Vous inquiétez pas, Général. J’vous ai dégoté la crème de la crème. C’est pas du p’tit pédé là.
Les sourcils froncés, je marchais en compagnie du Commandant Miller en direction de son bureau. Je lui avais demandé plus tôt de me sélectionner des hommes en fin de carrière, ayant de bons états de service afin d’en faire de potentiels candidats à Costa Del Sol. Il avait réuni trois hommes qui correspondaient à ce que je recherchais et m’avait invité à le rejoindre.
Miller était… un vétéran. Il avait survécu à plus d’un front et finissait lentement son service à la direction des escouades de seconde classe. Il était bien entendu inimaginable de se priver d’un première classe en l’affectant au commissariat de Costa Del Sol, de même qu’un troisième classe ne pourrait remplir les conditions de par leur manque d’expérience.
Nous arrivâmes donc dans son bureau où trois hommes se tenaient debout. Militairement, ils me saluèrent à mon arrivée avant que Miller ne leur ordonne le repos.
Voilà. C’est eux. J’vous l’ai dit, c’est pas des peintres. Là à gauche, vous avez le capitaine Schultz. Il à l’habitude du commandement. Ses hommes l’apprécient, ils à toute leur confiance. C’est le Capitaine avec le moins de pertes humaines enregistrées à ce jour.
Je portais mon regard à son attention. C’était un homme d’une cinquantaine d’années, propre sur lui, mais le visage marqué de cicatrices témoignant de son passage sur de nombreux fronts
Le deuxième, c’est le capitaine Barthold. Lui c’est plus compliqué. Des résultats, il en a. Bah, la tour Krei, c’était lui. Sauf qu’il a tendance à être un peu trop strict. Pas plus tard que la semaine dernière, y’a un petit jeune qui à joué les rebelles. Il a pris une mornifle et trois semaines de trou. Ça fait dix ans que c’est comme ça, on le changera pas.
Malgré le discours peu élogieux de Miller, il ne broncha pas, se contenant, à l’instar de ses semblables, de fixer un point précis et de ne pas sourciller.
Et le dernier… Bah j’peux pas dire que c’est mon préféré, mais la capitaine Morello. L’erreur serait de s’arrêter à son physique. ‘fin, j’sais pas vous, mais moi je les aimes bien un peu dures.
Allez au but, je ne suis pas sûr d’apprécier ce genre de commentaires.
Il se racla la gorge avant de reprendre.
Bon bah, très bons états de services. Elle se soucie du bien être de ses hommes, c’est la plus jeune des trois mais… son truc c’est plus les missions qui durent qu’une soirée. Elle arrive, elle dispatche ses hommes autour de la cible, et dans les vingt minutes c’est plié tout le monde rentre chez soi. Elle a évidemment plus de pertes enregistrées que les deux autres mais on est pas sur le même genre de mission.
Très bien. Vous permettez ?
Je m’assis derrière le bureau et, après avoir détaillé les trois hommes qui se situaient devant moi, je me mis à parcourir leurs dossiers. Miller n’avait pas menti, ils étaient tous de très très bons éléments.
Me décider n’allait pas être simple. Je devais faire mes propres déductions. Premièrement, il allait surtout s’agir de décider de quel élément la Shinra pourrait bien se passer. S’ils obtenaient tout les trois de bons résultats sur le terrain, mes projets pour eux tenaient littéralement de la réorientation. De fait, il me faudrait me passer de leur expérience.
Deuxièmement, il fallait m’assurer que sa prise de poste se passe comme il faut. Malheureusement, cela éliminait d’office la capitaine Morello. Je n’avais pas assez d’informations sur la caserne de Costa Del Sol ; impossible de savoir si les forces locales accepteraient d’obéir à une femme dès le premier jour. D’autant plus que d’après les propos de Whitey, Blake était un commissaire apprécié de ses subordonnés.
