Docteur Facilier
Identité
Nom : Facilier
Prénom : /
Titre : Maître des Ombres
Âge : 30ans
Camp : Errant
Monde d'Origine : Nouvelle-Orléans
Race : Humain
Grade Désiré : Capitaine
Test-rp
Une ruelle sombre, quelques effluves de rhum de basse qualité, une musique morose offerte par l’archet d’un violon en fin de vie. Un tableau idyllique au-devant d’une table tenant misérablement sur trois pieds et recouvert d’un drap rapiécé. Un homme s’y tenait et la soutenait par la même occasion. Grand, élancé, jouant avec un jeu de tarot avec ses mains. Il paraissait pendant que son regard jonglait d’un inconnu vers un autre, ses yeux perçants ceux des passants de l’impasse.
Ce fût alors à son tour de bondir et d’abandonner son comptoir, faisant tomber ce dernier dans la crasse de Port-Royal. Réajustant son gilet pas assez long pour masquer son nombril, fixant son haut-de-forme orné d’un ticket parme, il s’en allait et enroulait son bras autour du cou de ce qu’y semblait être un pirate en escale.
- « Mon ami, mon frère de sang ! » Ils étaient tous les deux noir de peau. « Quel plaisir de retrouver un visage aussi jovial en cette journée. »
- « Qu’est-ce que tu m’veux, l’cure-dent ? »
- « Ce que je veux ?! »
Comme s’il était dégoûté par ce bref échange, l’affichant littéralement sur son visage et dans sa gestuelle, il reculait d’un geste vif tout en attirant l’attention du badaud.
- « Tu me prends pour un traîne-misère attendant l’occasion pour te demander un sou ? » Il tirait le fond de ses poches et indiquait par la même occasion qu’il n’avait réellement rien. « Bon, d’accord, je n’ai pas un sou mais je ne suis pas là pour t’en soutirer. » Il se voulait suave, allongeant les syllabes de sa dernière phrase.
- « Ouais ? Et qu’est-ce que ça peut m’foutre ? » Le pirate avait arrêté sa marche, ce retournant et fixait l’étranger pour le juger de pied en cap.
- « Oh, mon bel ami d’albâtre. » Se contorsionnant dans une courbette. « Je suis le Docteur Facilier, et j’ai tout à t’offrir. »
Il arquait un sourcil, fixant le gars qui venait de se présenter avant de retourner.
- « M’en fou. » Il s’apprêtait à partir quand la poigne maigrelette du docteur le retenait.
- « Attendez un instant, les bars et les bateaux peuvent attendre de savoir ce que j’ai à offrir. »
Se posant instinctivement devant le pirate, Faciler bloquait la route et offrait un jeu d’ombres avec le pirate avant de plonger la main dans l’un des poches de son gilet noir.
- « L’avenir, voilà ce que je peux te conter ! » Il dévoilait un jeu de cartes de tarot, divulguant la face de son paquet, un homme semblable au pirate portant de riches habits de corsaire. « Oh, regarde ça ! C’est un présage à la hauteur de ta personne. »
- « Un charlatan. » Il prenait l’épaule du Docteur avant de l’écarter et cracher par terre. « Dégage avant que je ne m’énerve. »
Sifflant entre ses dents, le docteur attrapait le col de sa veste en queue-de-pie noire avant de se remettre en place et offrir son regard le plus sombre.
- « Charlatan. » Il maugréait, divulguant son plus mauvais sourire fendu avant de cracher par terre. « C’était plus simple en Nouvelle-Orléans. »
Il traînait ses guêtres jusqu’à sa table et s’y installait de nouveau, bloquant son menton dans le creux de sa main et étalant son jeu au milieu de la table. Continuant à râler aux paroles de sa victime manquée. Mélangeant ses cartes, pinçant sa fine moustache avant de piocher trois cartes devant-lui. Les figures toujours dissimulées.
- « Allons, pourquoi pas… » Machinalement, il retournait la première carte, celle du passé.
