noirceur sibyllins vinrent ce regrouper en masse, l'aquilon soufflait en rafale, drainant toute cette brume nébuleuse, ces lucioles de la pénombre, en un seul et même point. Une masse noir commençait à se dessiner dans la ruelle, aussi énigmatique qu'inquiétante. Un mauvais pressentiment. Cette espèce de sphère dégageait une telle négativité, que l'onde de choc qu'elle avait produit en se compactant faisait trembler les bâtisses et l'esprit des résident de ce monde, le grondement du fond des enfers aboyait avec rage et détermination. Un coup de fouet intimidant, provoquant des frissons à tout ceux qui se trouvaient sur la route de la déflagration. Si on devait faire une comparaison, ça ressemblait à boulet de prisonnier plutôt conséquent. Tout à coup, un craquement ce fit entendre cette fois-ci, une fissure apparaissait, gagnant en ampleur à chaque seconde. Les morceaux de cette coquille ne tombait pas, ils s'envolaient lentement vers les cieux avant de brûler dans un brasier obscur. Au fur et à mesure de l'éclosion, on ne pouvait rien voir dans un premier temps, juste un halo de lumière aveuglant. Pourtant, brusquement, l'enveloppe se brisa en milles morceaux, envoyant ces derniers de part et d'autre de l'allée. Il s'agissait en fait d'une sorte d'œuf, il venait de libérer un jeune à l'allure plus que surprenante. C'était comme si, les ténèbres l'habillaient, comme si elles c'étaient imprégnées de lui pour ne faire qu'un. Une combinaison aux nuances habillements reparties entre le noir et le rouge, ressemblant à des nervures qui viennent s'encrer au corps de son porteur, épousant parfaitement des formes athlétiques malgré sa taille. Le rouge étant un plus présent au niveau du torse, cela forme l'emblème des abominations qui ne sont fait que de négativité, les Nescients. Emblème qu'il arbore fièrement, le symbole qu'il est également une de ces atrocité, qu'il est l'horreur, qu'il est la haine cruelle et funeste châtiment, qu'il est la Mort. Un petit paréo couleur bleue nuit vient orner sa ceinture de cuir vermeille, mais qui ne le recouvre pas complètement, substituant la fermeture de ce voile par des sangles se croisant à la texture et l'apparence identique à celle de sa ceinture. Une paire de bottes carmins aux semelles impressionnantes, surplombées de genouillère cramoisies très vives. Clôturant cette parenthèse vestimentaire par un casque à la base argentée, une imposante visière sombre dissimulant l'intégralité de son visage qui miroite le monde dans lequel il vient d'atterrir, ce monde débordant d'injustices. Réprimant son visage séraphique mais si démoniaque à la vue de la vie qu'il déteste tant, ne voulant voir que ce qu'il veut voir, et si il le faut, retirer les échardes qui viennent modifier sa vision éthérée. Personne ne mérite de l'admirer, personne ne mérite de plonger son regard dans le sien, personne ne mérite de vivre à ses yeux. Vanitas était son nom, il s'agit de mon nom, celui que personne n'oubliera, je le graverais sur chaque tombes. Avant cela je ne me soumettais à aucunes règles, mais celle de la gravité m'a vite rattrapée et je descendais, tout doucement vers le sol, posant un pied après l'autre avec une élégance aérienne sur ces nouvelles terres. Personne ne semblait avoir remarqué ma présence pour le moment, du moins, d'après le désert de la cité qui se présentait devant moi. Les étoiles, tous ces mondes, cela faisait des lustres que je n'avais pas admiré le ciel étoilé par le divin astre lunaire tout aussi radieux, emportant mon esprit ailleurs, vers un pays de rêves, même si les miens sont cauchemardesques et baignés de sang. Je m'aventurais avec prudence dans la ville et force de constater qu'il n'y avait toujours personne, l'architecture me disait pourtant quelque chose. Familier ? Cela ressemblait fortement au Jardin Radieux. Apparemment, il n'a pas survécu aux ravages du temps. Toujours ce style style moyenâgeux, mais ces machines viennent rompre l'harmonie du patrimoine, peut-être sont-elle là pour venir restaurer cette forteresse, sa beauté et sa gloire d'antan sont loin derrière à présent, un immense fossé c'est creuser depuis lors. Tout ce que je veux, c'est voir ces mondes rasés pour devenir aussi stérile que la Nécropole de Keyblades qui m'a vue naître, le cimetière d'où je me suis déterré mais aussi le cimetière, qui m'a enterré de nouveau. Mon but était simple, toutefois difficile à réaliser et évoluant comme une toile d'araignée. Ma toile à moi, alors qu'elle approchait la perfection proche de sa finalité, s'est vue balayée par les évènements, m'obligeant à en tisser une nouvelle, une autre qui sera encore plus belle et mortelle. Le premier filament de cette machination était poussiéreux. Ma première vision n'était faite que de