Ne restaient plus que Barthold et Schultz. Je remerciai Morello qui quitta le bureau, avant de poser des questions aux deux prétendants restants.
Schultz, combien de temps vous reste-t-il avant la retraite ?
Six ans, chef.
Et vous, Barthold ?
Douze ans, chef.
Je n’aurais pas cru. Très bien. Savez-vous pourquoi vous êtes ici ?
Ils répondirent tout deux par la négative.
L’un de vous deux va être choisi pour une retraite anticipée. J’ai besoin d’un homme à la tête de la police de Costa Del Sol. La ville est plutôt paisible, du moins elle est amenée à le redevenir. Il y fait beau, il y fait chaud. Il y a la mer… honnêtement c’est une retraite tranquille. Je voudrais déjà savoir si un tel poste vous intéresserait.
Ils restèrent tout les deux silencieux.
Allez, on répond au chef ! Il frappa dans ses mains, je levai la mienne dans sa direction pour lui demander implicitement un retour au calme.
Barthold, vous me semblez préoccupé. Pouvez-vous exprimer le fond de votre pensée.
Il avait toujours le visage dur ; pour peu j’aurais pu croire que ma proposition ne l’intéressait pas.
Avec tout le respect que je vois dois, chef. J’aimerais décliner votre proposition. Ma place est auprès de mes hommes. Ils ont besoin de moi, je ne peux pas les laisser. Toute ma vie j’ai servi cette armée. Je-
Je comprends. Et vous Schultz ? Vous n’avez plus que six ans avant d’être enfin tranquille. Vous pouvez refuser si vous le souhaitez.
Pardonnez-moi cette question chef. Mais si j’accepte, que se passera-t-il dans six ans ?
Je me redressais sur ma chaise, joignant mes doigts.
Que je sois clair. Accepter ce poste ne reculera en rien la date de votre départ. J’ai besoin d’un homme sur place. Voyez cela comme un cadeau de ma part. Vous échangez les six dernières années de service au sein de la compagnie pour six années en poste dans une petite ville tranquille. Vous aimez le soleil, Schultz ?
Oui, chef.
Je ne vous sens pas convaincu, peut-être auriez-vous des questions ?
Oui, chef.
Je vous écoute.
Ce sont ma femme et ma fille. Si j’acceptais… est-ce qu’elles pourraient me rejoindre ?
Oh, c’est intéressant. Il n’est pas fait mention d’une famille dans votre rapport, dis-je en parcourant rapidement les quelques feuilles qui constituaient le dossier à la recherche d’informations ayant pu m’échapper.
Je ne suis pas marié, chef.
Écoutez, que vous emmeniez votre femme, votre fille, ou même votre furet cela ne me regarde pas. Pour l’avoir visité, le logement de fonction est tout à fait capable d’accueillir une petite famille, oui.
Chef, puis-je disposer ?
Allez-y.
La discussion n’ayant plus grand intérêt pour lui, Barthold quitta la pièce à son tour, ne nous laissant plus que tout les trois.
J’accepte votre proposition. Mais j’aimerais en connaître les tenants et aboutissants. Sauf votre respect, une telle offre de votre part est plutôt surprenante.
Effectivement, vous êtes loin d’être idiot Schultz. Asseyez-vous, dis-je désignant la chaise se trouvant de l’autre côté du bureau. Miller, vous pouvez disposer aussi. J’aimerais m’entretenir avec Schultz seul à seul.
Très bien. Je suis dans le couloir si vous avez besoin.
Lui aussi me salua en portant une main à son front avant de faire demi tour et de sortir de la pièce.
