Docteur Shinra Szp8Docteur Shinra 4kdkDocteur Shinra 4kdk
Kingdom Hearts RPGConnexion
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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.


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Nous sommes le le demain matin de l’accident. Ayant peiné à trouver le sommeil la nuit dernière, je me lève quelques heures après l’heure habituelle. Je sors de mon lit, puis de ma chambre avant de croiser Arad remontant les escaliers munie d’un sac en papier. Elle me salue, salutations que je lui rends et je finis par rentrer dans la salle de bain où je me lave puis m’habille. Il est peut-être presque neuf heures et demie lorsque j’en sors, et je décide de rejoindre le salon en bas. Je prends les marches et continue jusqu’à la cuisine où je me prépare un café. Je finis par m’asseoir dans un fauteuil juste à côté du canapé où Odile s’est endormie.

Je prends une gorgée de café avant de le reposer sur la table basse en face de moi et de me saisir de mon gummiphone. Je fus surpris de voir le nombre de notifications. Je déverrouillais l’appareil à l’aide de mon code et ouvris l’application de messagerie. J’ouvris le premier de la liste.



Adolfus WhiteyBonjour Monsieur Shinra,
Je viens aux nouvelles au sujet de Pavani. Où en êtes-vous ? Je m’inquiète. L’Asmodée à reçu l’aval du conseil pour sa construction.



Je réfléchis quelques instants. Whitey s’impatientait maintenant ? Cela me fit hausser un sourcil, avant que je me décide à lui répondre.


MoiNous sommes bientôt prêts, ne vous en faites pas. Je vous tiens au courant. Je vous remercie pour le permis de construire.



J’envoie le message et continue dans la liste. Plusieurs ne sont pas vraiment dignes d’intérêt, du moins dans l’immédiat. Je m’arrête sur celui de Veld.


VeldAlors ? Comment ça se passe chez Blake ?

MoiIl y a eu un incident hier soir, chez Pavani. L’une des deux Arad est revenue blessée.

VeldCouverture compromise ?

MoiPas que je sache, c’est un concours de circonstances. Je crois que Pavani lui même ne sait pas qu’elle a été blessée.

VeldFais quand même attention.



Je ne réponds pas plus et continue la liste de mes correspondances.


ScarlettJe sais que vous êtes très occupé mais… pensez-vous revenir au vaisseau-mère cette semaine ? Ne serait-ce qu’une soirée ?



Je soupirais. Je n’avais pas pensé à ce genre de choses. A vrai dire, je n’avais pas envie d’y penser. Je n’aurais pas cru devoir choisir à un moment entre elle et mon travail.


MoiJ’en doute. Nous approchons du but. Je ne peux pas m’éloigner de Costa Del Sol pour le moment.

ScarlettSouhaiteriez-vous que je vienne ?



Un rictus se dessina sur mon visage. Non, bien sûr que non. Il ne fallait pas qu’elle vienne.


MoiNe vous ai-je pas dit que Costa n’était pas sûr pour vous ces temps-ci ? Accordez-moi une semaine supplémentaire, et nous retournerons passer quelques jours au soleil.

ScarlettOk



Ma réponse n’avait pas semblé la convaincre. Ou plutôt ne lui avait-elle pas plu. Je soupirais longuement puis décidais rapidement de passer à autre chose, ne pouvant pas me payer le luxe d’une conversation dénuée de sens alors que l’avenir de Costa se jouait en ce moment même. Du coin de l’oeil, je vis Odile remuer sur le canapé, peut-être laisser échapper un léger grognement plaintif, difficile de le déterminer. Au moins cela voulait dire qu’elle avait retrouvé ses esprits, et qu’elle dormait, tout simplement.

Un dernier message m’attendait. Il venait du département de recherche et développement du vaisseau-mère.


Filip HortegaBonjour Monsieur,
Nous avons fini d’analyser cette armure que vous avec obtenu à l’issue du Battle Royale. Nous lui avons fait passer quelques tests. Il faudrait que vous veniez constater les résultats. Bonne journée.



Je m’apprêtais à répondre pour fixer un rendez-vous, lorsqu’Odile me parla.

Bonjour, Monsieur.

Je quittais mon gummiphone des yeux, le verrouillant par la même occasion, avant de tourner mon regard dans sa direction. Son regard était soutenu de solides cernes, trahissant sa fatigue.

Bonjour, Odile. Comment vous portez-vous ?

Je vis la couverture bouger, probablement allait-elle tâter sa plaie. Elle dût appuyer dessus puisqu’elle fronça subitement les sourcils, laissant échapper un râle.

J’ai toujours mal. Moins qu’hier évidemment mais… Nina m’a dit que vous vous étiez chargé de me soigner ? Me demanda-t-elle en esquissant un début de sourire.

