J’étais là à attendre des nouvelles des autres. Les réserves de café avaient grandement diminué tout au long de l’après-midi, il m’avait au moins fallu ça pour ne pas succomber à l’ennui. J’étais seul dans une maison au luxe plus que discutable. Si j’avais pu croire que le fait d’être au calme m’aurait été bénéfique, il n’en était rien. J’étais dans l’attente de quelque chose que je parvenais pas à définir. Je voulais juste… arrêter d’observer ces quatre murs qui m’entouraient. Devant éviter autant que possible de sortir d’ici, ma vie à ce moment précis n’était pas très loin de celle que pouvait avoir un prisonnier.
Mon gummiphone finit par vibrer, ce qui me laissa afficher un sourire. Enfin des nouvelles, en provenance de Reno de surcroît. Gageons qu’elles sauraient s’avérer utile.
Oui ?
« Ouais. Ça se passe comme vous voulez, el Presidente ? »
Vous n’avez rien d’un espagnol. Vous avez du nouveau ?
« Ouais… plusieurs trucs ! Vous préférez que je commence par le laptop de Blake, ou de ce qu’on a découvert en le filant ? »
J’allais pour lui témoigner mon mépris, mais me ravisais.
Commencez par son ordinateur personnel. J’imagine que vous avez reçu les analyses, qu’ont-ils découvert ?
« Ben là, on a clairement son relevé de compte. Donc y’a bien des virements de la part de Pavani, c’est mensuel. On a aussi une correspondance avec lui, ça parle de services rendus, de port d’armes illégaux passés à la trappe… On a appris aussi que l’un de ses fils, le plus grand est actuellement scolarisé au Jardin Radieux. Une grande école, bien chère, vous voyez le genre. Bref des trucs intéressants quoi. Je vous fais parvenir une copie sur votre gummiphone, que vous puissiez potasser un peu tout ça. »
J’amenai ma main libre à mon menton, c’étaient de bonnes nouvelles pour sûr.
Et donc, à propos de cette filature ?
« Là c’est plus compliqué, le mec est super précautionneux. Rien d’étonnant d’façons, vu que Rude à défoncé sa porte ! »
Je le devinais se tourner vers lui à ce moment là.
« Donc ouais, il est sorti vachement tard du commissariat, sûrement dans les derniers. Il a pris sa voiture et de là on a commencé à le suivre, sauf qu’il a commencé à faire des détours sans grand sens, sûrement pour vérifier si quelqu’un était sur ses traces. »
Vous avez été repérés ?!
« Non, pas du tout. Il aurait changé de cap dans ce cas. Non, il a fini par se rendre à l’hôtel Marque- »
Donc, chez Pavani. J’imagine qu’il pense que nous contrôlons ses télécommunications.
« Voilà, on l’a pris en photo, il est identifiable dessus et il est ressorti au bout de quoi ? Cinq minutes ? »
Donc il n’a pas pu être reçu, sûrement Pavani était-il trop occupé avec nos deux Arad. Et ensuite ? Faites moi parvenir ces photos que je constitue un dossier. Soit le maire soit sa femme sera sûrement ravie d’apprendre que Blake fréquente des lieux de débauche.
« Ensuite il s’est arrêté dans une cabine téléphonique, il a passé un appel avant de rentrer directement chez lui. C’est pas du tout le comportement d’un mec qu’a rien à se reprocher. »
J’entendis la porte s’ouvrir au loin. Je me redressais d’un bond sur le canapé et jetai un oeil dans sa direction. C’étaient nos deux agents spéciaux qui venaient de rentrer.
Si vous avez fini Reno, je vais devoir vous laisser. Retournez à la suite et faites part de vos découvertes à Veld. Je vous transmettrai vos instructions demain en fonction de ce qu’elles me raconteront. Bonne soirée.
« Ça marche, bo- »
Je reposais mon gummiphone sur la table basse avant d’aller à leur rencontre et de les accueillir. Je les dirigeais vers le salon avant de m’affairer à la préparation de trois tasses de café. Je finis par les apporter sans le salon. Après tout, c’est un peu comme si elles étaient mes invitées.
