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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Il n’est que bagatelle de se contenter de la première pensée qu’on a d’un homme. Sans s’en apercevoir, nous découvrons peu à peu la vraie nature de celui que l’on jugea.

Triste leçon de vie qu’est cette fatalité. Il ne suffit que d’une journée pour qu’une vie bascule dans l’autre côté. Pire que la mort, que la torture… Il y a cette fatalité…

Port Royal, lieu de justice, sacré lieu de bataille, de noblesse. Un exemple pour les autres bases militaires, une hiérarchie militaire absolument impeccable, des soldats disciplinés qui ne jurent que par « La Compagnie des Indes ». Tous de bons soldats, certes ils n’étaient pas véritablement préparés à une éventuelle bataille contre un assaut pirate mais ils étaient la splendeur des sept mers.

Du moins, ils étaient… Ils ont été… Ils furent… Mais la piraterie était désormais le joyau des sept mers. Partout on entendait le nom des sept pirates. Et bien que le Port Royal fût relativement paisible, ne portant que le Capitaine Jack Sparrow déambulant dans les rues, tout le monde connaissait l’existence de la reine des pirates, compagne du légendaire Riku, qui avait rejoint le camp de la lumière.

Une grande perte pour la piraterie qui avait pu se préserver du sort que les sans-cœurs leur réservaient grâce aux deux anciens chefs des Mercenaires. Mais la vie restait la même, Le Capitaine Jack Sparrow que Yojimbo ne connaissait que très légèrement, profitait de l’asile que lui offrait le Centurio pour échapper à la marine.

En effet, les Mercenaires qui réunis bénéficiaient d’une plus grande force que toute la Marine réunie, avaient toléré la présence de La Marine ainsi que leur domination en échange de quoi jamais l’un d’eux ne soit emprisonné sans l’accord de Montblanc et que le Centurio soit l’ambassade toute puissante des Mercenaires.

Cependant, aucun pirate n’osait mettre du grabuge dans cette auberge au risque de se faire foudroyer car, dit-on, Montblanc était un mage aux pouvoirs terribles. Bien que ce ne fût pas pour cela que Yojimbo lui accordait son respect.

Ce dernier était assis à la table près du feu, qu’il s’était réservé, bien qu’il soit plus correct de dire que Daigoro l’eut réservé à son nom pour la chaleur de la flamme. Yojimbo buvait sa dernière boisson. Il suivait une liste de boisson à chacune de ses venues, il commençait par de l’eau, suivi par un verre de rhum, un jus de citron, un verre de rhum, de l’eau, un très léger fond de sake pour ses origines, un thé et pour finir par sa boisson favorite, un thé glacé. Il en était à ce moment délectable ou il savourait le froid de la boisson, dos à la cheminée, fermant les yeux bien qu’il put voir la moindre personne dans cette salle. Et lorsqu’il eut fini, après avoir déposé une cinquantaine de munnies pour payer sa note en plus d’un bon pourboire, partit calmement sous le regard de la serveuse reconnaissante.

Il avait une mission particulièrement peu faite pour sa personne. Allez à Tortouga, voila qui commençait bien, il détestait cette ville. La piraterie ne le dérangeait pas, lui-même étant cupide et avaricieux, mais cette luxure omniprésente le dérangeait au plus haut point. Il tenait en horreur tous ces lupanars, ces lieux de débauches, bordels en tout genre. La Marine n’y avait presque aucun pouvoir, et s’ils osaient parader dans les rues, jamais n’entraient dans les bars.

