La maison était sombre, étrangement calme. Dans le salon, on n’entendait que le cliquetis de la trotteuse sur l’horloge. Il était à peu près vingt-trois heures. Elle avait commencé à lire un livre, un polar new-yorkais, qu’elle avait trouvé dans la bibliothèque du propriétaire des lieux. Sentant venir le sommeil, elle déposa le livre sur ses cuisses et se laissa entraîner dans un état de semi-conscience où diverses images lui apparurent. Elle avait pris la décision de laisser le lit à Nina, pour qu’elle puisse se reposer pleinement et récupérer de sa blessure. Elle aurait pu emprunter la chambre que le Président avait occupé évidemment, mais elle avait préféré éviter les conflits d’un côté ou de l’autre. Elle campait donc dans le divan et s’en accommoderait assez facilement.
Elle remonta le plaid jusqu’à ses épaules et se recroquevilla pour se coller dans le pli de son lit de fortune (!) comme dans un cocon.
Combien de temps plus tard, elle n’aurait su le dire mais un cri puis un bruit sourd la réveillèrent brusquement. Elle se releva et regarda tout autour, comme s’il pouvait y avoir quelque chose qui la menaçait. Réalisant ce qui se passait, elle se précipita dans les escaliers en courant, ouvrit la porte brusquement et la trouva là, Nina, encore à terre, pliée sur elle-même, tremblante. Elle semblait se battre contre quelque chose qui n’existait pas, gémissant et parlant de façon incompréhensible.
Odile approcha et, tant bien que mal, attrapa son sans-coeur, au niveau des aisselles pour la remettre dans son lit. La chaleur qui émanait d’elle à cet instant frappa le simili. Elle posa sa main sur le front du sans-coeur, c’était brûlant.
Bon sang, elle ne savait même pas que c’était possible. Nina recommença à se tordre dans tous les sens.
Alors, elle releva le pan de son tee-shirt plus haut sur sa cuisse pour inspecter sa blessure. Elle semblait plus noire encore que toute à l’heure, et de petits filaments, semblables à des veines, violets, s’en allaient vers l’extérieur de la blessure comme pour se répandre. Elle allait mal.
Odile essaya d’appeler sa soeur dans son sommeil, voir si elle pouvait l’atteindre, voir si elle savait quoi faire dans ces cas-là, mais cette dernière restait inaccessible, sans doute coincée dans un entre-monde douloureux et incohérent.
Elle se leva et regarda par la fenêtre, serrant le poing et posant ses lèvres dessus pour réfléchir. Que devait-elle faire ? Comment pouvait-elle aider Nina ? Y avait-il quelque chose à faire ou lui fallait-il juste attendre, le temps que son corps se défende ? Et demain, si elle n’était pas remise, qu’arriverait-il ?
Tant pis. En désespoir de cause, elle saisit son gummiphone et envoya un message à la seule personne qui pouvait l’aider actuellement, même si cela les mettrait probablement dans une situation délicate.
Elle pressa l’appareil contre sa poitrine, légèrement rassurée. Même si la personne qui viendrait ne pourrait sans doute pas en faire plus qu’elle… elle était soulagée de ne pas avoir à affronter cela toute seule.
Elle resta là, à la surveiller, environ une heure, puis on sonna à la porte. Elle dégringola les escaliers et vint à la rencontre de son sauveur. Ouvrant la porte violemment, elle découvrit cette haute silhouette affublé de cette chevelure rouge éclatante, même dans la nuit. Il se tenait l’épaule appuyée sur le porche, flegmatique.
-Salut ! Le Président m’envoie.
-Merci d’être venu.
Il fit un sourire faussement ravi, qui retomba aussitôt. Il n’était pas avec son compagnon habituel. Odile se plaqua contre la porte tandis qu’il forçait le passage pour entrer dans la maison. Il s’avança dans le salon et promena ses yeux tout autour.
-Alors, qu’est-ce qui se passe ici ? Elle est où ta soeur ?