Détendu, probablement à cause du cadre moins formel imposé par l’heure et la situation, je pris une gorgée de café avant de le reposer sur la table basse.
Je vous attendais, pour tout vous dire. Quelles sont les nouvelles ?
Mer 31 Mar 2021 - 18:11Mon gummiphone finit par vibrer, ce qui me laissa afficher un sourire. Enfin des nouvelles, en provenance de Reno de surcroît. Gageons qu’elles sauraient s’avérer utile.
Oui ?
« Ouais. Ça se passe comme vous voulez, el Presidente ? »
Vous n’avez rien d’un espagnol. Vous avez du nouveau ?
« Ouais… plusieurs trucs ! Vous préférez que je commence par le laptop de Blake, ou de ce qu’on a découvert en le filant ? »
J’allais pour lui témoigner mon mépris, mais me ravisais.
Commencez par son ordinateur personnel. J’imagine que vous avez reçu les analyses, qu’ont-ils découvert ?
« Ben là, on a clairement son relevé de compte. Donc y’a bien des virements de la part de Pavani, c’est mensuel. On a aussi une correspondance avec lui, ça parle de services rendus, de port d’armes illégaux passés à la trappe… On a appris aussi que l’un de ses fils, le plus grand est actuellement scolarisé au Jardin Radieux. Une grande école, bien chère, vous voyez le genre. Bref des trucs intéressants quoi. Je vous fais parvenir une copie sur votre gummiphone, que vous puissiez potasser un peu tout ça. »
J’amenai ma main libre à mon menton, c’étaient de bonnes nouvelles pour sûr.
Et donc, à propos de cette filature ?
« Là c’est plus compliqué, le mec est super précautionneux. Rien d’étonnant d’façons, vu que Rude à défoncé sa porte ! »
Je le devinais se tourner vers lui à ce moment là.
« Donc ouais, il est sorti vachement tard du commissariat, sûrement dans les derniers. Il a pris sa voiture et de là on a commencé à le suivre, sauf qu’il a commencé à faire des détours sans grand sens, sûrement pour vérifier si quelqu’un était sur ses traces. »
Vous avez été repérés ?!
« Non, pas du tout. Il aurait changé de cap dans ce cas. Non, il a fini par se rendre à l’hôtel Marque- »
Donc, chez Pavani. J’imagine qu’il pense que nous contrôlons ses télécommunications.
« Voilà, on l’a pris en photo, il est identifiable dessus et il est ressorti au bout de quoi ? Cinq minutes ? »
Donc il n’a pas pu être reçu, sûrement Pavani était-il trop occupé avec nos deux Arad. Et ensuite ? Faites moi parvenir ces photos que je constitue un dossier. Soit le maire soit sa femme sera sûrement ravie d’apprendre que Blake fréquente des lieux de débauche.
« Ensuite il s’est arrêté dans une cabine téléphonique, il a passé un appel avant de rentrer directement chez lui. C’est pas du tout le comportement d’un mec qu’a rien à se reprocher. »
J’entendis la porte s’ouvrir au loin. Je me redressais d’un bond sur le canapé et jetai un oeil dans sa direction. C’étaient nos deux agents spéciaux qui venaient de rentrer.
Si vous avez fini Reno, je vais devoir vous laisser. Retournez à la suite et faites part de vos découvertes à Veld. Je vous transmettrai vos instructions demain en fonction de ce qu’elles me raconteront. Bonne soirée.
« Ça marche, bo- »
Je reposais mon gummiphone sur la table basse avant d’aller à leur rencontre et de les accueillir. Je les dirigeais vers le salon avant de m’affairer à la préparation de trois tasses de café. Je finis par les apporter sans le salon. Après tout, c’est un peu comme si elles étaient mes invitées.
Détendu, probablement à cause du cadre moins formel imposé par l’heure et la situation, je pris une gorgée de café avant de le reposer sur la table basse.
Je vous attendais, pour tout vous dire. Quelles sont les nouvelles ?