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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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J’ai d’abord fait quelques courses, comme promis. Je ne pense pas que ma tentative pour m’éclipser aura convaincu grand monde mais c’était cela ou… ou je n’en sais rien. Toujours est-il que je ne peux pas rentrer les mains vides, sous peine de passer définitivement pour une idiote, et inutile avec cela. Chargée de mon sachet, je cherche à éviter de rentrer trop tôt. Inutile de s’exposer à nouveau aux tentations ténébreuses alors qu’elles commencent seulement à s’apaiser.

J’erre devant les boutiques sur la promenade, perdant mon regard sur un maillot deux pièces, puis sur une robe dont les flancs sont ajourés, puis sur des planches de surf, il faut croire que je n’ai vraiment rien à faire d’autre.

Je me tourne en désespoir de cause vers la plage. Nous sommes en milieu d’après-midi mais étrangement il n’y a pas trop de monde sur le sable. J’en profite donc pour aller m’asseoir et rester là quelques instants, à regarder les vagues avancer puis se retirer. Au bout de quelques minutes, des enfants se mettent à jouer autour de moi et me propulsent du sable dans les yeux. Je leur lance un regard sombre, le même que celui que j’arbore quand je m’apprête à invoquer les miens, ils s’éloignent aussitôt.

Mon gummiphone se met alors à vibrer dans ma poche. Dans un premier temps, je me dis que cela doit être Odile, et que je n’ai aucune envie de lire ce qu’elle a à me dire. Elle sait pourquoi je suis à la Shinra et depuis combien de temps j’y suis ? Que le Président ignore l’intérêt que je lui manifeste, cela semble plutôt logique, mais elle ? Comment  peut-elle me faire cela ? Bien sûr, elle me dira qu’elle s’est montrée suffisamment serviable, et que je ne l’ai jamais aidée en retour, mais… sont-ce donc là les limites de sa fidélité ? Les avons-nous atteintes ?

Par acquis de conscience, je sors malgré tout mon gummiphone, on ne sait jamais que cela soit un des Turks.

Je suis forcée de relire les lettres plusieurs fois. Non, c’est bien cela. Rufus Shinra vient de m’envoyer un message. Je l’ouvre et découvre le contenu. Il me demande de le retrouver aux Grands Hommes et de prendre une table à l’étage. Je me relève aussitôt, tel un automate, et me mets en marche, tout en lançant l’itinéraire sur mon gummiphone, ne sachant pas où cela se situe.

Quelques minutes plus tard, j’arrive audit café. C’est un endroit discret mais élégant qui se situe dans une impasse. Je comprends mieux pourquoi le Président l’a choisi comme lieu de rendez-vous. J’entre à l’intérieur et suis rapidement accueillie par un serveur en uniforme, gilet et noeud-papillon, portant un plateau sur la main en hauteur.

-Bonjour Mademoiselle. Souhaitez-vous déjeuner ?
-Non, juste boire un verre, j’attends quelqu’un. En haut, c’est possible ?

Il hocha la tête et m’indiqua l’escalier en colimaçon qui grimpait vers la mezzanine.

-Je vous en prie, prenez la place qui vous plaira. J’arrive dans quelques minutes pour prendre votre commande.
-Non je… attendez que la deuxième personne arrive, s’il vous plait.
-Très bien.

Inutile de commander un café pour lui, et qu’il soit froid quand il arrive. Le serveur reprend sa course et va servir une table dans le coin où deux hommes en costard discutent calmement et discrètement. Je me dirige vers l’étage. Il y a peu de monde en bas et carrément pas une âme qui vive en haut, l’atmosphère est assez feutrée en dépit de l’heure, les murs sont recouverts d’un lambris en bois sombre et et le reste du mur est peint en vert foncé. Les sièges autour des tables sont dans un cuir brun épais. C’est une atmosphère assez masculine, comme en témoigne son nom, mais l’odeur est agréable. Je suspecte l’endroit d’être particulièrement à son avantage une fois la nuit tombée.

Je m’installe dans un coin et pour passer le temps, je me mets à consulter la carte posée sur la table. Je n’entends pas grand-chose à toutes ces histoires de torréfaction du café. Par la force des choses, j’ai une connaissance des alcools plus étendue, mais en matière de boisson cela s’arrête là.

Je ne peux pas dire que je sois tout à fait apaisée, mes rencontres avec mon patron sont rarement ce à quoi je m’attendais. Mais il semblerait que nous soyons seuls cette fois, alors, pour le meilleur et pour le pire, je vous attends, Monsieur.
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Je prends mon temps pour la rejoindre. Les gens arpentant les rues de Costa del Sol ne sont jamais pressés. Ils sont en vacances, ils profitent du temps de répit qu’ils se sont accordés. Le plus souvent ils sont en famille, parfois ils sont seuls, mais jamais, Ô grand jamais leurs pas ne sont pressés. Il règne en ce monde quelque chose de léger, de bon enfant. C’est comme si la station Shinra qui les avait accueillis avait gardé les problèmes de leur vie de tout les jours, attendant leur départ pour les leur rendre.