désolations, admirant les ruines de la guerre avec exaltation. Ces ruines, preuve inéluctable de l'étendue dévastatrice que l'on offre à ceux portant cette clé si particulière. Aujourd'hui, rare sont les élues qui peuvent maîtriser une telle chose et en tirer parti sous tous ses angles. L'exploiter autant dans la lumière, que dans les ténèbres. Toute la lueur d'un même être s'est écartée, pour libérer les ténèbres qui sont en lui, déverrouillant son cœur à l'aide de cette clé emprunt de convoitise et de peur. Cette même clé à l'ellipse envoutante que j'ai attrapé d'une main languissante, m'extirpant de la monotonie de ce faible garçonnet sans intérêt. Toutes les ténèbres qu'avait engendré Ventus pouvaient enfin devenir réel et s'exprimer, elles pouvaient enfin devenir un cauchemar épouvantable, elles pouvaient enfin devenir pures comme le plus précieux des joyaux et elles pouvaient enfin devenir quelqu'un. Vanitas. Un nom faux saturé par la suffisance et le mensonge, emmuré par le dantesque et la tromperie. J'avais l'impression, qu'en m'entendant poser le pied pour la première fois en tant que personne à l'existence propre, qu'un frisson de peur avait parcouru chacun, un mauvais pressentiment annonçant ma venue, le glas funeste du tréfonds des enfers. Ma première vision, celle d'un monde ravagé, le témoin de ces batailles absolues à l'état brut, ne laissant derrières elles que des cendres poussiéreuses et une immense vallée informe éculée par la guerre. Le présent fera revivre ce cataclysme. La lutte pour la suprématie est éternelle, inévitable. Les ténèbres sont venues engloutir l'humanité orgueilleuse et nous sommes tous témoins de sa fin. C'était la première fois que je rencontrais Ventus en personne. Une très mauvaise première impression. Sans moi, sans son obscurité, il n'était plus que l'ombre de lui même, un fantôme, quelque chose d'incomplet presque irréparable, qui ne mérite pas d'exister, une véritable gêne. Je ne sais pas combien de fois je me suis mis à penser à cette idée séduisante qu'était celle de le tuer depuis ce jour, malgré les ordres de mon créateur et soit disant maître. Xehanort devait l'emmener dans un autre monde, plus paisible, mais dans lequel il devrait s'épanouir, reprendre confiance en lui et donc, devenir plus fort. Qu'est-ce que j'ai fait pendant cette attente ? C'était en quelque sorte les préparatifs, avant que le véritable plan soit mis en œuvre. J'ai utilisé ma Keyblade pour semer les graines des ténèbres pour que plus tard, les mondes grouillent de mes germes. Les Nescients. C'est cela qui est attiré par la lumière, juste la corrompre, pour mieux la désagréger par ce poison, puis la détruire. Ils sont ce que je ressens : une horde d'émotions sous mon contrôle que j'ai relâché un peu partout. Je suis resté dans l'ombre, semant la zizanie discrètement pendant plusieurs mois avant de pouvoir vraiment agir, personne ne se doutant, que le mal prospérait. Je le sentais me faire vibrer, je le sentais guider mes actes, je le sentais répandre un désespoir pervers qui allait bouleverser l'ordre, penchant la balance de l'autre côté cette fois-ci. Ces derniers mois me paraissaient aussi longs que sombres, les plus obscurs et solitaires de ma courte existence. Pendant ce laps de temps, j'ai visité de nombreux mondes, certains vraiment qualifiables de beaux alors que d'autres, ce ne serait que le rendre service de le voir trépasser. Comme la Lune versatile dans un ciel nuit, je consommais une part de clarté pour l'engloutir sous des ténèbres prospères, alors que l'immaculé commençait à virer vers un rouge écarlate. Ma seule crainte était que cette lueur, cet espoir, refasse surface, se débattant contre ma volonté, se démener pour reprendre ce qui n'était pas à elle depuis le commencement. Je ne fais que rendre les choses à leurs origines, je ne fais que plonger le monde dans un chaos fondamental. Toutefois, je ne m'attendais pas à recevoir des nouvelles de Xehanort aussi vite. En effet, Ventus semblait être de nouveau sur pied et avoir recouvert une personnalité prégnante. J'ignore comment son cœur à pût se reconstruire alors qu'il lui manquait un élément aussi essentiel que les ténèbres. Un garçon qui n'est que lumière, est-ce possible ? Le vieil homme me convoqua, m'expliquant que le moment était venu d'intervenir, d'exécuter le plan le plus fou et phénoménal qui soit. Alors que mon Maître conservait cette illusion de haut personnage repenti et adulé, contrition renforcée par la lettre qu'il avait rédigé à son ancien ami et néanmoins idiot aveuglé par sa lumière, Eraqus, mais également par sa présence durant l'examen du Symbole de maîtrise, présence qu'il devait à cette lettre. Tout ce ramdam pour mieux observer les progrès de la proie qu'il convoitait