Oui, elle m’y a aidé. La balle que vous avez reçue s’est fragmentée au contact de l’une de vos côtes. J’ai du extraire les morceaux. J’ai par ailleurs dû découper votre robe, vous m’en voyez désolé.

Je crus voir ses joues se teinter, très légèrement. Peut-être était-ce l’éclairage, je n’en avais aucune certitude. Elle tenta de se redresser pour adopter une position assise. Elle réussit, non sans mal.

Vous allez en avoir pour plusieurs jours. Je doute que vous puissiez vous rendre chez Pavani demain, dis-je pensif. La situation était délicate. La dernière fois, c’était Arad qui était indisposée, maintenant c’était son tour. S’il avait accepté la situation la première fois, qu’en serait-il de cette fois ci ?

Elle tenta de se lever. Ses pieds nus sortirent de la couverture et vinrent se poser sur le tapis recouvrant le sol. Elle enleva la couverture qui l’entourait, la posant à côté d’elle. Ses vêtements étaient… originaux. Il s’agissait d’un genre de pyjama gris, aux motifs de fleurs roses.

Je pense que votre robe vous allait mieux que… cette chose, dis-je tentant de plaisanter. Elle força sur ses jambes pour se lever, et une fois debout, tituba en laissant échapper un nouveau râle. Je me levais d’un bond et vins la soutenir pour ne pas qu’elle chute. Evitant sa blessure, mon bras gauche vint entourer sa taille et ma main vint se poser sur sa hanche, tandis que mon bras droit vint la soutenir au niveau de son aisselle. Je me pliais lentement pour la rasseoir sur le canapé, puis la lâchais.

Se lever n’est peut-être pas une bonne idée, pour le moment. De quoi avez-vous besoin ? Je peux vous l’apporter.

La main toujours portée à sa blessure, elle releva la tête pour plonger son regard dans le mien. Elle prit quelques secondes avant de répondre.

J’aurais aimé rejoindre ma chambre, mais j’ai bien peur que ce soit difficile, [i]tenta-t-elle. Je lui souris avant de lui tendre la main. [/i]

Voulez-vous que je vous y aide ?

Non, non. Ça va aller, je peux me débrouiller seule.

Si réouvrir votre plaie est ce que vous souhaitez, alors vous avez raison, dis-je la main toujours tendue dans sa direction. Elle baissa le regard avant de la saisir ; je la tirais doucement pour l’aider à se mettre sur ses jambes. Puis, je passais son bras au dessus de ma nuque, la maintenant au niveau de la hanche, comme tout à l’heure. Nous fîmes un pas, rapidement suivi d’autres. Elle ne s’en plaignait pas, mais je sentais ses jambes trembler sous son poids. Notre différence de taille n’aidait évidemment pas. Je sentais son bras tendu, ses doigts peinant à attraper mon épaule. C’est en bas des escaliers que je m’arrêtais, tournant la tête dans sa direction.

Nous n’allons pas y arriver.

Elle hocha la tête, pour acquiescer.

Si vous parlez de ce qui va suivre à qui que ce soit…

Oui ?

Elle semblait me mettre au défi.

Je ne termine volontairement pas ma phrase. Je vous laisse a votre imagination.

Je relève ma main dans son dos et me baisse pour attraper le derrière de ses genoux à l’aide de ma seconde main. Elle est si légère que j’aurais presque l’impression de ne rien porter.

Mais qu’est-ce que vous faites ? dit-elle la voix amusée, mais la mine surprise.

Je monte les marches avec la soeur d’Arad dans mes bras. Par souci de gain de temps, je ne la repose pas une fois arrivés en haut des marches, mais continue jusqu’à sa chambre. Heureusement, personne ne nous a vus lorsque nous passons la porte. Je continue jusqu’à son lit où je me baisse pour la poser enfin, puis je la recouvre de sa couverture. Si j’avais des doutes, son léger rire finit de me convaincre qu’elle s’amuse de la situation.

Je maintiens ce que j’ai dit, si quiconque vient à être mis au courant de ce qu’il vient de se passer…

Je sais tenir ma langue, ne vous en faites pas.

Bien.

Je fis quelques pas en arrière pour la laisser reprendre possession de ses draps, je la vois remuer pour adopter une position plus confortable.

Ça ne s’améliorera qu’avec du repos, j’en ai bien peur. A vrai dire, je ne sais pas si je dois vous féliciter pour tout ceci. Votre dévotion pour votre soeur, et votre envie de bien faire sont appréciables, bien évidemment, mais…

Je me ravisais, détournant le regard quelques secondes.

Non. Vous vous en êtes bien sortie. Je ne crois pas encore vous avoir remerciée pour tout ce que vous faites pour nous. Une fois Pavani évincé, j’aimerais m’entretenir avec vous. Seuls à seuls.

