« Appareil en approche, Votre Majesté. Il est à bord. Devons-nous procéder comme prévu ?
- Faites donc, oui. »
L’Impératrice avait quitté la Cité Interdite discrètement. Elle avait reçu un message de la part d’un individu qui souhaitait la rencontrer. En temps normal, elle l’aurait bien invité dans ses appartements pour discuter à l’abri des regards… Mais il était parfois nécessaire de dissimuler au plus grand nombre certaines choses, ou certaines rencontres.
A bord du Dernier Mot, son grand vaisseau, elle avait parcouru le vide loin de chez elle pour s’isoler quelque part entre les mondes. En état stationnaire, l’équipage n’avait plus qu’à attendre que la rencontre diplomatique se termine. D’ailleurs s’agissait-il vraiment d’une rencontre diplomatique ?
L’invité représentait toute sa faction ou bien agissait-il en son nom propre ? C’était difficile à dire pour Huayan. Le mieux était d’attendre de voir ce qu’il comptait lui proposer. Après tout, l’Impératrice avait fait maintes fois preuve de son ouverture à la négociation et aux accords « gagnant-gagnant ».
À ce stade, Huayan espérait seulement que cela n’allait pas être une perte de temps. Elle avait déjà pu observer le comportement d’un certain nombre de personnes appartenant à cette faction… Et autant dire qu’elle ne les appréciait pas vraiment. Oh bien sûr, si elle y était contrainte, elle serait capable de travailler avec… Mais elle le ferait avec un dégoût certain.
Elle se leva de son siège dans la salle des commandes et indiqua à l’Amiral qu’elle allait se placer dans ses appartements. D’un geste, les portes s’ouvrirent et elle s’engouffra vers sa fameuse « chambre » : une gigantesque salle plutôt sombre avec une plateforme noire ornée de néons rouges à faible intensité et aux murs pavés d’immenses écrans qui projetaient le vide stellaire autour de l’appareil.
Francis attendait en contrebas de la plateforme, dans la partie plus privée où il y avait une cuisine, une chambre à coucher, un salon et une petite salle de réunion ainsi qu’une salle de bain. Il avait une sorte de sandwich à la main, il mettait des miettes par terre, ce qui ne manqua pas d’irriter Huayan.
« Le mec qui veut te voir arrive ?
- Oui. Tu vas me faire le plaisir de nettoyer tes miettes, s’il te plaît. »
Appuyé sur le mur près des escaliers qui descendaient sur la droite, il ricana doucement avant de balayer les quelques miettes de pain vers les marches avec son pied.
« Et voilà, chef. Du coup, je me planque ou comment on fait ?
- Tu restes en bas avec tes armes. En cas de problèmes, je t’appellerais en renfort.
- Ce sont les droïdes qui vont escorter le gars jusqu’ici ?
- En effet.
- Ok, ça marche ! Je vais couler un bronze et je suis paré.
- Qui t’as dit que tu avais le droit d’utiliser mes toilettes ?
- Tu déconnes ? T’as du PQ quatre épaisseurs. Le meilleur PQ de l’univers, et puis le mec est presque là donc j’ai pas le temps d’aller ailleurs.
- Je me demande parfois comment je fais pour ne pas vouloir te tuer Francis. »
Sur ces mots, l’acolyte de la souveraine quitta sa position pour rejoindre l’étage inférieur. Huayan remis sa robe d’Impératrice en ordre et pris place dans le « trône » du vaisseau. Un siège noir à très haut dossier légèrement surélevé avec de nombreux boutons pour certaines commandes dessus au niveau des accoudoirs. Dans une salle où il n’y avait rien, cela faisait son petit effet.
Elle appuya sur l’un de ces fameux boutons. Une sorte de projection holographique apparu devant elle. Elle pouvait voir en temps réel le hangar. L’accès était libre, les droïdes, six en l’occurrence, attendaient armés de fusils près de la zone d’atterrissage du petit vaisseau.