Bien, oubliez toutes les formalités. Je vous sens désireux d’aller droit au but. Nous sommes actuellement sur un dossier plutôt… lourd. Votre prédécesseur était… un pourri. Je ne vois pas d’autres mot. Il était corrompu, au service d’un hommes d’affaire ayant pignon sur rue dans la ville de Costa Del Sol…
Je lui expliquais tout ce dont il avait besoin de savoir afin de réussir sa prise de poste. Avant cela, il me faudrait évidemment le présenter au maire mais ce ne serait qu’une formalité. En connaissance de cause, il finit par accepter. Je le mis en garde contre les potentiels risques qu’il pouvait encourir, d’autant plus que sa famille serait elle aussi sur place, mais il ne revint pas sur sa décision.
Son plus grand atout, comme lui même se plaisait à le souligner, était cette faculté qu’il avait de nouer des liens avec les hommes placés sous son commandement. Nommé par le maire, donc légitime au poste, je devinais qu’il n’aurait mal à recentrer un peu toute cette police bien trop dispersée pour être utile dans notre affaire.
L’entretien approchant de sa fin, je le remerciai et lui donnai rendez-vous dans deux jours. Je lui demandais de préparer ses affaires et tout ce qu’il souhaitait emmener puisqu’il ne reviendrait plus au vaisseau-mère. Je lui conseillai aussi de faire ses adieux à ses hommes ; il sembla accepter la chose sans trop de peine. Je devinais avoir fait le bon choix. Vraisemblablement, après avoir passé plus de la moitié de sa vie au service de la compagnie, cet homme aspirait à un peu de tranquillité loin des conflits.
Il me remercia avant de quitter la pièce. Nous avions notre accord, sa part du marché était de nous aider à faire tomber Pavani. Passé ceci, il aurait toujours à rendre des comptes à la compagnie mais serait plus libre. A vrai dire, le service qu’il s’apprêtait à nous rendre le rendait méritant de ce repos qu’il désirait tant.
Je finis par quitter la salle, remerciant Miller, toujours dans le couloir et évitant d’entamer une énième conversation avec lui. S’il était efficace, sa vision des choses n’en demeurait pas moins… difficile à supporter ? Je profitais du trajet retour jusqu’à mon bureau pour informer le maire de Costa Del Sol de mon avancée, et tentais d’obtenir un rendez-vous le plus tôt possible.
Mer 7 Avr 2021 - 23:56Les sourcils froncés, je marchais en compagnie du Commandant Miller en direction de son bureau. Je lui avais demandé plus tôt de me sélectionner des hommes en fin de carrière, ayant de bons états de service afin d’en faire de potentiels candidats à Costa Del Sol. Il avait réuni trois hommes qui correspondaient à ce que je recherchais et m’avait invité à le rejoindre.
Miller était… un vétéran. Il avait survécu à plus d’un front et finissait lentement son service à la direction des escouades de seconde classe. Il était bien entendu inimaginable de se priver d’un première classe en l’affectant au commissariat de Costa Del Sol, de même qu’un troisième classe ne pourrait remplir les conditions de par leur manque d’expérience.
Nous arrivâmes donc dans son bureau où trois hommes se tenaient debout. Militairement, ils me saluèrent à mon arrivée avant que Miller ne leur ordonne le repos.
Voilà. C’est eux. J’vous l’ai dit, c’est pas des peintres. Là à gauche, vous avez le capitaine Schultz. Il à l’habitude du commandement. Ses hommes l’apprécient, ils à toute leur confiance. C’est le Capitaine avec le moins de pertes humaines enregistrées à ce jour.
Je portais mon regard à son attention. C’était un homme d’une cinquantaine d’années, propre sur lui, mais le visage marqué de cicatrices témoignant de son passage sur de nombreux fronts
Le deuxième, c’est le capitaine Barthold. Lui c’est plus compliqué. Des résultats, il en a. Bah, la tour Krei, c’était lui. Sauf qu’il a tendance à être un peu trop strict. Pas plus tard que la semaine dernière, y’a un petit jeune qui à joué les rebelles. Il a pris une mornifle et trois semaines de trou. Ça fait dix ans que c’est comme ça, on le changera pas.
Malgré le discours peu élogieux de Miller, il ne broncha pas, se contenant, à l’instar de ses semblables, de fixer un point précis et de ne pas sourciller.