Traversant une rue commerçante, les deux poings rangés dans mes poches, je finis par rejoindre la zone où se trouvaient la plupart des débits de boisson de la ville. Je finis par rejoindre l’impasse dans laquelle se trouvait l’établissement dans lequel j’avais donné rendez-vous à la plus insubordonnée de mes subordonnés. Je me présentais au comptoir et attendis d’avoir l’attention de l’homme se tenant derrière.


Bonjour, je suis attendu ici. A l’étage normalement. Mon amie est-elle arrivée ?

Tout à fait Monsieur, votre amie vous attend effectivement à l’étage, c’est l’escalier juste ici, dit-il en me désignant du doigt un escalier fait de bois. Je le remerciai et m’attelai à grimper les marches qu’il m’avait indiqué.

Arrivé à l’étage, je m’arrêtais pour balayer la pièce du regard. Seules deux tables étaient occupées. La première était occupée par un couple de personnes âgées, probablement venues célébrer leur retraite ici. L’homme tenait un journal de ses deux mains, droit face à lui. La femme elle se contentait de boire ce que je supposais être un thé, le regard perdu dans le vide. A entendre quelques bribes de leur conversation, ils venaient tout juste d’arriver.

La seconde table était occupée par Arad. Je lui souris lorsque nos regards se croisèrent et fis quelques pas dans sa direction avant d’atteindre enfin la table. Je retirais mes lunettes de soleil que je déposais sur la table, elle aussi faite de bois, puis je m’assis, face à elle. Je la détaillais du regard quelques instants avant de m’apprêter à prendre la parole.


Pour être tout à fait honnête, je ne pensais pas que vous seriez venue, dis-je la voix calme.

Je jetai un regard en direction des escaliers. Pour pouvoir discuter avec elle et en apprendre plus sur sa façon d’agir, peut-être aurais-je du faire sécuriser le périmètre afin qu’elle ne nous refasse pas une énième démonstration de claquement de porte. Heureusement pour elle, les conditions actuelles ne nous permettaient pas le luxe de nous faire remarquer.

Aux yeux du serveur, et de tout les clients nous ayant vus, nous ne devons pas passer pour ce que nous sommes, c’est à dire votre patron et mon employée. Je doute que les hommes de Pavani puissent fréquenter ce type d’établissement, mais nous ne sommes pas à l’abri que la chance nous tourne le dos, n’est-ce pas.

Je me saisis de la carte que je commençais à parcourir du regard. Ils proposaient une gamme de cafés des plus variés, mais qui n’était rien en comparaison à la liste des cocktails. Peut-être me laisserais-je tenter par l’un d’eux.

Comme il était inutile de tourner davantage autour du pot, je repris la parole.


Si je puis me permettre d’être un peu brusque… Quelle est l’importance que vous accordez à cette mission ?

Les escaliers grincèrent, annonçant l’arrivée du serveur. Je reposais la carte sur le côté de la table appartenant à mon employée. Les serveurs avaient toujours la fâcheuse manie de venir soit trop tôt, soit trop tard.
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Vous ne m’aviez pas crue quand je vous disais que je ferais n’importe quoi pour gagner votre confiance. Aujourd’hui, une fois de plus, le doute semble vous gagner me concernant. Mais qu’ai-je fait sinon jouer au jeu que vous avez vous-même tenté, et gagné ? Il faut aimer jouer pour gagner, non ?

Malgré tout, en l’entendant émettre ses doutes quant à ma venue, j’affiche un sourire désolé. En un sens, oui, je suis désolée, désolée que mes instincts me fassent passer pour une employée lunatique et soupe-au-lait.

Je hoche la tête quand il me demande de jouer le jeu. Je ne sais pas très bien en quoi cela consiste mais j’imagine que le vouvoyer est exclu. Il nous faudra peut-être nous présenter aux autres sous un jour plus familier.

La véritable raison de ma présence ici, il me la dit sans détour en parlant de façon inaudible pour quiconque ne serait pas à notre table. Mais c’était sans compter l’intervention du serveur. Il faudra donc attendre son départ. J’y réfléchis pourtant, alors que l’homme s’approche avec son calepin en main et prêt à prendre note. Il doute même de mon implication à présent. Après tous ces efforts pour sauver sa fichue secrétaire, après avoir impliqué Odile à mon détriment, après m’être baladée dans un club vulgaire plusieurs soirées, obéi à un homme répugnant, avoir traversé le désert d’Agrabah et m’être battue contre des marchands d’esclaves au péril de ma vie. Et tout cela pour quoi, surtout pour qui ? Je tends mes phalanges pour tenter de ne pas reperdre le contrôle. Non, ça ne peut plus se passer comme ça.