La porte du hangar s’ouvrit, le petit appareil atterri sans encombre. Huayan zooma pour voir l’homme qu’elle allait rencontrer. Elle n’était pas surprise de voir quelqu’un de jeune, vu la faction il n’était pas sûr que les plus vieux arrivaient à survivre très longtemps. Il avait l’air pacifique, du moins pour le moment.
Les six droïdes saluèrent l’invité et l’un d’entre eux déclara avec une voix des plus robotiques :
« L’Impératrice vous attend. Suivez-nous, s’il vous plaît. »
Ils l’encadrèrent et commencèrent à marcher au rythme du « diplomate » du jour. Elle continuait de le jauger du regard, jusqu’à ce qu’ils disparaissent dans un couloir qui menait à un ascenseur exceptionnellement activé : il servait à monter directement de ce couloir jusqu’à la salle où elle était assise, non sans passer quelques portes sécurisées qui avaient été elles aussi ouvertes pour l’occasion.
Une fois devant l’ascenseur aux portes ouvertes, les droïdes stoppèrent leur avancée sans un mot, faisant ainsi comprendre qu’il allait falloir que le jeune représentant monte seul jusqu’à elle via ce chemin. La voix de l’Amiral vint troubler la surveillance de l’Impératrice qui perdit momentanément son attention sur l’émissaire.
« Votre Majesté, devons-nous prévoir un comité d’accueil supplémentaire au cas où l’émissaire se montrerait hostile ?
- Ce ne sera pas nécessaire. Je m’en chargerais si cela venait à déraper.
- Comme vous voudrez. Je vais quand même appeler quelques unités en plus en salle des commandes, au cas où. »
Une fois la voix disparue, elle retourna son attention sur les images. Il était dans l’ascenseur et il était entrain de monter les étages à vive allure pour arriver dans sa salle personnelle. Il y avait déjà ma garde personnelle de l’autre côté, ils étaient normalement suffisamment entraînés à cinq pour maîtriser un homme, seul et non armé en théorie.
Cependant, Huayan savait elle-même qu’en temps qu’utilisatrice de magie, que n’importe qui pouvait avoir des pouvoirs magiques ou surnaturelles. Cette homme était peut-être un grand invocateur comme elle, un psychique aux pouvoirs insondables ou un mage de grand talent. D’ailleurs, son titre semblait indiquer que c’était plutôt la magie qui était son domaine.
« Il faudrait que je m’entraîne plus. » pensa-t-elle.
Arthur avait été enlevé et était emprisonné dans les cachots de la Lumière. Cela l’affectait plus qu’elle ne semblait l’admettre elle-même. Elle trouvait cela profondément injuste et cela la révoltait. Rien que d’y penser, son cœur se mettait à battre plus fort. Ces incapables lumineux allaient payer pour leur arrogance. Elle ne pouvait laisser un tel affront impuni. Bien sûr sa priorité était de libérer le Porte-Paroles, mais si elle pouvait porter un coup, ne serait-ce que mineur à la Lumière, elle en serait très heureuse.
De toute façon, elle n’allait pas commettre d’irréparables. Malgré la situation, elle savait que le Consulat n’avait pas grand chose à gagner dans une guerre réelle contre cette organisation qui de toute façon avait d’autres chats à fouetter. Tout ce qu’elle avait en tête, c’était de protéger ses intérêts et ceux du Consulat. Ils allaient vite apprendre que les Cités Dorées avaient des défenseurs plus hardis que leurs propres guerriers insolents.
Elle soupira et inspira un grand coup pour se calmer.
Elle devait bien présenter, c’était une… Sorte de réunion diplomatique. Elle avait mis une tenue riche, hanfu rouge aux motifs floraux au fil et aux bords en fil d’or tandis qu’elle avait sorti quelques bijoux pour l’occasion. Des boucles d’oreilles dorés avec des cristaux, un collier de rubis et quelques bagues, bracelets pour les mains.
