- Tout au long de mon périple j'ai sur mon chemin vu des plumes tomber. Pourtant de le ciel il n'y avait aucun oiseau, absolument rien. Ce ne pouvait être mon ange gardien puisqu'à mes côté se trouvait déjà le grand et fort Kimahri pour me protéger. Mais il est vrai qu'il parle peu et que je ne le connais pas et puis son côté bestial m'effraye. Surtout que depuis ce matin il avait l'air différent, comme s'il allait succomber à ses instincts les plus basique comme la chasse. J'étais très inquiet mais mon rôle était important pour le Consulat dont j'étais le fournisseur officiel sans trop les connaître. Tout ce que je sais c'est qu'ils prônent l'art et qu'ils veulent la répandre. À part Claude Frollo je ne connaissait l'identité d'aucun des consuls. À vrai dire ça m'est bien égal du moment que mon chiffre d'affaire augmente puis ce ne sont pas mes seuls clients. Moi O'aka XXIII, je suis le plus grand de tout les marchands! Le plus connu et ce dans tout les mondes! Je deviendrai riche! Le plus riche! Enfin pour ça je dois déjà me rendre à la Forteresse Oubliée pour effectuer quelques transactions avec les habitants et bien sûr le Consulat.
Les plumes avaient cessées de tomber il y a peu pourtant cette fois il y avait des oiseaux dans le ciel. Ils étaient libre, incorruptible, insensible à l'argent, purs. Mais moi j'aime l'argent et j'ai pas le temps de rêvasser, en route! Je finis par arriver non loin de la forteresse et Kimahri grognait de plus en plus jusqu'à hurler du plus fort qu'il puisse. J'avais peur, si peur que je me suis mis à courir mais ce qui devait être à l'origine mon gardien me poursuivait avec ses griffes acérées. Qu'est-ce que j'avais bien pu lui faire pour qu'il m'en veuille à ce point? Je lui offre de la nourriture et même une part de mes recettes. Ça m'apprendra à vouloir être trop bon. Mais durant ma course je vis en face de moi un ange. Il avait une grande épée et alors que j'arrivais à son niveau, le séraphin me poussa sur le côté. Au début je pensais que lui aussi allait s'en prendre à moi mais quand je me suis retourné après être tombé je voyais Kimahri sans prendre à l'ange. Ainsi, les plumes qui jonchaient mon chemin était bien celle de mon ange gardien.
Sa lame était si grande, si belle qu'elle ferai un article très prisé et surtout très cher. Qu'est-ce que j'aimerai la posséder, rien qu'avec cette lame la richesse serait à ma portée. Mais je ne vois pas comment l'obtenir et la voler à un être qui m'a sauvé serait mal venu. Kimahri, ce fauve au corps bleu ayant sur le front une corne cassée était une véritable force de la nature. Un combattant hors pair qui n'avait jusqu'à lors jamais rencontré plus fort que lui. Mais aujourd'hui je voyais arriver sa perte, comment pourrait-on vaincre un séraphin? Je crois que c'est impossible justement et il ne se serait pas interposé s'il n'avait pas toutes les chances de son côté. Le fauve lui donna un violent coup de pied le propulsant au loin mais il parvint à se réceptionner sans difficulté. Ses mouvements étaient d'une telles grâce, la maniement de l'épée devait être sa spécialité. À aucun moment la longueur de sa lame ne le dérangeait, il ne commettait aucune fausse note. Il retournait donc à l'assaut donnant un violant coup de lame faisant reculer Kimahri de quelques mètre remuant la terre. C'est à ce moment que je me rappelait avoir déjà entendu parler de son arme. De ce que j'en sais elle se nommerait Masamune et une légende raconte qu'un ange y aurait élu domicile. Comment douté encore que cet ange soit venu pour me sauver? J'étais sauvé mais par prudence j'ai préféré me tenir à un distance raisonnable du champ de bataille. Rugissements et coups d'épée résonnaient fortement jusqu'à cesser brutalement. Je regardais alors pour savoir ce qu'il s'était passé et je vis Kimahri à terre, tentant de se relever sans y arriver pour tomber dans une marre de sang. Pour la première fois de sa vie il avait été vaincu. Je m'approchais alors de mon saveur pour le remercier.
-Merci Ange Gardien, merci.
-Dis-moi... Es-tu bien le dénommé O'aka?
-Euh oui... O'aka XXIII pourquoi?
Le séraphin s'avançait alors de moi, son regard était impressionnant et faisait froid dans le dos et je le voyait lever son arme jusqu'à ne plus rien voir, entendre... Il m'avait tué.