La carte affichait le docteur Facilier, le torse bombé et riant à s’en tordre le cou. Un masque d’os peint sur son visage, le crâne sur son haut-de-forme étant absent sur l’image, alors qu’une ville représentant une étrange mixité semblait s’assombrir sous un voile ténébreux. Au rythme de son rictus, le sorcier Vaudoo jouant de l’ombre de sa propre main par-dessus la carte et celle-ci continuait de s’assombrir et de briller d’un millier de point jaune. Ceux-ci remplaçant les visages des habitants de la ville représenté dans le tarot.
- « Mes amis… Nous avions presque réussi… » Dans le dos de l’homme, l’ombre de celui-ci se détachait et semblait se pencher sur son épaule. Il détournait le regard, fixant cette copie distordue de lui-même avant de tendre sa main et que sa propre ombre vienne frapper celle-ci. « Dommage que les sans-coeur ne m’ont rien laissé. » L’ombre du docteur retournait la seconde carte et pinçait le coin de celle-ci, faisant défiler l’unique carte tel un paquet pendant qu’une image du docteur sombrant dans les ténèbres avant de disparaître. « Oh, je t’avais ordonné de ne plus en parler ! »
L’image se bloquait alors sur le sorcier tombant dans une auge à cochon dans ce qui semblait être une porcherie de Port-Royal. L’ombre tombait en arrière, se tenant le torse pendant que Facilier roulait des yeux avant de passer à la dernière carte.
- « Maintenant, qu’est-ce que l’avenir nous réserve… »
Affichant sa mimique la plus envieuse, étirant ses lèvres dans un sourire sadique. L’ombre dans son dos tortillait ses doigts nerveusement dans un sourire détraqué. La main se glissait lentement et l’instant suivant, la carte disparaissait sous son nez et s’éloignait de l’impasse.
- « Qu’est-ce que ça ?! » Facilier se redressait, attrapait sa canne surmontée d’un orbe et pointait un enfant s’éloignant de l’impasse. « Rends-moi ça et tout de suite ! » Son cri s’envolait avec rage dans la rue et l’ombre du sorcier s’étirait déjà, agrippant l’ombre du mollet de l’enfant crasseux. « Ici… » La voix du docteur était grave, sans émotion. Alors que l’enfant tombait face contre terre et se trouvait trainé jusqu’aux pieds de Facilier. Il se redressait ensuite de toute sa taille, effaçant tout sourire de son visage et croisant les bras.
- « Alors, qu’avons nou… » Il n’avait pas eu le temps de finir sa phrase qu’il se ramassait une boule de boue en plein visage. « Que… C’est quoi ton problème ?! » Le gamin ricanait et plongeait déjà son bras dans une autre flaque. « C’toi qui m’attaque, j’dois rester muet et m’laisser faire ?! »
Râlant de plus belle, Facilier passait sa main sur son visage et refermerait son poing alors que ses yeux violets s’illuminaient sous la colère. Il pestait une insulte, son ombre relâchait finalement sa proie et s’entortillait pour ressembler à un serpent. L’instant d’après, la projection se jetait sur l’ombre du gamin et commençait à étrangler à celle-ci. Comme s’il ne s’agissait que d’une seule entité, l’ombre et l’enfant tombaient à même le sol et se tordait dans la douleur.
- « Oui, j’aimerai que… » Il serrait son poing à s’en faire blanchir les jointures. « Tu restes… » Ses lèvres s’étiraient lentement. « Muet. »
La scène s’éternisait, le visage du gamin virait au rouge et Facilier finissait par perdre intérêt. Il claquait alors des doigts, sa propre ombre revenait à sa place et celui-ci s’adossait contre un mur. L’enfant reprenait son souffle, toussait violemment avant se relever péniblement. Il levait son regard vers le sorcier vaudou, celui-ci tendait sa main, levant son index une seule fois en pointant la carte que le gamin avait encore.