Sous sa tenue, de petites lames comme à son habitude au cas où cet invité souhaiterait devenir un imbécile mort. Mine de rien, l’univers était farouche et la faction de l’émissaire n’était pas connue pour sa stabilité morale et mentale. Autant prendre toutes les précautions. Elle était fin prête. Le port de tête haut, un léger sourire aux coins des lèvres, l’esprit concentré.
A côté de la porte d’accès blindée à la salle des commandes fermée, une seconde porte protégée s’ouvrit à son tour, dévoilant l’invité du jour à bord du Dernier Mot. Elle le laissa s’avancer, sans dire un mot. Elle continuait de le jauger du regard. Il n’avait pas peur, il n’hésitait pas à la regarder. Une preuve de courage ou de stupidité, c’était selon. Les cheveux fins et relativement longs pour un étranger, ses yeux semblaient sombres. Il n’était pas très grand et pourtant il semblait penser dans sa manière de se mouvoir, qu’il était imposant. Puis, elle décida de s’annoncer, piquée par la curiosité d'en savoir plus sur lui et ses intentions :
« Je suis l’Impératrice Céleste Éternelle Song Huayan « Meng Tian », Porte-Paroles temporaire des Cités Dorées du Consulat, Haute-Commissaire à la Sécurité Consulaire, Fondatrice de la Dynastie Song, Porteuse du Mandat Divin, Reine des Hans, des Mandchous et des Peuples du Sud, Grande Magistrice des Arts Magiques, Protectrice de la Terre des Dragons, Souveraine légitime de toutes les Terres sous le Ciel, Ambassadrice des Cités Dorées du Consulat, Consule de l’Étiquette et Dame de Chengdu. »
Elle inclina légèrement la tête pour saluer personnellement celui qui avait demandé à la rencontrer.
« Je suis heureuse de vous rencontrer, bienvenu à bord du Dernier Mot. » lança-t-elle enfin.
- Faites donc, oui. »
L’Impératrice avait quitté la Cité Interdite discrètement. Elle avait reçu un message de la part d’un individu qui souhaitait la rencontrer. En temps normal, elle l’aurait bien invité dans ses appartements pour discuter à l’abri des regards… Mais il était parfois nécessaire de dissimuler au plus grand nombre certaines choses, ou certaines rencontres.
A bord du Dernier Mot, son grand vaisseau, elle avait parcouru le vide loin de chez elle pour s’isoler quelque part entre les mondes. En état stationnaire, l’équipage n’avait plus qu’à attendre que la rencontre diplomatique se termine. D’ailleurs s’agissait-il vraiment d’une rencontre diplomatique ?
L’invité représentait toute sa faction ou bien agissait-il en son nom propre ? C’était difficile à dire pour Huayan. Le mieux était d’attendre de voir ce qu’il comptait lui proposer. Après tout, l’Impératrice avait fait maintes fois preuve de son ouverture à la négociation et aux accords « gagnant-gagnant ».
À ce stade, Huayan espérait seulement que cela n’allait pas être une perte de temps. Elle avait déjà pu observer le comportement d’un certain nombre de personnes appartenant à cette faction… Et autant dire qu’elle ne les appréciait pas vraiment. Oh bien sûr, si elle y était contrainte, elle serait capable de travailler avec… Mais elle le ferait avec un dégoût certain.
Elle se leva de son siège dans la salle des commandes et indiqua à l’Amiral qu’elle allait se placer dans ses appartements. D’un geste, les portes s’ouvrirent et elle s’engouffra vers sa fameuse « chambre » : une gigantesque salle plutôt sombre avec une plateforme noire ornée de néons rouges à faible intensité et aux murs pavés d’immenses écrans qui projetaient le vide stellaire autour de l’appareil.