tant : Terra. D'après le peu que j'ai observé durant l'examen, ce n'était qu'un crépuscule capricieux, une partie de lui-même conservée dans la lumière par ses convictions stupides alors que l'ombre ne fait que lui apporter le bien et la force dont il a besoin, il n'ignore pas cette puissance, il ne fait que la contenir, inutilement. Ce n'est pas la perfection incarnée et ses capacités sont aussi faibles que la noirceur qui règne dans son cœur, une cible facile pour la pénombre et mon maître. Mais Terra n'était pas le seul à être à l'honneur, je sentais le regard avide de l'aïeul se poser sur la fragile partie de moi même, Ventus se sentait oppresser par la présence de son ancien professeur, cela m'enrageait de savoir que cette larve était en fait... Moi. Pathétique démonstration de force d'ailleurs durant cette petite sauterie. Il ne pourra jamais y arriver. Il faut secouer ce vaurien. Il fallait juste le convaincre de partir. Partir loin, à la recherche de ce qu'il était vraiment, au lieu de stagner, s'abêtir en restant bêtement dans le bac à sable à s'amuser avec des jouets. Des maillons enfouis dans ma mémoire détériorée refont surface au fur et à mesure que je dresse mon destin passé. C'était ma seconde rencontre avec le blondinet, ou j'ai pût échangé quelques mots avec lui, malgré sa pauvreté et l'affliction que mon interlocuteur me prodiguait. Ce n'était qu'une boule de neige lancée en haut d'une montagne, cette même boule de neige qui deviendra une avalanche et le résultat tant espéré de mon maître.
Hein ? Qui es-tu ? me répondait-il alors qu'il s'apprêtait à partir, emporté par sa fougue infantile. Ou tu ne reverras jamais Terra. continuais-je en attendant presque une réaction de la part d'un enfant. Hein ? C'est quoi cette histoire ? Je peux voir Terra quand je veux. dit-il alors qu'on sentait clairement la colère monter par cette ignoble familiarité. Comme maintenant ? Il s'en va, tu sais. Et quand tu le retrouveras... Il aura changé. je lui déclarais, calmement en conservant mon sarcasme, une chose qui allait troubler son esprit. Écoute, je ne sais pas qui tu es, mais tu ne connais pas Terra. Lui et moi, on forme une équipe. Tu me cherches ou quoi ? mais c'est qu'il mordrait presque ce chiot, m'aboyait-il en envoyant sa morale, me menaçant avec ce qui ressemblait à une Keyblade en bois, franchement ridicule. Grandis un peu. C'est ça pour toi, l'amitié ? Tu ne sauras jamais la vérité si tu ne vas pas voir par toi-même. Que vas-tu apprendre si tu restes coincé ici, cantonné à ce qu'il y a dans ton petit monde ? lui répondais-je, alors que les fils noirs m'emportaient à travers le portail qui venait de s'ouvrir devant moi, persuadé que j'allais de nouveau le rencontrer et persuadé, qu'il serait toujours aussi borné. Même si la lumière les aveugle en permanence, ils ont vite compris que les créatures terrorisant le peuple, semant la panique et le désordre, les Nescients, avaient une source. Les libérant dans les mondes où j'ai pu, en espérant éloigner les trois comparses si détestables loin de papa poule, ce substitut de force sans intérêt ce prétendant maître de la Keyblade. Mais ils avaient aussi une autre signification, un autre objectif : rendre plus fort celui qui était moi et les Nescients étaient des adversaires rêvés. Mais qu'importe le nombre de fois ou tous les battaient, leur négativité revenait vers moi. Toute cette mascarade dans une autre machination, un engrenage qui en entraîne un autre. J'étais l'un des fragments de la X-Blade, l'arme la plus dévastatrice qui soit, dont les mondes ne peuvent supporter l'existence. Cependant, Ventus, cet éternel enfant refusant de grandir, était, malheureusement, l'autre fragment de cette clé qui aurait pût ouvrir les portes de la puissance ultime. Un fragment qui ne pourra jamais s'emboîter avec moi, je refuse d'être aussi faible et badin que lui, même si les ténèbres et la lumière sont immuables, ma pensée est récalcitrante à cette idée de fusion. De plus, ses chers amis nous mettaient des bâtons dans les roues. Je vins encore une fois à la rencontre de Ven, le narguant au beau milieu de l'espace profond et débordant de noirceur, l'invitant au danger, l'entraînant jusqu'à la Nécropole des Keyblades, là où tout a commencé. Rien que l'expression de son visage me dégoûte. Son ignorance et sa naïveté me décourageraient presque. Je fus tout aussi étonné que lui de voir nos Keyblades respectives, ce n'était qu'une vulgaire partie de plaisir de le battre. Alors que je m'apprêtais à l'éradiquer de la surface de la planète avec dédain par pure gêne et contre les ordres de mon supérieur, je n'avais pas envisagé une perspective aussi étrange. Des renforts. Un autre porteur de la clé vint en aide à ce bon à rien. Une souris