Voilà tout ce qu’il semble penser de moi, je suis l’agent qui s’enfuit.

-Qu’est-ce qui vous ferait plaisir, Messieurs-dames ?

Je prends appui sur mon dossier comme pour me mettre à l’aise et lève les yeux vers le serveur un instant. Sans trop savoir pourquoi, je donne le ton afin d’éluder au plus vite la question.

-Il prendra un Old Fashioned et moi un Jungle Bird. S’il vous plait.
-Très bien. Je vous apporte ça sans tarder.

Dès qu’il s’en va, le Président m’interroge du regard. J’attends que le serveur soit assez loin pour répondre.

-Vous vouliez qu’on joue le jeu, non ?

Je me rapproche de la table pour être audible tout en parlant discrètement. Je m’y accoude et pose mon menton dans une de mes mains. Je baisse les yeux un instant.

-A vrai dire, je pensais que c’était évident mais... très bien, jouons cartes sur table.

Puis je les lève à nouveau pour recroiser son regard. La table est assez petite, ce qui rend l’écart entre nos deux corps plutôt réduit.

-Vous pensez vraiment que j’aurais appelé ma soeur si je n’avais pas eu la volonté de vous satisfaire pleinement ?

J’attrape un dessous de verre avec ma main vide et tapote la table avec.

-Je ne l’ai pas impliquée par plaisir, je savais que cela aurait ses désavantages et ses risques. Mais je savais que c’était avec elle que j’avais le plus de chances d’aboutir. Et je dois le reconnaître, sans elle, je ne serais certainement pas allée aussi loin. Mais si je l’ai fait, c’est avant tout parce que vous m’avez mise à l’épreuve, il y a maintenant quelques temps.

Je le fixe à nouveau, l’air sérieux. A cette distance, je perçois les palpitations de son coeur au niveau de son artère sur sa gorge qui m’obsède, j’en reste muette quelques instants.

-Comprenez-moi bien. Je me fiche pas mal du sort que vous voulez réserver à Pavani ou à qui que ce soit d’autre dans ce monde,

Je peux voir les pores de sa peau parfaite.

-…je me fiche pas mal de ce que vous souhaitez faire de ce monde,

Je peux distinguer quelques petits cheveux rebelles tomber sur son front.

-…ou même de vos ambitions pour Costa, de savoir si vous souhaitez améliorer le quotidien des gens, ou les exploiter.

Je tourne le yeux autour de nous pour être sûre de ne pas être surprise, ma voix est basse et grave.

-Je ne souhaite que ce que vous souhaitez. Cela vous semble-t-il si difficile à croire ?



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Je commence à lentement cerner le personnage qui se tient devant moi. Sans aller jusqu’à dire que c’était exactement ce que je comptais prendre, un Old Fashioned me convenait. Cela faisait une éternité que je n’en avais pas bu. Il ne restait qu’à espérer que leur whisky ne soit pas mauvais, ce que je doutais au vu de l’établissement.

Je crus comprendre plusieurs choses à mesure qu’elle m’expliquait ses pensées. Elle n’avait aucun état d’âme quant à nos actions futures, elle l’avait clairement dit. Elle semblait se ficher de tout, sauf du fait d’accomplir ce pourquoi nous étions là. Je fus quelque part rassuré de l’entendre prononcer ces mots.

Mais ce n’était pas tout. Non, c’était au-delà de cette mission. Sans doute s’était-elle mal exprimée, mais je comprenais ceci : elle se fichait de la Shinra, des choses qui pouvaient se passer à l’abri des regards, des enjeux politiques et économiques… La seule chose qui l’importait, toujours d’après ses mots, n’était autre que de suivre mes volontés.

Une idée me traversa l’esprit, l’espace d’un instant, alors que j’accueillais ses révélations avec un sourire neutre.


C’était impossible. Il y avait Odile, que je me refusais de considérer comme un obstacle, comme une gêne. Il me faudrait y réfléchir encore un peu. L’avenir pourrait peut-être m’apporter des réponses, à défaut de débloquer la situation.

Restait quelques incohérences entre sa façon de penser, et sa façon d’agir.

Le serveur revint vers nous, faisant craquer le bois des escaliers une nouvelle fois. Armé de son plateau, il vint déposer nos boissons en face de nous. Il déposa aussi une coupelle de plastique noir sur laquelle était plié un papier, sûrement l’addition. Nous le remerciâmes, et il finit par repartir.