C’était une petite île non loin du Port Royal, en bateau, une journée suffisait amplement… La seule embûche à cela se résume à une barque. Yojimbo véhiculait dans ce royaume sur une barque. Elle était accrochée à une bite d’amarrage, Daigoro y monta et comme à son habitude se coucha au milieu des places pour les passagers. Le Démon Tranchant y avait placé une couverture confortable pour son compagnon. Et après avoir quitté le Port Royal, un sommeil prit le compagnon canin. Le voyage dura deux nuits et un jour, allant assez vite ne se reposant que très peu. Il devait être quatre heures du matin lorsqu’il s’échoua sur la plage de Tortouga…

Il s’engagea très vite dans une ruelle ou il y avait un bar malfamé parmi tant d’autres, la raison pour laquelle il s’était engagé dans celle-là était mystérieuse, aussi mystérieuse que l’explication du pourquoi le Démon tranchant, survivant du clan Bushido, héritier du Zanmato, célèb…


« Bouerrghhhh »



Un regard, un autre… Un regard vers l’homme qui tombait d’ivresse, un autre vers sa cape pourprée qui était maintenant couverte d’un souper parfumé de quelques grammes d’alcool… Il posa à nouveau son regard vers l’ivrogne, un regard sur sa cape, sur l’ivrogne, sur sa cape, sur l’ivrogne, sur sa cape, sur…


« Woaf ! »

« Rentrons… »

Et ainsi Yojimbo prit à nouveau la mer à bord de sa barque, Daigoro ne dormait plus mais tentait aussi discrètement qu’il le put, de boucher sa truffe. Trois jours et trois nuits plus tard, Yojimbo était de retour sur l’île de Tortouga, bien qu’ayant laissé son sabre dans sa chambre, trop méfiant de ce qui pourrait advenir… Et après avoir esquivé quelques flaques de vomis, deux ou trois femmes de joie, et une dizaine d’ivrognes, il trouva enfin quelqu’un qui lui parut sobre.

« Dîtes moi, mon ami, vous me semblez être un gentilhomme. Pourriez-vous m’accorder quelques instants. »

L’homme s’étouffa alors dans un éclat de rire, appelant ses amis moins sobres que lui, tous commençant à éclater d’un rire gras.


« Pourriez-vous, je vous prie, m’indiquer… »

Mais sa fin de phrase ne fut pas entendue mais au contraire masquée par une nouvelle rafale de rire. Ils étaient maintenant six à rire de l’apparence ou de la manière de parler de Yojimbo.


« Daigoro… »

Le Samouraï s’écarta alors et laissa son chien aboyer avec une telle force, laissant échapper des filets de bave, prenant un regard de haine. Et alors qu’il avait l’air d’habitude si affectueux et stupide, il prenait les airs d’un chien de combat.
Les hommes prenant peur s’en allèrent dans un cri qui ne ressemblait plus du tout à un rire tandis que Yojimbo attrapa par le bras le premier homme avec qui il avait parlé et le plaqua contre un mur avec violence.


«Coyote des montagnes, ce nom te dit quelque chose ? »

« Mais ton… Votre chien est fou. »

« Et il se fera violence si tu ne me dis pas ce que tu sais. »

« Si c’est de « Le Chien des montagnes » que vous parlez, il traîne dans l’bar juste à quelques ruelles. Il s’appelle « Le Bal des fous ». »

Il lâcha alors l’homme, posa quelques munnies à ses pieds et d’une main caressa Daigoro redevenu absolument normal. Celui-ci partit alors en galopant de se quatre pattes vers la direction du bar. Yojimbo le suivit alors, n’étant pas certain de l’efficacité du sens de l’orientation de son compagnon.
Ils arrivaient, quelques minutes après cela, devant un bar qu’un panneau appelait effectivement « Le Bal des fous ». Il y entrait calmement quand un homme de grande taille lui dit d’un air grave.


« Les animaux de compagnie, qu’ils soient chiens, chats, opossums ou ce truc, restent dehors. »

Ainsi, Yojimbo se fit remarqué dès son entrée par la totalité du bar bondé de monde. Tous en même temps commencèrent à rire de ce même air que quelques minutes avant. Des nuées d’insultes comme « Tas de ferraille », « on est plus à Halloween » jaillissaient de partout. Mais de tous, un homme se démarquait par une cape rouge éclatante. Lui ne riait pas. Yojimbo tourna sa tête vers son chien attendant une autorisation de charger et lui adressa un signe pour qu’il attende dehors. Cela fait, il avança dans la salle, ignorant les rires et s’assit à la seule table libre, au milieu de la salle. Il n’eut à attendre que quelques secondes tandis que l’homme à la cape rouge vint le trouver, posant son poing sur la table. Mais avant qu’il n’ait put dire la moindre parole, Yojimbo le coupait et avec toute la simplicité du monde, parlait.