Elle hésita quelques secondes puis se rappela que c’était avant tout pour cela qu’elle avait appelé à l’aide.
-Il faut monter.
-Quoi ? Dans votre chambre ?
Reno afficha un sourire ambigu et intrigué, mais voyant qu’elle n’était pas d’humeur, il racla sa gorge et l’invita à ouvrir la voie.
Odile ouvrit la porte et le fit entrer dans la chambre. Ils découvrirent tous les deux Nina, genoux pliés et les cuisses ramenées contre le ventre. Le turk prit soudainement un air moins détendu.
-Merde…Qu’est-ce qu’elle a ?
Comment lui expliquer ?
-Nous sommes toutes les deux parties en expédition aujourd’hui, à la recherche de…
-marchands d’esclaves, ouais, le Président m’a vite fait expliqué le plan.
-Nina était à Agrabah. Je ne sais pas du tout ce qui s’est passé mais… quand elle est revenue, elle était pétrie de douleur, elle parlait de sa blessure à la cuisse… Puis son état n’a fait qu’empirer depuis.
Il s’assit sur le bord du lit face au sans-coeur et tenta d’apercevoir la blessure en amenant son genoux vers l’extérieur. Elle aurait voulu l’en empêcher mais… comment ?
-Putain, c’est moche.
-Oui. Et ça empire.
-On devrait pas… l’emmener à l’hôpital ou un truc du genre ? Je crois que ça peut finir en amputation ce genre de bail.
-Non je…
Il leva un instant les yeux vers son interlocutrice puis…
-Attends, qu’est-ce qu’elle a ?
Nina recommençait à trembler mais plus intensément cette fois et… le pire commença à se produire. Des volutes de ténèbres violettes et noires commencèrent à émaner de son corps. Il s’en écarta brusquement, s’écrasant contre un mur. Elle aurait dû s’en douter, savoir que c’était une mauvaise idée de faire venir quelqu’un ici, mais…Il fallait qu’elle dise quelque chose…
-C’est… son corps qui résiste.
-Son corps ?
-Oui… elle… enfin, sa magie, elle se bat pour la sauver puisque sa partie consciente n’en est pas capable.
-Mais c’est quoi cette magie ?
Le Président était à peu près au courant qu’il y avait des ténèbres en Nina, alors…
-Son coeur est aligné à l’ombre.
-Ah.
-Enfin, ce n’est pas un monstre mais…
Comme il lui était difficile de parler de Nina en ces termes. Mais il fallait éloigner cette idée autant que possible de leurs têtes.
-C’est juste que ça fait partie de ses capacités.
-Et donc ça peut l’aider, à aller mieux ?
-Si… cette blessure est d’ordre magique, oui, je le crois.
-D’accord.
Comme pour s’assurer qu’il ne parlerait plus de médecin, elle remit le sujet sur la table.
-C’est aussi pour cela qu’aller à l’hôpital ne servirait probablement à rien.
Reno lui adressa un regard désolé, compréhensif, il se massa la mâchoire, il réfléchissait sans doute.
-Ok. Bon, je vais rester ici cette nuit, on ne sait jamais.
-Je me demandais…
-Quoi ?
-Comment on fait si demain elle est incapable de bosser ?
Il soupira, Odile en fut déconcertée. Elle savait bien qu’elles étaient toutes les deux en train de mettre le plan en péril et elle ne voulait pas que cela parvienne aux oreilles du Président. Mais pas uniquement parce que cela déplairait à Nina, elle se surprit à le penser.
-Tu vas devoir y aller seule, je vois que ça.
-Pavani ne sera pas content.
Bien qu’il lui ait parlé plus souvent à elle qu’à Nina, elle suspectait qu’il ait une préférence pour le sans-coeur, dépeinte comme farouche et étrange, probablement un de ses côtés tordus.
-Eh ben tant pis, qu’il aille se faire foutre ce vieux porc. Et si y’a la moindre chose…
-Ne t’inquiète pas, je sais me débrouiller.
Les ténèbres de Nina cessèrent d’irradier.