Je pris mon verre et le portais à mon regard pour l’inspecter sous tout ses traits. Le sucre terminait de se dissoudre dans le liquide ambré, dégageant un gaz venant éroder la paroi du glaçon aussi clair que du cristal. Satisfait de son aspect, je portais le verre à mes lèvres afin d’en déguster une gorgée, ne quittant pas mon « amie » des yeux. Je finis par reposer mon verre sur le dessous de verre, préalablement récupéré de son côté de la table.


Je vois. Toutes les roses ont leurs épines. Si vos pensées sont telles que vous me les présentez… Laissez-moi vous poser une autre question.

J’allais pour récupérer ma boîte à cigares avant de me rappeler que nous n’étions ni chez moi, ni en extérieur. Je me ravisais.

Pensez-vous que vos sauts d’humeur, puisque nous devons apparemment composer avec, seraient à même de détruire tout nos efforts ?

Une pique, aussi dure que provocante que je venais de lui lancer en plein visage. Je ne lui laissais pas l’occasion de répondre, reprenant au moment où elle ouvrait la bouche.

Ce n’est pas la première fois que je vous vois vous effacer, disparaître, vous volatiliser même, alors que j’expose mes idées quant à la façon dont nous allons procéder. Bien que ma question ait quelque peu semblé vous agacer, comprenez qu’elle était tout à fait justifiée.

Je repris une gorgée de ma boisson, gardant cette fois-ci le verre en main. C’était peut-être la discipline qui lui manquait le plus. Je lui offrais un large sourire.

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Au moins il n’a pas eu l’air de douter de mes intentions, mais de mes aptitudes à me contrôler, certainement. Puis-je lui en vouloir, si tant est que j’en sois capable ? Il me connait assez lointainement, il est au courant de mes actions durant le Battle Royale, qui m’incriminent à ses yeux. Et la plupart de nos échanges depuis ont été irrémédiablement parasités par son intérêt naissant pour mon simili.

Il n’est pas là quand, sur le terrain, je m’exécute et fais ce qu’il faut pour que la mission soit accomplie. Il a choisi de me provoquer, de me narguer presque, peut-être pour tester la susceptibilité de « mes humeurs »? Mais maintenant qu’Odile n’est plus là ou Scarlett, il vous sera beaucoup plus difficile de me pousser dans mes retranchements. Je me force à afficher un sourire pour qu’il sache que l’on ne me mate pas ainsi.

-Je ne prétends en aucun cas être parfaite ou irréprochable. Aussi, j’espère que vous pourrez m’excuser si j’ai pu vous agacer…. Comme vous semblez le deviner, j’ai certainement encore du chemin à faire pour maîtriser certaines parties de ma… personnalité.

C’est à dire mes ténèbres, je fais tourner mes doigts dans le vide. Depuis l’une de nos dernières conversations, il sait que cela fait partie de moi, ou du moins dans une moindre mesure si on la compare à la réalité. Je trempe mes lèvres dans le liquide orangé dont le goût d’ananas ressort intensément. Cela me brûle quelque peu le fond de la gorge, je ferme les yeux quelques instants, ce n’est pas désagréable. Je repose le verre et secoue la tête à la négative.

-Mais vous me reprochez des instants d’immaturité alors que nous étions en pleine discussion. Sans aller jusqu’à dire que c’est sans importance, je peux vous assurer, que lorsque la situation l’exige, je suis capable de « me maîtriser ». Je suis peut-être susceptible, mais j’ai également de l’instinct, vous savez.

Un instinct de tueur, comme en atteste ma fascination pour sa gorge quand sa pomme d’Adam se déplace au rythme de ses gorgées.

Ou encore un instinct de survie, quand mon simili est menacé par un homme déterminé à se servir de nous pour assouvir ses ambitions et ses vices. Ou encore quand je fais apparaître des rondouillards pour sauver sa secrétaire bien aimée des hommes de Pavani, secrétaire dont le sort était lié au mien.

-Testez donc ma fiabilité lors de cette ultime mission au Bloody Key ou de la façon qu’il vous plaira. Je ne vous décevrai pas, vous verrez.

J’affiche un sourire confiant, destiné à le convaincre qu’il doit me donner ma chance.

-En cas d’échec, il semble que… vous pourrez toujours disposer de mon sort. N’est-ce pas ?

Comme Temerys en a fait les frais, nous sommes un peu tous à sa disposition, à part quelques exilés émancipés. Il semble que mon sort pourrait dépendre, en bien ou en mal, de l’issue de cette opération.

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Audacieuse, comme sûr d’elle. Il y avait ce quelque chose, indescriptible, dans sa voix et dans son regard, qui me fit serrer le poing sous la table. Ce n’était pas de la colère, c’était autre chose. Je pris une dernière gorgée de mon verre, le vidant complètement, et je le reposais une dernière fois sur la table. Je détournais le regard pour regarder la rue en contrebas, au travers de la fenêtre. Ses derniers mots en disaient long sur la façon dont elle voyait les choses, pouvais-je seulement l’en blâmer après ma décision quant au sort de la première classe qui l’accompagnait lors du Battle Royale ? Non, c’était deux choses différentes.