téméraire, même si c'était de la folie furieuse à mes yeux, s'interposa entre moi et mon double bienfaisant. Il me cassait surtout les oreilles avec son absurde conscience. Cependant, je les ai sous-estimé je dois l'avouer, le nombre l'a emporté sur la puissance pour cette fois et j'ai dû ravaler ma fierté de mauvaise foi. Ce n'était qu'un test à mes yeux, un test pour constater de l'évolution de la futur arme la plus redoutable. Ils ne perdent rien pour attendre, surtout toi, Ventus. Ma prochaine cible était la cité que l'on nommait la ville de lumière : le Jardin Radieux. Satisfait, mais en gardant un fond de déception lorsque je visitais les lieux. Même si ma perfidie maculait une grande partie de cet endroit, il y avait encore trop de foi absurde baignée de lumière, même si je sentais, que tous ces moutons égarés étaient naïfs, qu'ils étaient la victime parfaite pour des ténèbres enfouit en chacun de nous, des ténèbres qui pourraient se révéler à tout moment, la trahison et le désir par exemple. Je rejoignais mon maître là où nous étions censés nous retrouver à l'abri de ce surplus aveuglant. Il m'expliqua son plan, pour faire tomber les esprits qui vacillent encore avec difficulté, ou du moins la partie qui m'était destinée et qui m'intéressait vraiment. Briser un piédestal est aussi aisé que long, je crois que c'était d'ailleurs la seule qualité que j'admirais chez Xehanort, sa patience. Il savait éperdument qu'il obtiendrait toujours ce qu'il veut, que ses prédictions s'avéraient souvent juste, pour ne pas dire toujours. Quelque chose d'assez énervant en fin de compte. Alors que je repartais, accomplir la missions que m'avais donner le vieil homme, ma course fût stoppée par la voix fragile quoique familière d'une jeune femme. Aqua. Aussi exaspérante que médiocre, un accessoire qu'il aurait fallut jeter à la poubelle depuis belle lurette. J'avoue que croiser le fer ou jouer la comédie avec une aussi belle demoiselle est excitant, mais ça s'arrête là. Têtue, l'embrouiller était moins aisé que je ne le pensais à notre première rencontre. Je l'ai laissée gagner cette fois-ci, les faibles ont bien besoin d'espoir, non ? Et puis, une roue des secours peut toujours servir. Elle tenta de me retirer mon masque alors que j'étais évanoui sur le sol, pourtant je ne sais pas ce qui c'est passé à ce moment là, un rire, entre la folie et le plaisir. Je m'amusais. C'était si pittoresque de voir une telle détresse, une rage frivole et pathétique, les motivations de cette petite sotte n'ont aucun sens à mes yeux. Et c'est pourtant ça qui m'a dérouté, j'ai sous-estimé les capacités de cette femelle, pourtant Xehanort m'avait prévenu. C'est ridicule. A mes yeux seul la force prime, je me suis juste un peu relâché en face d'une jouvencelle, même si la détresse ce lisait dans son regard. Oubliant vite ma défaite, je me suis remis à la tâche en rependant le chaos dans l'univers. Je sentais que la lumière brillait encore, luttait conter moi. Je les sentais, vaincus les uns après les autres. Mais qu'importe le nombre de fois ou ils étaient défaits, leur négativité revient vers moi. Pour Terra, Aqua et Ventus, c'est perdu d'avance. De passage dans le Pays Imaginaire, j'étais venu accomplir une autre tâche que m'avait confié mon maître. Je devais capturer, vivant et emmener à l'endroit prévu, cette satanée souris qui m'avait déjà posé problème, Mickey. Il n'était pas bien coriace pour un roi, il m'a suffit de le prendre par surprise pour que mes ténèbres aient le dessus sur lui. Un peu plus tard, c'est avec surprise que je découvris un coffre grand ouvert, il ne contenait pas des pièces d'ors et des joyaux comme dans de nombreuses histoires de pirates enfantines, ce n'était que du bric-à-brac sans importance. L'une de ces bricole futile était pourtant une source de ma persécution. Une Keyblade en bois, sur laquelle était gravée le nom de Terra. C'est cette chose qui restreint Ven au lieu de libérer pleinement. Cette clé qui ferme l'esprit du gémeau. C'est alors, que je sentis sa désagréable présence, une lumière oppressante avec une rage de vaincre pathétique. Encore elle. Dire que c'est mon rôle de mettre des bâtons dans les roues alors qu'ils viennent sans cesse croiser ma route. Depuis le début, elle s'amusait avec des sales mioches comme elle le fait avec ce bon à rien de Ventus. Puisque c'est ainsi, je vais me charger à ce que ces bâtons ne viennent plus me gêner, moi, ainsi que mon double. Rien qu'entendre les craquelures du bois, c'était comme un second souffle. Il n'a plus besoin de jouets désormais, ça ne lui dérange donc pas que je m'en débarrasse à sa place. L'expression de la lady me laissait tout de même perplexe lorsque j'ai brisé cette pacotille. Est-ce que serait elle l'enfant