Elle sourit, avant d’ouvrir la bouche pour prendre la parole. Je la coupais en reprenant, maintenant sur le point d’ouvrir la porte pour sortir de la chambre.

Mais d’ici là, vous allez avoir besoin de repos.

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Ouais je suis contente que tu aies pris l’initiative de ce rp. Ça suit la logique des derniers rps mais t’as surtout fait parler Odile, et même agir, et rougir et tout, c’est cool !

Le rp se lit très agréablement, il y a d’abord cette introduction qui nous indique que Rufus s’est pas mal déconnecté de ses occupations habituelles ces derniers temps. C’est comme s’ils vivaient tous ensemble dans un genre de microcosme en dehors du temps.

La partie avec Whitey nous apprend que le permis de construire a bien été validé, ce qui débloque un des prérequis.

La partie avec Veld est plus anecdotique, elle n’apprend rien de spécial, elle permet juste de rappeler que les deux personnages se concertent.

La partie avec Scarlett, ma préférée évidemment, c’est un peu plus tendu. Alors évidemment, Rufus n’a à l’heure actuelle rien à ne se reprocher maiiiis… il se rend en tout cas compte que confronter Scarlett à la vue de sa vie actuelle avec Odile et dans une moindre mesure Nina, n’est définitivement pas une idée lumineuse. Je suis contente que t’aies mis cette partie parce que du coup tu fais pas genre qu’elle n’existe pas le temps de cet interlude ? Tu ne cloisonnes pas cette intrigue, c’est bien. C’est quand même plutôt logique qu’elle continue d’intervenir dans sa vie professionnelle et personnelle quotidiennement. Du couuuup, je pense qu’elle est vexée ! Le « ok » sans rien d’autre, on connaît hein, un grand classique de l’égo blessé !

Puis enfin la partie avec Hortega. Je ne sais pas si c’est un nouveau pnj, ça me dit rien, mais c’est cool que tu aies parlé de cette histoire de récompense de BR. On apprend ainsi comment tu comptes utiliser cette récompense et j’imagine que c’est un teasing pour une nouvelle intrigue à venir après Costa !

Nous arrivons donc à la partie du rp qui m’intéresse le plus. L’échange entre Rufus et Odile.

Wow.

Oserais-je dire que j’ai l’impression qu’on est encore montés d’un cran ? Je sais pas, c’est ce que j’ai ressenti. Et j’étais probablement assez tendue tout le long de ce rp, me demandant ce qui m’attendait à la ligne suivante. Je veux dire, de plus en plus, Rufus montre son intérêt pour Odile relativement ouvertement, il s’inquiète de son sort, et là, bah il fait des commentaires sur sa tenue, il vient la soutenir physiquement de façon assez… dangereuse ?

Ce qui est cool c’est que tu rends pas Odile complètement dépendante, genre, elle veut se débrouiller seule, elle insiste. Faut se rendre compte que la meuf passe le gros de sa vie seule à passer d’un endroit à un autre, avec ses objectifs personnels et tout. Bref, j’aime bien l’idée qu’elle s’obstine un peu. Mais vu queee… bah elle n’y arrive pas et vu que Rufus est particulièrement convaincant, 😏 (oui je sais qu’il n’y a pas de smirk mais t’as l’idée). Donc, elle finit par se laisser faire, se prêtant carrément au jeu. On va pas se le cacher, ça dénote d’un genre de complicité qui se crée progressivement entre eux. Et ce genre de moment de contact fait certainement monter la tension. L’attirance est je crois de plus en plus manifeste des deux côtés. C’était plutôt audacieux, Rufus lui demande donc de garder le secret, il est probablement à moitié sérieux. Il ne faudrait pas que tout le monde se mette à parler.

Et donc, ça nous amène à la conclusion, où non seulement Rufus remercie Odile pour son sacrifice mais sous-entend qu’il faudrait qu’ils aient une entrevue privée. Alors évidemment mon esprit mal tourné entend ça d’une certaine façon mais si ça tombe c’est uniquement à des fins professionnelles, allez savoir !

En tout cas, je ne sais pas si ça t’a plu mais moi j’ai vraiment bien aimé, même si je ne peux pas m’empêcher de penser à la perdante de l’histoire (Le Cygne hein, pas Scarlett). J’espère que tu n’hésiteras pas à recommencer, d’autant que c’est probablement plus logique que tu la fasses agir avec ton pj, que moi en tant qu’elle faire agir Rufus. Je le fais mais pour des petits trucs, j’oserais pas prendre trop de liberté. Alors qu’ici, je te donne une assez grande liberté, donc voilà, ose. Moi je suis contente. Very Happy

Très facile : 5XP, 65 munnies, 1PS en symbiose
Et tu gagnes un rapport, c’est probablement tombé de la poche d’Odile dans l’escalier quand tu l’as portée.
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