Francis attendait en contrebas de la plateforme, dans la partie plus privée où il y avait une cuisine, une chambre à coucher, un salon et une petite salle de réunion ainsi qu’une salle de bain. Il avait une sorte de sandwich à la main, il mettait des miettes par terre, ce qui ne manqua pas d’irriter Huayan.
« Le mec qui veut te voir arrive ?
- Oui. Tu vas me faire le plaisir de nettoyer tes miettes, s’il te plaît. »
Appuyé sur le mur près des escaliers qui descendaient sur la droite, il ricana doucement avant de balayer les quelques miettes de pain vers les marches avec son pied.
« Et voilà, chef. Du coup, je me planque ou comment on fait ?
- Tu restes en bas avec tes armes. En cas de problèmes, je t’appellerais en renfort.
- Ce sont les droïdes qui vont escorter le gars jusqu’ici ?
- En effet.
- Ok, ça marche ! Je vais couler un bronze et je suis paré.
- Qui t’as dit que tu avais le droit d’utiliser mes toilettes ?
- Tu déconnes ? T’as du PQ quatre épaisseurs. Le meilleur PQ de l’univers, et puis le mec est presque là donc j’ai pas le temps d’aller ailleurs.
- Je me demande parfois comment je fais pour ne pas vouloir te tuer Francis. »
Sur ces mots, l’acolyte de la souveraine quitta sa position pour rejoindre l’étage inférieur. Huayan remis sa robe d’Impératrice en ordre et pris place dans le « trône » du vaisseau. Un siège noir à très haut dossier légèrement surélevé avec de nombreux boutons pour certaines commandes dessus au niveau des accoudoirs. Dans une salle où il n’y avait rien, cela faisait son petit effet.
Elle appuya sur l’un de ces fameux boutons. Une sorte de projection holographique apparu devant elle. Elle pouvait voir en temps réel le hangar. L’accès était libre, les droïdes, six en l’occurrence, attendaient armés de fusils près de la zone d’atterrissage du petit vaisseau.
La porte du hangar s’ouvrit, le petit appareil atterri sans encombre. Huayan zooma pour voir l’homme qu’elle allait rencontrer. Elle n’était pas surprise de voir quelqu’un de jeune, vu la faction il n’était pas sûr que les plus vieux arrivaient à survivre très longtemps. Il avait l’air pacifique, du moins pour le moment.
Les six droïdes saluèrent l’invité et l’un d’entre eux déclara avec une voix des plus robotiques :
« L’Impératrice vous attend. Suivez-nous, s’il vous plaît. »
Ils l’encadrèrent et commencèrent à marcher au rythme du « diplomate » du jour. Elle continuait de le jauger du regard, jusqu’à ce qu’ils disparaissent dans un couloir qui menait à un ascenseur exceptionnellement activé : il servait à monter directement de ce couloir jusqu’à la salle où elle était assise, non sans passer quelques portes sécurisées qui avaient été elles aussi ouvertes pour l’occasion.
Une fois devant l’ascenseur aux portes ouvertes, les droïdes stoppèrent leur avancée sans un mot, faisant ainsi comprendre qu’il allait falloir que le jeune représentant monte seul jusqu’à elle via ce chemin. La voix de l’Amiral vint troubler la surveillance de l’Impératrice qui perdit momentanément son attention sur l’émissaire.
« Votre Majesté, devons-nous prévoir un comité d’accueil supplémentaire au cas où l’émissaire se montrerait hostile ?
- Ce ne sera pas nécessaire. Je m’en chargerais si cela venait à déraper.
- Comme vous voudrez. Je vais quand même appeler quelques unités en plus en salle des commandes, au cas où. »
Une fois la voix disparue, elle retourna son attention sur les images. Il était dans l’ascenseur et il était entrain de monter les étages à vive allure pour arriver dans sa salle personnelle. Il y avait déjà ma garde personnelle de l’autre côté, ils étaient normalement suffisamment entraînés à cinq pour maîtriser un homme, seul et non armé en théorie.