« Un verre d’eau, je vous prie. »

Les yeux de l’homme prirent alors une couleur de colère. Certes, le Samouraï savait de qui il s’agissait, il entendait quelques bruits de chaises qui signifiaient que des hommes se levaient. Il pouvait même entendre ce craquement de doigt d’un homme à sa gauche. Il passa la main sous sa cape pour prendre son sabre et se leva brusquement. Il se pencha alors directement pour prendre son Wakizashi.

*Diantre, j’oubliais. *

Un coup de poing frappa alors son masque, le faisant reculer de quelques pas. Tandis qu’il se voyait entouré d’hommes, il comprit qu’il avait à faire à un capitaine pirate et que cela était son équipage. Une quinzaine d’hommes.
Il sentit par un bruit d’effort qu’un homme allait le frapper par derrière, il se retourna tandis qu’il vit une chaise prête à le frapper. Il fit un coup de paume sur l’homme, semblable à la patte d’un jaguar, s’empara de la chaise et frappa un autre attaquant avec. Les deux s’écroulèrent dans un fracas tonitruant. S’en suivit alors une lutte barbare, Yojimbo évitait des coups, frappait de ses pieds, de ses poings, les hommes qui revenaient en surnombre. Certes, chacun de ses coups suffisait à en mettre un hors d’état de nuire.
Mais lorsqu’il fut attaqué de derrière, un homme lui ayant sauté dessus. Après avoir projeté ce dernier par la force de ses deux bras, il dut se résoudre à user de la seule magie qu’il connaissait. Il mit son index et son majeur devant ses yeux et un dôme illusoire se créa.

Une plaine sous la pleine lune, un cerisier perdant ses pétales sous un vent léger et sous la brûme. Tous les hommes s’arrêtèrent enfin de frapper, effrayés par la magie. Il attaqua de surprise et de coups de poings les derniers hommes restant et rompit l’illusion. Il ne restait que les spectateurs, Yojimbo et le Chien des Montagnes. Ce dernier sortit alors une lame pirate de son fourreau, forçant le Démon Tranchant à reculer doucement vers la sortie pendant que le pirate le suivait. Sa peur était que des citoyens meurent par quelques mouvements trop brusques, cela nuirait à sa perte. Et seulement lorsqu’il fut dehors, tandis que Daigoro attendait sagement, il sortit deux Kozukas de son manteau.

Armé de deux dagues, son ennemi lui ayant une longue épée, un vrai duel allait commencer. Le Pirate fit une attaque sautée sur Yojimbo, lame en avant, mais fut bloqué par l’un des Kozukas, petit mais solide. Le Mercenaire forçant pour contenir le pirate qui mettait tout son poid et sa force pour frapper Yojimbo, s’enchaîna un bref duel de lames. Et bien que le samouraï ne fasse que se défendre, parant les coups, repoussant son ennemi. Il devait bien admettre que la fougue de l’homme devait lui mériter un nom dans la piraterie. Mais ce fut ce qui le perdu, il fit un coup d’estoc que Yojimbo esquiva facilement, ce dernier lâcha ses kozukas, prit le bras du pirate de l’une de ses mains et frappa le torse de l’homme d’un violent coup de coude. Ce dernier lâcha son arme et fut prit d’une quinte de tous. Le mercenaire l’attrapa par le col de son habit et le souleva. L’homme si fier était effrayé par ce guerrier des temps anciens, craignant d’être abattu.


« Je ne vais pas te tuer, promets-moi juste de ne plus jamais provoquer de bagarres dans ce bar ni dans aucun autre… »

Le Chien des montagnes, cessant enfin de tousser osa un regard vers ses compagnons qui n’osaient approcher. Yojimbo reprit un Kozuka de sa cape et le lança aux pieds de la foule de pirate sans même leur accorder un regard.