dans toute cette histoire, à moins que ce ne soit de la stupidité ? Les objets chers à nos cœurs, ce genre de choses ne devrait pas exister. Ils ne font que restreindre et nous force à nous attacher à la futilité. Cependant, une fois leur disparition, l'emprise de cette banalité disparaît et délivre notre fort intérieur. Son visage, habituellement serein, se changea en furie, cette même colère qui conduit au ténèbres. Toutefois, les siennes sont beaucoup trop faibles, je n'ai donc pas besoin d'elle. Seulement, je ne sais pas ce qui m'arrive, je n'arrive pas à affronter et vaincre ce genre de sentiments, cette volonté de fer inébranlable, cette détermination qui grava de nouveau ma défaite. Je n'arrive pas à la vaincre. Je suis incomplet, c'est là mon seul défaut. Épuisé tout comme mon adversaire, j'ai préféré prendre la poudre d'escampette et attendre encore un peu avant de me débarrasser d'elle définitivement. Patience, l'heure approche à grand pas. Le moment où je ne ferais plus qu'un avec moi-même, transcendant l'interdit pour devenir l'arme la plus puissante, l'arme qui peut sauver le Cosmos ou bien le plonger dans le néant absolu, la clé qui décidera du funeste destin de tous : la X-Blade. Étant donné que Ven et moi nous sommes en fait qu'une personne, je sais toujours où il va, ce n'est jamais très clair, mais sa présence est toujours plus présente dans certains mondes que d'autres. A présent qu'il était devenu plus fort, j'étais certains qu'il était prêt. C'est sur l'Île du Destin que nous nous retrouvâmes, face à face, avec pour seul publique le bruit des vagues, il était toujours obstiné et têtue, il savait ce qu'il devait faire et moi aussi. Toujours à m'ignorer, à renier sa vraie nature. Ce n'est que le début pourtant. Il était assez fort pour remplir son devoir. Qu'est ce qu'il attendait ? Qu'est ce qui le retenait bon sang ? Nous avons beaux être un seul être, nos avis divergent toujours, nous ne pourront jamais nous mettre d'accord. Le seul moyen de se débarrasser de moi c'est qu'il me combatte, c'est aussi grâce à cela que nous pourrons forger la X-Blade. Et lui, il refuse de se battre. Dire qu'avant, il n'aurait jamais été capable de rétorquer. C'est à ces mots, qu'il se souvint de ce jour où nous avons été séparés, le jour où il a préféré ''mourir'' que se battre, le jour où je suis né alors que j'étais plongé dans les bras de Morphée. Soit, je vais donc lui donner une raison de se battre puisqu'il y tient tant que ça. Dans le seul endroit où puisse naître la clé ultime, la Nécropole des Keyblades, j'ôterais la vie à ses précieux amis, Aqua et Terra. Nous verrons bien si il est toujours aussi pacifiste. Pourquoi attendre alors que l'occasion nous tends les bras ? Il ne restait presque plus rien de la guerre des Keyblades. Tout ce qu'il restait, était les innombrables clés gisant au milieu d'une plaine rocheuse comme vestige acrimonieux, il y aurait autant de clés qu'il y a de cadavres sous nos pieds d'après la légende. Un cimetière. Cet endroit où la X-Blade renaîtras de ses cendres. Maître Xehanort marchait vers les trois comparses avec pour décor cet endroit poussiéreux à l'odeur de sang. Je marchais à ses côtés prêt à me battre pour de bon. Le cynique mélomane s'engouffra dans un discours aussi provocateur que riche en histoire, l'histoire de ce monde que nous allons revivre. Il n'en fallait pas plus pour que le trio ce jette sur nous mais malgré son âge, ce vieux fou avait encore une ressource et une force impressionnante. La bataille faisait rage. Tandis que Terra tentait de faire face à l'autocrate, moi-même je m'occupais de Ventus et de Aqua à la fois. Chevauchant les nuages de Keyblades, je m'en servais habilement à la fois de façon offensive et défensive. Ils avaient beaux lutter, ils ne pouvaient rien contre les ténèbres à l'état pur. En plein combat, le ciel s'écarta, s'illumina devant une telle splendeur. Kingdom Hearts. J'étais émerveillé, c'était le signe du renouveau, le symbole de la puissance ultime. Dans le vif du sujet, je me devais d'affronter Terra au moins une fois, même si j'étais aux côtés de mon maître, le tester était un véritable amusement pour moi. Malgré ça, Terra arrivait à nous surmonter. Alors que le jeune homme croisait le fer avec le vieillard, ce dernier m'ordonna de passer à l'étape supérieure. Récupérer ce que me devait Ventus et tuer Aqua. Je m'exécutais sur le champ, sautant littéralement du haut de la falaise pour m'occuper de ces idiots. Nonobstant les hurlements préventifs du blondinet, qui à ce moment là pouvait à peine bouger, j'assenais à cette satané gêneuse un coup précis qui l'emporta dans le monde des rêves, ces rêves que j'allais bientôt briser. Ventus se débattait tant bien que mal, mais la glace qui