A vous entendre, j’ai l’impression de tenir le rôle de l’employeur cruel qui sévit à la moindre incartade. Ce qui est bien entendu totalement faux. Que cela vous surprenne, je sais aussi me montrer clément. Ne l’ai-je finalement pas été, à l’issue de notre petite entrevue dans mon bureau ? Entre vous et la première classe, votre sort est de loin celui le plus enviable.

Je me redressais sur ma chaise avant de croiser les bras, durcissant mon regard pour la défier.

J’imagine que vous resterez un mystère pour moi, de toutes façons. Je me dois toutefois de vous mettre en garde. Voyez cela comme si je me faisais du souci pour vous.

Je décroisais les bras, souriant légèrement.


Je ne sais pas depuis combien de temps vous êtes… je ne sais pas comment vous vous positionnez par rapport à cela. Mais sachez une chose. Les ténèbres se dominent, il n’existe pas pire erreur que de les laisser vous contrôler. Pourtant c’est l’impression que vous me donnez. Elles sont partout, tout autour de nous. Elles ne se situent pas que dans votre coeur, dis-je en me penchant un peu plus sur la table, me rapprochant d'elle, puis en désignant sa poitrine du bout de mon index.

Elles sont étroitement liées aux émotions. Cédez à la colère, et elles profiteront de cet instant de faiblesse pour grappiller un peu de terrain. Laissez-les faire, et un jour, vous disparaîtrez. Vous ne serez plus qu’un ersatz de qui vous étiez réellement. A moins que votre coeur ne soit fort, vous succomberez entièrement à ces ténèbres, vous deviendrez une bête uniquement muée par l’instinct de vous nourrir.

Je lui contais les risques de la même façon que j’aurais conté une histoire à un jeune enfant en passe de s’endormir. Amusé de la situation, je me permis une remarque tout à fait impertinente.

Je pense que vous comme moi préférons ce visage qu’est le votre à une tête tout noire ornée de deux yeux jaunes et globuleux, luisant dans la nuit.

Je me redressais dans le fond de mon siège, m’éloignant de celle qui jouait le rôle de mon amie. Ramenant mes mains en dessous de la table, je créai une toute petite masse de miasmes ténébreux que je fis voleter dans sa direction. J’esquissai un sourire lorsqu’ils pénétrèrent sa peau.

Je parle, bien évidemment, en connaissance de cause.

Nous ne devions pas tarder. Nous avions déjà tenté le diable en venant ici, je ne perdais pas de vue le fait que plus nous restions, plus nous risquions de nous faire remarquer. Un premier coup d’oeil ne suffirait probablement pas à me remarquer, du moins pas dans cette tenue, mais si elles avaient copiné avec les hommes de Pavani, il ne serait pas surprenant que l’un d’eux vienne discuter avec elle.

Je pris mes lunettes toujours posées sur la table et les mis.

Puisqu’ici vous êtes apparemment celle qui décide pour nous deux… Levez-vous et je vous suivrais.
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Un instant, il peut émettre, sans le savoir, un jugement des plus extrêmes, et néanmoins répandu, envers ceux que comptent ma race. Puis après, réussir à la fois à insulter ce que je suis, tout en glissant le premier compliment que je l’entends formuler au sujet de mon apparence. Cela me déstabilise autant en bien qu’en mal. Je peux presque sentir l’espoir fluctuer, s’en aller un instant puis revenir. Il semble estimer que s’égarer aux ténèbres est la plus grande des erreurs, peut-être même que ceux qui y succombent sont faibles, alors que c’est tout ce que je suis, tout ce que je sais.

Evidemment, il n’a jamais été question de lui faire aimer un sans-coeur. Aussi longtemps que cela durera, j’espère pouvoir le convaincre de mon humanité. Mais cela me laisse en perspective la réaction qu’il pourrait avoir s’il découvrait qui je suis véritablement.

Je sens alors quelque chose caresser mon poignet d’une agréable manière, je baisse les yeux et découvre une petite sphère ténébreuse. Je suis certaine qu’elle ne vient pas de moi. Commençant à comprendre quand il s’exprime par énigme, je lui souris. Donc, vous aussi ? Je ne peux pas dire que cela me surprenne évidemment. Je peux sentir jusqu’ici que son coeur, bien que stable, est soumis aux tentations de son obscurité naturelle. Quel bonheur ce serait de le sentir entre mes doigts. Quel plaisir d’assister à son lâcher-prise.