- « Donne. » Une seule injonction et l’enfant s’exécuta. « Bien… »
Il regardait la carte un instant, l’oubliant tout aussi rapidement et replongeant celle-ci dans son paquet. Il bloquait alors sa canne dans le creux de son coude, raclant sa gorge avant de parler d’une voix beaucoup plus suave.
- « Mon bon ami. » Il se courbait, approchant son visage de celui du gamin. Ce dernier reculant d’un pas, prêt à s’enfuir tant il était tendu. « Peux-tu me dire ce que tu comptais faire de ça ? » Il se redressait, faisant sursauter le gamin par la même occasion. « Voyons, ne t’inquiète pas… Où devrais-je dire… Plus. »
- « Je… Je… J’allais voir le Centurio ! » Il avait du mal à parler, sa voix mélangée de crainte et de peur.
- « Oh… » Il reculait, pinçant son menton de sa main libre. « Et qu’est-ce que le Centurio allait bien faire d’une carte de tarot qui ne parle même pas de son propre avenir ? » Facilier se figeait, lâchant un rire froid. « Si tenté, qu’ils en ont encore un. »
- « C’pas vos affaires ! » Il reprenait un once de courage, se dressant un instant avant que la taille du docteur ne le rappel naturellement à l’ordre.
- « Oh, mes les affaires des uns peuvent devenir mes affaires. » Il se retournait, presque théâtral et revenait de nouveau à son interlocuteur. « Tel que… Les tiennes ! »
- « Hein ? » Un flamme naissait dans le vide de son regard, une once d’intérêt.
- « Voyons, tu veux la reconnaissant du Centurio… Non ? C’est simple à deviner. »
Facilier plongea alors sa main dans sa poche avant d’en extraire une poudre cristalline. Il continuait d’attiser cette flamme avant d’amener sa main à sa bouche et souffler en direction de l’enfant.
Le décors semblait se transformer, se tordre, prendre des teintes bien plus chaude que la crasse ambiante de la ville. Il n’était plus dans une ruelle sale, mais dorénavant dans une chaleureuse auberge au bord de la mer. Un bar en son centre avec un gars étrange servant ses boissons, une foule hétéroclite s’envoyant insulte et politesse sur le même ton alors que quelques uns se démarquaient. Un foulard quadrillé blanc et noir, une cape recouvrant une chevelure rousse, quelqu’un entretenant une arbalète ou un homme portant une cicatrice à l’oeil offrant son plus grand mépris à un second balafré au torse.
- « L’âge d’or du Centurio, avec sa taverne et ses rires. » Le sorcier vaudou apparaissait accoudé au bar, amenant un godet à ses lèvres. «C’est bien cela que tu recherches ? Mais depuis peu… C’est pas vraiment ça. » Il reposait son verre sur le comptoir, se relevant et s’approchant du gosse.
- « C’possible de… » Il hochait la tête par la négative. « Non, il n’y a plus personne. »
- « Allons, tu y penses vraiment ? » Facilier se trouvait alors dans le dos de l’enfant, posant ses deux mains sur ses épaules. « Il y a toujours la… Possibilité à ce que la ville redevienne ce qu’elle était. » Un sourire barrait son visage. « Et toi ! » Il se penchait, approchant son visage de celui de sa nouvelle proie. « Tu pourrais en être l’auteur, il te suffirait de demander de l’aide à mes amis. »
Il resta bloqué un instant, se rétractant avant de laisser s’échapper un « Non. » et revenir au bar. Facilier laissa la magie prendre, attendant de voir l’enfant revenir à lui.
- « Quoi ? C’est possible ou ça l’es pas !? »
Jouant avec son collier en dent d’alligator, le sorcier fini par tourner sur son tabouret et redonna enfin le peu d’attention que le gamin attendait.