paralysait son corps l'empêchait de faire quoique ce soit. Empoignant ma Keyblade, décidé à ôter la vie son amie de toujours, les gémissements du gamin dominant les lieux. Quand soudain, par sa volonté sans faille, le garçonnet était en face de moi, arme en main, me lançant un regard foudroyant, je lisais la haine et la colère dans ses yeux. Voilà enfin le vrai Ventus que je voulais voir, celui que je voulais défaire. Mais par chance, il avait réussi. J'étais heureux, de savoir qu'il était devenu fort, qu'il était redevenu comme avant. Ses capacités sans pareilles m'ont surpassées. Les ténèbres en moi s'évaporaient avec mon corps, je voyais le monde, je voyais la vérité en montrant mon vrai visage. Une chevelure aussi saillante et épineuse que mon caractère, aussi noire que mon âme, encadrant une façade diabolique. Des traits lucifériens ne faisant qu'accentuer un esprit malsain. Des yeux oppressant comme si ils débordaient d'or, cette cupidité tortueuse et salvatrice, ces mêmes yeux qui admireront la fin des temps. Maintenant que mon corps allait disparaître... Nous n'allons faire plus qu'un ! La X-Blade va être forgée ! Plutôt lent à la détente, j'ai préféré explique à ce pauvre Ven d'où venaient les Nescients, d'où venaient les forces du mal qu'il combattait jour et nuit, ces forces qui ne sont autre que lui même en fin de compte. Tout cela pour unique but de le rendre plus puissant en l'éloignant de son cher Maître Eraqus. Il fallait qu'il devienne plus fort, pour que ce jour arrive enfin. La lumière jaillit de nos deux corps fusionnant, une douleur intense qui me libérait enfin de mon fardeau ultime. Une lumière qui n'envisageait rien de bon, car elle était ténèbres et clarté à la fois. La X-Blade était complète. Deux scénarios agissaient à ce moment là. Aqua s'approchait de moi et lorsque je l'ai vu, de mon regard ambré, mon premier geste était destiné à la tuer grâce à cette arme prodigieuse qui allait ouvrir la porte qui mène à tous les mondes. Grâce à cela, les guerriers porteurs de Keyblades afflueront de tous ces mondes et s'affronteront pour la lumière de Kingdom Hearts. Et comme la légende, la Guerre des Keyblades commencera. Ventus n'était plus, et sous ma forme originelle j'affrontais Aqua accompagnée de Mickey dans le monde extérieur, sa vraie personnalité ainsi que la mienne parlant et agissant à l'unisson, la X-Blade en main. Je sentais toute la puissance de cette clé me faire vibrer, c'était effrayant, tout ça entre mes mains. Dévastant et ravageant tout sur mon passage, pour seul but de détruire. Il me suffisait de la balancer pour qu'une tornade balaye mes adversaires. Pourtant, une autre lueur apparut cette fois-ci, une autre lueur aussi énervante que celle de l'amitié, enveloppant la clé de la jeune femme. Et c'est à ce moment là, lorsque nous avons croisés le fer, que la X-Blade se brisa. Impossible ! Tout nos efforts réduits à néants. Toute cette puissance se libérait à travers cette arme, devenant complètement incontrôlable, consumant le monde à chaque seconde, ce pouvoir était beaucoup trop grand pour qu'on puisse l'arrêter. De l'autre côté de miroir, à l'intérieur de Ventus, sur un des nombreux vitraux du Palier de l'Éveil, son palier ou plutôt notre palier, notre union était incomplète, on ne pouvait pas laisser la X-Blade dans cet état. Il fallait qu'il me rejoigne, pour dominer la toute puissance et compléter La clé. Toutefois, il était toujours obstiné et têtue, à un tel point qu'il en était devenu fou. Nous éliminer moi et la X-Blade ? Ridicule ! Son cœur fait partie de la X-Blade. Si il la détruit, son cœur disparaîtra à tout jamais. Malgré mon avertissement, il n'en faisait qu'à sa tête. Tout ça pour sauver ses pathétiques amis. Son amitié est sa force et la sienne est la leur. Un beau discours dénué de sens à mes yeux. L'amitié, tu parles. J'avais réussi à prendre le contrôle de Ventus, la X-Blade était presque complète, mais j'ignore ce qu'il s'est passé. D'où lui venait cette force surhumaine ? C'était ma dernière carte, il me suffisait de submerger le blondinet pour rendre la clé suprême encore plus puissante. Mais, cela à mal tourner. La X-Blade. Elle s'échappait de mes mains, elle disparaissait dans le néant, elle s'effaçait devant mes yeux. L'échec. M'évanouissant sur le vitrail, la lumière me submergeant, l'évanescence plongeant mon être dans l'oubli. Non, c'était impossible. Je ne peux me laisser abuser par des esclaves de la lumières, une bande de lâches. Je refuse. Je ne peux pas, je ne veux pas, je ne l'imagine pas. Les sentiments ne sont que des tissus de mensonges, alors pourquoi perdre face à quelque chose qui ignore la vérité ? La défaite elle même serait illusoire. Ma vanité ne m'aura pas perdue, car c'est elle est la