Il se lève, remet ses lunettes et m’invite à ouvrir la voie, laissant un montant de munnies trop important contre l'addition. Nous n'attendons pas le reste, nul doute que Rufus Shinra se promène assez peu avec de petites coupures. Je suis un peu surprise, positivement, j’aurais cru qu’il me suggérerait plus ou moins impérativement de retourner à la maison, en attendant le service de ce soir, mais il n’en est rien.

Je pense alors à cette chose qui avait attirée mon attention sur mon gummiphone alors que j’étais en route pour Agrabah, et les choses que j’avais pu découvrir depuis dessus. C’est peut-être une façon de prolonger cet instant hors du temps, loin de la distraction que représente Odile. Une chance d’exister quelques instants de plus à ses yeux. Alors, comment pourrais-je rentrer tout de suite.

-J’ai.. quelque chose à vous montrer, si vous voulez bien, avant que nous rentrions.
Il me regarde l’air curieux. Nous nous mettons en route. Nous marchons côte à côte, à environ un mètre de distance. Au départ nous sommes silencieux. De temps à autre, je jette un coup d’oeil dans sa direction. Je me demande s’il risque d’être reconnu. L’avantage bien sûr, c’est que sa doublure est censée faire diversion, et qu’il arbore un style qu’on ne lui connaît pas à Costa. Mais tout de même, ce n’est pas une raison pour prendre des risques. Nous prenons les rues les plus fréquentées pour nous fondre dans la masse. Sa haute stature fait dépasser sa tête de quelques centimètres du reste du peuple, mais rien d’extraordinaire non plus.

Quand nous quittons le gros de la foule, et en attendant d’atteindre notre destination, je m’ose à une question délicate, poursuivant notre discussion et ses recommandations.

-Dois…-je comprendre que vous préférez que je n’exploite pas les pouvoirs qui sont les miens ? J’avoue n’avoir jamais compris où « nous » nous situions par rapport à cela, à la Shinra.
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Il doit savoir que plus on fait appel à ses ténèbres, plus elles nous dominent. Ce n’est plus un problème pour moi, évidemment, mais je dois donner le change.

-Ah, nous y voilà.

Nous nous arrêtons au milieu d’une petite place au milieu de laquelle se trouve une fontaine. Il ne se passe rien de spécial, quelques gens sont assis à une terrasse en train de boire un verre, des enfants jouent au ballon dans un coin. Le Président s’apprêtait certainement à répondre à ce que je disais, mais il se tait, se demandant certainement pourquoi nous sommes ici.

Je me rapproche alors de lui de façon à ce que nos bras se touchent presque et tends l’index en direction d’un garçon, qui lui ne joue pas avec les autres. A ses pieds, repose un tas de feuillets empilés et reliés ensemble par une corde. Il distribue le fascicule à tous ceux qu’il rencontre.

-Regardez cet enfant.

Je me dirige alors vers l’enfant et lui demande l’un de ses feuillets. Il m’en tend un sans se faire prier, je retourne alors auprès du Président et lui tends le papier.

-J’ai découvert l’auteur de cette chose sur Gumminow. J’avoue ne pas savoir si cela peut jouer en notre faveur ou… contre nous. Manifestement, Pavani est sa cible préférée, mais de ce que j’ai compris, il ne vous porte pas non plus dans son coeur.

C’est un pamphlet, un texte critiquant et dénonçant les agissement se Pavani dans l’ombre. L’homme signe toujours de son pseudo.

-Il écrit des livres, poste sur son site internet, jamais en révélant son identité mais il dit habiter à Costa. Il se fait appeler, « Little bro »


Dernière édition par Le Cygne le Sam 17 Avr 2021 - 14:00, édité 1 fois
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Je me saisissais du papier que me tendait Arad, et m’affairais à prendre connaissance de son contenu. L’auteur dénonçait la noirceur de Pavani, l’on aurait dit qu’il maîtrisait son sujet. Sa rédaction était bonne, c’était peut-être à prendre au sérieux. La forme jouait beaucoup dans ce genre de dénonciations. Un homme lettré avait plus de facilité à convaincre les foules que le premier venu s’exprimant de façon plus classique.

Hélas, il ne semblait pas trouver son public à Costa del Sol, comme en témoignaient les nombreux papiers similaires jonchant le sol. C’était une chose tout à fait compréhensible, les gens d’ici ne souhaitaient pas encombrer leurs pensées de théories du complot. Pavani était un distributeur de divertissement ici, il était normal que les gens refusent tout simplement de croire une seule seconde qu’il puisse être celui que le papier décrivait.