- « Oh oui, il faut savoir si tu es prêt à mettre le prix. » La voix s’éteignit dans la nuit, l’ombre du sorcier jubilait dans son dos. L’enfant, lui aussi, ne masquait pas son manque d’argent. « Oh, pas de munnies, mon jeune ami… D’ailleurs, tu t’appelles comment ? »
- « Franz » Dit-il, presque fier.
- « Tu vois, mon petit, la vie n’est qu’un cercle éternel de service et de… Service. » Facilier se leva alors, posant sa main sur l’épaule du gamin et le faisant marcher jusqu’à la porte de l’illusion. « Si tu m’aides, je t’aide ! C’est ainsi que ça marche. » Il ouvrait alors la porte, divulguant la crasse de Port-Royal. « Si je peux compter sur toi, tu pourras compter sur moi. Et adieu les murs froids du fort, bonjour la douce chaleur d’une vraie maison ! »
Ils restèrent au sein de l’illusion un temps, trop pour le sorcier qui perdait déjà patience. Il frappait son pied à même le sol. Le rythme se perdait dans les rues du port jusqu’à ce que le gamin le brise.
- « Qu’est-ce que j’dois faire ? » Facilier souriait un bref instant, s’abaissant alors pour être à la hauteur de Franz.
- « Dans un premier temps, rien de sensationnel. » Il roulait des yeux, finissant son geste dans un sourire froid. « Me rencarder sur ce qu’il se passe, les personnes à intérêt que je peux trouver ici, n’importe quoi… »
- « C’est tout ? » Il semblait perplexe, hésitant.
- « Alors… Oui. » Il attrapait le gamin par l’épaule et le faisait quitter l’illusion, celle-ci disparaissant derrière eux. « Tu sais, il faut du temps pour que l’univers avance. Prier la bonne étoile ne suffit pas, nous ne sommes pas dans un conte de fée. » Ils quittaient la ruelle, avançant dans la ville. « Si tu crois que demain, nous aurons un nouveau Centurio et que la ville brillera de nouveau ? Tu te trompes. » Il affichait un clin d’oeil espiègle. « Mes amis sont puissant, mais pas à ce point. »
- « Vos amis ? Les gars dans les vaisseaux. »
- « Non, pas vraiment. Ils sont… Différents. Plus exigent. » Il hochait de la tête, s’arrêtant et laissant le gamin avancer. « Ecoute, il te suffit simplement de me raconter les derniers potins en ville et peut-être que… Nous trouverons à faire. »
- « Et j’vous trouve où ? » Il se grattait alors le haut du crâne. « Dans cette rue ? »
- « Oh, je te retrouverai bien assez vite. Maintenant, file ! »
Perplexe, Franz haussa finalement les épaules avant de tourner les talons et courir dans la direction opposé. De son côté, le sorcier posait la pointe de sa cane au sol avant de tendre sa main et que celle-ci s’affaisse comme si quelqu’un venait de frapper dans celle-ci. Il se retournait alors, allant jusqu’au bout de l’impasse et s’enfonçant dans un encadrement.
Facilier craqua alors une allumette, affichant un endroit sinistre quand celle-ci alluma une lampe-tempête. Un décors médiocre, quelques jeux de carte reposant au sol entre quelques livres et un lot d’alambic en verre. Il avançait alors de quelques pas, franchissant une nouvelle porte s’ouvrant sur une pièces ou des dizaines de poupées jonchaient sur une étagère. Il passait à côté, n’y offrant aucune attention alors qu’un autre aurait juré les voir bouger à son passage. Il s’arrêta alors devant le mur du fond, ôtant son chapeau divulguant une sombre chevelure en broussaille.
Facilier y passait sa main avant de commencer à parler à un masque en bois gigantesque.