Et le dernier… Bah j’peux pas dire que c’est mon préféré, mais la capitaine Morello. L’erreur serait de s’arrêter à son physique. ‘fin, j’sais pas vous, mais moi je les aimes bien un peu dures.
Allez au but, je ne suis pas sûr d’apprécier ce genre de commentaires.
Il se racla la gorge avant de reprendre.
Bon bah, très bons états de services. Elle se soucie du bien être de ses hommes, c’est la plus jeune des trois mais… son truc c’est plus les missions qui durent qu’une soirée. Elle arrive, elle dispatche ses hommes autour de la cible, et dans les vingt minutes c’est plié tout le monde rentre chez soi. Elle a évidemment plus de pertes enregistrées que les deux autres mais on est pas sur le même genre de mission.
Très bien. Vous permettez ?
Je m’assis derrière le bureau et, après avoir détaillé les trois hommes qui se situaient devant moi, je me mis à parcourir leurs dossiers. Miller n’avait pas menti, ils étaient tous de très très bons éléments.
Me décider n’allait pas être simple. Je devais faire mes propres déductions. Premièrement, il allait surtout s’agir de décider de quel élément la Shinra pourrait bien se passer. S’ils obtenaient tout les trois de bons résultats sur le terrain, mes projets pour eux tenaient littéralement de la réorientation. De fait, il me faudrait me passer de leur expérience.
Deuxièmement, il fallait m’assurer que sa prise de poste se passe comme il faut. Malheureusement, cela éliminait d’office la capitaine Morello. Je n’avais pas assez d’informations sur la caserne de Costa Del Sol ; impossible de savoir si les forces locales accepteraient d’obéir à une femme dès le premier jour. D’autant plus que d’après les propos de Whitey, Blake était un commissaire apprécié de ses subordonnés.
Ne restaient plus que Barthold et Schultz. Je remerciai Morello qui quitta le bureau, avant de poser des questions aux deux prétendants restants.
Schultz, combien de temps vous reste-t-il avant la retraite ?
Six ans, chef.
Et vous, Barthold ?
Douze ans, chef.
Je n’aurais pas cru. Très bien. Savez-vous pourquoi vous êtes ici ?
Ils répondirent tout deux par la négative.
L’un de vous deux va être choisi pour une retraite anticipée. J’ai besoin d’un homme à la tête de la police de Costa Del Sol. La ville est plutôt paisible, du moins elle est amenée à le redevenir. Il y fait beau, il y fait chaud. Il y a la mer… honnêtement c’est une retraite tranquille. Je voudrais déjà savoir si un tel poste vous intéresserait.
Ils restèrent tout les deux silencieux.
Allez, on répond au chef ! Il frappa dans ses mains, je levai la mienne dans sa direction pour lui demander implicitement un retour au calme.
Barthold, vous me semblez préoccupé. Pouvez-vous exprimer le fond de votre pensée.
Il avait toujours le visage dur ; pour peu j’aurais pu croire que ma proposition ne l’intéressait pas.
Avec tout le respect que je vois dois, chef. J’aimerais décliner votre proposition. Ma place est auprès de mes hommes. Ils ont besoin de moi, je ne peux pas les laisser. Toute ma vie j’ai servi cette armée. Je-
Je comprends. Et vous Schultz ? Vous n’avez plus que six ans avant d’être enfin tranquille. Vous pouvez refuser si vous le souhaitez.
Pardonnez-moi cette question chef. Mais si j’accepte, que se passera-t-il dans six ans ?
Je me redressais sur ma chaise, joignant mes doigts.
Que je sois clair. Accepter ce poste ne reculera en rien la date de votre départ. J’ai besoin d’un homme sur place. Voyez cela comme un cadeau de ma part. Vous échangez les six dernières années de service au sein de la compagnie pour six années en poste dans une petite ville tranquille. Vous aimez le soleil, Schultz ?