Je retirais mes lunettes afin de relire correctement certains passages. Dans tout les cas, il n’y avait aucune mention de l’Asmodée, ou du Bloody Key peu importe. Ce Little Bro parlait surtout des commerces que Pavani tenait dans les autres mondes, il y était fait mention de son club de San Fransokyo, de son hôtel au Jardin Radieux… Si, il dénonçait des abus rapportés de l’Hôtel Marques, n’omettant pas de préciser que depuis, les auteurs des témoignages qu’il nous relatait étaient portés disparus.


C’est intéressant. Pourquoi ne pas en avoir parlé plus tôt ?

Peut-être que ce Little Bro pourrait nous être d’une grande aide. En tant que particulier du moins, puisque d’après les dires d’Arad, il ne semblait pas non plus porter la Compagnie dans son coeur. Je devais élaborer une stratégie.

L’idée était de savoir comment s’en servir sans qu’il ne puisse nous nuire. S’il apprenait que la Compagnie s’était approprié les biens immeubles de Pavani dans des circonstances… inexpliquables… Nous ne serions pas à l’abri de voir publié un autre pamphlet nous visant directement.

Il faudrait s’en servir, peut-être à l’aide d’un faux témoignage d’un mauvais traitement de Pavani, le laisser publier, puis s’en débarrasser. Si la majorité des gens semblaient ne pas porter attention à ses écrits, peut-être que sa disparition pourrait faire s’éveiller quelques soupçons envers notre ennemi ?

Il me fallait encore réfléchir.

Je me retournais vers Arad, souriant, amusé. Je vins plaquer la feuille contre sa poitrine avant de plonger mon regard dans le sien.

Eh bien… Je crois que vous avez trouvé de quoi vous occuper en attendant votre rendez-vous de ce soir, mademoiselle Arad, dis-je la main toujours posée contre elle. Cherchez et trouvez ce « Little Bro ». Etablissez un premier contact avec lui, faites vous passer pour une victime de Pavani… Je vais réfléchir à un plan, je vous tiendrais au nouvelles.

Je jetai un regard tout autour de nous. Se mains vinrent enfin récupérer la feuille que je venais de lui rendre.

C’est une bonne piste. Je vais retourner à la location. Commencez vos investigations, et restez prudente, dis-je en remettant mes lunettes. Je tiendrais votre soeur au courant de votre trouvaille, peut-être aura t-elle une idée à nous suggérer.

Je la quittais et commençais à m’éloigner d’Arad et de cette petite place. J’étais satisfait. Cette sortie s’était avérée bénéfique. Arad semblait s’être détendue, et un nouvel acteur allait faire son entrée dans nos plans, nous permettant d’attaquer Pavani là où nous ne le pouvions pas encore.

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Je le regarde s’éloigner puis disparaître au coin de la rue après m’avoir donné ses dernières instructions. Il semble que je ne puisse pas rentrer avant quelques temps. Ces derniers instants m’ont laissé une impression étrange. Je baisse les yeux vers le papier que je tiens toujours contre ma poitrine. Il a cette façon d’être un moment l’homme le plus distant du monde puis l’instant d’après étrangement accessible…?

Je tourne les yeux vers l’enfant qui distribue les fascicules. Il n’est plus là. Merde. Où est-il ? Je le guette de tous les côtés, et finis par l’apercevoir, s’en allant dans une petite rue de l’autre côté de la place. Je me précipite dans sa direction tout en gardant une allure qui n’attirera pas l’attention. Je finis par le rattraper et l’attrape par l’épaule. Il se retourne vers moi et lève les yeux.

-Quoi ? Qu’est-ce que j’ai fait ?
-Excuse-moi, petit, mais pourrais-tu me dire où je peux rencontrer la personne pour qui tu distribues tout ça ?

Il secoue la tête.

-Non, j’le connais pas.
-Tu ne l’as jamais vu ?
-Non.
-Alors, comment se fait-il que tu distribues ses papiers ?
-Toutes les semaines, je reçois un colis à la maison. Et aussi, toutes les semaines, je reçois de l’argent sur mon compte.
-Tu as un compte, toi ? T’as quel âge ?
-Douze ans. Et ouais, du coup. Enfin, c’est ma mère qui le gère, mais voilà.
-Et qu’est-ce qui est mis sur les virements  comme information ?
-Juste son nom, celui qu’il met dessus.

Il me remontre le fascicule.

-« Little bro ».
-Et personne ne t’a jamais demandé d’arrêter ?
-Si si. Mais j’ai changé de point. Apparemment, ça le faisait mal sur la balade devant la plage, aves les touristes, alors je fais ça dans des quartiers plus calme. Little bro m’a dit que la police pouvait pas faire grand-chose contre moi vu que j’ai douze ans, ni même…

Il ne dit pas le nom, mais je devine qu’il parle de Pavani.

-Que s’il m’arrivait quelque chose, ce serait flagrant et qu’on pourrait faire le lien avec Pavani. Du coup j’ai accepté.
-D’accord, tu peux t’en aller.