- « Mes amis, j’ai une bonne nouvelle ! » Les yeux du masque s’animaient un instant, brillant d’un vert maussade et fixant le sorcier. « Une ville… Un monde s’ouvre à nous ! » Les sourcils de son interlocuteur se fronçait alors, affichant un sourire carnassier. « Non, non ! Ne le prenez pas comme ça, ce n’est pas de la vanité ! » Facilier reculait d’un pas, comme s’il était prêt à s’enfuir. « Oublions les sans-coeurs, nous avons… » La bouche s’entrouvrit. « J’ai ! Oui, j’ai fait cette erreur. Mais… Nous avons toujours un marché ! Et j’ai, ici, quelque chose à vous offrir. »
Fouillant dans la poche intérieur de sa veste, le sorcier en sortait une poupée grossière représentant le gamin. De la laine pour ses cheveux et deux boutons de manchette à la place de ses yeux. Facilier tendait la poupée vaudou en direction du masque.
- « Un gage de ma bonne foi. » Alors il souriait. « Il m’en apportera plein d’autre et… Enfin ! » Il levait les bras. « Enfin nous pourrions régner !!! » La bouche du masque s’ouvrait alors, dans l’euphorie, Facilier jetait alors la poupée dans celle-ci et faisait disparaître la poupée vaudou dans le masque. Une effluve éclatait alors, s’envolant dans la pièce et quittant celle-ci par la porte qu’il venait d’emprunter. Eclatant d’un rire froid, le sorcier jubilait devant ses amis ayant accepté son offre.
Faisant demi-tour, Facilier rejoignait alors la première pièce. Sifflant entre ses dents, masquant difficilement sa joie, il soufflait la mèche de sa lampe avant de quitter son repaire et retourner ainsi dans les rues de Port-Royal. Un jour, la ville serait à ses pieds, il ne lui suffisait que d’une occasion ou l’autre pour y parvenir.
Grâce à l’aide de ses amis de l’au-delà.
Questions diverses
1) Votre personnage est-il capable d’aimer, d’avoir une relation ?
Oh oui, probablement. Autrement que dans le cas d'une relation à sens unique, même s'il a encore quelques sujets à éclaircir avant d'y parvenir.
2) Si l’esprit de votre personnage s’incarnait en un animal mythologique ou chimérique ou réel (nuances acceptées). Que serait-il ?
Un alligator.
3) Qu’en est-il de la fidélité et de l’esprit de camaraderie de votre personnage ?
Il n'est pas possible de dire qu'il en aucune (fidélité), disons plutôt qu'il est dirigé par ses émotions et ses ressentis. Avec ses "amis", il est d'une rare fidélité ! Sauf que c'est la crainte de la mort qui anime sa fidélité, par un esprit de camaraderie ou autre chose. Dans d'autres cas ? J'imagine qu'il n'a pas encore eu le temps ou simplement l'envie d'y parvenir.
4) En vue de votre race, quand pouvez-vous dire que votre personnage a forgé une amitié. Citez quelques unes de vos relations amicales.
Ses "amis" de l'au-delà, Franz dans une certaine mesure (même si cela reste à développer).
5) Quelle est la devise de votre personnage ? S'il y en a plusieurs, donnez les toutes.
"Nous savons l’un comme l’autre que le pouvoir ici bas n’est pas la magie, c’est l’argent !"
6) Vis à vis de votre façon d'écrire, quels sont vos points forts et points faibles?
Rien de nouveau, mon orthographe / conjugaison reste à travailler. Après autant de temps sans écrire, j'imagine que mes défauts sont devenus des fossées et qu'il faudra du temps pour corriger ça. Du temps et de la motivation, voilà ce qu'il me faut.
7) Pourquoi incarner ce personnage ?
Pour deux raisons, en réalité. L'envie d'écrire de nouveau car... Ça me manquait. Deuxièmement ? Un défi. Depuis des années, j'ai repoussé mes zones de confort sans pour autant faire quelque chose de nouveau. Voici pourquoi, aujourd'hui, j'ai envie de replonger dans le bain avec un personnage existant sans pour autant trop modifier son caractère et surtout ?! Écrire avec un personnage Disney. Bon, on verra ce que ça donnera, hein !