définition de la vérité : je suis et je reste un guerrier, le soldat de la nuit que personne ne terrassera, invincible et immortel, sinon je ne serais pas revenu accomplir ma tâche. Tant que je n'aurais pas obtenue ce que je désirais, je survivrais à jamais, retournant ciel, terre et mer, annihilant mes ennemies. J'y arriverais, même si cela doit me prendre toute l'éternité. Ma rancune est trop grande pour que je la contienne, c'est n'est pas supportable, à un tel point que j'en perds le contrôle de moi même. Je dégénère à en devenir fou. Je rie. Je rie de pouvoir bientôt les revoir. Je rie de les savoir bientôt mort. Je rie à les voir bientôt disparaître par ma main, dans des tortures aussi atroces que le calvaire que j'ai connu jusque ici. Mon visage. Il ne ressemble plus à celui d'un être humain. Mon masque a changé. C'est celui de ressentiments jaloux, perfides et vindicatifs. Les ficelles qui animent mon corps de marionnette sont faites de ces même émotions, si négatives, imprégnées de négativité et de noirceur. Les fils se sont coupés et un nouveau est apparut fabriqué par ma seule volonté. Je le tire avec acharnement et je ne le lâcherais pour rien au monde, car c'est lui et lui seul qui me conduira vers ma convoitise répressive. C'est la seule chose qui me rend réellement vivant à présent, j'en suis persuadé. Si la vengeance ce déguste froid, alors les représailles seront glaciales. Le châtiment à commencé. Alors que mes pensées s'envolent avec mes songes, à un tel point que chacun de mes cheveux sombres s'hérissent encore plus que leur cadre habituel tout aussi ébouriffant, des clameurs parviennent à mes oreilles, des crissements peu rassurants. Je me rendis rapidement vers la source de cette curiosité, longeant les murs, le noir de la nuit m'habillant. Une fois rendus sur place, plus rien, pas un bruit, même les insectes ne jouaient plus leur cacophonie nocturne. Quelque chose ne collait pas et ce quelque ce rapprochait de plus en plus, je le sentais, son désir : celui de me tuer. Une flaque troublant vint soudainement assombrir le sol qui se trouvait à mes pieds, en émettant un tintement identique à celui des ténèbres, le bruit des pleures, de milliers de larmes. Je me replia en bondissant vers arrière, rapprochant ma main de mon visage, le tonnerre grondant entre mes doigts gantelés de noirceur pour enfin faire apparaître, pour fendre la lumière par les ténèbres qui la détruira : ma Keyblade, Engrenages du Néant. Le cliquetis de ses chaînes m'avait tellement manqué, les entendre danser alors que ma clé annihile mes adversaires est si jouissif que cela en devient malsain. Son regard me pénètre l'esprit en le violant par toute son allégeance, par toute sa puissance, ce regard bleuté reptilien, ce regard, c'est celui d'un monstre. Son apparence, curieux mélange entre une mécanique agressive et des ténèbres linéaires prééminentes, me fait frissonner de plaisir à chaque fois que je l'invoque. J'espère ne pas avoir rouillé depuis tout ce temps passé dans le néant. La créature qui surgissait de l'arcade ne m'était pas complètement inconnue. Un comportement imprévisible, encore plus répugnant par ses deux antennes s'agitant dans tous les sens, deux grands yeux jaunes et le corps recouvert par l'ombre. Ce sont ces choses qui régissent dans le royaume des ténèbres, de l'autre côté du monde, de l'autre côté de la porte. J'étais prêt à commencer mon assaut quand mon pied s'arrêta subitement. Et pour cause, j'aperçus d'autres de ces fielleux tarasques qui s'extirpaient un à un de la pénombre. Il y en avait de plus en plus, et pourtant, personne ne semblait remarquer cette cohue. Jetant un dernier coup d'œil autour de moi, je me lançais cette fois-ci pour de bon, bien décidé à prouver ma force dans ce nouveau monde. Avec une habilité aérienne, je réussissais à feinter l'ennemi pour mieux retomber sur lui, le faisant disparaître, les cendres s'emballant sur le bout de ma Keyblade. Les sorts que j'avais appris, aussi noirs que mon âme, foudroyaient mes détracteurs, embrasaient leurs corps pour que les flammes les dévorent, leur glaçaient le sang par ma simple vue : celle d'un démon invincible. Malgré toute l'énergie qui était à ma disposition, ces belligérant faiblards affluaient en masse. Les ténèbres de mon cœur étaient peut-être justement trop influente, et cela devait sans aucun doute éveiller leur appétit vorace. Même si je combattais avec ardeur et habilité, ils ne tardèrent pas à vite me submerger, ils étaient tous sur moi, formant une impressionnante masse noire, une nouvelle prison. Mais je n'avais pas fini d'être surpris. Une lumière. Une lumière qui malgré ses couleurs n'avaient rien de salvatrice. Cette dernière balaya mes assaillants, les consumant en quelque secondes à peine, les envoyant dans l'oubli. La X-Blade. Elle était toujours là. C'était peut-être normal. Je suis l'une des pièces de ce puzzle interdit. Je suis un fragment de cette arme dévastatrice. Mais comme je n'étais qu'un morceau de cet artefact, elle aussi ce retrouve incomplète. Si je voulais libérer toute la force de la X-Blade, il me fallait l'autre corpuscule. Ventus. Je suis persuadé que toi aussi, tu es toujours en vie, que tu es là quelque part et que nous ne feront qu'un. Les ténèbres dominerons les mondes. Cependant, un tel surplus m'a totalement vidé de mon énergie, je vais devoir devenir plus fort, de nouveau.