Le garçon me fait un signe de la main et repart avec sa pile de folders dans les bras. Je me demande quel genre d’enfant peut accepter un travail comme celui-là. Soit il ne se doute pas des risques qu’il encourt, soit il est particulièrement désespéré.

Je sors mon gummiphone et consulte le profil Gumminow de Little Bro puis j’appuie sur le bouton menant vers son site dans lequel je remplis un formulaire de contact où je laisse l’adresse email d’Alix, là personne que je suis supposée être aux yeux de Pavani.


De : alix-may@gummi.com
Bonjour, Little Bro. Vous employez des enfants, vous leur faites prendre les risques à votre place. C’est ainsi que vous définissez un acte militant ? J’aimerais beaucoup vous rencontrer.


J’attends quelques minutes. Peut-être qu’il est le genre à être tout le temps à proximité de sa boite mail. Je m’assieds sur un banc. Cela pourrait prendre un peu de temps. Pourtant, mon gummiphone vibre assez rapidement.



De: littlebro@freegummi.com
Bonjour Alix. Vous avez fait la rencontre de Théo ? C’est un garçon intelligent, il sait que je ne lui ferais pas prendre ce risque si je pensais qu’il en courait un.
De : alix-may@gummi.com
Je ne sais pas, à vrai dire. Il semblait assez mal vous connaître. Vous me semblez être un homme  difficile à trouver.
De: littlebro@freegummi.com
Pourquoi souhaitez-vous me rencontrer ?
De : alix-may@gummi.com
J’ai lu vos papiers, les articles sur votre site, les postes sur gumminow et j’ai même commandé un livre. Jolie couverture d’ailleurs. Je suis d’accord avec la plupart des choses que vous y dites. Et j’avoue m’intéresser particulièrement aux agissements de Monsieur Pavani. Je voudrais vous aider à lui nuire.


Ladite couverture représente en vérité le logo du Marques mélangé avec un symbole satanique.

De: littlebro@freegummi.com
Si vous avez commandé un livre, je suis forcé de vous répondre, bien sûr. Pourquoi Pavani, en particulier ?
De : alix-may@gummi.com
C’est aussi votre sujet de prédilection, n’est-ce pas ?
De: littlebro@freegummi.com
C’est vrai, mais j’ai mes raisons. Quelles sont les vôtres ?
De : alix-may@gummi.com
J’ai eu une mauvaise expérience avec Monsieur Pavani, cela vous suffit-il ?
De: littlebro@freegummi.com
Mais encore ? Pardonnez-moi mais… J’aurais besoin d’en savoir plus, si bien sûr vous souhaitez toujours me rencontrer.
De : alix-may@gummi.com
Je travaille pour  Pavani, directement. Ma soeur et moi lui servons d’hôtesses un soir sur deux, dans son appartement au Marques.
De: littlebro@freegummi.com
Vous aurait-il déçu pour que vous souhaitiez lui nuire ?
De : alix-may@gummi.com
Je préfère éviter d’en parler, mais je suppose que vous pouvez deviner.
De: littlebro@freegummi.com
Oui, je peux, comme je peux dire que cela ne me surprend pas. Mais je préfère vous demander de m’envoyer une preuve de ce que vous dites. Une preuve que vous travaillez pour Monsieur Pavani, et une photo de vous.
De : alix-may@gummi.com
Je devrais pouvoir faire ça.


Ce soir même, peut-être.


De: littlebro@freegummi.com
Il faudra aussi me donner une information sensible, que les gens ne connaissent pas et qu’une dévouée employée ne révélerait pas à un ennemi de son employeur ?
De : alix-may@gummi.com
Très bien. Je vous enverrai tout en même temps.

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Vous avez demandé une notation ? C'est encore moi Smile

Bref entrons dans le ventre vif du sujet.

Déjà le truc qui m'a fait rire. La "réaction" de Nina envers les enfants qui jouent sur la plage en mode "Quoi ? Quoi Qu'est ce qu'il y a ? Tu m'engrènes ?"
Non, c'est tout. J'ai bien imaginé la scène, ça m'a fait rire (et GG à celui/celle qui aura reconnu ma référence xD)

Bon sinon la suite...
Nina connait les goûts de son patron, bon à savoir ^^

Je ne vais pas reprendre post après post. C'était juste deux petites choses que j'avais retenu de ma lecture... Qui était encore une fois très fluide. Rien à redire, on se laisse emporter par la chose, ça ne stagne pas, c'est cool, vraiment ^^

C'est donc sans grande surprise que je passe à la notation :

Le Cygne :
Très facile : 5 xp, 50 munnies, 1 PS en Magie.

Rufus Shinra :
Très facile : 5 xp, 50 munnies, 1 PS en Défense.
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