-Laissons-la dormir.
-Ouais, je prendrais bien un café, puisque tu le proposes.
Ils descendirent les marches et se dirigèrent vers la cuisine. Odile se sentait plus vivante, plus forte, de ne plus être seule à devoir faire face. Elle ne put réprimer un sourire, ce qui attira l’attention du Turk, manifestement intrigué.
-Et sinon… tu viens d’où ?
Elle enclencha la machine à café et sortit une tasse.
-Grimm.
-Ah donc t’es genre… un personnage de conte de fées, c’est ça ?
-Hein ?
-Bah, c’est pas un peu ça le délire ? Votre monde, il y a plein d’histoires là-bas, des histoires de ouf qui sont ensuite écrites dans des livres et racontées aux enfants.
Elle se servit un verre d’eau pour se donner le temps de réfléchir, puis en avala une gorgée.
-Ouais, je suppose.
-Et donc, toi, tu serais quoi ? Une gentille ou une méchante ?
Il se rapprocha légèrement, provocateur, tendit le bras à quelques centimètres de son visage et… attrapa le sucre.
-Alors ?
-Quoi ? Euh…
Il ricana légèrement, manifestement satisfait du l’effet qu’il avait fait naître chez elle. Quelque peu contrariée de s’être laissée déstabilisée ainsi, elle afficha un rictus en coin, malicieux.
-D’après toi ?
-Bah… là tout de suite, j’aurais bien dit que t’étais une gentille fille, du genre à faire tout ce que dit papa et tout mais…
-Mais ?
-Bah. Connaissant un peu ta soeur, puis avec ton petit air faussement innocent, je dirais bien… que t’es de la team méchant.
-La team… big-bad-bitch ?
Elle sourit tout en reprenant une gorgée d’eau. Il fit tourner la cuillère dans son café, amusé.
-Hey c’est quoi ça ?
Il saisit la petite boite en bois qu’elle avait trouvée près du corps de Nina.
-C’est un truc qu’elle a ramenée de là-bas, je crois que c’est un casse-tête.
-Génial ! J’ai aucune patience pour ces trucs-là, mais c’est cool ! Qu’est-ce qu’il y a dedans ?
-Un truc important pour notre affaire j’imagine…
Elle remonta le plaid jusqu’à ses épaules et se recroquevilla pour se coller dans le pli de son lit de fortune (!) comme dans un cocon.
Combien de temps plus tard, elle n’aurait su le dire mais un cri puis un bruit sourd la réveillèrent brusquement. Elle se releva et regarda tout autour, comme s’il pouvait y avoir quelque chose qui la menaçait. Réalisant ce qui se passait, elle se précipita dans les escaliers en courant, ouvrit la porte brusquement et la trouva là, Nina, encore à terre, pliée sur elle-même, tremblante. Elle semblait se battre contre quelque chose qui n’existait pas, gémissant et parlant de façon incompréhensible.
Odile approcha et, tant bien que mal, attrapa son sans-coeur, au niveau des aisselles pour la remettre dans son lit. La chaleur qui émanait d’elle à cet instant frappa le simili. Elle posa sa main sur le front du sans-coeur, c’était brûlant.
Bon sang, elle ne savait même pas que c’était possible. Nina recommença à se tordre dans tous les sens.
Alors, elle releva le pan de son tee-shirt plus haut sur sa cuisse pour inspecter sa blessure. Elle semblait plus noire encore que toute à l’heure, et de petits filaments, semblables à des veines, violets, s’en allaient vers l’extérieur de la blessure comme pour se répandre. Elle allait mal.
Odile essaya d’appeler sa soeur dans son sommeil, voir si elle pouvait l’atteindre, voir si elle savait quoi faire dans ces cas-là, mais cette dernière restait inaccessible, sans doute coincée dans un entre-monde douloureux et incohérent.