Aussitôt, un applaudissement modéré ce faisait entendre après ce discours venue d'ailleurs. Un homme vêtu de noir, des cheveux emprunts d'obscurité aussi glaciale que la première impression qu'il venait de me donner. Il surgissait de l'ombre pour s'approcher de moi, le bruit de ses bottes octroyait à ces lieux, une ambiance calme, mais le calme d'avant un meurtre par exemple. Son regard. J'ai l'impression qu'il me jugeait. Une pose prééminente et des allures séraphiques, celles d'un ange corrompu. Je ressentais ses ténèbres. C'était comme si le vent me soufflait en plein visage, un vent inquiétant, il sentait le sang. C'est incroyable, pour la seconde fois depuis ma création, une telle sensation, j'étais démuni, incapable, faible. J'étais une proie. C'est pour vaincre ce genre de personnages que je dois gagner en puissance, je dois devenir plus fort. Je ne peux me le permettre, je me l'interdis. Peut-être que ce quidam intrigant peut m'apporter ce que je recherche. Peut-être que cet homme peut m'apporter la véhémence qu'il me manque tant. Beaucoup de choses se sont produites durant mon absence, cet individu en est la preuve, il a vu le passé et le présent que je n'ai pas pût contempler. Reprenant mes esprits, je décidais d'être plus rapide que lui dans le discours, sûre de moi, baigné de volonté, je me lançais.
Tu es bien téméraire, jeune homme, à moins que ce ne soit de la folie furieuse. Je sens le danger couler dans tes veines, cette envie ou plutôt, ce besoin de puissance. Je peux te l'apporter, si, tu choisis de me suivre, moi et mon entreprise : la Coalition Noir. J'attends ta réponse, garçon des ténèbres. Je t'attendrais dans la ville, dans ma ville. Celle qui n'est plus que ténèbres en la dominant dans un sang orange, par son crépuscule éternel. Mais toi, tu es de la même trempe que moi. Tu es la nuit. Et cette nuit engloutira le jour si ta réponse est favorable. me répondait-il d'une voix à la fois calme et dominante, ses gestes et sa voix étant une véritable danse sous l'astre lunaire, alors qu'il disparaissait, dans une lueur sombre, les filins noirs l'emportant vers un autre monde. Le portail était resté ouvert, mais la réflexion m'empêchait d'aller plus loin. Est-ce que j'allais vraiment suivre un inconnu plein de belles paroles ? Quelque chose me disais que je pouvais lui faire confiance mais ma fierté me stoppait net sur ce plan. Allais-je m'abandonner à des ténèbres encore plus puissantes ? A prendre le risque de mourir pour elles ? Et surtout, est-ce que j'allais retrouver Ventus grâce à cette créature qui n'avait plus rien d'humain ?
Les Questions
2) Si l’esprit de votre personnage s’incarnait en un animal mythologique ou chimérique ou réel. Que serait-il ? Un cerf. 3) Qu’en est-il de la fidélité et de l’esprit de camaraderie de votre personnage ? Il ne considère personne comme son ami et ignore ce terme. Si il devait jurer fidélité envers quelqu'un, ce serait pour devenir plus fort et ensuite se retourner contre cet individu. 4) En vue de votre race, quand pouvez-vous dire que votre personnage a forgé une amitié. Citez quelques unes de vos relations amicales. On ne peut pas vraiment parler de relation, il désir retpurner vers Ventus pour devenir encore plus puissant de gré ou de force, Xehanort était certes son maître, mais un être qui le répugne mérite de mourir à ses yeux. 5) Quel niveau de rp vous semble acceptable pour votre personnage ? Croyez-vous avoir le niveau ? Si non, donnez-nous une bonne raison de vous valider. Si oui, donnez-nous la quand même… Mmm, je ne veux pas me vanter mais mon niveau reste tout de même assez élevé et pour Vanitas, c'est l'idéal je pense. Tout ceux possédant une Keyblade devraient avoir un niveau RP bon, voir plus. 6) D’un point de vue objectif, qu’est-ce qui vous semble être votre point fort, votre point faible ? L'idée que je me fait de certaines choses pour les rendre encore plus belle, l'originalité, voir à m'en donner mal à la tête en me relisant serait mon point fort. Et pour mon point faible, je dirais, l'orthographe. 7) Pourquoi incarner ce personnage ? Parce que c'est le meilleur, attendez |