« Jure… »

« Je… Je… »

Et l’improbable se produit, le pirate commençait à pleurer, forçant Yojimbo à lâcher prise ne pouvant menacer un homme qui pleure.


« Ma femme m’a quitté. J’en pouvais plus, elle en pouvait plus… »

Et le pirate s’affala sur l’épaule du démon tranchant, qui n’eut d’autres choix que de tapoter l’épaule de cet homme en tentant de le rassurer.
Et une nouvelle fois, Yojimbo prit la mer, le pirate devant lui, racontant sa triste histoire. Avant, il était un pirate, un fier et valeureux pirate qui rêvait d’aventures, qui s’était constitué un équipage digne de ce nom. Mais sa femme ne pouvant plus supporter les regards des autres femmes qui la méprisaient, le quitta un jour. Depuis, il s’était établi dans un bar, et sous l’emprise de l’alcool se battait et créait de terribles bagarres.


« Mais on aurait pas pu prendre mon bateau ? Ça aurait été quand même plus vite. »

« Je n’aime pas les bateaux… C’est trop bruyant… »

Sa femme habitait dans le Port Royal. Yojimbo fut pris de pitié pour cet homme, qui aimait une femme qui n’était plus là pour lui. Tout comme le mercenaire aimait encore son épouse, morte il y a des années de cela, quand Yojimbo était encore en chair et en os.

Arrivés devant la porte de la femme du pirate, deux jours et une nuit plus tard, alors que le pirate avait pu cuver de l’alcool. Après avoir lancé une pierre à la fenêtre de sa dame, s’en suivit un ébat amoureux tandis que Yojimbo se cachait derrière l’angle de la maison, soufflant des mots au pirate.


« Qu’est-ce que tu veux ? »

« Je… »

« Tu m’as quitté dans la précipitation, je ne t’en tiens pas rigueur, tu ne pouvais plus supporter tous ces regards te dénigrant. Chacun de mes vices se reflétaient en toi et tu ne puis ne le supporter d’avantage. »

Le pirate répéta ces mots, lentement mais pensant chacun de ses mots.


« Rigueur, dénigrant, vices ? Mais comment parles-tu tout à coup ? »

« Je… »

« J’ai changé, Rosa, j’ai changé et je vais te le prouver. Mais c’est pour ce côté mauvais garçon, ce côté pirate et loup de mer qui t’ont attiré chez moi. M’aimerais-tu si je n’étais qu’un soldat, un tenancier, un comptable, un roi ? »

« Je… »

« Viens avec moi, naviguons au-delà des mers, rejoignons Neptune s’il le faut. Mais viens avec moi, nous supporterons la violence des ouragans par la violence de notre amour. Emmène-moi, emmène-moi loin de cette fatalité qui colle à ma peau. Emmène-moi, tire-moi de là, montre vois ces autres vies que je ne sais pas.»

« Je vois que tu te débrouilles. Adieu, coyote… »
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Kupo... Qui aurait cru que derrière ce masque sanguinaire se cachait un homme brisé ? Les apparences peuvent être trompeuses, méditons cette leçon...

Enfin ! Je ne t'apprends rien je suppose ! Beau travail en tout cas, tu as fait mieux que l'objectif demandé, et nous savons maintenant avec certitude que les longues années de bonheur de ce couple n'empièteront plus sur notre client !

A ce propos, j'ai reçu une lettre de.... Ah non, elle n'était pas pour toi ! Mes excuses, Kupo.

Donc, si je fais le compte, étant donné que ton texte était bien plus long que ce qui était demandé, que le rebondissement était intéressant et que la mise en scène du tout m'a bien plu, ca te fait un total de :

25 Points d'Expérience - 250 Munnies (Désolé pour ta cape, Kupo) - 4 PS en Force.

Par contre, pour la prochaine fois, fais attention à la mise en page ! Les couleurs des dialogues étaient mal mises pour certaines répliques, et ca a un peu rompu la fluidité de ma lecture.

Bien joué tout de même ! Tu peux te rajouter tes gains sur ta Feuille de Personnage.
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