Elle se leva et regarda par la fenêtre, serrant le poing et posant ses lèvres dessus pour réfléchir. Que devait-elle faire ? Comment pouvait-elle aider Nina ? Y avait-il quelque chose à faire ou lui fallait-il juste attendre, le temps que son corps se défende ? Et demain, si elle n’était pas remise, qu’arriverait-il ?
Tant pis. En désespoir de cause, elle saisit son gummiphone et envoya un message à la seule personne qui pouvait l’aider actuellement, même si cela les mettrait probablement dans une situation délicate.
OdileBonsoir Monsieur. Pardon de vous déranger si tard et alors que vous venez juste de rentrer. J’ai un problème avec ma soeur, à la maison, pourriez-vous faire quelque chose ?
RufusJe vous envoie quelqu’un.
OdileMerci beaucoup. Bonne soirée.
Elle pressa l’appareil contre sa poitrine, légèrement rassurée. Même si la personne qui viendrait ne pourrait sans doute pas en faire plus qu’elle… elle était soulagée de ne pas avoir à affronter cela toute seule.
Elle resta là, à la surveiller, environ une heure, puis on sonna à la porte. Elle dégringola les escaliers et vint à la rencontre de son sauveur. Ouvrant la porte violemment, elle découvrit cette haute silhouette affublé de cette chevelure rouge éclatante, même dans la nuit. Il se tenait l’épaule appuyée sur le porche, flegmatique.
-Salut ! Le Président m’envoie.
-Merci d’être venu.
Il fit un sourire faussement ravi, qui retomba aussitôt. Il n’était pas avec son compagnon habituel. Odile se plaqua contre la porte tandis qu’il forçait le passage pour entrer dans la maison. Il s’avança dans le salon et promena ses yeux tout autour.
-Alors, qu’est-ce qui se passe ici ? Elle est où ta soeur ?
Elle hésita quelques secondes puis se rappela que c’était avant tout pour cela qu’elle avait appelé à l’aide.
-Il faut monter.
-Quoi ? Dans votre chambre ?
Reno afficha un sourire ambigu et intrigué, mais voyant qu’elle n’était pas d’humeur, il racla sa gorge et l’invita à ouvrir la voie.
Odile ouvrit la porte et le fit entrer dans la chambre. Ils découvrirent tous les deux Nina, genoux pliés et les cuisses ramenées contre le ventre. Le turk prit soudainement un air moins détendu.
-Merde…Qu’est-ce qu’elle a ?
Comment lui expliquer ?
-Nous sommes toutes les deux parties en expédition aujourd’hui, à la recherche de…
-marchands d’esclaves, ouais, le Président m’a vite fait expliqué le plan.
-Nina était à Agrabah. Je ne sais pas du tout ce qui s’est passé mais… quand elle est revenue, elle était pétrie de douleur, elle parlait de sa blessure à la cuisse… Puis son état n’a fait qu’empirer depuis.
Il s’assit sur le bord du lit face au sans-coeur et tenta d’apercevoir la blessure en amenant son genoux vers l’extérieur. Elle aurait voulu l’en empêcher mais… comment ?
-Putain, c’est moche.
-Oui. Et ça empire.
-On devrait pas… l’emmener à l’hôpital ou un truc du genre ? Je crois que ça peut finir en amputation ce genre de bail.
-Non je…
Il leva un instant les yeux vers son interlocutrice puis…
-Attends, qu’est-ce qu’elle a ?
Nina recommençait à trembler mais plus intensément cette fois et… le pire commença à se produire. Des volutes de ténèbres violettes et noires commencèrent à émaner de son corps. Il s’en écarta brusquement, s’écrasant contre un mur. Elle aurait dû s’en douter, savoir que c’était une mauvaise idée de faire venir quelqu’un ici, mais…Il fallait qu’elle dise quelque chose…
-C’est… son corps qui résiste.
-Son corps ?
-Oui… elle… enfin, sa magie, elle se bat pour la sauver puisque sa partie consciente n’en est pas capable.
-Mais c’est quoi cette magie ?
Le Président était à peu près au courant qu’il y avait des ténèbres en Nina, alors…
-Son coeur est aligné à l’ombre.