Cependant, Huayan savait elle-même qu’en temps qu’utilisatrice de magie, que n’importe qui pouvait avoir des pouvoirs magiques ou surnaturelles. Cette homme était peut-être un grand invocateur comme elle, un psychique aux pouvoirs insondables ou un mage de grand talent. D’ailleurs, son titre semblait indiquer que c’était plutôt la magie qui était son domaine.
« Il faudrait que je m’entraîne plus. » pensa-t-elle.
Arthur avait été enlevé et était emprisonné dans les cachots de la Lumière. Cela l’affectait plus qu’elle ne semblait l’admettre elle-même. Elle trouvait cela profondément injuste et cela la révoltait. Rien que d’y penser, son cœur se mettait à battre plus fort. Ces incapables lumineux allaient payer pour leur arrogance. Elle ne pouvait laisser un tel affront impuni. Bien sûr sa priorité était de libérer le Porte-Paroles, mais si elle pouvait porter un coup, ne serait-ce que mineur à la Lumière, elle en serait très heureuse.
De toute façon, elle n’allait pas commettre d’irréparables. Malgré la situation, elle savait que le Consulat n’avait pas grand chose à gagner dans une guerre réelle contre cette organisation qui de toute façon avait d’autres chats à fouetter. Tout ce qu’elle avait en tête, c’était de protéger ses intérêts et ceux du Consulat. Ils allaient vite apprendre que les Cités Dorées avaient des défenseurs plus hardis que leurs propres guerriers insolents.
Elle soupira et inspira un grand coup pour se calmer.
Elle devait bien présenter, c’était une… Sorte de réunion diplomatique. Elle avait mis une tenue riche, hanfu rouge aux motifs floraux au fil et aux bords en fil d’or tandis qu’elle avait sorti quelques bijoux pour l’occasion. Des boucles d’oreilles dorés avec des cristaux, un collier de rubis et quelques bagues, bracelets pour les mains.
Sous sa tenue, de petites lames comme à son habitude au cas où cet invité souhaiterait devenir un imbécile mort. Mine de rien, l’univers était farouche et la faction de l’émissaire n’était pas connue pour sa stabilité morale et mentale. Autant prendre toutes les précautions. Elle était fin prête. Le port de tête haut, un léger sourire aux coins des lèvres, l’esprit concentré.
A côté de la porte d’accès blindée à la salle des commandes fermée, une seconde porte protégée s’ouvrit à son tour, dévoilant l’invité du jour à bord du Dernier Mot. Elle le laissa s’avancer, sans dire un mot. Elle continuait de le jauger du regard. Il n’avait pas peur, il n’hésitait pas à la regarder. Une preuve de courage ou de stupidité, c’était selon. Les cheveux fins et relativement longs pour un étranger, ses yeux semblaient sombres. Il n’était pas très grand et pourtant il semblait penser dans sa manière de se mouvoir, qu’il était imposant. Puis, elle décida de s’annoncer, piquée par la curiosité d'en savoir plus sur lui et ses intentions :
« Je suis l’Impératrice Céleste Éternelle Song Huayan « Meng Tian », Porte-Paroles temporaire des Cités Dorées du Consulat, Haute-Commissaire à la Sécurité Consulaire, Fondatrice de la Dynastie Song, Porteuse du Mandat Divin, Reine des Hans, des Mandchous et des Peuples du Sud, Grande Magistrice des Arts Magiques, Protectrice de la Terre des Dragons, Souveraine légitime de toutes les Terres sous le Ciel, Ambassadrice des Cités Dorées du Consulat, Consule de l’Étiquette et Dame de Chengdu. »
Elle inclina légèrement la tête pour saluer personnellement celui qui avait demandé à la rencontrer.
« Je suis heureuse de vous rencontrer, bienvenu à bord du Dernier Mot. » lança-t-elle enfin.