Oui, chef.
Je ne vous sens pas convaincu, peut-être auriez-vous des questions ?
Oui, chef.
Je vous écoute.
Ce sont ma femme et ma fille. Si j’acceptais… est-ce qu’elles pourraient me rejoindre ?
Oh, c’est intéressant. Il n’est pas fait mention d’une famille dans votre rapport, dis-je en parcourant rapidement les quelques feuilles qui constituaient le dossier à la recherche d’informations ayant pu m’échapper.
Je ne suis pas marié, chef.
Écoutez, que vous emmeniez votre femme, votre fille, ou même votre furet cela ne me regarde pas. Pour l’avoir visité, le logement de fonction est tout à fait capable d’accueillir une petite famille, oui.
Chef, puis-je disposer ?
Allez-y.
La discussion n’ayant plus grand intérêt pour lui, Barthold quitta la pièce à son tour, ne nous laissant plus que tout les trois.
J’accepte votre proposition. Mais j’aimerais en connaître les tenants et aboutissants. Sauf votre respect, une telle offre de votre part est plutôt surprenante.
Effectivement, vous êtes loin d’être idiot Schultz. Asseyez-vous, dis-je désignant la chaise se trouvant de l’autre côté du bureau. Miller, vous pouvez disposer aussi. J’aimerais m’entretenir avec Schultz seul à seul.
Très bien. Je suis dans le couloir si vous avez besoin.
Lui aussi me salua en portant une main à son front avant de faire demi tour et de sortir de la pièce.
Bien, oubliez toutes les formalités. Je vous sens désireux d’aller droit au but. Nous sommes actuellement sur un dossier plutôt… lourd. Votre prédécesseur était… un pourri. Je ne vois pas d’autres mot. Il était corrompu, au service d’un hommes d’affaire ayant pignon sur rue dans la ville de Costa Del Sol…
Je lui expliquais tout ce dont il avait besoin de savoir afin de réussir sa prise de poste. Avant cela, il me faudrait évidemment le présenter au maire mais ce ne serait qu’une formalité. En connaissance de cause, il finit par accepter. Je le mis en garde contre les potentiels risques qu’il pouvait encourir, d’autant plus que sa famille serait elle aussi sur place, mais il ne revint pas sur sa décision.
Son plus grand atout, comme lui même se plaisait à le souligner, était cette faculté qu’il avait de nouer des liens avec les hommes placés sous son commandement. Nommé par le maire, donc légitime au poste, je devinais qu’il n’aurait mal à recentrer un peu toute cette police bien trop dispersée pour être utile dans notre affaire.
L’entretien approchant de sa fin, je le remerciai et lui donnai rendez-vous dans deux jours. Je lui demandais de préparer ses affaires et tout ce qu’il souhaitait emmener puisqu’il ne reviendrait plus au vaisseau-mère. Je lui conseillai aussi de faire ses adieux à ses hommes ; il sembla accepter la chose sans trop de peine. Je devinais avoir fait le bon choix. Vraisemblablement, après avoir passé plus de la moitié de sa vie au service de la compagnie, cet homme aspirait à un peu de tranquillité loin des conflits.
Il me remercia avant de quitter la pièce. Nous avions notre accord, sa part du marché était de nous aider à faire tomber Pavani. Passé ceci, il aurait toujours à rendre des comptes à la compagnie mais serait plus libre. A vrai dire, le service qu’il s’apprêtait à nous rendre le rendait méritant de ce repos qu’il désirait tant.
Je finis par quitter la salle, remerciant Miller, toujours dans le couloir et évitant d’entamer une énième conversation avec lui. S’il était efficace, sa vision des choses n’en demeurait pas moins… difficile à supporter ? Je profitais du trajet retour jusqu’à mon bureau pour informer le maire de Costa Del Sol de mon avancée, et tentais d’obtenir un rendez-vous le plus tôt possible.