-Ah.
-Enfin, ce n’est pas un monstre mais…
Comme il lui était difficile de parler de Nina en ces termes. Mais il fallait éloigner cette idée autant que possible de leurs têtes.
-C’est juste que ça fait partie de ses capacités.
-Et donc ça peut l’aider, à aller mieux ?
-Si… cette blessure est d’ordre magique, oui, je le crois.
-D’accord.
Comme pour s’assurer qu’il ne parlerait plus de médecin, elle remit le sujet sur la table.
-C’est aussi pour cela qu’aller à l’hôpital ne servirait probablement à rien.
Reno lui adressa un regard désolé, compréhensif, il se massa la mâchoire, il réfléchissait sans doute.
-Ok. Bon, je vais rester ici cette nuit, on ne sait jamais.
-Je me demandais…
-Quoi ?
-Comment on fait si demain elle est incapable de bosser ?
Il soupira, Odile en fut déconcertée. Elle savait bien qu’elles étaient toutes les deux en train de mettre le plan en péril et elle ne voulait pas que cela parvienne aux oreilles du Président. Mais pas uniquement parce que cela déplairait à Nina, elle se surprit à le penser.
-Tu vas devoir y aller seule, je vois que ça.
-Pavani ne sera pas content.
Bien qu’il lui ait parlé plus souvent à elle qu’à Nina, elle suspectait qu’il ait une préférence pour le sans-coeur, dépeinte comme farouche et étrange, probablement un de ses côtés tordus.
-Eh ben tant pis, qu’il aille se faire foutre ce vieux porc. Et si y’a la moindre chose…
-Ne t’inquiète pas, je sais me débrouiller.
Les ténèbres de Nina cessèrent d’irradier.
-Laissons-la dormir.
-Ouais, je prendrais bien un café, puisque tu le proposes.
Ils descendirent les marches et se dirigèrent vers la cuisine. Odile se sentait plus vivante, plus forte, de ne plus être seule à devoir faire face. Elle ne put réprimer un sourire, ce qui attira l’attention du Turk, manifestement intrigué.
-Et sinon… tu viens d’où ?
Elle enclencha la machine à café et sortit une tasse.
-Grimm.
-Ah donc t’es genre… un personnage de conte de fées, c’est ça ?
-Hein ?
-Bah, c’est pas un peu ça le délire ? Votre monde, il y a plein d’histoires là-bas, des histoires de ouf qui sont ensuite écrites dans des livres et racontées aux enfants.
Elle se servit un verre d’eau pour se donner le temps de réfléchir, puis en avala une gorgée.
-Ouais, je suppose.
-Et donc, toi, tu serais quoi ? Une gentille ou une méchante ?
Il se rapprocha légèrement, provocateur, tendit le bras à quelques centimètres de son visage et… attrapa le sucre.
-Alors ?
-Quoi ? Euh…
Il ricana légèrement, manifestement satisfait du l’effet qu’il avait fait naître chez elle. Quelque peu contrariée de s’être laissée déstabilisée ainsi, elle afficha un rictus en coin, malicieux.
-D’après toi ?
-Bah… là tout de suite, j’aurais bien dit que t’étais une gentille fille, du genre à faire tout ce que dit papa et tout mais…
-Mais ?
-Bah. Connaissant un peu ta soeur, puis avec ton petit air faussement innocent, je dirais bien… que t’es de la team méchant.
-La team… big-bad-bitch ?
Elle sourit tout en reprenant une gorgée d’eau. Il fit tourner la cuillère dans son café, amusé.
-Hey c’est quoi ça ?
Il saisit la petite boite en bois qu’elle avait trouvée près du corps de Nina.
-C’est un truc qu’elle a ramenée de là-bas, je crois que c’est un casse-tête.
-Génial ! J’ai aucune patience pour ces trucs-là, mais c’est cool ! Qu’est-ce qu’il y a dedans ?
-Un truc important pour notre affaire j’imagine…